Plaine, la plaine…

Plaine, la plaine…

Si le côté « ouest » de Galembrun est tout en collines, descentes et grimpettes, le côté « est » est devenu au fil des années une vaste et morne plaine ( 😉 )… haies disparaissant dans la nuit, ou au vu de tous pour peu qu’on regarde… (si je n’avais pas eu la curiosité d’aller voir si les ruches étaient encore dans le petit bois, je n’aurais rien remarqué je crois depuis le chemin)

Donc, me voilà partie vers la plaine… vastes étendues de marron-beige-parfois-roux, nuages…

Quelques fleurs des champs osent pousser le long du chemin qui n’est plus bordé de haies depuis longtemps (sauf à côté de la vieille ferme du « cheval d’or », dont les propriétaires bagarrent dur pour les défendre…)

Je voulais aller jusqu’à La Pleysse, voir si enfin les feuillages prenaient leurs belles couleurs d’automne, mais je me suis laissée tenter par un petit tour vers la vieille maison abandonnée entre champs et petit bois. Et puis, les feuillages dorés sans soleil, c’est moins joli 😉 … oui, bon, j’avoue, c’est davantage la curiosité… maison bien fermée, donc probablement pas complètement abandonnée. Mais l’été, il doit faire bon sous l’avant-toit !

Un mini bois derrière la maison, où il me semblait avoir vu des ruches à une époque, mais non, pas ou plus de ruches… par contre une partie bien nettoyée, les haies arrachées fumant encore (première photo de cette page)

Sur le bord du chemin, à la sortie du mini bois, trois bacs de galets… une mine d’or pour moi, qui rapporte de chaque balade un caillou pour mettre dans un coin du jardin, mon coin à trouvailles diverses, cailloux, plantes, morceaux de porcelaine, coquillages, et même une fois un crâne de chevreuil…

Et pour terminer, le chemin des fées… et une des dernières roses d’un des plus beaux rosiers du village (et le plus ancien). A bientôt, pour un retour dans le temps, les deux dernières parties de notre circuit de septembre, entre ami.e.s et tourisme !

Balade du jour

Balade du jour

Une heure de marche rapide (enfin, pour moi…), vers le chemin du Commandeur. J’ai voulu essayer un nouveau chemin, hélas, il m’a emmenée au milieu des taillis, ronces, et autres branchages… mais je m’en suis sortie, et j’ai retrouvé la route vers les moutons. Leur champ est bien pelé… Au passage, quelques coings flétris oubliés au pied du cognassier, une bien jolie fleur en bord de chemin, un cheval tout en haut d’un pré, et dans la lavande de la vieille ferme un papillon-colibri (bon, il allait tellement vite d’une fleur à l’autre que vous avez droit à une belle photo floue…)

Au bout de la route, le chemin qui mène au Marguestaud, tout en bas, après avoir traversé un petit bois. Je fais le tour de la réserve d’eau, complètement asséchée, la terre est craquelée, pas de libellules ni de grenouilles, mais j’ai dérangé une mante, qui s’est arrêtée le temps de prendre la pose 😉 !

Ensuite, c’est le petit bois. J’ai hésité à descendre jusqu’au bout, mais finalement suis revenue sur le « grand » chemin ! Nous n’avons pas encore les belles couleurs ors et roux de l’automne…

A côté de la maison, quelques feuilles tombées parlent d’automne… et dans le vieux poteau le lierre hésite entre vert et marron, mais je ne crois pas que ce soit la faute à l’automne 😉

Le ciel est resté gris tout aujourd’hui. Au jardin, les crocus dorés fanent, quelques roses continuent à s’ouvrir, les fleurs de l’abélia éclairent les vieilles marches, quelques pissenlits épargnées par la tondeuse lèvent leur tête au-dessus de ce qui reste d’herbe… et les chrysanthèmes promettent de bientôt fleurir.

Petite pause à…

Petite pause à…

… Dijon. Sur la route de Paris à Besançon, une halte repos dans la ville. Bon, c’est pas évident de circuler dans cette ville quand on ne la connait pas du tout… mais finalement, nous avons posé la voiture dans une petite rue qui nous semblait près du centre, parcmétré le temps d’une bonne pause, et en avant ! Tant pis pour les spécialités régionales, dans une rue piétonne un joli petit resto asiatique nous a plu… J’avoue, je ne connaissais pas Dijon. Et c’est bien beau, et plein de superbes maisons, d’Histoire, et tout et tout ! Même si nous n’étions que de passage, nous avons fait un bon petit tour de ville, enfin, du centre .

Nous prendrons peut-être davantage le temps une autre fois… d’autant qu’il faisait très chaud (12 septembre). Nous avons atterri sans le savoir dans la rue de la Chouette, oiseau symbole de la ville, sculptée sur un coin de la cathédrale. Mais des sculptures sur les maisons, sur l’église, il y en a partout… et pas uniquement des chouettes !

Le peu que nous avons découvert de cette ville est vraiment magnifique. Architecture, ruelles, toits vernissés, vieux murs, l’Histoire se rencontre partout dans ce vieux centre…

Nous n’allions pas repartir sans quelques spécialités… surtout que c’était une période de manque pour certain condiment 😉 …

Nous sommes repartis vers Besançon, en laissant derrière nous plein de découvertes à faire dans cette ville. La suite de notre circuit dans l’est sur une prochaine page…

Un château dans la falaise

Un château dans la falaise

La Roche-Guyon, dans le Val d’Oise. Je ne vous raconterai pas l’Histoire de ce château plutôt étonnant, dont une partie creusée dans la falaise, la plus ancienne, serait du genre château-fort, et une autre partie plus récente (XVIIIème siècle) beaucoup plus château de plaisance. Mais sachez juste qu’au Moyen-Âge le premier château était entièrement creusé dans la roche. Puis des ajouts successifs, donjon avec passage secret, corps de garde, et enfin écuries, pavillons, le château est remanié jusqu’au XIXème… bref, vous allez sur le site https://www.chateaudelarocheguyon.fr/ , et vous saurez tout, mieux que je ne pourrai vous l’expliquer ! Ah, oui, pour les fans de BD, Blake et Mortimer font partie de l’histoire du lieu, à suivre dans « Le piège Diabolique »… Et pour les amoureux de Victor Hugo, celui-ci s’est inspiré de la tour du donjon dans son roman « Han d’Islande ».

Samedi 10 septembre, journée grise et pluvieuse, nous voici donc partis vers le château. Document de visite en main, je pense que j’ai tout de même manqué quelques pièces, même en suivant les flèches…

Le plus intrigant pour moi était ce fameux donjon, avec ses escaliers taillés dans la pierre. On arrive d’abord dans un pigeonnier (1 500 nichoirs, creusés dans la roche…), puis on en sort, et on entre dans la falaise pour arriver en haut du donjon. La montée est rude, et la descente encore plus, 265 marches x 2…, mais de là-haut, une vue magnifique récompense les courageux (j’en étais 😉 !)

Le reste de la visite est de tout repos après cette escalade 😉 ! Salons, avec bien entendu une pièce aux murs recouverts de chinoiseries, chapelles, bibliothèque… et la sortie par des souterrains (claustrophobes s’abstenir).

Nous étions un peu pressés de rentrer, pas de balade dans le village, ni au bord de la Seine, ni dans le magnifique jardin potager-verger. Et en plus j’ai raté plein de photos… je pense qu’il faudra que j’y revienne 😉 ! (photo ci-dessous prise sur le site du village de La Roche-Guyon)

Tour de champ, la reprise

Tour de champ, la reprise

Dimanche ensoleillé, aurons-nous droit à un petit été indien ?… à suivre ! Quant à moi, été indien ou pas, il est temps que je reprenne mes marches dans les environs. J’ai donc (re)commencé cet après-midi, par un petit tour dans les champs. Avec Flipelette, bien sûr !

Dans l’ancien chemin, à l’ombre des sureaux et autres arbustes sauvages, les colchiques s’épanouissent (et oui, ici, elles sont jaune d’or). Les champs sont un peu ternes après les récoltes, avec beaucoup de beige, mais le terrain de notre voisine commence à redevenir vert…

Après les matins bien frais de ces derniers temps, dans les haies les baies sont un peu « fripées ». Les gratte-culs sont nombreux… dommage, je ne sais pas comment faire la confiture de ces baies, si délicieuse…

Le champ de tournesol le plus proche n’est encore pas récolté. Les fleurs sont bien tristes malgré le beau ciel bleu et le soleil.

Les pyracanthas sont magnifiques, et les oiseaux nombreux qui nichent dans les haies. Peu de fleurs… une sorte de bruyère, des pissenlits, des chardons…

Et un papillon…

A propos d’insectes, ce matin, accrochée en bas du volet, une mante religieuse. J’ai dû faire quelques acrobaties pour la photographier ! et juste dessous, sur le billot de bois (qui sert d’escalier à notre Flipelette 😉 ),une deuxième mante, plus petite et plus verte… Mère et fille ? Mâle et femelle ? Qui va manger qui ? Ou juste poste d’observation ? Toujours est-il que quatre heures plus tard, les deux semblaient se surveiller, l’une sur le mur et l’autre sur le sol… et encore quatre heures après, seule la verte est là, revenue sur le vieux billot de bois, tête en bas…

Et puisque nous sommes en octobre, en solidarité avec « octobre rose », cette rose encore épanouie.