Juin, déjà !

En 15 jours, depuis mon dernier bavardage, nous sommes passés de l’été à l’hiver puis revenus au presque été… une belle tempête, qui a bien abîmé les rosiers, pavots, bourrache, bref, les fleurs du jardin. Les pivoines rose sombre ont enfin réussi leur entrée (selon l’heure et l’éclairage, la couleur varie !)

Nous avons pu profiter d’une accalmie dans la grisaille pour tondre, et Flipelette a bien aimé le résultat. Hélas, le soleil a vite été remplacé par l’orage… grondements à l’horizon, mais beaucoup de bruit pour rien, du moins à Galembrun.

Les deux pieds de pavots chevelus nous ont offert des dizaines de fleurs !

Une très jolie surprise, cette plante pas spécialement belle, au nom bien compliqué, disocactus phyllantoïde, installée dans un pot depuis bientôt 4 ans, a décidé cette année de fleurir… oh, pas beaucoup et pas longtemps, juste 3 fleurs, mais qu’elles sont belles !

Après la pluie, les roses sont toujours plus belles

Installation des chapiteaux pour le 10ème Marché de Créateurs du lundi de Pentecôte dans notre hameau, organisé comme chaque année le lundi de Pentecôte par notre association Les Arts au Soleil. Merci aux amies et amis qui sont venus nous donner un coup de main !

Mais la grosse bourrasque-tempête de dimanche a malmené un peu tout le monde… heureusement, lundi matin le soleil était au rendez-vous pour le Marché de Créateurs. Une belle journée, ponctuée par deux interventions au chant et à la bandoura de Olena Hilevych, une jeune Ukrainienne à la voix étonnante.

Le matin, ce lundi 29 mai, lever très tôt pour cause donc de Marché de Créateurs, notre petite coulée verte était magnifique, avec ses écharpes de brume

Et la journée s’est déroulée sous un beau soleil. 43 exposants sous les chapiteaux, la place, la salle de l’ancienne école, une randonnée, des visiteurs (jamais assez nombreux bien sûr…), deux possibilités de restauration bien sympas, une belle ambiance pour notre joli hameau.

Mardi 30, en fin d’après-midi, un petit tour à la ferme d’En Barrus, à Thil, avec Vera, Olga et Olena. Une adresse que je recommande avec plaisir, fromages de chèvre vraiment très très bons !

Et après une dernière journée de mai bien occupée et mi-soleil mi-pluie, pour ce premier jour de juin j’ai fait un petit tour de jardin dans l’herbe encore mouillée. Je n’avais pu le faire depuis une semaine ! Les nigelles voisinent avec les roses, les hampes des acanthes se réveillent, la dernière fleur du disocactus est ouverte, et mon chrysanthème continue sa double floraison, printemps et automne !

Beau mois de juin à vous toutes et tous !

Mon jardin de mai

Les jours avancent plus vite que je ne le souhaiterais. Déjà la mi-mai, dans 15 jours le 10ème Marché de Créateurs dans notre village (organisé par notre petite association Les Arts au Soleil : lesartsausoleil.org ), j’ai fait les emplacements sur le papier, reste à monter les chapiteaux, accueillir les créateurs, démonter les chapiteaux,, tout ranger, et… passer à l’événement suivant, le Festival Danses et Musiques Pour Tous 2023 (14ème festival, à voir sur http://www.festivaldansespourtous.fr )… tout ça m’occupe beaucoup, me stresse pas mal (y aura-t-il des visiteurs, la météo sera comment, etc etc), mais j’avoue : ça me plaît.

Donc, le temps avance, le stress aussi, et quoi de mieux pour retrouver un peu de calme que de jardiner ou aller voir où en sont les fleurs sauvages dans les champs voisins ? Quand je dis jardiner, c’est pas du vrai de vrai jardinage, je nettoie un coin, un autre, je regarde les bourdons et les abeilles, je change un pot de place… bref, je suis plutôt une jardineuse d’occasion ! Mais ça prend du temps, et ça m’oblige à moins ressasser ce qui ne va pas comme je le voudrais 😉 . En mai, c’est l’explosion des roses, des iris, du seringat. La bourrache continue à envahir le terrain, mais les abeilles et les bourdons se régalent d’aller d’une fleur à l’autre. La monnaie du pape perd ses fleurs, et on attendra le mois d’août, quand elles seront sèches, pour récupérer ses écus devenus presque transparents.

Les pivoines se sont enfin ouvertes. Enfin, pas toutes, il reste un pied avec deux boutons qui se font désirer… Au fil des jours, en peu de temps, ma belle de Shanghai s’est ouverte, puis le vent et la pluie l’ont malmenée, et nous profitons maintenant des dernières fleurs.

En allant distribuer les tracts dans le village, la semaine dernière, je suis allée revoir cette belle pivoine blanche, près du puits d’une ancienne maison à nouveau habitée. J’avais un peu peur qu’elle ait disparu, mais non. Une vraie beauté.

Les acacias enneigent le terrain… c’est terminé pour les beignets. Les cerises rougissent, en principe elles devraient devenir presque noires, mais ce n’est pas sûr que les oiseaux leur laisse le temps de bien rougir !

Ce serait bien, aussi, que la météo les aide un peu… car ici nous avons un mois de mai presque hivernal. D’accord, en mai, il faut compter avec les saints de glace, on a même rallumé la cheminée… il pleut (bon, ça, c’est nécessaire)… et le ciel est plus souvent gris que bleu depuis trop de jours ! Bon, de toute façon, « jamais content »… mais ça me donne l’occasion de faire des photos en (presque) noir et blanc !

Samedi dernier, marre d’avoir passé trop de temps devant l’ordinateur, à mettre les sites à jour, à partager sur les pages de l’association, du festival, à envoyer des textos, bref, tour de champ entre deux averses avec mon accompagnatrice préférée, Flipelette. Les orchis, marguerites, ophrys, glaïeuls sauvages et autres herbes des champs ont bien poussé.

Et aujourd’hui, un gros ras-le-bol, du mal à trouver des camions-traiteurs pour deux soirées du festival, j’en ai contacté plus de 10, mais entre ceux qui ne répondent pas même si vous laissez 3 messages sur leur répondeur, et ceux qui ne sont pas libres, je finis par devenir parano, et me dire que les événements en milieu rural n’intéressent pas les gens comme ils le méritent. Pourtant, les artistes invités sont tous d’un sacré niveau professionnel, tournent dans de grosses villes, mais voilà, on est à la campagne. A croire que seules les grosses villes ont le droit à la culture et aux camions-traiteurs, et que les ploucs n’ont qu’à se déplacer s’ils veulent aussi en profiter… Donc, gros ras-le-bol, alors je suis sortie nettoyer mon carré d’herbes aromatiques qui en avait bien besoin : la marjolaine, la sauge, la menthe débordent de leurs emplacements ! Et puis un pot à changer par ci, une plante à bouger par là, un tour des rosiers, un pavot tout ébouriffé, arrivé là je ne sais comment, les fleurs fanées à couper, les plantes qui redémarrent, je bade devant une nouvelle oreille d’éléphant et le lantana tout vert au pied de la vieille vigne, ou devant les fleurs de la sauge, et l’après-midi est vite passé.

Ciel gris ce soir, fortes rafales de vent d’ouest, on reste au chaud… et je croise les doigts pour que le 29 mai il fasse meilleur !

En bleu et vert…

Ciel franchement bleu depuis hier, un bleu dont seule la nature a le secret ! Le blanc des fleurs de cerisier en est encore plus resplendissant. L’herbe verte, qu’elle soit (presque) pelouse ou complètement sauvage et laissée à l’appréciation des insectes, nous donne des envies de rêvasser couché sur l’herbe. Les fleurs d’ail sauvage (du moins il me semble que c’est cette plante…), par ci par là perdues au milieu des herbes folles, se cachent et jouent un peu les stars. La bourrache bleue a décidé de s’installer un peu partout depuis un an alors que je désespérais d’en voir sur notre terrain, et les abeilles se régalent de jouer les acrobates dans ses fleurs.

Si le vieux chêne attend encore un peu pour reverdir, les acacias, eux, n’ont pas peur des gelées nocturnes et balancent leurs jeunes feuilles au vent. Quant au vieux prunier, il est passé en à peine deux ou trois jours des fleurs au feuilles.

Mais d’autres couleurs s’invitent dans ces journées en vert et bleu : le rose mauve des fleurs de la monnaie du pape, et bientôt le mauve des lilas.

Je ne suis pas allée marcher depuis un moment, temps pluvieux, vent, occupations diverses qui me rivaient dans mon bureau… et depuis lundi un gros coup de froid qui me rend un peu « ensuquée » (pfff, moi qui ai traversé les années COVID sans un seul souci – et sans vaccin…), mais si ce ciel bleu se maintient, cela ne saurait tarder. Du côté de l’association, c’est un peu plus calme maintenant que les inscriptions pour le Marché des Créateurs du 29 mai sont closes, les vacances scolaires vont arriver = pas d’atelier du matin 😉 , donc un peu de répit avant de replonger dans les papiers du festival de cet été. Et à défaut de voyage « ailleurs », j’irai crapahuter dans les environs !

Sauvages…

Sauvages…

Sur notre petite place du Puits Clos, tout au bout du village (après, on va dans les champs…), les fleurs sauvages s’en donnent à cœur joie ! Elles font bien d’en profiter, car bientôt les « hommes verts » de la mairie vont venir tondre… En attendant, dames de onze heures, muscaris, pâquerettes, fleurettes bleues, ces herbes-fleurs dont je ne connais pas le nom (si quelqu’un sait, merci de glisser leur nom en commentaire) et les pervenches du coin de la ferme voisine profitent du soleil. Et de la pluie…

Il y a aussi… « coccinelle, demoiselle, bête à Bon Dieu / coccinelle, demoiselle, monte jusqu’aux cieux / petit point blanc, elle attend / petit point rouge, elle bouge / petit point noir, coccinelle au revoir ! » . Vous n’avez jamais chanté cette comptine à vos enfants, vos petits-enfants ? Il faut dire que les coccinelles se font rares. Mais pas ici ! Bon, il faut dire qu’un point rouge au milieu de tout ce vert (et bleu), ça se remarque 😉 . Non ? Regardez bien !

Pour continuer avec les comptines ou autres dictons, « mars qui rit parmi les averses… », c’est le cas en ce moment ! De bleu, le ciel passe au gris presque noir en un instant, pour revenir au bleu, etc etc etc

Et pour ce dernier jour d’hiver, Ganesh a eu droit à un bouquet de violettes… demain, c’est le printemps ! Le pêcher de Germaine l’annonce, dont les fleurs tremblotent sous le vent encore d’hiver…

Avant, après…

Avant, après…

Quelques heures de nettoyage vers le séchoir à linge, tout au fond du terrain… oui, quand nous avons acheté cette vieille maison, nous étions jeunes, et cela ne me coûtait pas de descendre jusqu’au fond pour accrocher le linge 😉 ! Le temps a passé, 50 ans que nous sommes à Galembrun. Et je commence à peiner… surtout quand les feuilles mortes cachent les embûches du sol. Que voulez-vous, nous sommes loin d’avoir un terrain style jardin de Versailles ou golf… Mais donc, Raymond ayant taillé les haies (oui, avant le 15 mars, pour ne pas gêner les oiseaux !), la pluie étant arrivée entretemps, tout est resté en plan, et pour accrocher des draps c’était on va dire délicat. Sécateur, grand sac, et en avant. Donc voici : avant, après. Reste tout de même à fignoler car, mars et ses giboulées oblige, le temps change vite de couleur.

Donc, commencé avec enthousiasme (si, si) et sous un beau ciel bleu, au bout d’une heure le ciel est devenu plus sombre l’orage s’est mis à gronder, j’ai tenu bon en surveillant la course des nuages noirs, là-bas vers l’ouest, mais au bout de deux heures j’ai vite ramassé les outils, rentré le sac de branchages et feuilles, juste à temps avant la pluie. Elle n’est pas tombée bien longtemps, mais le ciel reste bien incertain…

Tant pis, je continuerai demain. Ou après-demain. Ou plus tard. En descendant, sur le terrain, rencontré une touffe de violettes blanches, encore jamais vues ici. Les pétales cirés des ficaires brillaient au soleil, mais les fleurs se sont vite refermées sous la pluie. Les muscaris ont refleuri dans le grand pot bleu, annonçant le printemps de plus en plus proche.

Et sur notre petite place, les dames de onze heures sont de retour, au milieu de milliers de minuscules fleurs bleues.

Ciel, des nuages !

Ciel, des nuages !

Je ne suis vraiment pas à jour côté balades, mais je finirai bien par rattraper le temps, miss météo nous promettant du gris et de la neige pour très bientôt ! En tout cas, cet après-midi, c’était beau temps, après 2 ou 3 jours de retour de grisaille et (si peu, hélas)de pluie, alors je suis partie jusqu’au bois de la Pleysse. Pas par le chemin le plus droit, mais depuis que certaines haies et chemins de traverse ont été avalés par quelques agriculteurs du coin, bien obligé de suivre celui qu’ils ont aimablement laissé… et donc en avant par le chemin de La Heppe. Surprise, des biches dans le champ ! Je m’étais arrêtée pour ne pas les effaroucher, mais elles m’ont aperçue et pffuitt ! elles ont traversé le chemin. Regardez bien, on en voit deux sur la deuxième image.

Quand le ciel est de ce bleu magnifique, c’est un régal de photographier les arbres encore nus ! Et ce petit plus apporté par les nuages, mmmmm…

Par contre, je ne sais si Boris Vian était un visionnaire, mais je pense chaque fois à ce titre de livre « l’Herbe rouge » (dont l’histoire n’a d’ailleurs rien à voir avec les champs de ma campagne 😉 ) lorsque à côté d’herbes vertes je vois ces champs non encore ensemencés ou labourés et où l’herbe est devenue rouge. Effet des traitements, pesticides ou autres ?????

Franchement, je trouve ça un peu inquiétant. Bref. Avant d’entrer dans le bois, long chemin entre deux champs, mais où les pâquerettes commencent à bien s’installer. En regardant bien, quelques insectes aussi…

Le petit pont est toujours à sa place. Il faut dire que ces chemins et ce bois sont souvent visités par ces motos qui se disent « vertes »… (je ne vais pas trop rouméguer, car dimanche dernier j’ai été bien contente de trouver un chemin bien marqué par leurs passages, et celui de chevaux 😉 ), donc j’entre dans le bois de la Pleysse, et j’avoue, c’est chaque fois un petit moment de sérénité.

Jeux d’ombres sur les mousses, feuilles sèches, et la quiétude du bois. Miracle, pas de moto-cross quand j’y entre ! (ben oui, ce sont les vacances ici, et jeunes et moins jeunes patrouillent dans le coin…). Premières fleurs d’ajoncs (photo ratée), chants d’oiseaux. Et le coin « des Landes »… des pins le long d’une partie de chemin. Venus là comment ? Dommage, il ne faisait pas assez chaud pour que la résine embaume l’air… mais j’ ❤ arriver sur ce chemin. Que voulez-vous, 10 ans dans les Landes, 10 ans en Basquaisie, le reste à Toulouse et les Hauts Tolosans, de temps en temps j’aime bien retrouver un air d’enfance !

Passage du fossé, retour vers le village et le grand chemin. La plaine à nouveau, avec ses champs verts ou rouges. Les nuages dans le ciel bleu. 17 heures sonnent au clocher, j’aurai mis tout de même deux heures pour faire 7,5 km… mais j’ai pris le temps de respirer, prendre des photos… je ne suis pas prête pour un marathon 😉 !

Premières fleurs dans le prunier sauvage sur le bord de la vieille route… il va falloir que j’aille voir où en sont les jonquilles sauvages, dimanche elles étaient encore bien fermées, et surveiller les aubépines au fond du jardin. Demain. Ou un autre jour !

Tour de champ

Tour de champ

En définitive, avec ces températures enfin dignes d’un véritable hiver, Flipelette et moi passons beaucoup de temps dans mon bureau…

D’accord, j’y ai une belle lumière. D’accord, j’ai beaucoup de dossiers à terminer le plus vite possible. D’accord, je me régale de regarder les oiseaux venir picorer les boules de graines. D’accord, c’est le moment ou jamais d’hiberner 😉 . Mais tout de même, surtout quand il fait un aussi beau soleil, il faut en profiter, non ? Alors cet après-midi, hop, petit tour de champ.

Les fleurs du cognassier commencent à se montrer, dans les haies les baies d’églantiers luisent au soleil, quelques arbustes osent sortir deux ou trois feuilles, tout est calme, pourtant il semble que Flipelette n’apprécie pas la balade aussi tranquillement que moi, et marche avec inquiétude, surveillant ses arrières, poils du dos hérissé et queue en panache bien gonflé… peut-être les cris des buses tournant au-dessus des champs l’inquiètent-elle ???

Un dernier coup d’œil avant de rentrer, le ciel est toujours bien bleu, mais la campagne reverdit… et la lumière est magnifique. Belle fin de semaine !

un peu d’air frais

un peu d’air frais

A force de la réclamer, la pluie est arrivée… et bien arrivée pendant ce qui semble déjà trop longtemps… jamais contents ! Mais ce matin, c’était juste du brouillard, et on pouvait espérer que le soleil ne bouderait pas.

Et, superbe, vers 14 heures, le ciel bleu. Il était temps de sortir faire un tour de champ, ma petite marche quand la flemme est là mais que « tout de même il fait beau alors tu vas te bouger un peu »… Et puis Flipelette commence à prendre un peu de poids à passer son temps sur les fauteuils ou sur mon bureau 😉 !

Vers 15 heures, enfin, nous voici dans le champ voisin.

Sous le soleil un peu embrumé les champs verdissants ressemblent à du velours, les gouttes d’eau scintillent sur les baies oranges ou rouges, et les lichens jouent les stars sur les branches sèches des buissons. Tout au fond du champ, alors que nous rentrions, un faisan se dépêchait de se glisser dans les fourrés… j’espère que les voitures garées en bord de champ n’étaient pas des voitures de chasseurs, et qu’il a pu rejoindre sa cache !

Pour terminer l’après-midi (17 heures à peine…), un timide coucher de soleil, sous un ciel hésitant entre le bleu et le gris (histoire de rester dans les tons de ces derniers jours ?), et la brume se réinstalle pour la nuit…

Nuages…

Nuages…

… et autres petits riens.

Hier, après avoir cramé, et bien cramé, une ex-future-confiture de rhubarbe-pommes, pendant que le récipient trempait, je suis sortie faire un tour de champ. Soleil sur Galembrun, mais dans le fond, de gros nuages très sombres avançaient rapidement…

L’occasion de quelques images de soleil caché… de festons de lumière sur ces gros nuages ouatés…

Mais l’occasion aussi de constater la disparition de nouvelles haies. Grrrr. Le cognassier, vestige des délimitations des champs autrefois risque bien de ne pas vivre encore longtemps. Au fond, deux arbres ont déjà disparus. Décidément, ceux qui devraient être les premiers à défendre la Terre, la respecter, sont plutôt les premiers à la détruire…

Finalement, j’ai dû remonter le champ rapidement, car la pluie arrivait !

Au bout du compte, c’est surtout le vent qui s’est manifesté… même si, ce matin, les chrysanthèmes étaient pleins de larmes.

Avec le vent, une tige s’est cassée… alors pour une fois, j’ai fait une exception, et j’ai fait un bouquet de fleurs coupées, chrysanthème rouge sombre, chrysanthème jaune clair, une branche de véronique. Et Ganesh a profité d’un petit reste 😉

Plaine, la plaine…

Plaine, la plaine…

Si le côté « ouest » de Galembrun est tout en collines, descentes et grimpettes, le côté « est » est devenu au fil des années une vaste et morne plaine ( 😉 )… haies disparaissant dans la nuit, ou au vu de tous pour peu qu’on regarde… (si je n’avais pas eu la curiosité d’aller voir si les ruches étaient encore dans le petit bois, je n’aurais rien remarqué je crois depuis le chemin)

Donc, me voilà partie vers la plaine… vastes étendues de marron-beige-parfois-roux, nuages…

Quelques fleurs des champs osent pousser le long du chemin qui n’est plus bordé de haies depuis longtemps (sauf à côté de la vieille ferme du « cheval d’or », dont les propriétaires bagarrent dur pour les défendre…)

Je voulais aller jusqu’à La Pleysse, voir si enfin les feuillages prenaient leurs belles couleurs d’automne, mais je me suis laissée tenter par un petit tour vers la vieille maison abandonnée entre champs et petit bois. Et puis, les feuillages dorés sans soleil, c’est moins joli 😉 … oui, bon, j’avoue, c’est davantage la curiosité… maison bien fermée, donc probablement pas complètement abandonnée. Mais l’été, il doit faire bon sous l’avant-toit !

Un mini bois derrière la maison, où il me semblait avoir vu des ruches à une époque, mais non, pas ou plus de ruches… par contre une partie bien nettoyée, les haies arrachées fumant encore (première photo de cette page)

Sur le bord du chemin, à la sortie du mini bois, trois bacs de galets… une mine d’or pour moi, qui rapporte de chaque balade un caillou pour mettre dans un coin du jardin, mon coin à trouvailles diverses, cailloux, plantes, morceaux de porcelaine, coquillages, et même une fois un crâne de chevreuil…

Et pour terminer, le chemin des fées… et une des dernières roses d’un des plus beaux rosiers du village (et le plus ancien). A bientôt, pour un retour dans le temps, les deux dernières parties de notre circuit de septembre, entre ami.e.s et tourisme !