Avant l’hiver…

Avant l’hiver…

Ce mois de décembre, malgré toutes ses nouvelles désagréables, est (encore une fois, direz-vous…) passé très vite. Entre la « routine » (marchés, courses, rendez-vous, balades) et les « extras » (réunions en visioconférence, récupération des chocolats de Noël en achat groupé pour l’association, et autres petites choses), nous voici déjà au solstice d’hiver !

Quelques couleurs de ces dernières journées et soirées d’automne, avant d’entrer dans l’hiver, ce lundi 21 décembre 2020.

Que cet hiver se passe le mieux possible pour vous ! Et même si l’actualité n’est pas réjouissante, gardez, gardons l’espoir que bientôt nous pourrons retrouver ensemble un « après » plus solidaire, plus respectueux de notre terre, de notre monde et des êtres qui y vivent.

Nuages…

Nuages…

(et je vous suggère d’écouter, en même temps que vous regarderez les photos de cette page, la version de « nuages » de Django Reinhardt, par Stéphane Grapelli, n’ayant pas réussi à trouver la version avec Django Reinhardt, désolée : https://youtu.be/fnB8E_N6M1Q )

Donc, cet après-midi, le soleil ayant décidé de briller au milieu des nuages, nous sommes partis marcher un peu, Raymond et moi. Les champs jaune citron de colza, je vous ai déjà montré. Les champs verts du blé encore jeune, je vous ai déjà montré. Les champs juste labourés, à la belle couleur marron ocre, je vous ai déjà montré. Les fleurs sauvages, aussi. Restaient… les nuages ! D’autant que ce matin j’avais vu la photo d’un superbe nuage, impressionnant, du côté du Texas (à Memphis).

Et bien nous ne rivaliserons pas avec lui, nos nuages sont bien plus gais et souriants !

Finalement, j’aime autant. Pas vous ? Et une fois de plus, pour terminer cette page aérée, quelques images depuis mon coin-photo préféré, le champ de notre chère Germaine :

Bonne fin de journée, une nouvelle semaine s’ouvre. Et, pour moi, une vision toute neuve va commencer, dès mercredi j’espère !

En campagne

Ciel bleu, pas de vent, temps idéal pour une petite marche. Raymond ayant déjà prévu ses occupations de l’après-midi (vérification de l’état de la piscine, tondre l’herbe…), je partirai donc seule. Mais cette fois, je prends l’appareil photo !_DSC0866_2

Géométrie dans l’espace, pétales cirés des ficaires, ajoncs encore en fleurs, premières aubépines, un brin de mimosa se balançant contre un pin (oui, par moments, un petit vent frais se faufilait, me rappelant à l’ordre), ocre des champs labourés et vert éclatant des champs renaissants, jonquilles sauvages… chants d’oiseaux même pas troublés par les avions au loin, en approche de Blagnac (mais là, je laisse à votre imagination le soin d’ajouter le son !).

Les branches encore nues des arbres, celles auxquelles s’accrochent encore des feuilles sèches bruissant au vent, contrastent avec le bleu vif du ciel. La petite mare prend ses aises. Et dans le bois les mousses s’illuminent aux rayons de soleil.

 

Mais n’oublions pas les reines du printemps tout proche :8mars18_19

 

 

Lumières

bandeaucitrouilleslanternes_1509362240Ce soir, c’est la Samain… ahah, vous pensiez que c’était Halloween ? et bien, vous vous trompiez ! Car bien avant de devenir cette importation « Uéssiène » (je sais, ça n’existe pas, ce mot, mais je suis certaine que vous avez compris 😉 ), 3 000 ans en arrière, les Celtes marquaient le passage entre la saison claire et la saison sombre par cette fête, Samain. Les cérémonies durent 6 jours, et rassemblent l’ensemble de la communauté autour des druides et de grands feux allumés au sommet des collines pour éloigner les mauvais esprits. En effet, selon les croyances, cette période voit les âmes des défunts retourner auprès de leurs familles. Les vivants se costument et se griment de manière effrayante pour se fondre parmi les revenants. À la fin des célébrations chaque famille se voit remettre une braise permettant de faire renaître le feu dans le foyer domestique. La flamme sacrée doit ensuite être maintenue jusqu’à l’automne suivant.dessin Manon Au fil des siècles, tout se transforme… il n’y a plus de druides, les religions s’emparent des festivités païennes, les arrangent à leur sauce, et on en arrive à « all hallow’s eve« , ou « la veille de tous les saints » et évidemment certains se sont jetés sur la traduction anglaise, car chacun sait que l’anglais c’est bien plus « classe » que toute autre langue ! Mais bon, là n’était pas mon propos, et je me suis un peu écartée de mes « lumières » ! Les voici donc, ces lumières de fin d’après-midi, entre 17 et 18 heures…

Puis le ciel s’est coloré peu à peu, passant du bleu azur au bleu plus sombre, nuages roses, et horizon orangé-doré-rouge. Lumière du soir, bonsoir !

Ciels d’ici et d’ailleurs….

Il semblerait que l’hiver pointe le bout de son nez… pour le moment, c’est pluie et encore pluie, vent en rafales, donc : pas de marche, pas de sortie de l’appareil photographique ! Je plonge dans les vérifications de compte-rendus, de projets, dans les listes « à faire », et puis… je me retrouve à rêvasser dans les photos. Et les listes sont toujours « à faire »…

Alors voici des ciels.

D’hier, d’avant-hier, mais pas encore de demain… Des ciels de France, de notre sud-ouest ou de plus haut sur la carte, et des ciels plus lointains.

Des ciels du matin, quand les fils d’araignées sont encore perlés de rosée.011_08nov11 Des ciels du soir rougeoyant. Des ciels de midi ou de quatorze heures. Des ciels gris de colère, et des ciels d’un bleu de rêve.

Des ciels timides cachés dans les nuages, et des ciels coquets se mirant sur les eaux. Des ciels tristes et des ciels gais.

Et tant pis si c’est plus correct de dire des cieux… vous pouvez lever les yeux au ciel, je préfère mon pluriel à moi !

Transformations automnales…

4nov2015_8996Avez-vous déjà suivi le chemin fait par un pissenlit depuis la fleur jusqu’à sa transformation en « je sème à tout vent » ? J’ai essayé pour vous… (à propos du Petit Larousse Illustré, ne manquez pas de visiter la maison Claude Augé, à l’Isle Jourdain -32-, ou allez faire un tour sur : https://bbordasilvand.wordpress.com/2014/09/07/une-maison-bourgeoise-savante/ )

Car si, au printemps, c’est le renouveau de la nature, à l’automne c’est un tout autre chemin que prend la végétation. Les quenouilles des roseaux, par exemple, se transforment elles aussi, et il ne fait pas bon en avoir dans la maison !

Quant à la vigne-vierge, c’est tout simplement une explosion de couleurs… et les températures si douces de ces jours derniers ont complètement désorienté les pâquerettes qui ne savent plus à quelle saison se vouer !

Côté ciel, loin, là-bas, tout au fond, les Pyrénées étaient bien ennuagées, mais au-dessus de Galembrun, ma courte balade du jour a été un régal de bleu et d’effilochée de nuages !

Grisette profitait tout à l’heure des derniers rayons de soleil avant qu’il ne disparaisse dans la grisaille revenue, mais hier soir, quel fabuleux coucher de soleil…