Londres, 1.

Ouh la… mercredi déjà, et ma promesse de vous raconter « mon » Londres à partir de lundi, pfffuit…, pas tenue !

29août_Portobello Street_8414Mais aujourd’hui, l’après-midi devrait être calme (à moins d’un SOS accompagnement imprévu), et donc je vais commencer. Par le début.

Arrivée vendredi en début d’après-midi. Quelques kilomètres de couloir d’aéroport (nous n’avions pas compris qu’un « tube » pouvait nous faire gagner du temps… la prochaine fois, on saura), et nous voilà dans le métro pour arriver à côté de notre maison pour la semaine. Station « Angel », petite maison douce dans une rue calme, jardinet (chouette, petit déjeuner dehors comme à Galembrun… c’était compter sans le temps londonien 😉 , mais j’ai réussi à gagner deux matins). Tout aussi petit et joliment décoré, d’ailleurs, le jardin du pub voisin.

Bon, d’accord, il y avait plein de marches à grimper pour aller dormir, et en fin de journée, après les balades que Luce nous avait préparées, je sentais que le genou allait un peu rouscailler ! Mais non, tout s’est bien passé, il suffisait de ne pas oublier un truc là-haut le matin… Bon, pensez-vous, ces visites, on y va ? Oui, oui. D’abord, un tour du quartier, Islington (enfin, un petit coin de), histoire de voir où nous avons atterri. C’est vendredi soir, alors les trottoirs devant les pubs sur Exmouth Market débordent, il fait si beau ! Repérage des magasins indispensables, des arrêts de bus.

Et samedi, nous voilà partis. Samedi = marché aux puces de Portobello, of course ! Et Notting Hill dans la foulée. Soleil éclatant. Du monde dans la rue de Portobello, vitrines pittoresques, marché à tout et n’importe quoi, un contrebassiste heureux, deux personnages étonnants…

Nous n’allons pas jusqu’au bout du marché, et nous posons dans un pub,29août_Portobello Street_8427 avant de monter sur Notting Hill… et oui, normal, le nom l’indique, ça monte ! Mais c’est la classe, maisons bien alignées, jardinets cachés derrière les maisons, porches à colonnes (et quelques Porsche), rues propettes, bref, on a du mal à imaginer le quartier ancien, d’ouvriers, aux baraques probablement pas aussi élégantes. Dans l’église « en haut », une série d’explications sur Notting Hill autrefois, un orgue magnifique, et des vitraux intéressants.

Il faut bien redescendre sur terre… pause repas rapide dans un semblant de jardin-cour d’un joli pub, et c’est reparti ! Au menu de l’après-midi, un jardin, pardon : un parc, Holland Park, une maison-musée de peintre, et les rues, un peu au hasard…

29août_vers Holland Park_8432

Nous croisons Saint Vladimir, étonnamment perché à un angle de rue (statue érigée par les Ukrainiens de Londres), et nous promenons dans ce grand parc. Parc à l’anglaise bien sûr ! (mais pas uniquement…)

Lord Holland nous accueille, vieux arbres, petit cours d’eau recouvert de lentilles, les restes du manoir , une partie de jardin « à la française », un petit coin japonisant, fleurs d’été finissant, bassin, bordures. Et des pelouses.

Une belle fresque nous permet de vérifier que l’ambiance de 2015 n’est pas la même que celle qui régnait au XIXème…

Pas très loin, la maison-musée du peintre (voyageur) lord Leighton. Etonnante. Maison victorienne, dans laquelle nous passons de Venise au Caire, céramiques colorées, fontaine dans le hall, mosaïques… hélas, photos interdites (j’ai essayé… raté), mais j’ai encore dans les yeux des images de rêve.

Après ce parc, cette maison, ce quartier plutôt cossu, le retour sur la ville est beaucoup moins romantique, même vu du haut des bus londoniens… d’autant que l’architecture à Londres est complètement farfelue, les maisons élisabéthaines ou victoriennes côtoient sans gêne des immeubles géants colorés ou en verre et acier… Bref, notre petite maison douillette (et Géorgienne) est bien appréciée !

Luce avait prévu un dimanche « royal ». Va pour la royauté ! Nous laissons le bus à Picadilly, et allons tranquillement jusqu’à Trafalgar, avant d’arriver chez les Horse Guards (impassibles devant les hordes de touristes et les manches des « selfies »), puis Big Ben, le Parlement, le Palais de Sa Majesté et ses gardes en bonnets à poils… grilles monumentales, emblèmes incontournables, et une belle sculpture à la Paix devant le bunker de Churchill.

Un long tour dans le superbe Saint James Park, écureuils et oiseaux, grands arbres, verdure… presque le grand calme !

nous évitons la visite du palais, et préférons celle des Mews (les écuries royales). Et bien… franchement, on en a pris plein les mirettes, mais faut vraiment pas avoir peur du ridicule pour parader dans tant de dorures… extravagant, indescriptible !

Pour nous remettre les yeux en place, la maison de Haendel était bienvenue. Plancher qui craque (Haendel es-tu là ?), épinettes et claviers, portraits… le grand homme a vécu là. Et ce petit musée sans prétention m’a beaucoup plu.

Quelques pas dans Bond Street, Mayfair, Soho, et retour à la maison, toujours dans ce méli-mélo architectural de passé, contemporain et… à venir.

Et là, je crois que je vous ai déjà beaucoup inondé-e-s d’images, alors, à demain pour d’autres aventures « made in London » ! (d’autant que le SOS est finalement arrivé…)

Londres.

Souvenirs_8671

« Alors, Londres, c’était bien ? Tu as aimé ? ». Oui, c’était bien, c’était même très bien. Mais quant à savoir si j’aime cette ville… J’hésite encore !

Car j’ai du mal à émerger de cette semaine londonienne, ou plutôt les choses se sont tellement bousculées depuis notre retour que je n’ai pas réussi à « digérer » cette ville, bouillonnante, étonnante, brouillon, bruyante, et je vais peut-être prendre le temps de replonger dans ce séjour pour enfin faire le tri des émotions, des découvertes, de tout ce qui fait un voyage !

Et puis, c’est vrai, il y a tellement de photos, là aussi il faut trier… Alors, c’est décidé, je m’y mets.

Demain, randonnée à Galembrun, la journée sera probablement bien occupée, mais à partir de lundi, promis. En attendant, en voici une ou deux ou trois… emblématiques… pour les guides touristiques, mais qu’il est impensable de « zapper » lorsqu’on est à Londres !

Have a nice week end ! See you too…. ASAP, m’a un jour écrit dans un message Luce, l’amie qui nous a guidés pendant ce séjour. Je sais que vous êtes plus futé-e-s que moi, et que vous saurez ce que cela signifie !

De toute façon : que ce premier dimanche automnal soit tout beau et ensoleillé !

Repérages…

21sept15_8379C’est l’automne !

Pour le Comité des Fêtes de Galembrun, la randonnée d’automne, c’est dimanche, 27 septembre.

Me voilà donc partie en repérage, un circuit en tête, lundi dernier. J’avais dû mal calculer, entre l’échelle de la carte et mon centimètre, car une boucle qui n’aurait fait que 10 km (selon mes calculs) aurait duré 3 heures 30… je sais bien que je ne marche pas vite, mais tout de même ! Dommage, même si certains passages n’étaient pas bien intéressants (petits lotissements, silos), on pouvait découvrir à la fois les richesses de l’agriculture et le désastre induit par engrais et pesticides sur-employés sur les sols… mais il y avait aussi de jolis endroits, fermes, petites collines, des fleurs des champs…

Donc circuit à refaire ! Et me revoilà partie, en ce deuxième jour d’automne, à la recherche de l’équation temps/kilomètres idéale. Tant pis pour le chemin des litanies du premier « jet », nous ne passerons pas entre champs de sorgho et champs de maïs, nous nous contenterons de la forêt, des champs de tournesol en pleine déconfiture (mais qui, d’ici dimanche seront peut-être récoltés), des champs fraîchement préparés pour les prochaines semailles, du moulin de l’ancienne minoterie, et nous profiterons de la halle de Launac et son marché du dimanche pour faire une petite pause !

Et même si la mare de notre hameau aurait bien besoin d’eau, j’espère que le soleil sera au rendez-vous (j’accepterai quelques nuages blancs), c’est tellement beau ces ciels sur notre campagne !

Quelle fête !

photo Estelle de Poulpiquet

Mouillés, fatigués, mais le cœur chaud après ces trois journées.

L’Humanité, c’est un beau nom pour un journal, a dit Jaurès (je crois…), mais c’est aussi un beau nom pour une fête ! Pendant ces trois jours, de vendredi à dimanche, des milliers de personnes ont arpenté les allées du parc de La Courneuve, allant de débat en spectacle, de dégustation en découverte culinaire, retrouvant des amis, échangeant avec des inconnus qui deviendront peut-être des amis, trinquant avec des copains, plaisantant au hasard des rencontres, un mot par-ci, un mot par-là, mêlant sourires et gravité selon les débats, riant au soleil retrouvé, se moquant de la pluie, pataugeant dans la boue pour essayer d’arriver au pied de la grande scène applaudir les artistes (visiblement heureux d’être là, malgré le temps trop souvent maussade ces jours-là) et entendre les voix des salariés en lutte, des amis de Charlie, des exilés, des responsables du Parti qu’on dit mort mais qui est toujours là, vivant, solidaire, fraternel.

D’accord, on aimerait que ces journées soient ensoleillées du début à la fin… Même si, au fil des années, les allées ont été goudronnées, lorsque l’orage éclate et que la pluie dégringole, on se dit qu’on aurait dû venir en bottes… certains se retrouvent pieds nus dans la boue, les baskets changent de couleur, il faut bien calculer pour accéder à certains comptoirs de stands, et pour arriver à la grande scène il faut de la patience, de l’équilibre, et ne pas craindre la glissade dans la gadoue !

D’accord, le stand de la Chine me laisse toujours un peu perplexe, avec ses spectacles un peu trop accroche touriste… mais on les admire avec plaisir.

Cette année, parmi les expositions, les extraordinaires masques et sculptures traditionnelles des Bozos du Mali

Il y a tant à voir, à découvrir, à lire, à écouter… chaque année, on fait son programme, aller voir ceci, entendre cela, les expositions, le film, le village du livre avec les rencontres d’auteurs… et chaque année, on repart sans avoir eu le temps (ou la possibilité, certains débats étant « surpeuplés », il est impossible d’entrer dans la salle…) de tout voir tout visiter tout entendre de ce qui était prévu !

Solidarité. Espoir. Fraternité. Oui, ces mots trouvent tout leur sens dans cette fête, ce rassemblement peut-être hétéroclite de jeunes venant écouter « leurs » musiques, de personnes moins jeunes venues retrouver d’autres voix ou d’autres musiques, mais tous découvrant ou partageant des idées, un idéal, et le bonheur simple de la rencontre, jeunes et moins jeunes s’acceptant sans jugement. Écouter. Partager. Fraterniser. Quel beau mot que « l’humanité » !

PS : quatre photos ne sont pas de moi, mais prises dans l’album de la fête 2015, j’ai mis le nom de leur auteur. Et si vous voulez davantage de photos de cette fête, voici un lien : https://www.flickr.com/photos/101309729@N02/

Vous pouvez même m’entendre bafouiller quelques mots sur : http://www.humanite.fr/videos/propos-recueillis-apres-le-grand-meeting-de-la-fete-de-lhumanite-avec-pierre-laurent-583685 (à vous de me retrouver… 😉 )

Je reviens dans un moment !

Décidément, le temps court plus vite que moi… (ce qui n’est pas difficile, d’ailleurs, puisque je ne suis plus vraiment capable de courir 😉 !).

Retour de Londres vendredi soir, même pas le temps de poser la valise, une réunion commençait. Puis les forums des associations. Puis les courses à faire. Mais j’ai pratiquement fini de trier les photos de cette semaine dans une ville surexcitée, fantastique, étonnante, déroutante. Ce sera l’occasion d’autres pages à venir ! Juste quelques « extraits » pour patienter…

Et aussi ces quelques fleurs du jardin, photographiées à la tombée de la nuit, le jour de notre retour : la hampe du yucca avait attendu notre retour pour s’épanouir, les petites roses si charmantes refleurissent, et les soleils n’ont jamais été aussi beaux…

Dans deux jours, re-départ. Pour La Courneuve, cette fois, et LA fête à ne pas manquer pour se retrouver au milieu de la fraternité, de la solidarité, du partage, de l’Humain.

Après, je pose mes valises jusqu’en… octobre ? novembre ? on verra.

Bonne soirée, et à bientôt !