Ciel bleu, pas de vent, temps idéal pour une petite marche. Raymond ayant déjà prévu ses occupations de l’après-midi (vérification de l’état de la piscine, tondre l’herbe…), je partirai donc seule. Mais cette fois, je prends l’appareil photo !
Géométrie dans l’espace, pétales cirés des ficaires, ajoncs encore en fleurs, premières aubépines, un brin de mimosa se balançant contre un pin (oui, par moments, un petit vent frais se faufilait, me rappelant à l’ordre), ocre des champs labourés et vert éclatant des champs renaissants, jonquilles sauvages… chants d’oiseaux même pas troublés par les avions au loin, en approche de Blagnac (mais là, je laisse à votre imagination le soin d’ajouter le son !).
Les branches encore nues des arbres, celles auxquelles s’accrochent encore des feuilles sèches bruissant au vent, contrastent avec le bleu vif du ciel. La petite mare prend ses aises. Et dans le bois les mousses s’illuminent aux rayons de soleil.
Mais n’oublions pas les reines du printemps tout proche :