Août en couleurs…

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Vent d’autan dimanche, vent d’ouest hier lundi, et aujourd’hui… le calme !

Il faudrait passer la tondeuse, nettoyer les bordures, faire du ménage dans les rosiers bien tristes en cette fin de mois d’août.

Il faudrait.

J’ai préféré essayer de capter quelques couleurs d’été ! J’aurais aimé y trouver du bleu, mais il n’y a que celui du ciel, avec son mini nuage blanc. Alors voici mes couleurs du jour.

Et quelques rencontres au milieu des fleurs…

Les travaux autour de la piscine sont terminés, il va falloir la re-chapeauter, en prévision des prochaines saisons… mais on s’est dit que ce serait une bonne idée de nettoyer les panneaux ! Pffff… c’est long, et pas simple. Jet d’eau (relié au puits), karcher, éponge… nous avons eu du mal à terminer deux panneaux sur les six… mais c’est vrai qu’il y en a bien besoin.25août_8178

London2004_8179

Bon, il va pourtant falloir que dans deux jours ce soit fini, car Londres nous attend vendredi, pour une semaine, avec un sacré planning… c’est le genou qui va être content 😉 !

Un tour d’Islande, 10, suite et fin : Reykjavìk

25juin15_Reykjavìk_8025Une trentaine d’heures pour découvrir une capitale, ce n’est pas beaucoup… mais nous ne pouvions rester davantage en Islande. Vous me direz que, puisqu’il ne fait jamais nuit en juin, nous aurions pu nous balader dans cette ville « nuit » et jour. J’avoue qu’en fin de circuit, j’avais tout de même besoin d’un peu de sommeil, et les nuits « chez Monique » étaient nécessaires 😉 ! D’autant que, le jour de notre retour en France, nous devions repartir vers l’aéroport à 5 heures du matin 😦 .

Donc, balades dans la ville. J’ai aimé flâner dans cette ville. Le cœur « ancien », très agréable, maisons colorées, petits immeubles, jardins, tags, ne pas manquer la Maison de la Culture qui nous raconte l’histoire des Sagas avec quelques vélins d’origine… admirer une dame repeindre avec patience la barrière de sa maisonnette aux couleurs des fleurs de son jardin…

Aller jusqu’au port où les vieux baleiniers repeints semblent prêts à repartir en mer, où les bateaux et leurs reflets rivalisent de lumière sous le soleil,

caresser les chats ici et là (ah, oui, il y en a un difficile à caresser 😉 !)

regarder, écouter, apprendre l’Histoire du pays dans le magnifique Musée National,

marcher le long de la baie jusqu’au bateau « viking » contemporain, découvrir l’immense hall du Harpa et voir le soleil du soir se refléter sur les vitres de cette salle de concert,

10juin__ReykjavikManger une soupe de poisson sur le port dans le vieux restaurant Saegreifinn sous l’œil de l’ancien propriétaire statufié et installé sur un fauteuil… un peu étonnant et on peut avoir un petit recul en le voyant… mais les brochettes et la soupe y sont tellement bonnes !, ou un fish and chips près du port.

Rêver en marchant le long du Tjörnin aux milliers d’oiseaux et y admirer les villas et leurs jardins.

Bien sûr, ne pas oublier de grimper jusqu’à la Hallgrìmskirkja, remise en état, y prendre l’ascenseur pour admirer du haut de la flèche les toits multicolores de la ville, et y écouter un morceau joué sur l’orgue aussi gigantesque que l’église (5275 tuyaux)…

Marcher dans le vieux cimetière pour y apprécier un calme bienvenu après avoir tourné et retourné dans les petites rues du centre, retrouvé la foule, la circulation et les feux rouges oubliés pendant ces 15 jours…

Reykjavìk, une capitale encore à taille humaine, mais qui, concentrant la grosse majorité des habitants de l’île, grandit chaque année un peu plus, ajoutant immeubles, grandes surfaces, routes à 4 voies tout autour d’elle… mais les « champs de trolls » qui l’entourent ne pourront jamais disparaître, espérons le !

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Voilà, la saga est terminée, le vendredi 26 juin, nous avons remis les clés de notre voiture, embarqué dans l’avion vers Toulouse, et… laissé un peu de notre cœur dans l’île. Ce n’est qu’un « au revoir ! »

Ici et là, du côté de chez nous

Viera étant pour quelques semaines à la maison, c’est l’occasion de (re)faire quelques balades dans le coin… 15août Ste Marie du Désert_8054Sainte Marie de l’Herm (ou du Désert), abbaye ancienne, bâtie dans un lieu de solitude, du moins lors de sa création, car maintenant il n’y a plus ni loups ni ours dans les bois et champs qui l’entourent, et les villages ne sont pas loin ! Les moines (trappistes) qui l’occupent ont ouvert boutique, et l’on trouve un peu de tout, livres religieux ou sur les religions, produits de soins et de beauté venus des différentes abbayes de France, chapelets et breloques, bougies souvenir et encens… une très jolie chapelle, deux églises, et la possibilité d’aller faire une retraite (mais je ne connais pas les conditions) dans ce lieu calme, en pleine nature.

Après l’abbaye, musée Campanaire de L’Isle Jourdain. Le matin, nous avions déjà pu visiter la maison Claude Augé, le créateur du Petit Larousse Illustré (https://bbordasilvand.wordpress.com/2014/09/07/une-maison-bourgeoise-savante/). Mais le musée campanaire fermant de 12 à 14 heures, nous avons dû faire une pause dans notre journée culturelle. Et un peu cultuelle 😉 , puisque sur les petites routes tortillonnantes du Gers, après l’abbaye, nous avons rencontré une église bien en ruine… plus de toit, fenêtres murées ou « mangées » par le lierre, quatre murs au sommet d’une colline.

Et donc, ensuite, les cloches… Si vous passez à côté de L’Isle Jourdain, en allant par exemple un jour de marché à Samatan pour les foies gras, arrêtez vous ! Ou venez-y pour le jour de marché, le samedi, c’est vraiment à voir. Donc, Claude Augé et marché le matin, musée campanaire l’après-midi. Avec cet été, une exposition Art Nouveau dans ce qui est « l’entrée » de la Halle transformée en musée, entrée libre qui plus est pour cette exposition. Pour le musée à l’étage : http://www.mairie-islejourdain.com/fr/musee-art-campanaire.asp

Il y a même, incrusté dans une cloche, un vrai lézard… mais que fait donc Brigitte Bardot ?15août-Musée campanaire_8066Arrêt à la petite et charmante église de Saint Pé, en pleine campagne, très kitsch, perchée sur sa colline. avant de terminer notre boucle.

Sur le chemin du retour, il restait encore quelques champs de tournesols en fleurs.

Et ce lundi, direction Montauban. La ville est toute fleurie, les rues piétonnes tendues de « toldos » en triangle, colorés, et la place Nationale est toujours aussi belle, avec ses doubles « couverts » tout autour.

Musée Ingres, bien sûr. Entendu, dans l’escalier entre le deuxième et le premier étage, une personne qui repartait : « Et bé, ils savaient travailler ces gens ! ». C’est le moins qu’on puisse dire 😉

Avec, cet été, au premier sous-sol, une exposition de Trésors cachés des réserves du Musée, rapportés d’Inde, Egypte, Japon, Maghreb, Chine (il paraît même qu’il y aurait deux ou trois bricoles piquées lors du sac de la Cité Interdite…).

Mais, et malgré les nombreuses marches, ne pas négliger le deuxième sous-sol, sorte de crypte, vestige du château du Prince Noir… (tiens, celui-là, on l’a déjà vu à Launac si je me souviens bien), et les pierres, mosaïques, instruments récoltés ici et là. Au passage, une curieuse sculpture, monument à Léon Bourjade, « lieutenant aviateur missionnaire ».

Ne pas manquer non plus, dans la salle de la Chapelle, les réalisations des scolaires de la ville, autour des tableaux de monsieur Ingres, c’est un vrai régal ! Imagination, couleurs, humour, ironie, quand on leur donne les bonnes clés, les enfants et les ados sont plutôt extraordinaires.

J’ai particulièrement apprécié la fantaisie autour du portrait de Madame Gonse…

Musée, cathédrale, église Saint Jacques (passage de pèlerins sur le chemin de Compostelle), rues piétonnes, magasins à découvrir et à découvertes, balade le long du Tarn, vieux bâtiments en brique rouge, et même dans une cour (mais ce n’est probablement pas la seule) un escalier semblable à ceux des cours de Besançon. Une petite ville plaisante à visiter, vraiment.

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Et pendant ce temps, à la Mathusine, les travaux avançaient autour de la piscine…

Un tour d’Islande, 9 : chez Jules

Bon, l’automne n’a pas vraiment compris qu’il avait encore 1 bon mois devant lui avant de s’installer… orages, pluie, vent, zut, quoi, c’est l’été ! 23juin15_Snaefellsness_7963Du coup, fraîcheur pour fraîcheur, je retourne en Islande pour une avant-dernière page. Nous voici donc à côté du volcan de Jules Verne, le Snaefellsjökull. Mais oui, « Voyage au centre de la Terre », c’est là. Nous allons tourner autour de ce glacier souvent ennuagé, embrouillardé. Un ciel plutôt gris au départ, mais qui peu à peu retrouvera ce bleu particulier à l’Islande quand il fait beau. Nous avons décidé la veille, dans notre mini chalet de Miklaholt, de prendre la petite piste qui traverse le champ de lave de Berserkjahraun (ce n’est pas pour frimer que je donne les noms, d’abord je ne les sais pas par cœur et je vérifie sur la carte, mais c’est au cas où une/un des lectrices/lecteurs de ce journal aurait envie d’y faire un tour), où, avis aux campeurs, on peut encore planter sa tente. A condition de trouver un endroit plat. Mais il y en a, car nous avons vu au moins trois endroits occupés, bien au calme, c’est le moins qu’on puisse dire. Montagnes noires, rouges, mousses argentées, lacs, la piste est tout à fait accessible aux véhicules « normaux », et les paysages sont absolument superbes. On est seul au monde… ou presque, car par-ci par-là quelques moutons traversent tranquillement la piste… mais comme ni eux, ni nous, ne sommes pressés, pas de problème ! Petite histoire : cette piste aurait été tracée par deux géants, les Berserkir, pour l’amour de la fille d’un fermier… mais pas très sympa, celui-ci assassina ensuite les deux géants pour permettre à sa fille d’épouser un copain à lui !

Premier village après la piste, Grundarfjördur. Zut, la pluie… le brouillard… dommage, j’avais souvenir de montagnes en pains de sucre, que nous ne verrons pas… Un centre des Sagas rassemble café, petit restaurant, musée, et s’est bien agrandi, ajoutant même un film sur la vie du village, mais il n’y a plus la reconstitution de la maison d’une famille de pêcheurs vers le début du XXème, dommage. On peut y passer un très agréable moment, et les enfants ne sont pas oubliés avec un chouette coin de jeux… Arrêt (toujours avec panneau explicatif) devant le Kirkjufell (un piton surnommé le mont de l’Église), à la sortie du village.

Belle église « en triangles » à Olafsvìk, intéressante.

Arrêt recommandé par un guide à Rif pour une soupe de poissons. Le guide ne mentait pas, accueil très souriant, une cuisine familiale, mais pas facile à trouver bien que le village soit minuscule.23juin15_Rif_7953 Hellissandur est un tout petit port, avec un musée des traditions devant lequel trône une sculpture de pêcheurs père et fils… enfin, on peut imaginer ! Dans le champ de lave derrière le musée, un terrain de foot bien vert a réussi à s’installer malgré les rochers…

Et on entre dans le parc national du Snaefellsjökull. Nous ne sommes pas de grandes « trekkeuses » et donc ne nous sommes pas risquées sur le glacier, ni au cœur du cratère ! Nous avons tranquillement suivi la route, admiré la belle plage dorée de Skardsvìk,

pris des pistes, pour aller jusqu’au phare qui domine la falaise aux oiseaux de Svörtuloft,

traversé des champs de trolls, jusqu’à la belle plage noire de Djùpalònsandur,

admiré le beau profil d’une montagne dont je n’arrive pas à trouver le nom… Hreggnasi, peut-être ?

continué vers le sud pour gagner l’antre de Bàrdur, l’esprit gardien du Snaefells, falaises plongeant dans la mer, milliers d’oiseaux nichant, cherchant leur nourriture, criaillant, tournoyant…

et finalement rejoint notre maisonnette. Le long de la route, les prairies vertes ont succédé aux champs de trolls de la péninsule.

24juin15_Miklaholt_7991Dernière nuit dans ce gîte, un peu surprenant au premier abord (lits superposés pour 6 personnes de moyen à pas gros gabarit + un grand lit double, dans 3 chambres, un salon et un petit coin cuisine où il est difficile de manger à plus de 4 !), mais confortable, et très clair.

Enfin, quand je dis « nuit », tout est relatif, car quelle que soit l’heure, 8 heures, 22 heures, minuit, il fait jour… nous sommes en juin !

Le lendemain, nous partons pour notre dernière étape, Reykjavìk. Arrêt près d’une rivière de pêche, réservée…,

puis à Akranes,

et la capitale est en vue, autour de laquelle je vais tourner près de deux heures sans savoir par où y entrer…

25juin15_Reykjavìk_7998Mais nous avons fini par retrouver la rue de « chez Monique », poser nos valises, et partir pour une balade en ville !

Un tour d’Islande, 8 : Vatnsnes et l’arrivée à l’Ouest

Bientôt ce tour d’Islande sera terminé… j’ai revécu ce circuit avec beaucoup de plaisir, j’ai retrouvé des émotions, des sensations vécues pendant ce voyage. Mais il n’est pas tout à fait fini !21juin15_la route du jour_7866

Nous voici donc arrivées à Hvammstangi, port de la péninsule de Vatnsnes. Le village est agréable, maisons sur la colline au-dessus du port, un café calme et coquet avec des pâtisseries maison et de bons chocolats, jolis jardins souvent décorés, lupins en pleine floraison.

Mais ce dimanche 21 juin, l’été avait décidé de se montrer tout en gris pour notre tour de la péninsule. Comme dans beaucoup d’autres ports, et même si ce n’est plus d’actualité…, le séchoir à poissons, le hangar où il semblerait que du requin soit en train de se transformer, sont installés à côté du port.

Deux figures de phoques sculptées dans du bois flotté nous rappellent que les phoques sont ici chez eux.. . même si on les chasse parfois encore ? En tout cas, les balades en bateau vers les lieux de vie des phoques paraissent assez rentable…

La route longe la côte, plages de sable noir, rochers, collines escarpées, beaucoup de petits arrêts possibles (et nous n’en avons manqué aucun !), signalés, expliqués : le lieu de rassemblement des chevaux Hamarsrétt, histoire de savoir lesquels sont à qui,

des plages et rochers où phoques et eiders cohabitent,

une belle pierre historique en mémoire aux poètes et particulièrement à Gudmundur Bergthorsson (né sur la péninsule),

Je n’ai pas su trouver le chemin menant à Hindisvìk où nous aurions pu rencontrer toute une colonie de phoques, et comme c’était marée haute Hvitserkur avait les pattes dans l’eau… mais nous avons trouvé une ferme isolée qui vendait ses pulls, mitaines, robes, bien sûr fait maison en vraie laine qui gratte…

Et nous sommes arrivés à Borgarvirkì, immense cratère transformé en forteresse vers le 9ème siècle, spectaculaire ! Du haut de ses « remparts », une vue circulaire fantastique sur l’océan et le fjord, les lacs, les montagnes de l’intérieur. Un cratère bien chaotique, roches basaltiques, où là aussi des fleurs têtues s’accrochent.

La boucle est bouclée lorsque nous revenons à la route 1, après avoir longé lacs et prairies.21juin15_péninsule de Vatnsnes_7892 Le lendemain, ce sera la fin des fjords du Nord, sous un magnifique ciel bleu, puisque à Bùdardalur (joli centre d’information – café, qui préparait une exposition sur Eric le Rouge) nous obliquerons vers la côte Ouest et Stykkisholmur, laissant pour une autre fois les fameux fjords de l’Ouest… qui d’ailleurs n’étaient peut-être pas encore tous accessibles. Laxà un peu partout sur la route-piste, bleus déclinés dans toutes les tonalités, une église blanche et rouge au milieu des prairies…

Des myriades d’îles et d’îlots dans la grande baie de Breidafjordur, que nous admirerons du haut du rocher de basalte Sùgandisey qui protège le port de Stykkisholmur.

22juin15_notre gardien à Miklaholt_7916Route vers notre hébergement pour deux nuits, que nous trouvons avec un peu de peine, et après une rencontre insolite… Hélas, lors de la traversée de la péninsule, par l’intérieur, le ciel est passé du bleu pur au gris… si la brume ne s’était pas mise de la partie, nous aurions depuis Miklaholt une vue très dégagée sur la côte, les lagunes…, mais nous serons bien gardées toute la nuit, par le labrador de la ferme !

Un tour d’Islande, 7 : d’Akureyri à Hvammstangi

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Journée pluvieuse pour ce samedi d’août… un peu de fraîcheur était bien nécessaire ! Les 8 kg de prunes du jardin (et il en reste dix fois plus…) sont rangés en confitures dans les bocaux, je n’ai plus de coins pour coller mes photos dans les albums (oui, je préfère les albums qu’on feuillette aux albums sur ordinateur), les mots croisés commencent à s’embrouiller dans ma tête, alors je replonge dans l’Islande.

Non, ce n’est encore pas « suite et fin », mais ça viendra forcément bientôt…

Pour le moment, c’est pause à Akureyri, un tour dans la ville. Étonnantes rencontres sur la rue piétonne. Une belle salle de concerts – conservatoire, avec une exposition colorée dans le hall, vue sur le port par les grandes baies du restaurant, un violoniste et un pianiste répétant pour le concert du soir. De jolies maisons, pas d’immeubles. Une grande librairie. De bien beaux tags sur les murs…

Nous y passons la nuit, puis cap vers le port de Hvammstangi, dans la péninsule de Vatnsness. Nous passons donc d’un fjord à l’autre, Eyjafjördur, Skagafjördur, Hùnafjördur, et enfin Mìdfjördur… (vous l’avez sûrement compris, « fjördur » = fjord… simplissime !). La route 1 suit une rivière (à saumons certainement), et au pied de monts enneigés une ferme à l’ancienne aux toits bleus, la maison de Jonàs, est l’occasion d’un arrêt photos

puis nous allons jusqu’au bout du fjord suivant, histoire de faire autre chose que suivre LA route, et traversons de petits villages ports, dont celui de Saudarkròkur, où nous nous sommes posé quelques questions sur notre connaissance des crustacés…

… avant de retraverser un morceau de péninsule vers encore un autre fjord. Arrêt à Blönduos : un restaurant « familial » indiqué sur un guide, et un musée des tissages et des traditions. Un musée bien calme, où nous étions les seules visiteuses.

Et, bien sûr, encore une Laxà… presque bleue sous le soleil (timide) retrouvé.

A nouveau la 1, jusqu’à ce qu’un panneau et deux accueillants personnages bien colorés nous signalent que c’est là qu’il faut tourner pour Hvammstangi.

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Agréable maison d’hôtes, gazon et nains de jardin, un joli petit port, et le point de départ pour la péninsule aux phoques, et autres curiosités… le lendemain.

Balade du jour

6août15-Lachapelle_7617Il y a parfois des journées qui ressemblent à des bulles de savon, légères, irisées… et au soir desquelles vous êtes tout simplement « bien ». Ce jeudi en faisait partie. Pourtant rien de particulier, une balade vers le Gers, au programme tranquille : des amis, et faire découvrir à Viera, en vacances ici pour quelques jours, le village de Saint Clar et son « Estiv’ail », puis le village de Lachapelle (dont je vous ai déjà parlé il y a un an…), et – décision de dernière minute – la visite de la Maison du Pastel à Lectoure. La vieille maison de Corinne et Philippe était toujours aussi accueillante, avec son jardin en étage, leurs hôtes toujours aussi pleins de gentillesse. « Estiv’ail » n’est pas aussi important que le concours de l’ail de la fin août, mais tout de même, le village était bien vivant, tourin servi par les agriculteurs de Mauroux, producteurs d’ail, de Floc, de charcuteries régionales, un groupe pour animer les rues et le repas sous la halle : les « Kassla Datcha », du Turbo Klezmer selon leur annonce… Comment, vous ne savez pas ce qu’est le tourin ? Alors, il y a le tourin à la tomate, dans les Landes, et là c’était le tourin à l’ail, autrement dit une soupe… ail revenu dans de la graisse de canard, eau, farine, oeuf…

Petites routes tournicotant pour aller vers Lachapelle, dans le Tarn et Garonne. Minuscule village, un vieux château (fermé) au sommet d’une colline, entouré de quelques maisons, et sur le chemin menant à la chapelle, le jardinier topiaire sous son parasol nous attendait… une église comme un théâtre à l’italienne, toute d’or et de balustrades, plafond peint, faux marbre, Sainte Quiterie, quelques touches de bleu pastel…

Bleu qui nous a finalement entrainés jusqu’à Lectoure, à la Maison du Pastel, pour une visite commentée sur le pastel, ou Isatis Tinctoria. Visite toujours aussi intéressante, la boutique est reposante avec tous ses tons de bleus… grandes cuves où un tissu blanc se transforme en bleu sous nos yeux, en quelques minutes, grâce aux feuilles vertes d’une plante à fleurs jaunes… alchimie étonnante…

Mais pour des détails, et si vous n’avez pas l’occasion d’aller jusqu’à Lectoure et l’ancienne tannerie où s’est installée la Maison du Pastel, allez faire un tour sur leur site : http://www.bleu-de-lectoure.com , ou sur leur page Face Book : https://www.facebook.com/pages/Bleu-de-Lectoure/399152196878599 . Et puis, tant qu’à vous donner des sites, celui de Lachapelle : http://www.lachapelle82.fr , car vraiment cet endroit mérite largement un petit détour ! Nous avons ensuite fait un tout petit tour dans Lectoure, ville qui mérite aussi un détour… la maison des clarinettes, la fontaine Diane ou Hountélie, les vieilles maisons en belle pierres blanches, et où même les serpillères chantent le pastel…

Retour par les routes du Gers, bien virevoltantes, champs de tournesols fatigués sous la chaleur, ou moissonnés, parfois déjà labourés.

Et à l’arrivée, quelques brasses pour se rafraîchir ! 8août15_travaux_7644

Car, même pendant les travaux de rénovation de la plage autour de l’eau, la baignade continue…

Un tour d’Islande, 6 : en route vers Akureyri

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Une journée de voyage bien tranquille, même pas 100 km, mais finalement j’en ai ajouté un peu, non pas parce que je me suis trompée de route ou que je suis partie en sens inverse, mais parce que le petit port de Grenivìk et la route-piste pour y aller semblaient plus intéressants que suivre la route1 sans se poser de question ! Nous voilà donc embarqués tout d’abord vers Godafoss. Encore une chute ! Oui. Et on a beau en voir et en avoir vu plus de dix, rien à faire, c’est toujours aussi stupéfiant. D’autant plus, ce jour-là, que le ciel était d’un bleu magnifique, et qu’il faisait 17°. Cette première halte de la journée a été le départ de toute une série de « petites » découvertes heureuses, parfois imprévues, jusqu’au point d’orgue : l’arrivée en vue d’Akureyri sur la rive de l’Eyjafjord. Donc, disai-je, Godafoss, la cascade des dieux. Peut-être moins impressionnante que Dettifoss ou Gullfoss ? Un chemin tranquille pour accéder au bord du précipice (là oùThorgeir jeta ses sculptures païennes de dieux nordiques, après avoir déclaré le pays chrétien… on retrouve cette histoire en « BD antique » au Musée National, à Reykjavìk), des anémones, des myrtilliers, des rochers bien sûr… et les cascades, somptueuses.

Nous avons ensuite décidé de pique-niquer au bord d’un lac où les montagnes jouaient au miroir parfait…

Puis avons choisi de quitter la route 1 pour aller jusqu’à Grenivìk. Une superbe idée ! On se serait presque cru dans les Alpes, vallées entourées de sommets encore enneigés, des fermes, des moutons, des sapins…19juin15_vers Grenivìk_7570 Et après quelques km de route-piste, un petit port tout calme, Grenivìk. L’Eyjafjördur d’un bleu intense, les montagnes sur l’autre rive bleutées, un petit musée sur la vie des pêcheurs autrefois, tenu ce jour-là par un jeune garçon très fier de cette Histoire.

Nous avons profité de la halte pour nettoyer la voiture qui, après tous ces kilomètres de semi-piste ET les moucherons de la veille, en avait bien besoin ! D’autant que nous allions « à la capitale du Nord » !

Mais les découvertes n’étaient pas terminées, car sur la route il y avait Laufàs, une ancienne ferme domaniale aux toits gazonnés, des murs en tourbe, façades en grosses pierres, avec son église coquette, entourée de champs bien verts au bord du bleu de l’Eyjafjördur.

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Plus qu’une vingtaine de kilomètres au-dessus du fjord, le fjord à traverser,

 

et nous arriverons à Akureyri… lumineuse sous le soleil de cette journée toute bleue !19juin15_Akureyri_7594

Un tour d’Islande, 5 : Myvatn

18juin15_rikmy et bitmy de Myvatn_7560

Que de découvertes en une journée ! La région dite « Myvatn » est extraordinaire.

Alors, oui, il y a des moucherons, et s’ils sont bien agaçants, il suffit de vous envelopper d’une écharpe dans le style touareg, et le tour est joué.

Alors, non, je n’ai pas acheté ce filet d’apiculteur pour me protéger de ces charmantes bestioles, peut-être la saison n’était-elle pas à son apogée côté moucherons, toujours est-il que vraiment nous n’en avons pas saisi l’absolue nécessité. D’autant que myflugur, rikmy et bitmy voletaient surtout dans le coin de Stukustadir lors de notre passage, et presque pas ailleurs.

Première halte de cette journée autour du lac Myvatn, royaume des oiseaux : le musée des oiseaux, à l’ouest de Myvatn. Une construction intéressante qui abrite, dans ce milieu privilégié pour les oiseaux (et les saumons, ne pas oublier la rivière Laxà, une de plus, mais paraît-il la plus fameuse pour saumons et truites saumonées, qui coule dans l’ouest de Myvatn) la collection de Sigurgeir Stefansson. Certes, ils sont empaillés (très joliment, reconnaissons-le), mais on y trouve toutes les espèces qui vivent en Islande, et vous en rencontrerez ensuite certains dans les environs, mais cette fois « en vrai ».

C’est d’ailleurs ce qui s’est passé. Nous avons fait le tour de Myvatn d’ouest en est, en partant vers le sud, et sous un ciel bien bien gris, même un peu pluvieux, nous sommes arrivés à Skùtustadagigar. Sentiers balisés, bien entendu. Des pseudo-cratères, des îlots, le lac, les moucherons, la bruine, les herbes, les mousses, des algues sur le bord du lac, les arbustes en bourgeons, la terre noire, le silence… à peine troublé par les cris d’oiseaux, d’une famille de cygnes tout au fond, et… quelques bus déversant des touristes déguisés en apiculteurs. Non, je ne me moque pas, je comprends que ce soit agaçant ces bestioles qui volètent autour de votre visage, mais pour faire les 100 ou 200 mètres de sentier qui montent vers le sommet, je trouve que c’est un peu exagéré.

Bref. Nous continuons notre circuit, vers l’est : formations de lave, lacs, et… une vraie forêt, à Höfdi ! Sentiers balisés, mais pas que… il faut croire que certains visiteurs ont laissé de mauvais souvenirs dans ce site extraordinaire, car voici la pancarte qui nous accueille : 18juin15_Myvatn_7529La pluie ayant enfin décidé de prendre du repos, nous en profitons pour marcher tranquillement sous les bouleaux, épicéas, rencontrant de temps en temps une minuscule clairière fleurie. Pique-nique sur un promontoire, vue imprenable sur le lac, les petites îles, les klasar (colonnes de lave)… et, lorsqu’on se tourne vers Dimmuborgir, sur les monts enneigés… Un moment de grâce.

18juin15_Myvatn Dimmuborgir_7538Puis c’est Dimmuborgir, « les châteaux noirs », un immense et fantastique champ de lave, sillonné de sentiers (là aussi, des bleus, des rouges, des tranquilles et des plus compliqués…) qu’il vaut mieux ne pas quitter, car les fissures sont nombreuses, et parfois bien camouflées sous ces arbustes rampants pour cause de vent… mais la température (relativement douce ce jour-là) ne décourage pas les insectes, récoltant le pollen sur les bourgeons. Il paraît que dans ces formations bizarres on rencontre les pères Noël Islandais, et je crois bien en avoir reconnu un, déguisé en rocher !

Nous avons fait la boucle de l’église, une balade d’une heure, tranquille, qui nous a entraînées au milieu de champs chaotiques, de pics étonnants, de crevasses, et d’une arche effectivement semblable à un porche d’église.

Ensuite, direction la route 1, vers la zone géothermique et le Nàmafjall. Là, finis les tons noirs et sombres des roches ou de la terre, ce sont presque des dunes dignes du Sahara (enfin… j’imagine, n’y ayant jamais mis les pieds…), dorées, un peu ocres. Et  au pied de ces montagnes, Hverir : paysage lunaire (là aussi, j’imagine…), marmites de boue, colonnes de vapeur, fumeroles, dépôts de minéraux… du bleu, des bleus, du jaune soufre, de l’ocre… et l’odeur bien sûr !!! Odeur de soufre, que nous avions un peu oubliée depuis notre arrivée sur l’île. On la sentait à Reykjavìk, à Seltùn, puis Selfoss, ensuite, le long de la côte, elle avait disparu, pour réapparaître ici, dans la région de Myvatn et à Husavìk. Mais bon, ce n’est tout de même pas insupportable, pas plus que les moucherons 😉 . Et même, tiens, pour faire bonne mesure, nous avons plongé dans les eaux bleues des bains chauds de Myvatn ! Un régal… (désolée, je n’avais pas pris mon appareil…)

Le retour « à la maison », à Husavìk, semble plus court, nous retrouvons les boursouflures de lave, la route-piste, les fermes-serres chauffées, et le port.18juin15_retour à Husavìk_7559

La prochaine étape, c’est Akureyri, la capitale du Nord.

J’ai pris beaucoup de plaisir à revoir cette journée avec vous… et je dois vous avouer que, encore une fois, j’ai gardé quelques découvertes à faire à Myvatn pour… mon prochain voyage en Islande !

Festivités villageoises et estivales

Une pause dans mon tour d’Islande, loin d’être terminé, pour aller faire un tour dans les villages voisins. C’était hier, un dimanche campagnard, avec des amis. Une fête à Launac, une autre au Burgaud… festivités d’hier et d’aujourd’hui…

Musique à fond la caisse (on se demande pourquoi autant de violence) pour tous, et mousse pour le bonheur visiblement des grands et des petits. Tout le monde avait l’air de bien s’amuser, j’ai un peu de mal à comprendre le but du jeu, mais ce doit être une question de génération… en tout cas, c’était l’occasion de faire des photos.

Au Burgaud, il y avait une fête « paysanne », exposition de tracteurs anciens (ça change des expositions de vieilles voitures ! moi, j’ai beaucoup aimé), vide-greniers, dans un grand champ… bonjour les coups de chaud si on n’a pas pensé au parasol… Nous ne sommes pas restés au concours de labour, il faisait vraiment trèschaud !

Il y avait aussi un artisan qui fabriquait de vrais balais d’autrefois, des « cordes à veaux », des piquets… et une vraie « foire à la pezouille » au milieu du vide-greniers.

Les villages sont plein de belles idées pour faire découvrir la vie locale, et c’est tant mieux ! Bon mois d’août !