Une trentaine d’heures pour découvrir une capitale, ce n’est pas beaucoup… mais nous ne pouvions rester davantage en Islande. Vous me direz que, puisqu’il ne fait jamais nuit en juin, nous aurions pu nous balader dans cette ville « nuit » et jour. J’avoue qu’en fin de circuit, j’avais tout de même besoin d’un peu de sommeil, et les nuits « chez Monique » étaient nécessaires 😉 ! D’autant que, le jour de notre retour en France, nous devions repartir vers l’aéroport à 5 heures du matin 😦 .
Donc, balades dans la ville. J’ai aimé flâner dans cette ville. Le cœur « ancien », très agréable, maisons colorées, petits immeubles, jardins, tags, ne pas manquer la Maison de la Culture qui nous raconte l’histoire des Sagas avec quelques vélins d’origine… admirer une dame repeindre avec patience la barrière de sa maisonnette aux couleurs des fleurs de son jardin…
Aller jusqu’au port où les vieux baleiniers repeints semblent prêts à repartir en mer, où les bateaux et leurs reflets rivalisent de lumière sous le soleil,
caresser les chats ici et là (ah, oui, il y en a un difficile à caresser 😉 !)
regarder, écouter, apprendre l’Histoire du pays dans le magnifique Musée National,
marcher le long de la baie jusqu’au bateau « viking » contemporain, découvrir l’immense hall du Harpa et voir le soleil du soir se refléter sur les vitres de cette salle de concert,
Manger une soupe de poisson sur le port dans le vieux restaurant Saegreifinn sous l’œil de l’ancien propriétaire statufié et installé sur un fauteuil… un peu étonnant et on peut avoir un petit recul en le voyant… mais les brochettes et la soupe y sont tellement bonnes !, ou un fish and chips près du port.
Rêver en marchant le long du Tjörnin aux milliers d’oiseaux et y admirer les villas et leurs jardins.
Bien sûr, ne pas oublier de grimper jusqu’à la Hallgrìmskirkja, remise en état, y prendre l’ascenseur pour admirer du haut de la flèche les toits multicolores de la ville, et y écouter un morceau joué sur l’orgue aussi gigantesque que l’église (5275 tuyaux)…
Marcher dans le vieux cimetière pour y apprécier un calme bienvenu après avoir tourné et retourné dans les petites rues du centre, retrouvé la foule, la circulation et les feux rouges oubliés pendant ces 15 jours…
Reykjavìk, une capitale encore à taille humaine, mais qui, concentrant la grosse majorité des habitants de l’île, grandit chaque année un peu plus, ajoutant immeubles, grandes surfaces, routes à 4 voies tout autour d’elle… mais les « champs de trolls » qui l’entourent ne pourront jamais disparaître, espérons le !
Voilà, la saga est terminée, le vendredi 26 juin, nous avons remis les clés de notre voiture, embarqué dans l’avion vers Toulouse, et… laissé un peu de notre cœur dans l’île. Ce n’est qu’un « au revoir ! »