Balade au bois

Balade au bois

Le bois de la Pleysse (Launac) était à plus d’un kilomètre de la maison, je n’avais donc pas pu y aller depuis la fin de l’hiver… J’avais oublié combien je trouve long le chemin pour y arriver 😉 , au milieu de ce que nous appelons « la plaine »…

Mais une fois arrivé au bout de ce chemin, changement complet d’atmosphère. Du vert, des verts même, des plus lumineux au presque noirs, mais aussi des chants d’oiseaux (et venant d’un trou dans le tronc d’un arbre toute une série de gazouillis !), ombres et lumières, géométrie des troncs, une cabane, la grande allée et le chemin serpentant dans le bois… par endroits encore empli de flaques d’eau !

Peu de fleurs, hormis des églantines, et ces ombellifères dont j’ai du mal à trouver le nom, berce ?, qui accueillent les insectes quelles que soient leur couleur (et leurs activités…)

Au pied d’un tronc, d’énormes champignons, « langues de bœuf ».

Et nous débouchons à nouveau sur « la plaine », le hameau de Galembrun tout au loin….

Nous retrouvons le grand chemin, parsemé de milliers de pâquerettes, un côté avec un fossé bordé d’herbes, de marguerites, de pissenlits, et l’autre côté bordé de champs cultivés. Cultures à venir, ou blé encore vert. Des marguerites se mêlent aux épis. En bout de champ, quelques coquelicots.

Et au milieu du chemin, un minuscule papillon a bien voulu poser quelques instants…

Campagne…

Campagne…

Enfin, j’ai fait cette balade reportée depuis samedi 😉 ! J’ai bien vérifié jusqu’où je pouvais aller, pas de problème pour la distance, le petit bois est bien dans le périmètre, ainsi que le Marguestaud. C’est plus compliqué de gérer le temps… entre les arrêts photos, les sentiers qui tournent, montent et descendent… d’autant que je ne fais plus totalement confiance à ce genou réparé….

Beaucoup de vert, je dirais même DES verts ! Premier arrêt pour admirer le paysage

Dans le petit réservoir d’eau, les grenouilles chantent à tue-tête… mais si j’étais persuadée qu’il avait assez plu cet hiver, la terre craquelée me dit le contraire (tiens, à l’heure où j’écris, il commence à pleuvoir, j’ai bien fait de ne pas encore remettre la sortie à demain)

Je suis le chemin vers le petit bois, mais cette fois je vais entrer dans le bois par un sentier que je n’ai jamais pris, je navigue un peu « au pif » !

Les herbes et les fleurs sauvages se partagent les taillis, je retrouve les violettes, pissenlits, mais aussi beaucoup de fleurs dont je suis bien incapable de trouver le nom…

Finalement (j’avoue que j’étais un peu inquiète de ne rien reconnaître…) j’ai trouvé un beau chemin, tranquille, qui m’a amenée en bordure d’un champ. A tout hasard, j’ai continué, le Marguestaud n’était pas loin, les arbres qui le bordent me servant de repère.

Et toujours des violettes, la consoude, et des plantes mi-herbes mi-fleurs, d’un jaune-vert lumineux.

Au bas du bois, à la limite du bois et d’un champ, une mini falaise, aux tons et à l’aspect bizarre, mélange de roche dure et de pierre friable, strates grises et ocres… ?

Et enfin j’ai retrouvé le vieux champ en friche, le chemin habituel qui descend du bois pour mener au gué du Marguestaud. La terre est par endroits extrêmement sèche, à d’autres boueuse… mais le ruisseau coule joliment.

C’était vraiment le moment du retour ! Mais là, je connaissais bien le trajet 😉 . Au bas du chemin, avant un champ soigneusement labouré et hersé (mais avec un chemin tout autour, merci !), un massacre à la tronçonneuse. Peut-être normal, logique, il y a probablement une raison valable, mais c’est triste à voir.

Jeunes feuillages, des chatons de peuplier tombés, tout doux (dire que ces jolies choses peuvent être dramatiques pour certains lorsque c’est la saison…), des boutons d’églantines, encore des pissenlits, des ficaires, et le sentier bordé de haies aux entrelacs de branches grises reprend quelques mètres avant les premières maisons (ou les dernières, au choix…)

Les moutons viennent à ma rencontre, les derniers nés sont tout mignons, blancs et noirs…

Retour presque à temps à la maison. Étonnée d’entendre passer et repasser un hélicoptère au-dessus du village. Serai-je repérée 😀 ? Demain, c’est jour des courses, Guillemette nous a fabriqué des masques, on va assurer !

Balade au bois

Balade au bois

Jeudi, journée marche ! Manif le matin à Toulouse, mais là, il faut bien avouer que ce n’est pas vraiment de la marche… j’ai ajouté quelques fenêtres, balcons, à ma collection 😉 . Quant aux immeubles modernes de Compans-Cafarelli, les ombres en dentelles des arbres encore nus apportaient une touche de poésie – bien nécessaire – sur leurs murs.

Nous avons attendu l’arrivée de la manifestation au pont sur le canal, près d’Héraklès. Et la descente de cette marée humaine depuis le pont des Catalans, envahissant les 4 voies et les côtés du pont était vraiment impressionnante !

Avant de quitter notre village, il a fallu dégivrer les vitres…

Retour à Galembrun, et re-marche l’après-midi, avec Guillemette, dans le bois de Galembrun. Je suis toujours à la recherche de la boucle qui faisait le tour du bois… hélas, le départ est impeccable, mais il se transforme vite en ruisseau… ce n’était pas prévu, et les chaussures (pas vraiment de marche) se sont vite couvertes de gadoue. Nous avons réussi à ne pas nous étaler, mais je n’en ai pas été loin… bref, nous avons pas mal pataugé !

Il va falloir en prendre son parti, les coupes effectuées par je ne sais quelle entreprise (qui paraît-il était chapeautée par l’ONF) n’ont pas arrangé ce côté du bois… mais c’était très joli, ce ruisseau serpentant entre les herbes, joncs, genêts. Et je reviendrai quand les genêts seront en fleurs, ce sera sûrement magnifique.

Une fois franchi ce passage, nous avons retrouvé le chemin « d’avant » (et je confirme, c’était mieux avant… 😉 ) pour terminer la boucle. Les pins (rares dans ce bois) balancent leur cime au soleil, les rayons de soleil illuminent les mousses au pied des arbres ou sur les branches mortes, mais les feuilles ne pointent pas encore sur les branches. Et les tapis de pervenches ont disparu 😦

Retour tranquille par la route, puis le champ « de Germaine », celui où, en mai-juin, poussent les orchidées sauvages. Et pour terminer, les fleurs du cognassier du Japon, de plus en plus magnifiques, sur le haut du coteau.

Ce soir, Mahler, 2ème symphonie « Résurrection » à la Halle aux Grains. Entre-temps, j’ai nettoyé mes chaussures, rassurez-vous 😉 !

Balade en pays Bisontin

Balade en pays Bisontin

Comme chaque année, nous nous retrouvons entre amies et amis pour passer ensemble le changement d’année… cette fois, c’étaient les amis de Besançon qui recevaient. Nous voilà donc partis, le 28 décembre, pour « monter » vers l’Est ! Route tranquille, traversée du Massif Central, puis la « transversale » qui nous fait frôler Montceau-les-Mines et Beaune…

Tout le monde se retrouve le 29 en fin de journée…

Première découverte : le musée des Beaux Arts, tout récemment rénové. Une exposition : la Chine rêvée de François Boucher.

Le musée est vraiment intéressant, tant du point de vue « mise en espace » que par la richesse des œuvres présentées. Je me suis régalée, mais je n’ai pas tout vu, il va me falloir encore un ou deux passages pour pouvoir tout apprécier !… Parmi les tableaux, des Courbet bien sûr (le grand tableau sur la chasse, magnifique certes, mais qui me fait horreur), et de ses contemporains. Parmi d’autres tableaux, petit clin d’œil pour Jean-Luc, qui nous racontait ses déboires à propos d’un tableau représentant St François d’Assise parlant aux oiseaux, ou son enfance religieuse, avec « la leçon de catéchisme », et « St François d’Assise parlant aux poissons », mais aussi un petit tour en Égypte ancienne, ou bien une vision de la Vouivre (personnage légendaire de Franche-Comté, mais pas uniquement), ou le buste de cette superbe jeune femme… bref, quelques uns de mes coups de cœur :

Et l’architecture intérieure… murs de béton, rampes, escaliers, les époques s’enchevêtrent, et par les ouvertures sur la superbe place de la Révolution, vues les toits de la ville, ou la grande roue installée là pour les fêtes.

Le lendemain, dernier jour de 2019, temps superbe. Parfait pour le pique-nique traditionnel ! Il ne faisait pas chaud chaud, mais nous avons respecté les traditions, et sommes partis pour le site de la source du Lison. Magnifique.

J’ai d’ailleurs pu comparer le Lison « en vrai » avec celui du tableau vu la veille au musée des Beaux Arts de Besançon :

Nous sommes allés jusqu’au Creux Billard, courte mais ardue grimpette… merci les genoux !

Et c’était l’heure du pique-nique

J’avoue, il faisait bien frais… mais le pont du diable n’était pas loin, alors nous y sommes partis ! petite route, sous-bois, la campagne, et une plongée vers le ruisseau de Château-Renaud vertigineuse ! Voici le lien vers la légende. En fin de page, vous verrez la tête du diable, que je n’ai pas pu photographier, il aurait fallu que je m’attache à une corde… : https://www.lieux-insolites.fr/doubs/pontdiable/pontdiable.htm

Réveillon le soir, vœux, et le séjour s’est poursuivi entre parties de whist, de scrabble, discussions, balades le long de la boucle du Doubs à Besançon… et non, pas de photos : le froid peut-être ? mon appareil refusait de faire toute mise au point ! J’ai tout de même fait celle-ci, avec mon téléphone, un coin de mur m’a attiré l’œil :

La route du retour s’est passée sous la grisaille, le brouillard, la pluie… les puys avaient disparu, par moments, on ne voyait plus que le ruban de l’autoroute… retour tristounet !

Et nous voici repartis pour une nouvelle année, avec ses joies, ses peines, ses luttes. Je souhaite qu’elle vous apporte du soleil dans le cœur et dans la tête, qu’elle vous enthousiasme, qu’elle vous fasse… tout le bien que vous désirez !

Forêt d’automne

Forêt d’automne

Bon, d’accord, ce sont plutôt des bois que des forêts qui nous entourent… mais le plaisir est le même, surtout en cette période automnale : marcher sur des tapis de feuilles mortes, respirer les mousses et les arbres, et découvrir les nouvelles couleurs des feuillages. C’est sûr, nos petits bois ne rivaliseront jamais avec les grandes forêts, il y a chez nous davantage de chênes que d’érables, et nous n’avons pas les roux et ors flamboyants des forêts vantées par les magasines de tourisme… nous n’avons pas non plus des kilomètres de chemins pour faire le tour du bois !, mais en suivant les sentes tracées par les animaux, au hasard, on peut presque se croire perdu 😉

Ici une feuille sur une branche de genêt, là des mousses étoilées ou des lichens argentés, des feuilles multicolores, un coup de soleil sur un feuillage, un peu de bruyère fleurie…

Les troncs d’arbres se jouent de la géométrie, emmêlant courbes, arcs, lignes droites ou sinusoïdales…

Le ciel se reflète dans les flaques d’eau, les arbres sont pris de vertige en s’élançant vers le bleu, le soleil joue avec l’ombre dans les feuillages.

Et au milieu de l’allée un « trou » semble nous inviter à faire comme Alice, et passer de l’autre côté du miroir…

Nous étions parties, Amandine et moi, puis Guillemette nous a rejoint, pour faire des repérages (une famille souhaitait qu’elle fasse des photos en forêt. Guillemette est photographe : http://www.guillemettesilvand.fr ou gsilvand.wixsite.com/photographe#! et un joli article : bienvubobby.com/guillemette-silvand-la-photographe-au-regard-d-enfant ), et Amandine en a profité pour tester son maquillage « famille Adams » pour une fête Halloween…

Retour à Galembrun, où j’ai fait le tour des petits envahisseurs installés sur la place ( https://bborda-silvand.blog/2019/10/26/art-ephemere-a-galembrun/ ), et pour terminer en douceur, ce (dernier ?) bouton de rose de la saison :

5 (ou 6) kilomètres à pied…

5 (ou 6) kilomètres à pied…

… même sous un ciel plus gris que bleu, c’est bien agréable ! Vendredi, après avoir récupéré mes 2 douzaines d’œufs hebdomadaires à Launac, j’ai choisi de revenir à Galembrun à pied. Ce n’est pas très long, ça grimpe un peu, mais c’est surtout de la route sur 4 kilomètres et demi. Alors j’ai pris les chemins de traverse : d’abord le long du « lac » de Launac, bordé de saules et de peupliers dont les chatons volaient avec le vent, bordé de genêts, et, derrière les grillages des jardins, de quelques arbres fruitiers encore fleuris.

Au bout du lac, après l’aviron, retour sur la route, pour quelques mètres. En bord des talus des habitations, ces fleurs jaune-orangé (qui semblent pousser en-veux-tu-en-voilà partout sauf dans mon jardin), secouées par le vent… un pré avec coqs, poules et moutons, et enfin, retour sur le chemin vers le bois de La Pleysse (et oui, encore lui !)

Mais au lieu d’aller au plus court (après, déjà, le détour par le lac), j’ai eu envie de faire le grand tour du bois. Fleurs des bois, des champs, papillons, pins se balançant sous le vent, et du vert, encore du vert… heu non, pardon, il y avait aussi le bleu des bugles, le rose des géraniums sauvages, le blanc de l’églantine et des stellaires, l’or des pissenlits et des boutons d’or, l’ocre et noir d’un papillon, et le violet des… violettes !

J’ai même assisté à une parade amoureuse entre papillons…

Et, à la sortie du bois, j’ai retrouvé le long chemin entre les champs immenses… graminées, trèfles, fleurs sauvages, mais là, j’avoue, je commençais à en avoir un peu assez du vent !

Et puisque nous sommes en période de Pâques…

Verts…

Mais pas que ! En ce moment, les glycines sont magnifiques, et je regrette de n’avoir pas pu entrer dans chaque jardin du village où cet arbuste s’est installé. Car ils ont nombreux !

Arrêt au passage, chez Élisabeth, avec qui je ferai cette balade. Dans son jardin, outre la glycine somptueuse, les premières pivoines.

Quand je suis partie marcher (2h30, tout de même) vers le bois de La Pleysse, le ciel était bien gris… et cette grisaille nous a accompagnées tout le long du chemin. Mais sous la grisaille, les verts du printemps étaient bien là, sur la place des jardins, ou tout au long du chemin sur « la plaine », bordé cette année par des champs de blé.

Dès l’entrée dans le bois, changement total d’atmosphère ! Vert tout neuf des feuillages naissants, accompagné de l’or des genêts, et ces fleurs sauvages au bleu magnifique, les bugles. Un petit papillon tigré est venu nous narguer… mais, bien sûr, n’a pas apprécié que je m’approche trop de lui…

Au fil de la balade, nous suivons l’évolution des feuillages, et passons des bourgeons aux jeunes feuilles, c’est superbe à voir.

Premières marguerites, sous le vent, à la sortie du bois, le long du chemin enherbé.

Et puis, après la halte « thé et papotages », surprise en sortant pour prendre le chemin du retour : ciel d’un bleu lumineux qui se reflète sur la mare où se prélassent les grenouilles (si, si, on les voit bien !). Concert garanti. Et même un éclair rouge, soudain… deux poissons se sont installés dans la mare (enfin, peut-être pas de leur plein gré…), mais ils semblaient bien contents d’avoir autant de place pour se balader !

Accueil à l’arrivée par un des derniers iris du jardin. Tous les autres ont disparu, mais où ?

Balade en vert, bleu, et…

… et tout de même d’autres couleurs ! Madame Météo avait annoncé une journée pluvieuse, mais le soleil était radieux, donc me voilà partie vers le bois de Galembrun, à la recherche du sentier perdu. Petit détour par le champ voisin, toujours en friche, pour regarder si les orchidées sauvages pointent leurs feuilles. Je n’en ai pas vu, c’est peut-être trop tôt ? Au coin du chemin, après la haie de lilas, puis la haie en broussailles, le cognassier est magnifique, et les abeilles s’en donnent à cœur joie ! Au passage, rencontre avec la dame de 11 heures, au milieu d’herbes sèches.

Autrefois, on pouvait descendre jusqu’au Marguestaud sans aller sur la route. Maintenant, les champs « regroupés », les fossés artificiels, nous obligent à revenir sur la route pour arriver au petit bois de Galembrun. Mais le chemin, parsemé de pâquerettes, est bien joli

Et donc bien obligée de marcher sur la route, peu passante il est vrai, mais la jeune chienne de la voisine m’a suivie, et refusait de rentrer seul chez elle, alors j’avoue que je n’étais pas très tranquille, il me tardait d’arriver au bois !

Quand les mistinguettes étaient petites, elles avaient surnommé ce bois « la forêt des dragons », nous avions même trouvé le dragon gardien de la forêt… je l’ai retrouvé, mais le pauvre a pris un sacré coup de vieux. Heureusement, un plus jeune veillait, pas très loin !

Et encore une fois, impossible de récupérer l’ancien chemin qui faisait une boucle dans le bois… le « nettoyage » d’une partie du bois l’a effacé. Je pense qu’il y en aura un autre bientôt, mais j’avoue que j’ai eu un peu de mal avec les ronces et les genêts pour revenir à mon point de départ. Même la chienne attendait que j’ouvre le passage… Si les pervenches ont disparu, elles ont été remplacées par de minuscules ficaires étoilées, et des boutons d’or bien sûr, et ces fleurs blanc mauve, cardamine je crois, et que l’on peut manger dans une salade. Des champignons décoratifs sur une souche. Et quelques violettes.

Malheureusement, sur le grand chemin enfin retrouvé, et le long de la route vers la mythique côte du Moulin, des personnes peu respectueuses avaient semé leurs traces…

Mais comme je ne veux pas vous laisser sur une mauvaise impression, retrouvons le vert et le bleu, même si du gris arrive de l’ouest, peut-être pour donner raison aux prévisions de la météo ?. Bonne soirée !

Balade du jour

Soleil au rendez-vous, besoin de respirer, de « dérouiller » un peu le genou, j’ai repris cet après-midi le chemin d’un petit bois qui mène au « gué » du Marguestaud. Voir aussi où en est la végétation, après cet hiver qui, pour une fois, fut un presque véritable hiver (sans la neige, mais avec le froid !). C’est vrai que, depuis maintenant pas mal de jours on pourrait se croire arrivé au printemps, même si le matin reste frais. Dans le jardin, les violettes, les hellébores, les ficaires et les pissenlits commencent à se réveiller. Le lilas se prépare. Et j’ai même trouvé un bourgeon d’iris, hélas grignoté par des insectes…

Direction Le Burgaud par les champs. Arrêt à mon point de vue préféré, après les salutations d’usage aux moutons et béliers… qui s’en moquent complètement 😉 !

Le chemin longe une ancienne retenue d’eau, qui ne semble pas avoir bénéficié correctement des pluies des mois derniers… mais j’espère que les libellules la visiteront malgré tout. Joli reflet des joncs dans une belle tonalité de beiges dorés.

Très vite, le chemin se fait sentier, et je choisis d’entrer dans le petit bois. Effets d’éclairages sur les mousses, contrastant avec certains coins restés bien gris, lichens presque blancs, et tout en haut, ciel bleu sans nuage…

Ce sentier tournicote dans le bois, pour arriver dans un champ en friche, « oublié » depuis pas mal d’années, et c’est tant mieux ! J’y ai trouvé de superbes insectes multicolores certains mois de juin, et la nature y reprend tout doucement ses droits, pourvu que ça dure !

Et c’est l’arrivée au Marguestaud. Le sentier est bien encore un peu boueux, mais quel plaisir d’entendre couler ce petit ruisseau trop souvent presque à sec. Reflets de ciel ou de broussailles sur l’eau…

Pour le retour, je retrouve le « grand » chemin. Soleil et vent de face… j’ai failli manquer le coin des jonquilles sauvages, et les ajoncs pourtant bien rutilants au soleil !

La boucle est bouclée, nouvel arrêt à mon point de vue préféré, en une heure la lumière a changé…

Avant de rentrer, petit tour des curiosités de Galembrun. Le petit coin de désert, devant une maison. L’église Saint Barthélémy (dont le porche a servi de modèle a beaucoup d’églises alentour), toute rose et dorée au soleil. Et, découverte du jour pour moi, ce haut de porte de l’atelier d’un sculpteur de notre hameau.

Voilà, la balade est terminée… J’aurais bien aimé pouvoir mettre sur cette page les senteurs des violettes qui « crapahutent » un peu partout en ce moment… mais vous n’aurez que les fleurs, désolée.

Galembrun, le bois, les mares…

Ce vendredi 8 février, grand beau soleil et ciel d’azur, parfait pour reprendre les balades !

Après les pluies de ces derniers jours, et le débordement dans les champs de notre petit Marguestaud, si discret en temps normal, j’ai décidé d’aller voir de près ce que devenait le fond de notre petite vallée/coulée verte. J’avais promis de parler de notre Marguestaud dans la page du groupe #EnFranceAussi, puisque le thème ce mois-ci est celui des « zones humides ».

Et, par la même occasion, j’ai décidé d’aller jusqu’au bois, essayer de retrouver le sentier « en boucle » qui faisait la joie des randonneurs tranquilles, ceux qui partent pour une marche familiale un après-midi de printemps. Je ne doute pas du professionnalisme de l’ONF, mais j’avoue que leur passage dans ce petit bois n’est pas une réussite. Les gros arbres ont tous été abattus, laissant un grand espace tout nu, certains troncs sont encore entassés le long du « chemin des diligences » depuis maintenant 3 ou 4 ans, et ronces et brandes commencent à réoccuper l’espace « nettoyé ».

Il y avait, de ce côté du bois un endroit genre « zone humide ». Disparu… Mais, après ces journées de pluie, un ruisseau serpente au milieu d’un semblant de chemin.

Je ne reconnais plus l’endroit ! Heureusement, le bois n’est pas grand, et on a du mal à se perdre… Quelques glissades dans la boue, j’ai beau chercher, je ne retrouve pas le sentier… Il faudra que je revienne en passant par l’autre côté du bois. En tout cas, cette opération ONF a bien transformé le coin, complètement changé les lieux, j’espère que l’écosystème n’a pas été détruit. Déjà, je pense que je ne retrouverai pas les tapis de pervenches au printemps… et les violettes… enfin, les chevreuils n’ont pas déserté, c’est déjà un point ! (quand je vous parlais de glissades dans la boue…)

J’ai fini par revenir sur le grand chemin, ancien chemin des diligences paraît-il…

En fait, en se promenant autour de Galembrun, on trouve beaucoup de « zones humides », c’est une bonne chose de n’avoir pas comblé ces mares, petites ou moyennes. Les zones humides sont les plus importants réservoirs de biodiversité de la planète. Or, depuis 1900, plus de 64 % des zones humides dans le monde ont été asséchées ou perdues. Merci aux élus locaux et aux particuliers de conserver ces trésors !

Nouvelle balade ensoleillée ce samedi après-midi, mais ce sera sur une autre page !