30 juin… déjà juillet… cette année 2019 passe trop vite ! Couleurs de ce dernier jour de juin, bleu du ciel et de l’eau : laquelle est celle du ciel ? et celle de l’eau ?
Rose de l’hortensia installé depuis des années, mais qui, hélas, fleurit de moins en moins…
Ou de ces rosiers à fleurs toutes simples, dans une explosion de rose tendre ou rose plus vif et qui, eux, n’en finissent pas de fleurir !
Mais vous l’aurez remarqué, le vert est là, partout, tout autour… vert du palmier arrivé il y a un an maintenant, vert sombre du sapin planté il y a 18 ans, vert tout neuf de l’albizia (dont les fleurs, roses, ne sont pas encore écloses), vert de l’herbe, des feuillages des acacias, des sureaux, bref, tous les verts !
Les cigales ont du mal à reprendre leur chant, elles doivent avoir trop chaud !, les oiseaux profitent des coupelles d’eau disséminées dans le jardin (les chats des voisins et les hérissons aussi, d’ailleurs, la nuit), et nous du bleu de la piscine, cette piscine installée en l’an 2000, et dans laquelle, depuis, beaucoup de personnes sont venues se rafraîchir, voisins, ami-e-s, famille, enfants et moins jeunes…
Campagne dans les deux sens du mot : balade autour du village, dans la campagne, et distribution des programmes pour notre 10ème festival Danses et Musiques Pour Tous dans les boîtes à lettres des maisons au bord de la petite route entre Galembrun, Pelleport et Saint Pé. Bords de route enherbés, champs de fleurs sauvages, jardins colorés. Mais, n’ayant pas voulu m’encombre de mon gros appareil en plus des 125 tracts-programmes, je me suis servie de mon téléphone. Ben, c’est pas terrible. Terne. Flou. Tant pis, j’ai repéré quelques mélanges de fleurs et herbes, une plante bizarre (enfin, que je ne connaissais pas) mais dont j’ai raté la photo, et de jolis devant de maisons bien fleuris, et donc je repasserai. Peut-être. Par contre, qui dit campagne, maison un peu isolée, dit aussi chiens. Quelle plaie ce doit être pour les voisins… encore que non, chaque maison ayant son ou ses chiens hurleurs et courant derrière leurs grillages, les voisins ne font que se gêner entre eux finalement ! Bref. Ce matin, vent d’ouest, il faisait bon marcher. Campagne un peu embrumée, champs de blé mûr… J’ai même vu une biche, mais trop rapide pour une photo !
Fleurs des champs, dans les endroits non travaillés… magnifiques bleus et beige-écru, mélange de mauves et de graminées.
A un endroit de ce « circuit », une jolie maison, toujours bien fleurie, quelle que soit la saison… aujourd’hui, laurier-rose, troène, plantes grasses (j’en ai volé un ou deux pieds…) poussant presque sur la route, un magnifique grenadier, et bien sûr les fleurs de saison, pétunias et géraniums (pas de photos, désolée). En face de la maison, j’ai toujours bien aimé le panneau « parking » planté vers le ciel…
Malheureusement, les bords de route ne sont pas toujours respectés, et ce matin… merci Mc Donald ! Je ne sais si ce sont des cyclistes de sortie, des personnes en voiture, mais ce qui est sûr, c’est que ce ne sont pas des fanatiques de l’écologie…
Je ne vais pas vous quitter sur une image aussi désolante… De retour vers Galembrun, petit détour pour déposer le programme à la maisonnette aux chats, toujours magnifiquement fleurie. Mais les roses commencent à faner, sauf ce magnifique rosier à fleurs simples :
Et si vous voulez savoir ce qu’est ce festival Danses et Musiques Pour Tous, qui me fait me lever aux aurores (…. ou presque) pour pouvoir en distribuer le programme, allez faire un tour sur le site : http://www.festivaldansespourtous.fr . Ou venez, tout simplement !
Le château de Laréole a rouvert ses portes pour l’été, et cette année l’artiste exposé est Bernard Cadène. Je suis allée ce dimanche de début juin, tout ensoleillée, à la découverte de ce peintre. J’avoue que toutes les expositions ne sont pas forcément à mon goût, mais je les ai toutes vues. Il faut dire que je ne suis pas très au point sur la connaissance de la peinture, des tableaux, et que je réagis au coup de cœur sans savoir « expliquer ».
Bernard Cadène, artiste toulousain, toujours bien vivant, est né le 9
septembre 1942 à Albi (Tarn). Il est peintre, sculpteur, affichiste et
publicitaire français. Sa famille est d’origine aveyronnaise. Il vit à
Cugnaux (Haute-Garonne) à côté de Toulouse.
Pour entrer dans la cour du château de Laréole, nous avons le choix entre deux allées, toutes deux joliment bordées d’arbres. Nous sommes arrivées par l’allée de la place du village. Très agréable, mais pas sympa pour les sandales d’été… les gravillons se faufilent partout 😉 !
Je ne me lasse pas de ce château… J’y venais de temps en temps, quand les enfants étaient petits, alors qu’il était tout embroussaillé, mal – sinon pas du tout – entretenu, et les garçons s’y amusaient bien. Depuis, tout est bien lisse, bien ordonné, mais je prends toujours autant de plaisir à y venir. Portail, conciergerie, la cour avant le château, les communs, l’ancienne orangerie, et ce magnifique platane ancien (plusieurs centaines d’années dit-on).
Petite halte à l’accueil, très souriant et sympathique. Juste devant l’entrée, un portant avec tous les documents sur notre région des Hauts Tolosans édités par l’Office de Tourisme, bien en évidence, permet de compléter la visite du château avec d’autres visites de lieux tout aussi intéressants de la région ( https://tourisme.hautstolosans.fr )
Et nous entrons dans le château…
L’exposition ? Étonnante. Gaie. Beaucoup de couleurs sur les tableaux, éclatants. Des dessins sur Toulouse, des orages, la mer, les marchés. Une statue.
Des textes de présentation intéressants, et un qui m’a vraiment amusée, me rappelant mon indignation devant certaine « installation » prétendûment artistique au musée de Ca Pesaro (Venise, art du XXème et contemporain). Certaines « œuvres » (chaises bariolées aux citations parfois burlesques) un brin potaches… n’oublions pas que Bernard Cadène a « fait » les Beaux Arts et participé à la fanfare des Beaux Arts, à Toulouse…
Bernard Cadène ayant aussi été publiciste, j’ai bien aimé l’humour de cette ancienne pub pour Anconetti, et le commentaire qui l’accompagnait :
Dans la dernière salle, deux tableaux éclatants entourent l’imposante cheminée, sans que les lions semblent s’en trouver mal…
La visite terminée, nous repartons par les vergers, l’allée ombragée. Dans le petit bois, une orchidée sauvage pointe encore sa hampe. Une visite tranquille. La foule estivale n’est pas encore arrivée 😉 et nous en profitons pour bénéficier très égoïstement des trésors de notre petit pays avant tout le monde !
A partir du 17 juin, le château est ouvert du mardi au dimanche, de 10 heures à 18 heures. Entrée libre. Visites guidées (très intéressantes, sur l’histoire du château), horaires à l’entrée.
… ou pas ! Elle est rouge, blanche, dorée, rose… et elle m’enchante.
« Imaginez l’émerveillement de l’homme s’il voyait aujourd’hui la première rose ! Il ne saurait quel nom extraordinaire lui donner. » Jules Renard
Mais elle était du monde où les plus belles choses Ont le pire destin, Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L’espace d’un matin. » François de Malherbe
« Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. » Antoine de Saint-Exupéry – Le petit Prince
Ce printemps, belle surprise offerte par un pied de pivoine installé depuis quelques années… elle a mis du temps à se préparer, mais quelle beauté ! et huit fleurs se sont ouvertes au fil des jours…
Il reste encore plusieurs fleurs épanouies. Celle-ci était la première… je l’ai photographiée jour après jour, en pensant au poème de Ronsard, « et rose elle a vécu ce que vivent les roses… » (c’est sûr, la rime et l’émotion n’auraient pas eu la même beauté avec une pivoine 😉 ), mais le fil du temps a eu raison d’elle comme il a eu raison de la rose de Ronsard.