J – peu…

samedi matin_910

 

Le beau temps de ce samedi aurait-il tenté de nous faire regretter de partir demain à Venise ? Mais non, en fin de journée, le ciel gris était de retour… Mais ce fut une belle journée d’évasion ! Ici, les enfants ont participé à un atelier histoire de l’art et le peintre « invité » était Kandinsky. Là, ce fut un atelier avec Valérie Romanin, flamenco descalzo, jeux de mains, de bras, de pas. Et ce soir un ailleurs fait de flamenco, de danses orientales… On voyage par les arts aussi !

Rendez-vous, j’espère, demain sur ce journal avec une ou deux images vénitiennes !

Comme un air de vacances…

route du Gers_899 Même si le temps ne s’y prête pas trop, pas encore, pour nous il y a déjà eu un petit air de vacances : mercredi, nous étions partis chercher une caravane, que des amis vendaient. Hélas, ce qui était pour eux une « petite » caravane s’est révélée trop grande pour le coin de terrain où nous voulions l’installer ! Nous sommes donc revenus d’Albi comme nous étions partis de Galembrun…

Oh, non, ce n’était pas pour nous déplacer sur les routes de France et d’ailleurs que nous voulions cette caravane. Nous sommes plutôt des fans de camping-car, ou de location de gîtes ou appartements. Vous savez, ces camping-cars à l’ancienne, faits maison sur un J7 ou autre fourgon utilitaire, qui peuvent passer un peu partout… la référence pour nous étant que si nous ne pouvons pas passer sans problème dans les gorges de Galamus (superbes gorges à cheval entre les départements de l’Aude et des Pyrénées Orientales), le camping-car n’est pas intéressant ! Mais voilà, en été, nous avons parfois besoin, même si la maison est grande, de « chambres » supplémentaires : passages familiaux, amicaux, mais aussi hébergement de participants au Festival « Danses pour Tous », la troisième semaine de juillet, dont la 5° édition aura lieu cette année (un lien pour les curieux : http://www.festivaldansespourtous.fr/index.php ). Tant pis, nous devrons, soit nous contenter de planter des tentes, soit … on verra !

014_8jul13_898Mais si un lecteur de ce « journal » connaît une petite caravane style ERIBA à vendre…. merci de me faire signe ! Bref, ce départ mercredi m’a donné une petite impression de vacances. Il m’en faut peu ! Mais comme il y a ce départ pour Venise dimanche, je n’étais pas loin de cette impression de vacances ! Lorsque nous travaillions encore, je me souviens que les derniers déplacements avant la fin de la saison faisaient déjà partie des vacances, les concerts dans le Gers, ou à Orange, Aix… nous partions avec le camping-car (un bien grand nom pour notre fourgon aménagé maison, quand on voit les immeubles sur roues que sont maintenant ces véhicules), et c’était déjà le début des voyages !

Que j’aille trois jours dans mon pays (presque) natal, une semaine en Italie, quinze jours en Islande ou un mois « ailleurs », pour moi, le moindre déplacement prend une allure de grandes vacances, m’emmenant dans des contrées où, même si je les connais déjà, l’émerveillement est souvent au rendez-vous.

Et le retour à la maison toujours un grand bonheur !

bacouettage…

Oui, je sais, vous ne connaissez pas ce mot ! C’est du patois de je ne sais pas vraiment quelle région, c’est du bavardage tout simplement, et je trouve que c’est un mot amusant. Pas vous ?

Donc, bacouettons ensemble !aube de Valentine_885

Une très belle journée hier, et ma foi aujourd’hui n’est pas trop mal non plus après un démarrage décevant. Mais l’aube d’un de ces derniers matins était splendide et méritait bien une photo…

Dans cinq jours, nous serons vénitiens pour une grande semaine. Quel bonheur ! Je n’aurai peut-être pas le temps de glisser quelque article, pensée profonde ( ;-D ) et photo sur ce « journal », ne maîtrisant pas complètement les outils qui devraient apporter des moyens indiscutables de communication ! Enfin… qui devraient… car j’ai plutôt l’impression que, certes, nous avons de plus en plus d’informations (non contrôlées parfois, non contrôlables souvent) mais que cela n’entraîne pas davantage de communication entre nous, humains. Oh, nous avons beaucoup d’amis avec les réseaux sociaux, mais ce mot porte-t-il dans ce cas sa véritable signification ? Un ami, tout de même, c’est un peu plus qu’un nom sur Face Book ou autre réseau. Oui, bon, je m’égare je m’égare ! Donc, écrivais-je, nous serons à Venezia dans peu de temps. Si tout se passe bien. Les journées seront bien occupées, avec la découverte évidemment des principaux et incontournables monuments, celle aussi de nombreux palais-musées cachés ici et là dans les quartiers et dans lesquels je n’ai encore pas trouvé le temps de flâner, mais surtout les balades au hasard des rues… le plaisir de se perdre à Venise ! C’est que, carte en main ou pas, vous vous retrouvez souvent là où vous étiez persuadé ne pas devoir aller. Heu… c’est clair, là, ce que j’écris ? Et voilà que tout d’un coup vous découvrez

une sculpture sur un vieux mur, une indication rocambolesque, une rue au nom étonnant, un pont au-dessus d’un canal où se reflètent maisons et linge séchant au soleil entre les maisons, ou s’envolant au vent, apportant ainsi un peu de couleur au ciel gris… Plus que partout, il faut se promener « le nez en l’air » à Venise ! Ici, une statue sous son dôme parasol, là ces « altana » (merci Raymond, de m’avoir retrouvé le nom), terrasses sur les toits où dit-on les Vénitiennes se doraient les cheveux au soleil pour obtenir le fameux blond vénitien…, un lion sous un balcon, et ces couleurs de murs… autant d’images que j’espère pouvoir, nouvelles techniques et cadeau de Noël obligent, vous faire partager dans ce blog depuis la Sérénissime… que vous soyez mes amis « pour de vrai » ou « virtuels » !

un peu dans la gadoue_886Enfin, pour encore quelques jours, je suis à Galembrun, et bien que la pluie nous ait un peu oubliés depuis deux jours, la terre est encore toute détrempée et « gadoueuse »…

Gourmandise, gourmandises…

Plaisir des yeux, plaisir des papilles, plaisir de l’odorat, il n’est pas toujours besoin de plats extraordinaires pour sentir monter en soi ce plaisir qu’est la gourmandise… j’ai souvenir de soupes qui mijotaient dans un grand faitout lors de certaines haltes islandaises, où on ne vous compte pas le nombre d’assiettées que vous dégustiez, réconfortantes lorsque dehors le vent plutôt frais souffle ! ce n’était pas de la grande cuisine, mais… quel plaisir !

Cazenave Bayonne_852Plaisir des yeux, en entrant dans certains lieux, telle la chocolaterie Cazenave à Bayonne, ( http://www.chocolats-bayonne-cazenave.fr/index.php ), lieu emblématique pour notre famille… fins de balades, évènements particuliers, entre mère et fille, entre grand-mère et petites-filles… entre amies. La dégustation du chocolat, au lait et bien mousseux ou à l’eau et bien épais, accompagné de tranches de brioches grillées, est encore meilleure sous la belle verrière, et dans les jolies tasses en porcelaine…

Plaisir de yeux aussi, avant le plaisir de la dégustation… dans ces pubs anglais, écossais, aux boiseries sombres, aux cuivres rutilants, avec leurs étagères garnies de whiskies, leurs panonceaux de bières… dans les belles caves de nos vignobles français… dans ces magasins de confiseries et gâteaux… ou dans cette brasserie bâloise…

En fait, le plaisir des yeux précède très souvent celui des papilles et de l’odorat ! Tenez, un vrai beau magasin de fromages, à Amsterdam, l’étalage d’épices à Assouan, les fruits secs au marché de la Boqueria de Barcelone, les senteurs des marchés de Provence, les fumets (et fumées) du stand libanais à la fête de l’Huma, une cave d’affinage de Saint Nectaire…

et tous ces plats d’ici, ou venus d’ailleurs, autour des quels on se retrouve entre amis, en famille… tous ces desserts, cannelés bordelais, biscuits de Noël, châtaignes grillées au coin d’une cheminée ou grignotées dans la rue, glaces italiennes

Sans oublier toutes ces gourmandises « nature », celle de notre région : l’ail violet de Cadours, celles de nos vergers, de nos jardins, fruits cueillis au détour d’une balade, fruits ramassés chez un producteur, vous savez, ces fruits dont le jus sucré vous coule entre les doigts lorsqu’on les croque…

Des gourmandises, il y en a tant et tant…Beaujolais_881 gourmandises subtiles, gourmandises de luxe, gourmandises nature, à croquer, à savourer, et… à déguster avec modération…

on m’a parlé de toits…

Paris_786     Quoi de plus important pour nous, humains, que d’avoir un toit au-dessus de nous ?

Et c’est toujours bien intéressant de découvrir, vus d’en haut, les toits d’ici et  d’ailleurs ! Les villes sont là, sous nos yeux, avec leurs secrets bien cachés sous des toits gris, rouges, colorés, nous invitant au rêve…

Reykjavik, depuis la flèche de Hallgrimskirkja, cette cathédrale étonnante, nous offre une tout autre vue de la ville. Car, si les maisons sont colorées, il faut bien avouer que leurs toits ne sont pas en reste ! Et du haut de la bibliothèque de l’eau, à Stykkisholmur, toits et maisons nous donnent l’impression d’un beau jeu de Lego…

Plus discrets, dans les tons de gris, parfois bien tristes lorsque le soleil n’est pas au rendez-vous, enchevêtrés, méli-mélo où par endroits une touche de rouge vient exciter notre imagination nourrie par livres anciens ou films sur des tranches de vie « exotiques », les toits des hutongs de Pékin (quand ils existaient encore), vus de la Tour du Tambour

A Édimbourg, du haut de la colline de Holyrood, toits d’ardoises, de tuiles font bon ménage, mais au château de Blair, les ardoises sont reines.

Et Rome … que ce soit depuis le château Saint Ange, depuis le Vatican ou depuis la colline Gianicolo, c’est une splendeur toute impériale qui nous éblouit… là la place Saint Pierre, ici les thermes de Caracalla, là-bas le Panthéon, et toutes ces habitations construites sur des années et des années d’Histoire !

Les campaniles de Venise sont là pour nous entrainer bien au-dessus de tout, nous faire oublier les touristes pressés, certaines boutiques où règne le « fabriqué en Chine », pour ne montrer que les tuiles au soleil, les coupoles de San Marco… (et parfois les tuiles sous la neige…, depuis « notre » appartement de Cannaregio)

Mais Paris… Paris vu du haut de Notre Dame, avec pour compagnons les animaux fantastiques, ou bien du haut d’un certain grand magasin où l’on joue « vol au-dessus des toits de l’Opéra », Paris et ses toits gris, ou verts, la meringue du Sacré Cœur tout au fond, la Tour Eiffel au milieu des toits gris des immeubles Haussmanniens, un peu de vert des squares, Paris, autre reine de cœur dans ma liste des villes de beauté…

C’est beau, une ville, d’en haut !

gondoliers et gondoles…

image touriste_771

Me revoici plongée dans les plans de Venise, nous y serons dans une semaine ! Bien sûr, il y aura les incontournables au programme, car même si nous connaissons pas trop mal maintenant les « gros » points touristiques de la ville, c’est toujours avec bonheur que nous y revenons, en passant… il y a toujours une petite chose que nous n’avions pas remarquée, une porte, une sculpture, et puis la lumière change, les marbres du Palais des Doges dévoilent plus de rose ou de vert ou de ce blanc crémeux dont ils ont le secret, selon le moment de la journée !

Et, dans les incontournables, il y a … la gondole !

et les gondoliers… parfois un peu désœuvrés !

Et bien nous n’avons jamais fait ce tour en gondole ! Peut-être cette fois ? La vision de la ville par les canaux et les rii est certainement totalement différente. Et puis, une gondole, c’est beau !

Il reste encore quelques « squeri », dont un à San Trovaso, visible depuis le Fondamenta Nani, dans Dorsoduro.

fondamenta del Vin_769

Le tout serait de ne pas se faire (trop) arnaquer, surtout en période de fête… Et puis je n’ai pas envie de me retrouver dans un embouteillage de gondoles, ni de me contenter des principaux canaux, non, je voudrais vraiment découvrir une autre Venise !

Et si vous voulez en savoir davantage sur les gondoles, les « bricole », les « forcole », le pourquoi du « ferro » et son espèce de « peigne métallique » à 6 dents (les 6 quartiers de Venise + la Giudecca sur le côté opposé) à la proue voici un lien : http://www.e-venise.com/gondoles-venise.htm

couleur Toulouse

chapelle des Carmélites

C’est amusant, j’avais pensé ce « cahier d’idées à partager » (c’est plus joli que blog, non ?) articulé surtout autour de Venise. Et en regardant les « tags » (celui-là, je le garde, il me plaît bien), ces sortes d’étiquettes en fin d’article, je vois que Toulouse a davantage la cote… Allons donc à Toulouse encore une fois !

Toulouse et les couleurs… Parce qu’il n’y a pas que la brique qui donne des couleurs à Toulouse, ni les restaurations des beaux immeubles aux balcons désormais bleus (merci, Françoise, pour le rappel !), de tous les bleus. Il y a aussi ses décorations, ses peintures. Celles des églises, dont les murs intérieurs étaient, dit-on, peints de haut en bas, un peu comme la cathédrale d’Albi (joyau s’il en est !). On rencontre d’ailleurs, par-ci par-là, de belles fresques un peu effacées,

dans la rue du Taur une belle entrée de porche, hélas parfois fermée au voyageur curieux, et juste à côté, rue du Périgord, la magnifique chapelle des Carmélites (encore beaucoup de bleus…),

des salles superbes au Capitole, salles qu’il ne faut pas manquer d’aller visiter, l’Histoire de Toulouse comme un livre d’art sur les murs,

au hasard des rues de ce « vieux » Toulouse, près de la place du Capitole, un décor de ce qu’on appelle « les années 30 »,

ou encore des sculptures mêlant pierre blanche et briques, rappelant que quelques riches hôtels étaient là bien avant les immeubles XIX° des boulevards ou les immeubles qui s’installent maintenant autour de la ville (quand ce n’est pas au milieu de beaux vieux immeubles… mais ça, c’était avant !)

De Saint Sernin au Capitole, et jusqu’aux bords de Garonne, levez le nez, ouvrez les yeux, prenez le temps de regarder et… rêvez ! imaginez !

chats d’ailleurs et d’ici

Zappa

Ces jours-ci, on aimerait bien faire comme les chats, se lover dans une couverture et n’en sortir qu’une fois le soleil de retour, pour aller s’allonger et se réchauffer à ses rayons !

Les chats… que de questions, de livres, de romans, autour de cet animal ! Chats domestiques, chats sauvages, regards méfiants chez certains, trop confiants peut-être chez d’autres… je n’ai jamais su résister à essayer une caresse, quelque soit le pays de ces rencontres ! Chats d’Égypte, d’Écosse, de Russie, de France, d’Islande…

Royalement indifférents, curieux, craintifs ou envahissants, de chacune de mes escapades j’ai rapporté une image de chat, sinon plus ! Venise serait la ville des chats… mais combien d’autres villes pourraient en dire autant !

Il faut bien dire qu’à Venise ils sont en bonne compagnie, avec autant de lions autour d’eux…

Et dans le monde entier, je crois qu’on trouvera toujours une mamie apportant aux chats du quartier nourriture et caresses…

des portes…

Palais de l'Ermitage« une porte doit être ouverte ou fermée », hélas, maintenant elles sont plus souvent fermées, et parfois bien fermées, empêchant les curieux de découvrir des richesses architecturales de notre patrimoine, empêchant surtout le vandalisme que certains se plaisent à pratiquer… chez les autres ! Il y a peu, devant l’impossibilité de traverser notre petit Marguestaud devenu (presque) géant, j’ai emprunté un chemin et me suis retrouvée dans la cour d’une ferme. Nous avons ainsi pu discuter, la fermière et moi, des passages quelque peu désinvoltes de certains randonneurs, cyclo-crosseurs, cavaliers… heureusement, elle ne m’attendait pas injure aux lèvres et fusil chargé, bien qu’elle m’ait avoué en avoir eu parfois envie, tellement certaines personnes sont sans-gêne. Entre personnes de bonne volonté, on arrive toujours à parler, c’est heureux ! Mais tout cela est bien dommage, dans nos campagnes, des murs entourent les fermes, des grillages délimitent les cours, les chemins deviennent des propriétés privées, et dans les villes des verrous cachent définitivement les anciennes cours, les vieux escaliers.

Portes d’ailleurs, portes d’ici… humbles ou royales, c’est toujours un appel à l’imagination, quelles mains ont un jour poussé cette porte ? quelle personnalité se cache derrière cette entrée accueillante ? pourquoi celle-ci est-elle rébarbative, celle-là prête à s’effondrer, cette autre un appel à entrer, ou celle-ci un refus de tout échange ?????

D’Écosse, de Russie, d’Islande, d’Égypte, d’ici ou d’ailleurs, portes de villes, d’églises ou de maisons, habillées ou nues, elles nous tentent avec leurs ferrures, leurs heurtoirs élégants, leurs tags à déchiffrer, parfois nous impressionnent par leur décoration ambigüe…

J’ai lu un jour : « le voyageur est curieux, le touriste est indiscret »… Soyons des voyageurs, restons des curieux discrets et respectueux, et peut-être les portes sauront-elles s’ouvrir un peu plus ???