Temps gris aujourd’hui, alors, retour sur les deux derniers jours de ce circuit, dont un aussi gris que maintenant… Ce 9 septembre commençait bien, pourtant, avec relaxation complète dans le Lagon Secret de Fludir. Qui, à mon avis, sera de moins en moins secret, et c’est bien dommage ! Nous étions les premières, il faisait bon, ciel bleu au-dessus des marshmallows géants dans les champs sur la route pour arriver au village, petit chemin bordé de serres illuminées, et ce bassin, arrivé là comme par enchantement…
Après ce beau moment de détente, nous reprenons la route vers deux des attractions touristiques les plus en vue à partir de Reykjavík : les chutes de Gullfoss et Geysir. D’abord les chutes. Impressionnantes, encore une fois ! Cette imposante masse d’eau se jetant dans la gorge étroite dans un grondement sourd, nous entourant de gouttes d’eau (limite pluie…), stupéfie, et tant pis si nous n’avons pas droit à un arc en ciel, c’est déjà « trop » beau ! Là aussi, le parking est de plus en plus grand (on comprend pourquoi en voyant le monstre à côté duquel je me gare 😉 ), la boutique d’accueil s’agrandit encore…
A Geysir, la pluie nous a rattrapées, mais elle n’empêche pas Strokkur de jaillir régulièrement. L’eau brûlante trace de beaux dessins sur la terre tout autour.
Décidément, le temps n’incite pas à la balade, nous filons sur Reykjavík, par la route la plus directe. La pluie s’arrêtera, pourtant, et nous photographierons nos derniers marshmallows du voyage, mais sous le ciel gris cette fois.
A Reykjavík, les péripéties reprennent, car la propriétaire de notre hébergement ne nous avait réservé les chambres que pour la nuit du lendemain… mais Monique est une débrouillarde, et elle nous trouve un hébergement en centre ville, tout à côté de la Hallgrimskirkja. Nous posons nos bagages, c’est la fin de la journée, nous partons nous balader en ville. Le lendemain, re-chargement de la voiture, et d’hébergement, mais au passage nous nous arrêtons au Musée National. S’il y a un musée à ne pas rater à Reykjavík, c’est bien celui-ci. L’Histoire du pays, les traditions, la naissance de l’Islande indépendante, notre époque, des années 800 à nos jours, c’est toute l’Islande qui déroule sa vie…
Installation, et hop ! balade, malgré le vent, dans la vieille ville (nous sommes logées en plein centre ville, au bord du lac Tjornin), nouveau musée, le 871 +/-2 (un mur datant de 871 a été mis au jour dans ce lieu, et le + ou -, c’est la marge d’erreur !). Bon, d’accord, on est vraiment sur le lieu de « naissance » de Reykjavik, panneaux explicatifs animés, effets sonores et visuels, ruines d’une ferme datant de 930, mais je suis restée un peu sur ma faim. Enfin, là, on réalise ce qu’en à peine plus d’un siècle, la « civilisation » peut faire… même si on n’a pas envie de revenir aux années 930, on éprouve un peu de nostalgie en pensant aux forêts disparues, aux transformations…
Nous fonçons ensuite vers la Maison de la Culture, voir les parchemins, éditions originales des sagas, rapatriées en 1961 du Danemark. Malheureusement, le musée ferme ses portes 1/2 heure plus tard, alors il faut choisir ! Comme j’ai déjà vu les manuscrits, je grimpe au 2ème étage, voir les expositions. Cabinet des curiosités, tableaux contemporains, dont celui-ci, qui m’a amusée : « Fiskar Sjavar » (poissons de la mer) de Helgi Torgils Fridjònsson.
La salle de concert, Harpa, superbe architecture, toute en vitres, immense. Vue sur le port de plaisance, sur la baie.
Dehors, le ciel est bleu, mais un vent violent nous empêchera de vraiment nous promener en ville et découvrir toutes ses maisons anciennes, colorées. Nous finirons dans un restaurant très sympa, où nous retrouverons le fameux plokkari et du « fish ans chips » excellents.
Lever tôt le lendemain, car même si l’avion part à 9h25, il faut rendre la voiture et passer les contrôles, devenus bien longs depuis quelque temps… Bless bless, ma belle île !
Temps superbe pour ce premier vol jusqu’à Londres. Nous passons au-dessus de la route du premier jour, le long de la côte sud, au-dessus des îles Vestmann… une étape dans mon prochain tour d’Islande ?
La fin du voyage sera mouvementé, atterrissage à Montpellier, attente, taxi jusqu’à Galembrun… bref, 8 heures de retard sur l’heure d’arrivée ! Et manif l’après-midi !