En vert et (encore) en hiver…

En vert et (encore) en hiver…

Après le grand vent de la semaine dernière, hier le calme (trop ?) plat est revenu… c’était presque aussi inquiétant ! Aujourd’hui, un semblant de ciel bleu semblait s’installer, je suis allée voir si les chemins étaient plus secs… il y a une semaine, au bois de la Pleysse, on pataugeait bien ! (il faut dire que les passages et repassages des fans de motocross n’arrangent pas les choses)

Avant-hier, dimanche, c’était déjà mieux (mais vent à 90 km/h…). Et aujourd’hui, départ vers le bois de Galembrun, par la côte du moulin. Verts des champs, des herbes du chemin… et au fond, la masse encore sombre de la forêt.

Essai de passage dans la forêt, qui, elle, est restée grise… heureusement, l’or des ficaires donne une touche d’espoir… ainsi que les premières fleurs de fruitiers sauvages. Il y avait des ajoncs… disparus ? Au bout de quelques mètres, le chemin complètement raviné et boueux me fait faire demi-tour, par peur de glisser (j’ai oublié mon bâton).

Par contre, quelle colère… il y a quelques années, il a été décidé d’éclaircir un pan de ce bois. Travail confié à une entreprise privée soi disant sous le contrôle de l’ONF. Dans ce bois, pas bien grand, un sentier en boucle faisait le bonheur des familles, calme, parfait pour les petites jambes. Depuis le passage de cette entreprise, la boucle est réduite à 1/2 tour de bois, sur un chemin raviné par le passage de camions et… de motocross. Je reconnais un point positif : depuis les travaux, une nappe d’eau s’installe dès qu’il pleut, qui doit probablement faire le bonheur des animaux de la forêt le soir, lorsque les motos sont reparties…

En sortant du bois, joli vue sur la colline de notre hameau.

Hélas, j’ai la mauvaise idée de jeter un coup d’œil au chemin des diligences…Quelle honte de trouver, le long de ce chemin de randonnée, des tuyaux, un tas de terre (travaux, mais où ?) et de ciment rosâtre… quand à certains coins un peu plus loin, c’est désespérant. C’est tout de même pas compliqué de ramasser ses papiers… Ce petit bois n’est pas un dépotoir, ni un WC public, ni une piste de motocross ! Respectons la nature, et pas seulement en blablabla, mais en actes !

Retour au village, par la route cette fois. Le Marguestaud coule bien, moins tranquille qu’en été 😉 !

Et me revoici en bas de mes champs favoris… encore une grimpette, et je surveillerai le coucher du soleil. Étonnant. Après cette après-midi au ciel tout bleu, un fond gris de brume s’installe, et le soleil peu à peu s’efface derrière ce rideau, tout pâle.

Fiesta del Nopal

Fiesta del Nopal

Cette dernière fin de semaine, une fête autour du nopal, à Launac, m’a permis de découvrir cette plante. Mais elle n’était pas la seule invitée du jour ! Cactus, piments, produits mexicains (artisanat et alimentation), graines Kokopelli, ail, légumes, et plein d’autres plantes…

Quel dommage, comme je ne vais pas au marché de Grenade, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, mais je suis curieuse, alors, même sans info j’y serais allée. Et l’Office de Tourisme des Hauts Tolosans l’ayant affiché sur son agenda du week-end, j’ai eu un peu d’information. Pas de distributions sur le marché de Launac, et quand les affiches sont arrivées, aucune adresse pour se renseigner ! L’organisateur, rencontré sur place, avait inondé dit-il les communautés mexicaines et latino-américaines de Toulouse, et se plaignait du peu de visiteurs… il est vrai que pour venir à Launac, si l’on n’est pas motorisé, c’est un peu compliqué en semaine et c’est pire les fins de semaine 😦 . Bref. J’y suis allée, et j’ai beaucoup aimé.

D’abord, qu’est-ce que le Nopal ? Tout simplement la figue de Barbarie…. ces morceaux rouges, dans l’assiette de dessert proposée sur le stand de KAJUARD ( https://kajuard-plantes.com/ ), l’organisateur de ces festivités.

Ce n’est pas très évident, ce fruit, quand il est ouvert… rouge, brillant, plein de graines, les morceaux vous glissent entre les doigts… mais c’est bon ! Parmi les animations proposées, nous avons appris (bien que ce ne soit pas le moment) à faire des semis de nopal : vous ouvrez le fruit, vous le mangez, en prenant soin de ne pas avaler les graines (il l’a dit trop tard, pour ma part, j’avais déjà tout mangé 😉 ), puis vous nettoyez ces graines, vous les séchez bien, vous préparez un petit pot avec un mélange de terreau et sable, vous ajoutez de l’eau, vous patouillez bien tout ça, vous remplissez votre pot de ce substrat, presque jusqu’en haut, vous posez vos graines, vous ne les enfoncez pas, juste un peu tassées, vous couvrez d’une couche de sable, et vous n’oubliez pas d’arroser tant que la plante n’a pas pointé le bout de sa feuille !

Bon, mais avant d’en arriver là, il y avait plein de découvertes à faire, dès l’entrée de la salle des fêtes. Producteurs bios de piments (je n’ai pas compté les variétés, mais Espelette peut aller se rhabiller…), d’ail dans tous ses états, d’huile, de potirons et potimarrons, de plantes aromatiques, de patates douces de toutes les couleurs (enfin, presque), de fleurs de saison, et même, dans un coin, quelques irréductibles citoyennes ont profité de l’occasion pour faire signer la demande de référendum à propos des aéroports de Paris.

Dans la salle, des cactus en veux-tu en voilà, des produits autour du nopal, les graines Kokopelli ( https://kokopelli-semences.fr/fr/ ), des produits alimentaires mexicains, un coin cuisine – restaurant, sur l’estrade un coin où les enfants pouvaient dessiner ou colorer les têtes de la fête des Morts (et oui, c’est l’époque, tout comme chez nous. Finalement, la fête des morts est un rituel pratiqué dans de nombreuses cultures et religions, qui consacrent souvent un ou plusieurs jours fériés à la commémoration des défunts, où que l’on soit… ), des produits artisanaux superbes, colorés et de qualité (Riou Artesania, sur FB)… et même un stand d’huîtres et vins du coin proposé par le petit magasin « Chez Nine » !

Parmi les animations proposées, dont je mets le programme récupéré sur la page FB de Kajuard, une conférence sur le nopal, par un professeur, qui nous a raconté toutes les vertus et tous les bienfaits de cette plante, études à l’appui. J’ai commencé à tester aujourd’hui la poudre de cladodes de nopal… ben, ça a intérêt à être efficace, parce que ce n’est pas terrible terrible à avaler 😉 !

Et un atelier démonstration de greffage :

Avec tout ça, l’après-midi, même avec une heure en plus, est vite passée ! J’ai laissé les kokedamas se balancer devant la salle, certaines plantes tête en l’air, d’autres tête en bas 😉 , et arrivée à la maison, le soleil commençait à décliner… reflet sur les vitres de la voiture !

Une bonne idée, cette Fiesta du Nopal ! A refaire… même si la foule n’était pas au rendez-vous. Ce n’est pas facile de faire bouger les villages, mais il faut s’obstiner, et continuer à proposer des animations, prouver qu’il n’y a pas qu’à « la ville » que se passent les choses intéressantes… Soyons curieux !!!!

Galembrun, le bois, les mares…

Ce vendredi 8 février, grand beau soleil et ciel d’azur, parfait pour reprendre les balades !

Après les pluies de ces derniers jours, et le débordement dans les champs de notre petit Marguestaud, si discret en temps normal, j’ai décidé d’aller voir de près ce que devenait le fond de notre petite vallée/coulée verte. J’avais promis de parler de notre Marguestaud dans la page du groupe #EnFranceAussi, puisque le thème ce mois-ci est celui des « zones humides ».

Et, par la même occasion, j’ai décidé d’aller jusqu’au bois, essayer de retrouver le sentier « en boucle » qui faisait la joie des randonneurs tranquilles, ceux qui partent pour une marche familiale un après-midi de printemps. Je ne doute pas du professionnalisme de l’ONF, mais j’avoue que leur passage dans ce petit bois n’est pas une réussite. Les gros arbres ont tous été abattus, laissant un grand espace tout nu, certains troncs sont encore entassés le long du « chemin des diligences » depuis maintenant 3 ou 4 ans, et ronces et brandes commencent à réoccuper l’espace « nettoyé ».

Il y avait, de ce côté du bois un endroit genre « zone humide ». Disparu… Mais, après ces journées de pluie, un ruisseau serpente au milieu d’un semblant de chemin.

Je ne reconnais plus l’endroit ! Heureusement, le bois n’est pas grand, et on a du mal à se perdre… Quelques glissades dans la boue, j’ai beau chercher, je ne retrouve pas le sentier… Il faudra que je revienne en passant par l’autre côté du bois. En tout cas, cette opération ONF a bien transformé le coin, complètement changé les lieux, j’espère que l’écosystème n’a pas été détruit. Déjà, je pense que je ne retrouverai pas les tapis de pervenches au printemps… et les violettes… enfin, les chevreuils n’ont pas déserté, c’est déjà un point ! (quand je vous parlais de glissades dans la boue…)

J’ai fini par revenir sur le grand chemin, ancien chemin des diligences paraît-il…

En fait, en se promenant autour de Galembrun, on trouve beaucoup de « zones humides », c’est une bonne chose de n’avoir pas comblé ces mares, petites ou moyennes. Les zones humides sont les plus importants réservoirs de biodiversité de la planète. Or, depuis 1900, plus de 64 % des zones humides dans le monde ont été asséchées ou perdues. Merci aux élus locaux et aux particuliers de conserver ces trésors !

Nouvelle balade ensoleillée ce samedi après-midi, mais ce sera sur une autre page !

Géométries champêtres

… et autres « campagnarderies ».

Distribution des prospectus pour le vide-greniers du hameau, le 8 mai prochain, à chacun ses routes… alors me voilà partie sur la route de Pelleport. Une bien jolie petite route, ombragée, bas-côtés verdoyants, fleurs sauvages et fleurs « savantes », trèfle rose et iris, champs et coteaux d’un côté, « plaine » (enfin, presque) de l’autre.

Quelques chiens aboyeurs pour pimenter la distribution (la prochaine fois, je pars avec des boules Quiès !). Et une fois les papiers déposés dans les boîtes, j’ai décidé de quitter la route, et de prendre les chemins.

Pas vraiment d’horaire à respecter cette fois. Qu’à cela ne tienne, je me risque sur un chemin encore inconnu, qui, bien évidemment s’arrête en plein champ, après m’avoir fait patauger dans quelques belles flaques d’eau bien cachées sous les hautes herbes… 22avril2015_5780entre deux pentes, un arbre veille.

Je me risque sur les « chemins » tracés par les roues des tracteurs (pour une fois, je bénis ces mastodontes travailleurs !), lignes parallèles, pas forcément rectilignes, croisements,

toiles d’araignées enguirlandées des « fleurs de monsieur Larousse » ou des bourres tombées des peupliers.

Et me voilà enfin sur l’ancienne ligne de chemin de fer Cadours-Grenade, devenue aujourd’hui chemin bien apprécié des randonneurs du coin. Haies, bois, champs, fleurs sauvages… plus de chiens excités, mais les chants des oiseaux à peine effarouchés par mes pas. Je respire !

Hélas… dans la haie au fond du dernier champ avant la maison, les bidons de pesticides ou autres saletés sont toujours là, depuis plus de 3 années…22avril2015_5796 je pensais bêtement que le paysan qui les avait utilisés finirait par les ramasser pour les jeter dans une déchèterie, mais j’étais trop optimiste… pourtant, est-ce à moi de le faire ? ou dois-je continuer de les laisser là, bien en évidence en plus, pour que chacun prenne conscience de ce que peuvent contenir ces céréales dont « on » nous vante tant la nécessité pour le petit-déjeuner des enfants ?

Ils n’empêchent pas les papillons et autres insectes de se promener, d’accord, mais tout de même, cette Terre toute craquelée, c’est triste, même si ce papillon semble satisfait de s’y poser…

Un petit air de printemps…

… enfin !bonjour_5561

Je commençais (et je crois que je n’étais pas la seule) à m’impatienter. Le printemps n’arriverait donc jamais ? On sait bien que Mars est le mois des giboulées, mais, tout de même, c’est aussi le mois du printemps ! Et les giboulées se succédaient, en oubliaient de céder la place, et les poêles continuaient de chauffer la maison, les oiseaux réclamaient leurs graines, les fleurs s’impatientaient…

Mais ça y est, du moins il semblerait qu’enfin ils soit là. Arrivé presque d’un seul coup d’un seul.

Il s’annonçait, pourtant, malgré les nuages et le ciel gris, avec les vaporeuses fleurs d’aubépine, les ficaires bien vernis… Et soudain, dans les haies, les nuages d’aubépine ont laissé la place aux jeunes feuilles. Au jardin, les muscaris ont remplacé les violettes, l’or des pissenlits éclate sur les pelouses vertes (les taupes aussi semblent s’éclater….), les pâquerettes pointillent de blanc le moindre espace d’herbe, et le jaune citron des champs de colza rivalise de lumière avec le vert tout neuf des champs de blé. Il reste bien par-ci par-là quelques diamants égarés dans les feuilles à l’ombre du muret, le ciel n’est pas tous les jours aussi bleu qu’on le souhaiterait… mais il est bien arrivé, la huppe et le coucou revenus nous le clament, mêlant leurs appels avec les chants des oiseaux restés dans nos haies.

Les cyclistes fleurissent sur les routes, en rangs serrés, grimaçant sous l’effort, ne prenant pas le temps de respirer cet air nouveau, de regarder les couleurs (oui, j’ai une dent contre ces troupeaux de cyclistes qui occupent, sans se soucier des autres ni du danger, une grande moitié de largeur de nos petites routes…). Et moi, j’ai repris (un peu) la marche, malgré un petit air resté frisquet, peut-être un peu trop vite au grand désespoir de mon genou qui avait pris l’habitude du fauteuil du bureau ou du séjour… mais il fallait bien préparer « pour de vrai », et non plus seulement sur les cartes, la randonnée du lundi de Pâques, la première de l’année organisée par le Comité des Fêtes de Galembrun (heu… en fait, par moi, avec la bénédiction de tout le groupe !). Alors, même si parfois le ciel était encore un peu gris, me voilà repartie à la recherche de nouveaux tours et détours dans notre si jolie campagne…

Encore une fois, bien entendu, j’ai râlé et pesté contre nos gros agriculteurs qui, au mépris de toute écologie, de notre (leur)  environnement, ont détruit haies et « chemins de traverses » d’un champ à un autre, pour pouvoir passer avec leurs machines de plus en plus imposantes, sans se poser de questions sur ce qui restera de la Terre après eux… des champs d’herbe rouge… une terre sèche et craquelée… qu’on ne me dise pas qu’ils emploient des produits écologiques, quand on voit le résultat :

Enfin, pour ce lundi de Pâques, le soleil était là et bien là, la randonnée était rodée, et notre hameau s’était fait tout beau pour la traditionnelle omelette du lundi de Pâques sur la place. Galembrun_5564

Mais, là, c’est une autre histoire, et une autre page à venir sur ce journal !

Une ville verte…

Pendant les vacances d’automne, l’association « Les Arts au Soleil » ( http://contact0799.wix.com/lesartsausoleil ) et « Designers en herbe » ( https://www.facebook.com/pages/Designers-en-herbe/136765179751744?sk=wall ) ont organisé deux journées d’atelier sur la ville… Quelle ville imaginent les enfants ? Quel environnement veulent-ils ? Discussions, échanges, et c’est une ville verte qui s’est construite au fil de ces deux journées. Julia avait tout préparé pour ces architectes en herbe…

Première étape, le plan !plan_greencity_1_4289

Mais que faut-il dans une ville ? Des magasins ? Des parkings ? Des usines ? Des immeubles ? Une église ? Des écoles ? Des banques ?

Non, les décisions sont bien plus simples !

Tout d’abord, un arbre, au centre de la ville (1). Très important. Un peu magique, puisqu’il sert à voyager dans des mondes imaginaires, mais il est aussi très commode pour observer les oiseaux.

Ensuite, pas une école, non, mais une « maison des savoirs » (2), où chacun va puiser ce dont il a besoin : de l’apprentissage de la lecture aux maths, de la maternelle à la faculté, école, université et bibliothèque, tout est rassemblé dans un seul bâtiment, endroit d’instruction pour petits et grands  !

Une « maison de la Culture » (3)... ces enfants de 6 à 11 ans ne l’ont pas oubliée ! Un bâtiment où on trouve un cinéma, une salle de concerts, une salle des fêtes et aussi un endroit pour le troc, car dans Green City il n’y a pas de monnaie…. Comme il n’y a pas de magasins, il y a un atelier collectif de tissage et de couture (4) : c’est là qu’on tisse et qu’on façonne ses vêtements. Et si on ne sait pas faire, on apprend sur place, ou bien on fait du troc... Il y a une Poste (5), et oui, et aussi un Musée (6), un puits (7), et un parking… à vélos (8) ! Car dans cette ville, pas de voiture, on y vient en vélo. D’ailleurs le parking est très central, pour que chacun puisse aller facilement à l’atelier collectif, à la maison des Savoirs ou celle de la Culture, et à l’arbre !

Premier jour d’atelier, les maisons, la place, prennent forme : toits herbus, maisons animaux… la rivière, et… le potager collectif (11)! Car on n’achète pas ses légumes au supermarché, mais on va les chercher dans un grand potager où chacun aide et peut se servir.

Le deuxième jour, tout a bien avancé dans la tête des enfants, chacun a dû passer la nuit à imaginer et perfectionner ses idées, car le résultat est surprenant et superbe ! Aucun immeuble, et les maisons sont pleines de fantaisie, une cascade coule du toit de l’une, une autre est dans un arbre, un autre entourée d’une jolie haie, la réserve naturelle (13) est « habitée » (on y protège les animaux, et on peut ressusciter des espèces disparues), la ferme Bio (12) voisine du potager, et basée sur le même système collectif que lui, propose des produits laitiers, de la viande et des œufs. L’hôpital (9) n’a pas été oublié. MAIS… on y soigne avec des plantes médicinales (qu’on va chercher dans la réserve naturelle et dans les champs à côté) et des huiles essentielles ! La place verte (14) est bien au centre, une roue à eau (15) fournit l’électricité, et des roseaux (16) ont la très importante fonction de filtrer l’eau de la rivière.

025_30oct14_4269Et quelle sagesse… il n’y a pas, dans cette ville, une église, non, il y a une « maison des Religions » (10), un seul endroit de recueillement ouvert à toutes les religions !

Une belle conception de la vi(ll)e de demain, non ? Un rêve ? Une utopie ? Moi, j’aime à penser que nos enfants arriveront à changer ce monde… Ils ont de tellement belles et saines idées !

PS : toutes les explications en italique sont tirées des réflexions des enfants lors de la construction de la maquette de cette ville.

ici…

Qu’on ne s’y trompe pas, je rêve d’aller voir ailleurs, certes, mais j’aime mon coin de campagne, entre Gers et Lomagne, ses petites villes environnantes, et la « grande ville » proche : Toulouse. Une colline boisée en face , des champs aux couleurs variées selon la saison ou les cultures (de notre côté, ce sont plutôt des coteaux, et même si, pour faciliter le passage de leurs monstrueuses machines agricoles, les paysans ont arraché les haies, les vallonnements les empêchent de trop abîmer la campagne), un bois au bout des champs, un ruisseau dans le « vallon »… même par temps gris, je ne me lasse pas de « mon » paysage, de « mon » petit pays ! Les oiseaux y sont encore nombreux, de temps en temps les hérissons traversent le terrain (je n’ose pas dire jardin…), l’herbe est verte, et aucune grande route ne vient nous encombrer les oreilles. !

Quant à « la ville », qui osera dire que Toulouse n’est pas une belle ville, avec ses richesses architecturales, ses cours cachées (hélas, de plus en plus inaccessibles aux baladeurs curieux), sa vie…

Donc, bien sûr que je suis heureuse de vivre ici, de marcher dans cette campagne, de respirer un air pas encore trop pollué (quoique… lors des épandages de pesticides, mieux vaut rester chez soi…), de grimper et descendre dans ces collines, dans ces bois. Mais heureuse, aussi, d’aller découvrir tous ces ailleurs qui me font rêver…