Besançon en septembre

Besançon en septembre

L’an dernier 😉 , je vous avais dit que je vous emmènerai faire un tour à Besançon, et puis les jours ont passé, filant à une allure trop rapide pour moi (ou plutôt, c’est moi qui mets davantage de temps à faire ce que j’ai envie ou dois faire…), et nous voici déjà au milieu de ce premier mois de l’année 2023 ! Profitant de journées hivernales (mais c’est de saison, non ?), je trie photos, courriels et dossiers, et nous voici enfin à Besançon ! Bon, en ce moment il neige un peu plus là-haut qu’ici, mais un retour vers le beau temps de ce milieu de septembre ne peut que nous réchauffer… quoique, « faire la boucle » si on marche vite ne peut que nous réchauffer ! Mais ce jour-là (13 septembre) il faisait beau.

Les tags fantasmagoriques sous le tunnel ne nous ont même pas effrayées 😉 ! Chez nos amis, contre les murs (sud et ouest), cette année encore les actinidias étaient prolifiques (ben oui, les kiwis, si j’ai bien compris, ne poussent pas sur un kiwier 😉 ), les couleurs de l’automne décoraient la façade de la maison, et dans le jardin une anémone sauvage pleurait.

J’aime beaucoup cette ville. Ses anciennes maisons en pierre gris bleuté, la pierre de Chailluz, ses toits vernissés et colorés (pas tous, d’accord…), ses escaliers somptueux dans les cours (hélas de moins en moins accessibles)…

A voir et revoir, sans se lasser, la maison Victor Hugo, devenue musée. Citations tellement d’actualité, souvenirs, Histoire.

Un peu plus haut que chez Victor, les vestiges d’un temple ? théâtre ?, souvenirs de l’époque gallo-romaine, du temps où la ville s’appelait Vesontio, le square Castan (du nom de l’archéologue Alphonse Castan). A mes photos, j’ajoute deux images (des plans) trouvées sur Wikipédia ( Par moi-même/myself — Photographie personnelle, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1793898 ).

Et plus haut, la cathédrale Saint Jean abrite dans une de ses tours une horloge astronomique, construite par Auguste-Lucien Vérité (le même qui a conçu celle de Beauvais). Mauvaise surprise, l’horloge ne fonctionne plus, mais pour la voir on paie malgré tout « pour la restauration »… espérons ! En tout cas, c’est impressionnant.

Évidemment, quand on est pour plus d’un ou deux jours à Besançon, il ne faut pas hésiter à aller jusqu’à Ornans, pays de Courbet. La ville, le musée, les paysages pour y aller, les balades sur les lieux peints par Courbet, tout mérite une longue halte. Cette fois, nous n’avions que l’après-midi, et puis il pleuvait, alors, le Musée Courbet ! L’exposition du moment : « Ceux de la terre, la figure du paysan de Courbet à Van Gogh ». Superbe.

Retour à Besançon, et une dernière balade sur une des sept collines qui entourent la ville, Beauregard et Bregille, au-dessus du Doubs, face à la Citadelle, avec « le grand désert », les restes des bastions de Vauban. Longue boucle parfois en sous-bois, avec des vues magnifiques vers la Citadelle ou sur l’ancienne usine de La Rhodia, et sur le Doubs.

Nous sommes repartis vers le Beaujolais, vers d’autres paysages, à suivre sur une prochaine page ! Vu le temps qu’il fait dehors, je pense que je vais rattraper mon « retard » 😉 . Mais avant de fermer cette page, les crocus à l’entrée du parc Chamars ce matin du 14 septembre :

Balade en pays Bisontin

Balade en pays Bisontin

Comme chaque année, nous nous retrouvons entre amies et amis pour passer ensemble le changement d’année… cette fois, c’étaient les amis de Besançon qui recevaient. Nous voilà donc partis, le 28 décembre, pour « monter » vers l’Est ! Route tranquille, traversée du Massif Central, puis la « transversale » qui nous fait frôler Montceau-les-Mines et Beaune…

Tout le monde se retrouve le 29 en fin de journée…

Première découverte : le musée des Beaux Arts, tout récemment rénové. Une exposition : la Chine rêvée de François Boucher.

Le musée est vraiment intéressant, tant du point de vue « mise en espace » que par la richesse des œuvres présentées. Je me suis régalée, mais je n’ai pas tout vu, il va me falloir encore un ou deux passages pour pouvoir tout apprécier !… Parmi les tableaux, des Courbet bien sûr (le grand tableau sur la chasse, magnifique certes, mais qui me fait horreur), et de ses contemporains. Parmi d’autres tableaux, petit clin d’œil pour Jean-Luc, qui nous racontait ses déboires à propos d’un tableau représentant St François d’Assise parlant aux oiseaux, ou son enfance religieuse, avec « la leçon de catéchisme », et « St François d’Assise parlant aux poissons », mais aussi un petit tour en Égypte ancienne, ou bien une vision de la Vouivre (personnage légendaire de Franche-Comté, mais pas uniquement), ou le buste de cette superbe jeune femme… bref, quelques uns de mes coups de cœur :

Et l’architecture intérieure… murs de béton, rampes, escaliers, les époques s’enchevêtrent, et par les ouvertures sur la superbe place de la Révolution, vues les toits de la ville, ou la grande roue installée là pour les fêtes.

Le lendemain, dernier jour de 2019, temps superbe. Parfait pour le pique-nique traditionnel ! Il ne faisait pas chaud chaud, mais nous avons respecté les traditions, et sommes partis pour le site de la source du Lison. Magnifique.

J’ai d’ailleurs pu comparer le Lison « en vrai » avec celui du tableau vu la veille au musée des Beaux Arts de Besançon :

Nous sommes allés jusqu’au Creux Billard, courte mais ardue grimpette… merci les genoux !

Et c’était l’heure du pique-nique

J’avoue, il faisait bien frais… mais le pont du diable n’était pas loin, alors nous y sommes partis ! petite route, sous-bois, la campagne, et une plongée vers le ruisseau de Château-Renaud vertigineuse ! Voici le lien vers la légende. En fin de page, vous verrez la tête du diable, que je n’ai pas pu photographier, il aurait fallu que je m’attache à une corde… : https://www.lieux-insolites.fr/doubs/pontdiable/pontdiable.htm

Réveillon le soir, vœux, et le séjour s’est poursuivi entre parties de whist, de scrabble, discussions, balades le long de la boucle du Doubs à Besançon… et non, pas de photos : le froid peut-être ? mon appareil refusait de faire toute mise au point ! J’ai tout de même fait celle-ci, avec mon téléphone, un coin de mur m’a attiré l’œil :

La route du retour s’est passée sous la grisaille, le brouillard, la pluie… les puys avaient disparu, par moments, on ne voyait plus que le ruban de l’autoroute… retour tristounet !

Et nous voici repartis pour une nouvelle année, avec ses joies, ses peines, ses luttes. Je souhaite qu’elle vous apporte du soleil dans le cœur et dans la tête, qu’elle vous enthousiasme, qu’elle vous fasse… tout le bien que vous désirez !

Famille, je vous aime !

Avant de reprendre le circuit Islandais, je vous emmène du côté de Besançon, Ornans, Reims et la région parisienne, où nous étions ces derniers jours. Raymond participant à un congrès à Besançon, nous avons ajouté quelques jours à ce déplacement pour y  retrouver nos amis et les nièces et neveux de Raymond, puis accompagner Naïs, une des petites-filles de Raymond, à son mariage. Journées de balades, de discussions, de rencontres, mais aussi de militantisme, avec le rassemblement de soutien à Salah Hamouri, le 7 octobre.

Nous avons revu avec plaisir le musée Courbet à Ornans (très intéressante présentation de la toile de Courbet « l’atelier du peintre »), avant de faire un petit tour le long de la Loue où les maisons se reflètent même lorsque le ciel est gris.

Rapide balade en ville, à Besançon, où escaliers et cours cachés n’auront bientôt plus de secrets pour moi… mais les seules couleurs automnales étaient sur les murs de la maison de nos amis, où la vigne vierge avait compris en quelle saison nous étions !

Le périple continuait avec la découverte de Reims, sur un circuit proposé par l’Office de Tourisme de la ville. C’était mardi, et en plus c’était journée de grève… nous n’avons pas trouvé le lieu de la manif (je sais qu’il y en a eu une, si si), et avons marché nez en l’air, entre maisons 1920 et quelques (rares) anciennes maisons, et avons croisé caves et magasins de champagne à tous les coins de rue,

petites curiosités,

et bien sûr la cathédrale et les vitraux de Chagall (oui, il y a aussi des vitraux plus modernes, d’Imi Knoebel, mais je n’ai pas aimé), une longue promenade tranquille, avant de retrouver nièce et neveux pour une agréable soirée.

Nous avons continué notre route vers le 93, car mercredi, 11 octobre, c’était jour de fête familiale, Naïs se mariait… toujours aussi belle et souriante, mais je ne mettrai pas beaucoup de photos, ne sachant pas si les personnes présentes à cette fête sont d’accord pour figurer sur une page qui, d’après les statistiques, se balade un peu partout… Nous étions vraiment heureux de retrouver, à cette occasion, parents, enfants, petits-enfants et même arrière-petit-fils, et rencontrer les ami-e-s de Naïs, qui nous ont accueillis avec beaucoup de gentillesse. Une belle journée de joie, sans tralala, quel bonheur !

Retour vers le soleil occitan ce jeudi, et reprise du quotidien. L’herbe a profité de notre absence pour pousser, et a bien besoin d’une nouvelle coupe, dont Raymond s’occupe cet après-midi… les papillons dégustent les dernières fleurs… l’atelier d’histoire de l’art d’octobre a eu lieu ce matin… mais les couleurs d’automne ne sont toujours pas arrivées dans le bois en face de la maison !

Quant à la balade Islandaise, elle reprendra bientôt…