Tour de champ

Tour de champ

En définitive, avec ces températures enfin dignes d’un véritable hiver, Flipelette et moi passons beaucoup de temps dans mon bureau…

D’accord, j’y ai une belle lumière. D’accord, j’ai beaucoup de dossiers à terminer le plus vite possible. D’accord, je me régale de regarder les oiseaux venir picorer les boules de graines. D’accord, c’est le moment ou jamais d’hiberner 😉 . Mais tout de même, surtout quand il fait un aussi beau soleil, il faut en profiter, non ? Alors cet après-midi, hop, petit tour de champ.

Les fleurs du cognassier commencent à se montrer, dans les haies les baies d’églantiers luisent au soleil, quelques arbustes osent sortir deux ou trois feuilles, tout est calme, pourtant il semble que Flipelette n’apprécie pas la balade aussi tranquillement que moi, et marche avec inquiétude, surveillant ses arrières, poils du dos hérissé et queue en panache bien gonflé… peut-être les cris des buses tournant au-dessus des champs l’inquiètent-elle ???

Un dernier coup d’œil avant de rentrer, le ciel est toujours bien bleu, mais la campagne reverdit… et la lumière est magnifique. Belle fin de semaine !

L’Art au Mieux…

L’Art au Mieux…

C’est le nom de ce festival réunissant peintres, sculpteurs, photographes, céramistes, à La Romieu, dans le Gers. Classé « plus beau village de France », étape sur le chemin de Compostelle, avec une collégiale et un cloître inscrits au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO, un marché aux rosiers (avant-dernier dimanche de Mai), un festival d’art (2ème samedi et dimanche de Juin), un marché de potiers (en septembre), des chemins de randonnée, ce village de presque 600 habitants mérite qu’on s’y arrête.

C’était la première fois que j’y allais, ce 20 juin 2022, justement à l’occasion du festival « L’Art au mieux ». Je vous parlerai surtout du cloître, ouvert aux exposants et au public pour l’occasion.

L’ensemble collégial St Pierre, site incontournable du nord du Gers, est l’œuvre d’Arnaud d’Aux de Lescout, fils d’un riche seigneur du village, devenu au fil du temps et sous la protection de son cousin le pape Clément V, cardinal très influent de la cour pontificale. Il fit édifier sa collégiale et le palais qui l’accompagnait en seulement 6 ans, de 1312 à 1318. L’Histoire me semble un peu compliquée ou trop longue à raconter, comme beaucoup de monuments religieux ou nobles en France, l’ensemble a souffert des guerres de religion, puis de la Révolution, mais si l’église Notre Dame a disparu, l’ensemble collégial ne semble pas avoir trop souffert.

Belles maisons en pierre blanche du Gers, autour de la place centrale (ancien emplacement de l’église Notre-Dame), ruelles fleuries, et une légende, La Romieu étant appelée « le village des chats ». Une légende veut qu’une fillette, Angeline, a débarrassé le village des rats grâce à son amour pour les chats, qu’elle avait réussi à cacher pendant une période de famine. Chats qui ont été bien accueillis, une fois la famine terminée, car sans chats dans le village, les rats pullulaient dans les greniers. Bon, c’est plus long que ça à raconter, vous trouverez la légende en suivant ce lien : https://www.la-romieu.fr/patrimoine-et-loisirs/patrimoine/le-village-des-chats . Et un sculpteur, amoureux de ce village, connaissant la légende, a décidé de glisser un peu partout des chats, sur les maisons, autour de la place…

J’espère que ce petit moment d’une après-midi à La Romieu vous donnera envie d’en savoir davantage, et d’aller voir de plus près ! Car si les amoureux de vieilles pierres ou des chats y trouveront leur bonheur, sachez que les amoureux des jardins pourront aussi profiter du séjour pour découvrir les Jardins de Coursiana, au pied du village. C’est ce que je me propose de faire dès que le printemps sera de retour… mieux découvrir ce village et ses environs !

16 avril…

16 avril…

C’était en 1974, au siècle dernier ! Nous avions acheté notre maison à Galembrun un an environ auparavant. Deux pièces, des « dépendances », l’eau à l’évier avec un petit chauffe-eau au gaz, et un grenier… autant vous dire que la maison a bien changé depuis ! Nous aussi… mais si peu 😉 !

Après cette séquence souvenir… un petit tour au jardin. Accompagnée, bien sûr !

Nettoyage des dalles à l’étendoir sous la surveillance de Flipelette et Noiri, vérification des promesses du cerisier, des iris (toujours les derniers du village…), le long de la haie le lierre a recouvert les anciennes briques, le vieux chêne et les acacias commencent à reverdir. Et ce printemps, le devant de mon bureau a décidé de se parer d’or.

Le rosier-liane cascade et ruisselle de toutes ses petites roses pompons…

Et le bouton de rose a fini par s’ouvrir, malgré la fraîcheur… un mois à se préparer, je pense au Petit Prince et sa rose…

Nous sommes déjà dans la deuxième moitié du mois d’avril… Dans une prochaine page, je vous emmènerai à la découverte de Launac, maisons et petites curiosités ! Bonne soirée !

Jardin d’automne

Jardin d’automne

Grand soleil et vent d’ouest supportable… ce matin, petit tour à Launac, pour faire visiter l’église à la cheffe de chœur de La Lauzeta (chœur d’enfants, de Toulouse), pour le concert de Noël (20 décembre 2019), organisé pour la troisième année par notre association, « Les arts au soleil ! ». Premier contact « en vrai », échanges, prises de repères. Une rencontre sympathique et intéressante.

Cet après-midi, petit tour de jardin… La maison se chauffe au soleil, les dernières roses sont embellies par le ciel d’un bleu incroyable (non, non, pas de retouche sur les photos !), et le chrysanthème rescapé de l’an dernier refleurit. C’est d’ailleurs sa deuxième floraison cette année, en mai/juin il s’était déjà cru en automne 😉 , et voilà qu’enfin il retrouve sa saison préférée !

Bien sûr, quand je fais un tour de jardin, il est indispensable que l’on m’accompagne… ou du moins c’est ce que les chats doivent penser, car, dès que je mets le nez hors de mon bureau, ils sont là ! Et de préférence sur mes pieds dès que je m’arrête…

Les dernières colchiques (mais pourquoi ne sont-elles pas mauves ici ?) profitent du soleil et le soleil joue dans les branches de l’albizia. Si les feuillages sont encore bien verts, l’herbe brûlée par le soleil de l’été n’a pas retrouvé sa couleur dans beaucoup d’endroits (il faut avouer que nous sommes loin d’un gazon soigné…), et après la balade Flipelette repart dans son coin pour un peu de repos, entre ombre et soleil.

Pendant ce temps… Raymond repeint les portes des chambres du haut, aux couleurs choisies par Frédérique et Naïs (sur les photos, ce n’est pas tout à fait le vrai rendu…). Les travaux ne sont pas encore terminés 😉 !

Malgré les arbres toujours verts, sur la terrasse l’automne nous rappelle qu’il est là, qu’on prenne les photos face au soleil ou en lui tournant le dos… Bonne fin de semaine !

Mai à Galembrun

En images, un résumé de ce mois de mai un peu haché… avec ses « ponts », ses festivités, ses manifestations, ses jours de soleil et ceux de grisaille, bref, nous voici déjà au 27 mai, le mois se termine presque, juin arrive, l’été, les vacances….

Une matinée à Toulouse, au Théâtre du Capitole, dans le cadre des journées « tous à l’Opéra » : des costumes en veux-tu en voilà exposés dans les foyers du Théâtre, avant la vente aux enchères. Amandine et Clémence se sont régalées. De magnifiques créations de l’atelier couture-costumes de Théâtre, qui nous ont fait revivre quelques souvenirs, lorsqu’on lisait les étiquettes sur les habits !

Vide-greniers du 8 mai au village. Le réveil a bien sonné à l’heure, mais la pluie était aussi là… 024_8mai_Vide-grenier Galembrun.JPGIl a fallu l’obstination d’Élisabeth pour que je me décide à la rejoindre, vers 9 heures, la pluie s’étant arrêtée. Tout était pourtant prêt dans la voiture depuis la veille, mais par crainte d’avoir à remballer en quatrième vitesse pratiquement tout est resté dans le coffre… Bon gré mal gré, nous avons récolté près de 30 euros… mais le soleil est resté au chaud, lui ! Et la grisaille semblait bien vouloir se réinstaller… les chattes en ont profité pour occuper chaises et canapé de longues heures…

La terre étant relativement facile à travailler, Raymond a pu planter un savonnier acheté au vide-greniers de Launac, cette fois sous le soleil.

Tout doucement, entre un jour gris, quelques orages, du soleil, le jardin s’est coloré, les pivoines se sont ouvertes, j’ai même eu la surprise d’en découvrir une nouvelle, qui jusque là n’avait jamais fleuri, et je crois bien que je l’avais oubliée, la pauvre !, fleurs roses, rouges, bleu clair ou bleu indigo, premiers pavots, et… les cerises ! Hélas, d’une part avec ces sautes d’humeur de miss Météo elles n’ont pas réussi à mûrir convenablement, et d’autre part les oiseaux se sont dépêchés de déguster les fruits, mûrs ou pas !

Finalement, la deuxième partie de mai a été plus ensoleillée, presque estivale même ! La piscine a été rouverte, et j’ai fait quelques longueurs sous l’œil vigilant de Mounette dite Butagaz !

21 mai, Lundi de Pentecôte, le 6ème Marché des Créateurs de l’association Les Arts au Soleil ! ( https://assolesartsausoleil.wordpress.com/  ou sur FB : https://www.facebook.com/Les-Arts-au-Soleil ) a eu droit à une superbe journée, ouf ! Les créateurs ont exposé et (un peu) vendu, discuté avec les visiteurs, et les randonneurs du matin se sont retrouvés sous les acacias pour partager un pique-nique.

De manif en manif, nous sommes arrivés au 26 mai. La marée n’a pas eu le coefficient qu’on aurait souhaité, même si ce fut une belle manif à Toulouse. Sous le soleil. Avec quelques CRS rambotisés, d’autres prêts à la course. Avec des personnes venues en famille. Avec des rencontres d’ami-e-s au hasard de la marche. Avec un essai d’infiltration de Black Bloc, essai contré par le service d’ordre de la CGT, particulièrement efficace. Avec les observateurs Copernic. Avec de la musique, en famille sur un coin de trottoir, ou entre amis et décontractés.

Au passage, quelques coins toulousains…

Pour moi, ce samedi s’est terminé en compagnie d’Élisabeth, par un peu de repos au Bistrot du Matou, avant un concert à la Halle aux Grains, plein d’énergie et d’enthousiasme ! Le programme s’y prêtait bien, le soliste a joué son rôle de brillant jeune soliste avec les cascades de notes du 2ème concerto pour piano de Saint-Saëns (mais zut, c’était Fazil Say que j’attendais… encore une fois malade…), et la 7ème symphonie de Beethoven a conclu avec fougue la soirée ! En ouverture, Ginastera et ses Variations concertantes, sur lesquelles les solistes de l’orchestre ont pu montrer tout leur art et toute leur musicalité. Sarah, magique ! Et Bruno, et … tous, y compris les tuttistes !

On pouvait croire que ce mois continuerait et se terminerait  sous le soleil, le petit-déjeuner sur la terrasse, les fins de journées lumineuses,

mais voilà, c’était trop demander, et ce soir un énorme orage est arrivé, gouttières débordantes, grêle, vent… Dans un mois ce sera l’été, courage !

 

Un jour en or…

22-10-2016_dans-les-rues-de-ceresteC’est un peu le calme plat sur mon journal d’ici et d’ailleurs, je sais. Mais un peu de repos dans les déplacements, découvertes, etc., + l’arrivée de l’automne, + mes petits soucis de genou, ont fait que les randonnées ont disparu, que je n’ai pas pu aller voir si nos arbres ont changé de couleur, et comme dans le jardin c’est un peu tristounet, je ne sors pas beaucoup et mon appareil photo non plus… Nous avons tout de même recommencé à « bouger », cette fin de semaine dernière, et allons continuer un peu chaque mois en attendant les résultats du proche rendez-vous qui me dira enfin quand sera réparé mon genou !

Nous avons redémarré les (courts) voyages par une fin de semaine dorée, à Céreste, dans les Alpes de Haute Provence, pour fêter les noces d’or d’amis très chers.

Une belle journée, pleine de gentillesse, d’amitié, de tendresse, famille et amis réunis. L’occasion aussi d’un petit tour de ville à Apt.

Car cette fois je ne me sentais pas le courage d’aller vérifier si les ocres de Roussillon sont toujours aussi beaux sous le soleil. De plus, la pluie s’est invitée en fin de journée, samedi, et c’est sous un ciel bien gris que nous avons repris la route dimanche. La route ? Non, plutôt le chemin des écoliers. Il faut dire que notre « Cocotte » du GPS a été assez étonnante dans ses choix de direction, mais nous sommes malgré tout arrivés à Saint Rémi de Provence et au site de Glanum.

La suite prévue, c’était une halte aux Baux de Provence, que, honte à moi, je ne connaissais pas, sinon par une lecture de (très) jeunesse. Photos et impressions sur une prochaine page. Pour aujourd’hui, nous restons sur les vieux bancs de ce site, Glanum.23-10-2016_glanum-7

Je ne m’en lasse pas…

Retour, en cette fin août, vers Lachapelle, avec deux amies qui ne connaissaient pas encore ce bijou.

Encore, oui. Si la surprise n’est plus au rendez-vous, reste l’éblouissement de cette église. On peut se moquer de tous ces ors, ce baroque rococo, mais j’en ressors toujours avec le sourire, et les visiteurs ne peuvent s’empêcher de s’extasier. Ce jour-là, un groupe de touristes allemands à vélo sont arrivés quand nous y étions. On pourrait croire que leurs églises baroques les auraient rendus blasés, mais non, eux aussi étaient enthousiastes ! Et donc, encore quelques photos du lieu…

Au milieu des dorures (à la feuille, s’il vous plaît !), quelques touches du bleu pastel de Lectoure.

Une touche beaucoup plus simple, dans un coin de l’église : ces fonds baptismaux « signés » de l’ordre de Malte (si ma mémoire ne me trompe pas 😉 ), et un petit clin d’œil à l’art contemporain avec ces tiges de fer servant à sonner les cloches…

De là, nous faisons un arrêt à Saint Clar, encore une découverte pour Florence et Élisabeth. A propos d’art contemporain, justement, sur la plaçotte (ou plassotte ?) une sculpture de chaises nous accueille… pardon, maintenant on dit « installation ». J’aime bien ces « rondes de chaises », finalement.

Petit tour dans le village bien calme… beaucoup de maisons fermées… les couverts, la halle, de belles maisons, d’autres un peu oubliées, le jardin des 4 saisons, la vieille église,

et un chat, qui semble nous inviter à entrer dans ce gîte…058_28août16_St ClarRetour à Galembrun, les coteaux de Lomagne ne sont plus ensoleillés par les tournesols, les Pyrénées sont dans les nuages, au loin… c’est la fin des vacances ? le retour de l’automne ?

L’été s’en vient, l’été s’en va…

28juillet2016_CarabistouilleDernier jour de juillet, l’été prend son élan pour ce mois d’août, mois traditionnel de vacances et soleil… du moins, on l’espère ! Hier 30°, aujourd’hui 22°… Du grand bleu on passe au tout gris ! Tant pis, des amis étaient là à midi, un repas sur la terrasse, au calme (tiens, c’est vrai, avec ces sautes de températures, on n’entend plus les cigales), discussions à bâtons rompus, sur tout, sur rien, conclusions parfois un peu désabusées, mais l’espoir aussi que chaque petit geste effectué par chacun peut, à force, faire changer la vie, même si ce n’est qu’à notre petit, tout petit niveau… Le jardin reprend son souffle, lui aussi espère le retour d’un véritable été. Je pense qu’il faut tout de même m’en occuper, maintenant que les dossiers SACEM, SPEDIDAM, CCSG, bilans financier et autre, sont terminés, envoyés. J’y pense. Sûr, je m’y mets demain… ou tiens, peut-être à la fin de cette page ? En attendant, les althæas et leur cœur maquillé sont toujours aussi photogéniques et accueillants, c’est du moins l’avis de cette charmante araignée…

les roses s’obstinent à fleurir bien que je les aie abandonnées depuis un mois, les trompettes des fuchsias se moquent de savoir de quelle couleur est le ciel, les fleurs de pourpier s’épanouissent au fur et à mesure de l’arrivée du soleil, et par-ci par-là du bleu, du mauve au milieu de la « pelouse » qui n’a jamais été aussi verte à cette période !

Et le prunier me rappelle lui aussi à l’ordre, les fruits commencent à bien peser sur les branches, il serait temps de les ramasser…. après-midi confiture en perspective !31juillet2016_reine-claude

Un vrai dimanche de printemps

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Depuis hier, tondeuses et autres machines ronronnantes s’en donnent à cœur joie dans le village ! Nous, enfin… Raymond n’a pas manqué de se joindre au concert… et voilà le « jardin » tout pimpant. Il faut dire que le ciel bleu arrange bien la chose. Le cerisier en est encore plus lumineux, le prunier sème des fleurs de neige, et les abeilles et autres insectes bourdonnants ajoutent leur note printanière d’une fleur à l’autre.

Il m’a semblé entendre le coucou, hier matin, mais comme depuis je ne l’ai pas réentendu, je me demande si je n’ai pas rêvé ? Ou c’est un acouphène qui m’a joué un tour 😉 ? DSC_1502_10853En tout cas, emportée par l’élan ambiant, je me suis moi aussi mise à jardiner… nettoyage du devant de mon bureau, mon « pavement » de vieilles briques ayant l’air bien triste, avec encore ses feuilles sèches, et les herbes envahissantes entre les briques. Du coup, j’ai sarclé, et ajouté quelques briques, en me promettant cette fois de ne plus laisser les herbes folles s’étaler. Elles ont bien assez de place tout autour ! Mais… désherber à la main, quel travail… Pendant ce temps les chats des deux maisons nous surveillaient. Et par moments se regardaient en chats de faïence… mais bon, il a suffi que je m’approche avec l’appareil photo pour que l’un s’approche et se frotte à mes jambes, le plus jeune coure d’un autre côté, tandis que la troisième, impériale, est restée tranquillement sur son tas de branches. Mais notre Grisette faisait bande à part, et préférait « s’espatarrer » sur les carreaux de la terrasse.

Hélas, maintenant il semblerait que des nuages arrivent du côté de l’océan, pas de beau coucher de soleil ce soir, et demain, peut-être, la pluie ?

Normal, j’ai arrosé les plantes 😀 !

Venise, J6

DSC_0746_10477Le soleil est toujours là pour notre dernière vraie journée. Nous espérons bien pouvoir profiter dimanche d’une bonne demi-journée, mais la météo annonce de la pluie…

Donc, ce samedi 6 février au matin, nous partons vers le musée Ca’ Pesaro. Programme un peu chargé, puisque nous avons aussi prévu le palais Mocenigo (mon préféré), le Ghetto, la partie ouest de Cannaregio, et revenir jusqu’à San Giovanni e Paolo pour le musée de la médecine ! Du coup, nous « zapperons » la partie asiatique de Ca’Pesaro… très intéressante, mais qui mérite plus qu’un passage au pas de course. Surtout que, finalement, nous passons beaucoup de temps au premier étage de ce musée… statues, tableaux du début du XXème à nos jours, plafonds rococo, sols anciens… les œuvres contemporaines du deuxième étage me confortent dans l’idée que certains « artistes » se moquent complètement de nous : exposition d’un escabeau avec pot de peinture, vieux chiffons… un tuyau Castorama peint en « jaune vaporetto »  et grimpant tout le long du bel escalier de ce palais XVIIème… toutes ces « installations » me dépassent. Non, désolée, je n’ai pas fait de photo, même pour sourire… Mais j’ai piqué sur le site du musée deux photos de ces « installations » dites œuvres d’art.

Heureusement, le palais Mocenigo n’est pas loin, et nous pouvons nous remettre les yeux en place après cette « prise de tête » contemporaine. Au risque de passer pour une imbécile, j’avoue qu’une œuvre qui a besoin d’une page d’explication sur le pourquoi du comment des états d’âme du créateur a du mal à me toucher. Si le courant ne passe pas du premier coup d’œil, ou si je dois étouffer un fou-rire, pas la peine d’insister… Bref. Quelques mètres plus loin, arrêt visite de San Stae, et dans la rue qui mène au palais Mocenigo, en levant les yeux (impératif à Venise !), nous croisons encore une installation contemporaine…

et nous voici en plein XVIIIème siècle, appartements, costumes, tableaux, lustres de Murano, parfums…

Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas écrit 😉 , entre ces palais XVIIIème, leur décoration, et l’art contemporain, on passe vraiment d’un état d’esprit à une toute autre vision de l’art, et je peux autant aimer des œuvres contemporaines que sourire devant les fanfreluches et falbalas d’une époque bien lointaine. Tout de même, je ne coince pas à ce point ! Nous continuons notre chemin, jusque chez le Capitaine Crochet, le restaurant « capitan Uncino », sur le Campo San Giacomo dell’Orio. Un restaurant découvert en 2012, et où nous aimons bien revenir. C’est qu’il nous faut reprendre des forces pour le chemin jusqu’au Ghetto, et surtout, la rue Rio Terra di Spagna est bordé de tellement de boutiques que si on n’y prend pas garde on peut y passer beaucoup de temps… donc encore une fois je bouscule mes troupes et leur demande de mettre des œillères 😉 , pour arriver dans les deux Ghetto.

On sent bien que c’est la fin de semaine, en ce début d’après-midi c’est la grande foule. Mais pas dans le Ghetto, bien calme, tranquille… les masques et costumés ne s’y promènent pas, il n’y a pas beaucoup de boutiques ouvertes (on est samedi). Nous en profitons !

Le groupe se sépare, les unes partant faire un tour chez Peggy Gugenheim, faire quelques achats, lécher quelques vitrines, et les autres traversant Cannaregio vers Castello en longeant les beaux quais, fondamente della Senza, dei Mori, della Misericordia, et retrouvant nos copains les Mori, ainsi que le chat du quartier (sûr, il nous a reconnus !), le pont sans parapet…

Et c’est le musée de la médecine, que Janine souhaitait visiter. On entre dans l’hôpital de Venise, grand hall, et le musée se trouve à droite. En fait, je n’ai trouvé aucune référence sur mes guides à propos de ce musée… on parle de « poussiéreuse bibliothèque », et ses « imposants plafonds boisés », et j’ai dû confondre avec un musée d’une autre ville, car il me semblait avoir lu quelque chose de plus précis. La grande salle n’est pas du tout poussiéreuse, et les plafonds de l’albergo en particulier sont effectivement superbes. Vieux manuscrits, anciens outils de soins….., le tout dans de belles vitrines et avec des jeux de glaces amusants…

Nous rentrons par les Mercerie, encore quelques costumées, dont deux démons flamboyants, une gondole nostalgique… demain, Venise, c’est fini…

et puis le soir tombant vite, nous arrivons à nous perdre en essayant un nouveau chemin pour aller de l’arrêt du vaporetto à notre dernier rendez-vous apéritif, au coin du campo San Agostin… !

La liste des souvenirs de ce séjour se termine… encore une ou deux visites demain, et nous reprendrons l’avion.