Trois p’tits tours en Basquaisie

17mar15_lac Marion_5367Rien de mieux que quelques jours près de l’Océan pour remettre la tête et le cœur en place ! Tant pis si le grand vrai beau soleil n’est pas tout à fait au rendez-vous… juste « sniffer » l’air du bord de ma Côte Basque, et tout va beaucoup mieux. Et puis, il y a l’Océan, mais aussi les pinèdes, les collines vertes, les maisons, la Rhune toujours présente, les amies d’enfance, les moutons, taches blanches sur le vert, les surfeurs, taches noires sur le bleu, les ajoncs en fleur à cette époque, les mimosas, les camélias, le calme des lacs, les coins un peu perdus où le touriste ne s’aventure pratiquement jamais…

Pour notre arrivée, un grand ciel bleu au-dessus de nos têtes, mais au-dessus de l’océan c’était dans la brume que se couchait le soleil. Bizarre, mais beau.

Quelques balades autour du lac Marion, du lac de Mouriscot, le matin. Prairies de jonquilles, couples de canards très vigilants, et des coureurs… il semblerait que vers la côte, on courre beaucoup ! Nous avons été doublés, croisés, par des dizaines de personnes très affairées à dépenser souffle et énergie dans ce sport qui m’étonnera toujours, tellement cela semble être pour eux une souffrance…

Un océan bien calme, en attente des grandes marées, mais pendant ces trois jours nous l’avons toujours vu à marée basse, pas de chance pour le spectacle ! Par contre, les surfeurs, petits points noirs sur le bleu des vagues, étaient encore plus nombreux que les coureurs à pied… Ce jour-là, du haut de la chapelle de la Madeleine, à Bidart, la Côte était tout embrumée… mais les stèles du souvenir, dans un tel lieu, sont encore plus prenantes et émouvantes.

Passage obligé à Donibane – Saint Jean de Luz, sous un ciel gris côté Rhune mais bleu côté océan.

Et un grand tour vers l’intérieur du pays, montagnes et prairies tantôt vertes tantôt encore couleur d’automne avec les fougères rousses. Rencontre avec des pottoks au détour d’un virage, moutons blancs dans les prairies bien vertes…

Découvert la grotte des sorcières, Sorginen Lezea, à Zugarramurdi. Nous avions bien visité le musée en mai 2014, très bien fait et impressionnant, mais n’avions encore pas trouvé le temps d’aller dans cette grotte un peu mythique et mystique. Hélas, ce ne sont pas de sorcières de contes de fées dont il s’agit, mais bien de personnes, hommes, femmes, enfants même, victimes d’une situation sociale ancienne, d’une vague de panique face aux « sorciers », et d’une Inquisition qui avait besoin d’imposer son autorité. La grotte est ouverte, majestueuse, facilement accessible, mais attention si vous voulez faire le grand tour : plus de 300 marches pour grimper au-dessus de la grotte (belle vue sur les Pyrénées et la campagne basques) et revenir à votre point de départ…

… par un joli sentier fleuri d’hellébores, de violettes, de primevères, de jolies fleurettes blanches qui ressemblent à des anémones sauvages (mais la feuille n’est pas la même), longeant le ruisseau qui traverse la grotte, grimpant à travers la colline… avec de temps en temps des bancs pour souffler… c’est que je ne fais pas de jogging, et… je n’ai plus 20 ans ni 40 ni même 50 !

Un lien vers ce village, qui vaut vraiment qu’on s’y arrête. Pour l’Histoire, le lieu. Et… (ce qui ne gâte rien) les restaurants y sont de qualité 😉 !

http://www.turismo.navarra.es/fre/organice-viaje/recurso/Ocioycultura/4040/Museo-de-las-Brujas.htm

http://www.grottesdesare.fr/xareta/zugarramurdi.html

Retour à Galembrun après ces journées dépaysantes, où nous avons retrouvé un ciel plus hivernal que printanier, même si on sait que mars est le mois des giboulées !, un bon gros vent d’ouest, mais… le pêcher était là pour nous dire que oui oui, c’est bien le printemps…

Couleurs du jour… encore !

Une journée multicolore… enfin ! qui change joliment du gris qui s’installe et dure, comme ce fut le cas ces semaines dernières. Oh, il y avait bien eu quelques tentatives d’éclaircies par-ci par-là, mais pas suffisamment pour que le soleil retrouve sa place, dans le ciel, mais aussi… dans la tête. Il semblerait que madame Météo annonce une belle fin de semaine et plus peut-être, et je ne demande qu’à la croire. En tout cas aujourd’hui, ouf !, bonjour le grand beau ciel bleu, le soleil, les champs qui sous cette lumière paraissent encore plus verts…

Par contre, notre petite Save en ce moment se prend pour un vrai fleuve, avec remous, course folle, et… (merci les pluies !) bien boueuse. Même le bleu du ciel n’arrive pas à s’y refléter. Et le joli vieux pont en brique rose risque bien de se retrouver submergé dans quelques temps, lorsque nos Pyrénées se réchaufferont. Quant au « lac » du village, il va sûrement falloir plusieurs semaines pour qu’il retrouve une couleur plus agréable… et qui pourrait avoir l’idée de s’y baigner en ce moment ??? 😀

5mars15-ficaire_1

 

Du bleu, du vert, du beige-marron, un peu de rose brique, ne pas oublier le jaune des ficaires tout brillants et laqués…

Un petit retour à la couleur de départ, car si les jardiniers commencent à s’occuper d’embellir leurs terrains, plantant nouvelles primevères, renoncules, dégageant les pieds des rosiers, vérifiant les moteurs des tondeuses dont on ne va pas tarder à entendre le ronron… ce soleil retrouvé, ce printemps qui approche, c’est aussi l’occasion de rouvrir les piscines. Ouf ! elle est toujours aussi …….

 

Couleurs du jour

Couleurs du jour… commencé en gris, continué en bleu, et… retour du gris semble-t-il… avec un petit bruit de grêle sur les vitres en ce moment, et le vent en rafales…

Mais cet après-midi les couleurs des primevères pétaradaient, le rosier sur la fenêtre est tout printanier, quant aux plantes derrière la porte vitrée elles offraient avec bonheur feuilles et fleurs au soleil couchant.

Giboulées de mars, bientôt le printemps !

tant qu'à rater_5081Et puis, tant qu’à rater une photo, amusons-nous… et faisons vibrer les couleurs des orchidées derrière la vitre, et le bleu du ciel ! (heu… la prochaine fois que je fais une photo de mon jardin d’hiver « vu de dehors », je fais les vitres…)