Bien sûr, j’aurais pu courir ces deux jours d’un jardin à un autre, mais il faut en garder pour les autres années 😉 . Alors il n’y aura que deux pages de ces journées « rendez-vous aux jardins » dans les Hauts Tolosans (ex Save-Garonne et Coteaux de Cadours), une pour ce samedi, et une pour demain.
Ce matin, donc, nous voilà partis vers le château de Larra. Nous n’avions encore jamais visité ce château, devenu Monument Historique en 1993, conçu dans le style de villa palladienne, et resté depuis sa construction (1721) la propriété de la même famille. Ce matin, à notre grande surprise, le propriétaire lui-même est venu nous accueillir très gentiment, et nous raconter son château et son parc, avant de nous laisser vagabonder dans le jardin et le parc boisé. De la route, on n’aperçoit pas vraiment la demeure, et donc la surprise est totale à l’arrivée devant les grilles entrouvertes pour l’occasion. Au fond d’une immense cour (il fallait de la place, nous raconte la châtelain, pour faire tourner les attelages, parfois de 6 chevaux…), une façade davantage château de plaisance que château fort (nous sommes au XVIIIème siècle), entourages de briques, grandes fenêtres. au centre du monument, un lanternontrès coiffé d’une toiture en ardoise, ancien puits de jour aujourd’hui transformé (j’aimerais bien loger là-haut !). A gauche, l’ancienne orangerie, devenue un temps chapelle du village, puis grange, et bientôt transformée en grande salle pour des événements. Un château « carré », et chaque façade identique. Vue sur la cour pour l’une, vue sur les jardins pour l’autre, vue sur le parc boisé pour la troisième (un peu délaissée…), et vue sur les bâtiments ex-agricoles pour la quatrième.
Pour ces « rendez-vous aux jardins », seul le parc se visite. Pour qui aime les rosiers, c’est un vrai paradis. Aujourd’hui, une lumière un peu bizarre, ciel mi-voilé mi-bleu… = photos tout aussi bizarres ! Tant pis. On y va :
Tout le long des allées du jardin, des flèches… à suivre ? Oui, mais dans le sens contraire, si vous avez envie de trouver le paon, qui se balade tranquillement… Je crois qu’il n’aime pas être photographié, il s’est dépêché de quitter son perchoir en vieilles briques pour partir vers le bois lorsque nous sommes arrivés !
Dans le jardin, quatre fontaines, dont il ne reste que la décoration… dommage, il parait que l’eau coulait autrefois, d’une fontaine à l’autre, jusqu’à une pièce d’eau, et même alimentait la demeure, et le lavoir (aujourd’hui devenu hangar pour les outils… mais peut-être un jour remis en état ?)
Entourant le jardin, un vieux mur de briques, et des grilles ouvrant vers les allées du parc, bordées de grands buis. Au bout de quelques mètres sur ces allées ombragées, on arrive à un carrefour en étoile… il n’y a plus qu’à choisir son chemin pour continuer ou revenir dans le jardin !
Nous sommes rentrés sagement, en admirant encore tout ce vert, les rosiers, les vieilles fontaines, et cette demeure qui, bien que très grande, ne s’impose pas (si j’osais… oh, allez, j’ose : ne « se la pète pas »), mais au contraire semble accueillante et bienveillante.
Vivement les journées du Patrimoine, pour en découvrir l’intérieur (mais peut-être n’aurai-je pas le droit de faire des photos ?). Demain, trois jardins dans le petit village voisin, Drudas : le parc du château (encore un château de plaisance, tout récemment rénové et ouvert), et celui de deux maisons d’hôtes.