Au bois…

Au bois…

L’aubépine est fanée, les violettes parties, je n’ai pas trouvé d’églantier, la chanson « au bois voisin l’y a des violettes… » n’était pas la bonne, samedi dernier, pour marcher dans le bois de la Pleysse ! Mais quel bonheur d’y entrer, après cette longue traversée de « la plaine » !

Le ciel bleu tout en haut des arbres, les chants d’oiseaux, les nouveaux feuillages, le soleil jouant au travers des branches, et l’odeur… bois, herbes, feuilles…

Un grand chemin bien droit traverse le bois, mais d’autres zigzaguent, passages réguliers d’animaux, ou même (hélas…) de moto-cross. Les pas sont amortis sur ces sols. J’ai beau marcher lentement, doucement, les oiseaux se taisent à mon passage… alors imaginez lorsqu’une moto faisant des essais, moteur et pot d’échappement hurlant, est arrivée ! heureusement pas longtemps… Des chenilles se balancent au bout de fils presque invisibles (photo impossible 😉 ). Une araignée prend un bain de soleil au pied d’un arbre.

Sur les bords du grand chemin, des nappes de fleurs bleu vif minuscules au milieu des herbes et des feuilles en forme de cœur des liserons, les stellaires voisinent avec les bugles, les bugles avec les boutons d’or. Quelques genêts essaient de rivaliser avec le soleil. Des papillons cherchent leur bonheur sur les fleurs

Sur un des deux sentiers créés au gré des passages, qui tournent et virent sans souci des lignes droites, des flaques d’eau stagnent, reflétant arbres et ciel bleu…

Mais il faut bien ressortir du bois… et retrouver la plaine, avant le retour à la maison… pendant 40 minutes, je pourrais presque me prendre pour Mireille dans la plaine de la Crau 😉 !