Sur fond vert…

Sur fond vert…

Sur fond vert, quelles couleurs préférez-vous ?

Le rose parfois presque violet à l’ombre ou éclatant au soleil, parfois tendre, parfois vif, bref, presque tous les tons de rose se retrouvent dans le jardin (et celui de Germaine… chez qui de temps en temps je vais faire des incursions !) ?

Ou bien l’orange et ses dérivés ? Car si en ce moment ce sont surtout les tons roses qui éclairent le jardin, on y trouve aussi de l’orange… celui des fleurs rapportées de la maison d’Anglet (qui font davantage de feuilles que de fleurs, mais elles sont si jolies, et puis… nostalgie…), celui d’un parasol 😉 , d’un rosier, et un peu de jaune soleil par ci par là…

Et sinon ? D’autres couleurs ? Le bleu des platycodons (oui, je frime un peu, mais en fait je viens juste de trouver son nom… c’est plus simplement une sorte de campanule !), ou celui de la sauge récemment arrivée au jardin.

Sans oublier le blanc et le noir de mes copines, les poules de Germaine, qui accourent dès qu’elles m’entendent arriver avec mes épluchures du jour 😉

Finalement, le vert est une couleur qui va avec tout !!!!

Lendemain d’orage…

Lendemain d’orage…

Et quel orage ! Je n’ai pas réussi à capturer les éclairs, mais je peux vous dire que le rideau de pluie lorsque les vannes se sont ouvertes ne permettait pas de voir bien loin. Course pour fermer toutes les portes et fenêtres (nous les rouvrons le soir, pour essayer d’avoir un peu de fraicheur), l’eau entrait dans la maison … évidemment, une porte que je croyais avoir fermée s’est ré-ouverte, le couloir a été bien lavé !!!! Bougies un peu partout, mais merci aux électriciens pour leur rapidité de remise en route. Merci aussi à Gilbert et Gaël : pas une seule fuite dans le toit !

Bref, ce matin, c’était tournée d’inspection… Une branche de l’olivier cassée, la treille pas mal dérangée, des morceaux de branches un peu partout, les parasols par terre, et au fond du jardin une branche du chêne par terre, une d’acacia sur l’étendage, et beaucoup de petites prunes noires pas mûres par terre… j’espère qu’il en restera quelques unes pour les confitures du mois d’août 😉 !

Tout ce matin le ronronnement des tronçonneuses a couvert les chants d’oiseaux… chacun fait le tour de son terrain, ramasse, scie, nettoie… mais le soleil est revenu, et il fait un peu plus frais que ces derniers jours. Enfin, jusque vers 13 heures… Pour nous, pas trop de dégâts, heureusement.

Par contre, sur la place des acacias, au village, les arbres ont bien souffert…

Espérons que ce soir il n’y aura pas un autre orage… J’espère que tout va bien pour vous, belle fin de semaine !

A bord de « Monique »

A bord de « Monique »

Aperçu d’une probable prochaine page sur cet atelier installé sur une péniche, Monique. Yves Descloux est luthier (pas laitier, comme l’avait inscrit sur un papier d’identité un fonctionnaire, à propos de notre regretté Jean-Luc Siret 😉 !). D’abord en Avignon, puis à Toulouse. Il inaugurait hier son atelier de lutherie. Un beau moment convivial, amical, festif et… musical, bien sûr ! On était prié d’apporter son archet, les instruments étant prêtés par Yves.

Pour ma part, j’ai été très heureuse de découvrir ce lieu, après avoir suivi (et ce n’est pas fini !) les péripéties du déplacement de « Monique » sur le Canal du Midi, de Sète à Toulouse. Le site de l’atelier : http://www.descloux.net/ , est tout à fait passionnant.

Une inauguration, ce n’était pas vraiment le moment de poser des questions, prendre des photos, en bref de monopoliser le maître des lieux, j’ai donc fait juste quelques photos de découverte (en plus, je n’avais pas pris mon appareil, donc photos téléphone 😦 ).

Je reviendrai ! Et nous visiterons ensemble la péniche atelier…

Un (tout p’tit) tour à Auch

Un (tout p’tit) tour à Auch

Samedi dernier, nous sommes parties, Guillemette ( https://uneviedallegresse.wordpress.com/ ) et moi à la découverte d’une boutique dont des amies lui avaient parlé. Auch n’est pas très loin, 50 km, il faisait ni très beau ni mauvais temps, alors, en route ! On en profiterait pour visiter un peu la ville. Finalement, en comptant les 2 x 50 minutes de route + l’heure passée dans la boutique, évidemment, la visite a été assez rapide 😉 ! Bon, d’accord, la ville n’est pas grande, du moins la vieille ville. Mais vu l’heure, la cathédrale fermait (je me souviens de belles stalles sculptées), le Musée des Amériques (petit mais parait-il plein de richesses) aussi… Tant pis, une autre fois, nous prendrons le temps.

Déjà, à l’arrivée, au niveau du Gers (couleur boue…), l’impressionnante cathédrale et l’archevêché s’imposent au regard.

Et oui, ensuite, il faut grimper… pour passer de la ville basse à la ville haute. Comme souvent, la vieille ville se situe dans la ville haute ! Et c’est là que se trouve le magasin visé ( Taka’ozé ). Une rue piétonne très agréable, fleurie de jasmins, fleurs de la passion, hortensias, d’où partent de petites ruelles, les pousterles, ces étroites ruelles en pente qui reliaient les deux villes, la haute et la basse. D’anciens hôtels, des maisons plus ou moins importantes enchevêtrées autour de la cathédrale, des rues en escaliers…

La cathédrale fermait ses portes quand nous y sommes arrivées. La façade sur la grande et belle place est magnifiquement restaurée, j’ai préféré la « sortie », avec ses sculptures mangées par le temps…

Petite halte thé et glaces sur la « terrasse » d’un chouette café BD, librairie dans laquelle on a envie de s’attarder !

Une autre librairie dans laquelle je n’ai pas osé entrer, tellement j’avais peur de ne plus en ressortir, dans cette même jolie rue (la rue Dessoles), proposait une affiche sympa :

Nous sommes redescendues vers le Gers par une de ces pousterles, et là aussi, de belles maisons en pierre, d’autres bien cachées derrière de grands portails anciens, une halle aux herbes, quelques façades anciennes.

Bien sûr, à Auch, il ne faut pas manquer le fameux escalier monumental, avec statue de d’Artagnan incorporée… mais franchement, je n’avais pas envie de descendre les 368 marches… ni d’ailleurs les monter, alors nous sommes allées à sa rencontre par les ruelles, et je me suis contentée de photographier Guillemette en « pose touriste » chère à la famille 😉 sur une partie de l’escalier, avec le mousquetaire tout au fond…

Un dernier coup d’œil sur la cathédrale, la tour de l’archevêché, avant de retraverser le Gers, et reprendre la route vers Galembrun.

Sur l’autre rive, nous avons craqué devant cette boutique, et l’avons mitraillée, nous rappelant quelques vieux souvenirs… vitrine fantastique, et enseigne Kodak…

Voilà, la visite est terminée, j’espère la refaire plus en détail un prochain jour… Sur la route du retour, effets de nuages sur les collines du Gers, par la vitre entrouverte.

petits bonheurs des prés

petits bonheurs des prés

Pas trop de courage pour une longue randonnée, entre deux passages nuageux, alors je suis repartie dans les prés voisins. Au fil des jours, les fleurs changent, les graminées s’installent… Si la plupart des orchis et ophrys sont fanées, j’ai eu la surprise de retrouver une ophrys apifera encore intacte, mais surtout plusieurs orchis bouc, ces orchidées sauvages aux longs rubans…

Dans le champ, le gris des herbes fauchées et sèches est éclairé par endroits par de minuscules fleurs bleues et des touffes de serpolet. Mais je n’ai pas vu de lapins !

En haut du champ, sur la partie « domestiquée » par les voisins, petits arbustes fleuris et yuccas en fleurs ont remplacé les fleurs des troènes et lilas.

Dans le pré, herbes et fleurs sauvages se mêlent et s’entremêlent, les chardons ajoutent leurs verts doux aux verts vifs de certaines plantes, le rose-mauve côtoie le violet, et je cherche un peu partout les noms de toutes ces fleurs, dans le très chouette livre de Hubert Reeves « J’ai vu une fleur sauvage. L’herbier de Malicorne » (merci à Françoise, Thierry et Charles) ou sur les pages Internet, sans toujours trouver !… jaune vif du lotier corniculé, du millepertuis ou du séneçon jacobée, blanc des carottes sauvages ou de la berce commune, mauve ou rose des luzernes, de la vesce sauvage, ou des centaurées…

Et au-dessus de toutes ces couleurs…

Ah, je m’étais trompée, ces grappes de petites fleurs blanches ressemblant à des orchidées sauvages s’appellent en fait des brunelles laciniées (merci, Lionel !), et semblent très appréciées de ces jolies araignées jaune pâle…

Hier, samedi, Guillemette m’a entrainée jusqu’à Auch. Une ville à découvrir plus longuement, nous n’y sommes restées que 3 heures (dont une entière dans une boutique !). Un petit aperçu très bientôt… En attendant… petit résumé de cette balade au pré :

Nature en campagne

Nature en campagne

Tout au long de la balade, dimanche, nous avons pris notre temps pour regarder, respirer et photographier la nature autour de nous… fleurs sauvages, baies, insectes…

Déjà, en descendant le « champ des voisins », premier arrêt sur cette fleur, qui ressemble de près à une orchidée sauvage :

Le long de la route, en bordure des champs, coquelicots, marguerites, herbes vertes ou dorées. Nouvelles haltes…

Sur le chemin des diligences (voir ma page précédente : https://bborda-silvand.blog/2020/06/08/boucle-du-dimanche/ ), un très beau couple aux ailes en vitrail…

Un peu plus loin dans le chemin, sur les marguerites, un papillon peu farouche. Ou très occupé…

A la sortie du bois, toujours sur cet ancien chemin, des champs de chaque côté. Un véritable parterre de camomilles nous accueille, en bordure d’une jachère. Merci à Guillemette ( https://uneviedallegresse.wordpress.com/category/ma-vie/ ) pour cette photo de moi au milieu des herbes et camomilles, en train de chercher… comment me dépêtrer des herbes et plants bien touffus sans me tordre la cheville ni me casser la figure !

En avançant encore sur ce chemin, nous marchons entre un champ de tournesols et un champ de blé. Les tournesols sont encore jeunes, il faudra revenir dans un mois pour les fleurs, mais le blé est déjà presque doré. Une mer d’épis, jusqu’au bois dit de (ou du ?) Hourguet. Avec par moments de jolis enlacements de liserons et épis…

Et sur une touffe d’herbe, une demoiselle se balançait… un peu étonnant, sur ce chemin au sol plutôt craquelé par la sécheresse, mais l’étang n’est pas très loin…

Chemin de Tourguil, beaucoup d’herbes, graminées dorées ou presque blanches. Dans une haie des baies déjà mauves. Et dans le talus, de magnifiques hampes de fleurs bleues, j’ai d’abord pensé à la sauge, mais je crois plutôt que c’est la vipérine.

Une fois Drudas et ses superbes fleurs « domestiques » passés (page du 8 juin 2020), bizarrement le chemin ne nous offre presque plus de fleurs sauvages. Des trèfles, quelques fleurs mauve clair au faux air de bleuet, mais surtout du vert, des joncs aux quenouilles naissantes, et beaucoup d’herbe…

Voilà, c’étaient les fleurs, herbes et insectes volants de ce dimanche, sur les chemins des Hauts Tolosans, entre Galembrun et Drudas. Une nouvelle semaine a démarré, nous avons dû prendre la décision d’annuler le festival « Danses et Musiques Pour Tous » du mois de juillet (que l’association « Les Arts au Soleil ! » organise depuis 2010), le Qi Gong a pu reprendre en plein air (heureusement, il a fait beau ce lundi 😉 ), aujourd’hui le vent d’ouest a repris sa course, le soleil joue à cache-cache avec les nuages et la pluie… on va essayer de garder le moral, malgré tout !

Boucle du dimanche

Boucle du dimanche

Une température pile poil comme il faut pour marcher, du soleil mais un peu de vent, dimanche nous avons enfin décidé de faire la boucle Galembrun – Drudas – Galembrun toujours à notre rythme tranquille… le temps de faire des photos, de regarder, de respirer, plutôt qu’une randonnée, c’était une randonnée-balade, même si nous avons descendu, remonté, redescendu, remonté et re, re, re… pas mal de côtes !

Point de départ : le champ voisin, pour rattraper la route . Vous connaissez bien la vue 😉

Après avoir passé le Marguestaud, au bas de la route, nous avons pris le « chemin des diligences ». Il semblerait qu’autrefois ce chemin, qui longe le bois de Galembrun, passe au milieu de champs, retrouve un autre bois, arrivait à Naples, puis continuait jusqu’à Beaumont de Lomagne, mais je ne suis pas certaine de bien me souvenir de mes informations… Nous avons bifurqué bien avant d’arriver à Naples, à Tourguil, puisque nous allions à Drudas.

Quelques images du village de Drudas, portes, fleurs, maisons…

Encore quelques mètres sur la route, et nous prenons le chemin d’Aubépine. Un chemin de randonnée ouvert par l’association de Drudas « Aubépine ». Chemin qui a assez souffert du confinement… et aurait bien besoin d’une remise en état ! Mais il y a de beaux passages sous des « tunnels » d’arbres, on y rencontre quelques épouvantails au milieu de champs… et on retrouve la route devant le bois de Galembrun.

Nous repassons au-dessus du Marguestaud, avec côté « amont » une lumière étonnante, fantasmagorique presque… et nous revoici au point de départ, le champ des voisins !

Tout au long de cette balade, ciel bleu et nuages nous ont accompagnées…

Mais vous vous doutez bien qu’il y a aussi eu des arrêts pour les fleurs sauvages, les papillons, et autres trouvailles… ce sera pour une autre page !

Merci à Guillemette ( https://www.guillemettesilvand.fr/ ) pour ses photos, celles où je suis !

Déjà la fin de semaine !

Déjà la fin de semaine !

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais dès le deuxième jour de grisaille j’ai l’impression que cela fait des jours et des jours qu’il ne fait pas beau… il faut dire que, il y a à peine 4 jours nous étions presque en plein été… et voilà que depuis hier nous sommes presque en hiver ! Rafales de vent d’ouest (tout de même, les ami-e-s de Basquaisie, arrêtez de nous aérer…), coups de tonnerre, pluie (pas à verse, d’accord), et un thermomètre qui a baissé de 10° en 3 jours. C’est sûr, l’herbe est bien verte devant la maison…

Me voici de retour dans la maison pour le petit-déjeuner, alors qu’il y a deux jours je profitais de la terrasse, avec le jardin, les oiseaux et le bois d’en face devant moi… Seul bémol ce 3juin encore un peu ensoleillé, quelques passages d’avions (nous sommes sur la route des essais, ou des formations de pilotes : nous avons été parmi les premiers à voir passer le Concorde au-dessus de notre toit, grosse curiosité de l’année 1975…), donc disais-je quelques passages d’avions ce matin-là, qui brouillaient les chants d’oiseaux. Pourtant, voir un béluga nager dans le ciel est assez extra-ordinaire, non ?

Bref, aujourd’hui changement de ton, fini le bleu soleil, et c’est bien bouché à l’ouest…

Petit tour de jardin malgré le vent. La bourrache récemment arrivée (repiquée d’un jardin voisin) a décidé que l’endroit lui plaisait et pointe son joli bleu, l’hortensia s’ouvre, et si quelques roses tiennent tête aux rafales, pour beaucoup hélas les pétales s’éparpillent au vent… même le joli géranium rose de Simone en perd ses pétales !

Par contre, le chrysanthème est de plus en plus beau, et se croit déjà arrivé à l’automne, sa saison préférée… (expliquez-moi pourquoi il fleurit maintenant 😉 )

Mais Flipelette, qui dernièrement préférait passer ses journées à l’ombre des arbustes, ou à la chasse aux souris des champs, a retrouvé sa place dans les hauteurs à côté du bureau !

La fin de semaine s’annonce fraîche et grise… espérons que lundi le soleil sera au rendez-vous, car nous allons reprendre le Qi Gong, dans le parc, et dans le respects des règles sanitaires encore en vigueur bien entendu ! (si vous n’êtes pas inscrit depuis le début de l’année, ne vous déplacez pas, nous ne pourrons pas nous permettre de dépasser le nombre autorisé de participants). Belle fin de semaine !