Sauvages

Sauvages

Balade du jour, jusqu’au bois de la Pleysse, les blés verts sous le bleu du ciel, l’ombre du chemin vert avant la longue traversée des champs en plein soleil…

Mais le long de ces chemins, pâquerettes, bien sûr, trèfle rose ou blanc, boutons d’or, délicates fleurs de lin, et quelques autres dont je ne connais pas le nom, soulignent encore plus le vert des herbes.

C’est vrai qu’en ce moment, le vert est roi ! Pourtant sur cette « plaine », il laisse la place au beige marron des champs prêts à être ensemencés pour les tournesols je crois. Au milieu de ce beige, sur cette immense plaine désertée par les haies (merci, messieurs les céréaliers), les couleurs du tracteur hersant la terre, jantes jaune d’or, cabine verte et machine rouge… poésie rurale… si l’on veut… oui, bon, j’aimais bien les haies qui permettaient de traverser les champs, autrefois !

On entrera dans le bois sur une prochaine page. Sachez qu’après la traversée de cette « plaine » sous le soleil, ce fut un véritable soulagement ! J’imagine ce que doit être l’arrivée dans une oasis après une traversée de désert… 😉 !

Hiver au printemps ?

Hiver au printemps ?

Et voilà, l’hiver est revenu ! Décidée tout de même à aller respirer un peu, j’ai commencé par chercher ce que je n’avais pas encore photographié sur le terrain 😀 . Par exemple, le jasmin d’hiver, le panier au coin du séchoir, les petites roses crème du rosier liane, et les verts mêlés des plantes sauvages ou volontairement installées par ci par là…

Finalement, un semblant de début de soleil, quelques mini trouées de bleu au milieu du gris, Flipelette qui visiblement avait envie de m’emmener un peu plus loin que le jardin, le bruit de tracteurs dans les champs voisins, une fumée… nous voici parties vers « chez Germaine » !

Deux tracteurs au travail. Et un grand feu. J’espère que ce n’est pas encore une haie supprimée… à se demander si certains ont bien compris la nécessité des haies, des lieux humides, d’un peu plus d’écologie, de respect de la biodiversité…

Du haut du champ, à côté de mon cognassier préféré, belle vue sur les environs. Tout au fond, à gauche, le village de Drudas avec son église, le château est caché par les arbres. De l’autre côté, des champs, quelques fermes. Au loin, des champs de colza en fleur. Et sur l’autre versant de la coulée verte, presque derrière moi, un petit bois où se mélangent couleurs hivernales et printanières.

Au retour (je n’ai pas dépassé 500 mètres autour du domicile 😉 ), je commence à repérer les orchis sauvages… zut, je n’avais pas le bon objectif, et c’est un peu flou. Je me rattraperai dans 10 jours !

Voilà pour ma sortie du jour. En bordure du champ, sur un vieux tronc coupé des champignons s’accrochent.

Et le vieux mur m’offre une symphonie de couleurs assorties à la journée. François a été enterré tout à l’heure. Presque dans la clandestinité. P….. de conerivirus 😦