Une longue fin de semaine a débuté. Les limites légales de déplacement ont été assouplies. Alors vous serez quoi ? Plage ? Montagne ? Ville ? Pour moi, ce sera campagne. Entourée des chants d’oiseaux (et de quelques bruits de machines agricoles, mais c’est un choix que j’assume depuis maintenant plusieurs années !).
Bon, d’accord, j’ai tellement d’espace autour de moi, étant vraiment en pleine campagne, dans une vieille maison, avec en plus la possibilité de me rafraîchir quand j’ai trop chaud, que ce n’est pas une punition 😉 !
J’espère de tout mon cœur que vous aussi pourrez vous détendre à votre rythme !
Ce dimanche, longue boucle autour de Galembrun, une belle balade sous le soleil (mais supportable), à un rythme tranquille, pour profiter de l’air, des arbres, des fleurs des champs… Fauchage dans une prairie près du Marguestaud. Des dizaines de rapaces tournaient autour, espérant peut-être se nourrir de quelques lapins ou rats des champs ?
Avant d’arriver à la petite route, un beau bouquet en bord de champ.
Mais sur les talus le long de la route (sur cette boucle, il y a un peu de route), les fleurs des champs et herbes restent dans les tons de vert et blanc…
A droite, sur le haut de la colline, Galembrun, caché dans les arbres.
Et à gauche, le bois de Galembrun. Nous avons pris le sentier vers la droite, pour retrouver plus loin une laie qui nous mènera jusqu’à une sorte de clairière en bordure de champ. Encore une fois, c’est une multitude de verts qui nous accompagne.
Nous sommes reparties vers la route du Burgaud, en passant près d’une ferme. Un long chemin sous le soleil, entre les champs, avant d’arriver à la route. En face de nous, c’est toujours Galembrun. Sur les bords du chemin, chardons en fleurs et autres champêtres.
A l’arrivée sur la route, une croix, ancienne, et fleurie par une lavande… artificielle.
Là, c’est la partie la moins agréable, sur la route. Même si elle ne dessert que deux ou trois petits villages, nous croisons pas mal de voitures en ce dimanche après-midi. Peut-être des visiteurs du parc du Burgaud, Animaparc ( https://www.animaparc.com ) qui n’ont pas pu y entrer à cause de l’actualité sanitaire ? Et je retrouve le chemin qui devrait nous amener au bord du Marguestaud. Le Marguestaud est bien joyeux en ce moment, l’eau coule sur les galets avec un joli bruit… et après un long passage (un peu pénible) au bord d’un champ fraîchement fauché, nous retrouvons le sentier qui nous conduit au gué.
Au gué, les couleurs sont magnifiques, avec ce ciel bleu. Reflets du ciel et des feuillages, que l’on soit face ou dos au soleil, avec peut-être un peu plus de mystère vers « l’amont ».
Nous avons presque terminé la boucle, retour vers le village par le chemin juste en face de notre route de départ. Un autre petit bois, le sentier qui se perd dans les hautes herbes, l’arrivée au petit marigot près des anciennes fermes, la vue sur le coteau d’en face, où nous somme passés il y a une heure…
A l’entrée de Galembrun, la jument et son poulain tiennent toujours compagnie au vieil âne gris, à la croix de Saint André sur le dos.
Prochaine boucle prévue : de Galembrun à Drudas et retour, par le chemin des diligences et celui d’Aubépine. Mais pas tout de suite… il faut que les genoux se reposent un peu 😉
Les « longues » balades sont de retour. Du moins les circuits dans les environs de Galembrun, petites boucles entre 5 et 8 kilomètres. Et comme je prends mon temps, ou plutôt je prends le temps de sentir, regarder, respirer, photographier, ce sont souvent des balades de plus de 2 heures ! Dimanche, la boucle nous a menées à Saint Pé, hameau minuscule perché sur une colline. Galembrun étant aussi un peu perché, il y a eu quelques montées et descentes… Route de Pelleport au départ, mais ensuite, descente dans un petit bois par un sentier encore un peu raviné par les pluies des saints de glace.
Au bout de ce sentier, on rejoint l’ancienne voie ferrée, devenue un agréable chemin de balade. Par endroits de belles flaques, restes des dernières pluies. Au début, c’est un bois qui borde ce chemin. Ce qui est bizarre, c’est que le bois, des deux côtés, est parfois en contrebas de la voie, parfois se retrouve au même niveau !
La forêt cède la place aux champs. Plus loin, les collines, le village de Drudas. Fleurs sauvages, terres ocres, champs de blé encore vert. Et le chemin arrive au bas du hameau de Saint Pé. A gauche, on rejoint Drudas, à droite on grimpe vers Saint Pé.
A Saint Pé, petite halte à la chapelle, coquette, bien entretenue. Quelques maisons (5, si je compte bien) fleuries, où se baladent abeilles et papillons 😉
On reprend la grimpette pour retrouver la route de Pelleport… et toujours les collines, les champs, verts clairs, sombres, acidulés mélangés, avec le rouge des coquelicots, ou ce rose vif sur un talus inondé de rosiers (devenus) sauvages.
Retour à Galembrun. La mare est magnifique, le saule balance ses branches au dessus des libellules lumineuses, les grenouilles se confondent avec l’herbe ou font la planche sur l’eau… on pourrait passer de longs moments devant ce spectacle !
D’autres boucles en prévision… pour le moment, entre le jardin et les environs, nous ne cherchons même pas à profiter des 100 kilomètres de sorties autorisés 😉 !
Le bois de la Pleysse (Launac) était à plus d’un kilomètre de la maison, je n’avais donc pas pu y aller depuis la fin de l’hiver… J’avais oublié combien je trouve long le chemin pour y arriver 😉 , au milieu de ce que nous appelons « la plaine »…
Mais une fois arrivé au bout de ce chemin, changement complet d’atmosphère. Du vert, des verts même, des plus lumineux au presque noirs, mais aussi des chants d’oiseaux (et venant d’un trou dans le tronc d’un arbre toute une série de gazouillis !), ombres et lumières, géométrie des troncs, une cabane, la grande allée et le chemin serpentant dans le bois… par endroits encore empli de flaques d’eau !
Peu de fleurs, hormis des églantines, et ces ombellifères dont j’ai du mal à trouver le nom, berce ?, qui accueillent les insectes quelles que soient leur couleur (et leurs activités…)
Au pied d’un tronc, d’énormes champignons, « langues de bœuf ».
Et nous débouchons à nouveau sur « la plaine », le hameau de Galembrun tout au loin….
Nous retrouvons le grand chemin, parsemé de milliers de pâquerettes, un côté avec un fossé bordé d’herbes, de marguerites, de pissenlits, et l’autre côté bordé de champs cultivés. Cultures à venir, ou blé encore vert. Des marguerites se mêlent aux épis. En bout de champ, quelques coquelicots.
Et au milieu du chemin, un minuscule papillon a bien voulu poser quelques instants…
Temps gris, mais plus de pluie, ouf ! Rapide balade dans mon champ préféré, qui finalement (la pluie ?) n’a pas été fauché. Les orchis et orchidées sauvages sont toujours là, nombreuses. Mais aujourd’hui, petit clin d’œil sur les insectes…
Un tout petit peu de vent, histoire de me faire râler, mais finalement, ce n’est pas trop raté 😉 ! Tant pis si les herbes sont floues, c’est pour que vous sentiez ce petit air frais… en fait, il faut choisir dans ce cas-là, les herbes ou le paysage au fond, j’ai choisi les herbes !
Je n’ai pas encore repris les longues balades dans les environs, le temps ne s’y prêtant guère. Mais madame Météo annonce du soleil bientôt, espérons ! Je pense qu’un peu de lumière ensoleillée ne déplaira pas aux trois fleurs de pivoines enfin ouvertes…
J’ai un peu craqué, et contrevenu à mes principes de ne pas couper les fleurs sur pied… elles se fanent tellement vite dans un vase ! Mais c’est vrai qu’avec la pluie et le vent de ces derniers jours, j’ai pensé qu’au fond elles seraient aussi bien à l’intérieur… et, pourquoi ne pas éclairer la maison avec ces couleurs ? Fleurs des haies, des champs, ou semi-sauvages… du violine au rose en passant par le bleu, le rouge, le blanc, une vraie symphonie !
Mais tout de même, j’aime autant les voir sur pied… surtout les roses.
Dernière arrivée au jardin, une immortelle. Elle semble se plaire contre le mur, en compagnie des galets, cailloux, coquillages…
Et les pivoines… trois fleurs cette année sur un des pieds ! Je suis un peu déçue par ma « belle de Shanghai » achetée là-bas un jour de tournée, qui cette année a refusé de m’offrir ses fleurs rose indien… Mais les trois fleurs mauve-violet-rose sur un autre pied me consoleront 😉 . Et celles-là, pas question de les couper ! (étonnant, elle est plus sombre en vrai que sur la photo, j’ai essayé plein de réglages, rien à faire, elle ressort plus claire)
Demain, peut-être, une plus longue balade. Enfin ! Si le temps le permet…
11 mai 2020, jour officiel de fin de confinement… 11mai 2020, les saints de glace sont là ! Qui sont-ils ? Il faut remonter jusqu’en 500 ans après Jésus-Christ pour retrouver les premières traces de ces croyances liées aux saints de glace. À cette époque, les gens priaient saint Mamert pour qu’il protège les cultures et les plantations. N’obtenant pas toujours gain de cause, ils constatèrent que le temps se dégradait, cette baisse des températuresintervenant toujours à la même période et pouvant aller jusqu’au gel. Initialement, ce furent saint Mamert (archevêque de Vienne), saint Pancrace, saint Servais et saint Urbain les premiers saints de glace. Les saints de glace changèrent de nom au fil de l’évolution des religions et des calendriers. Aujourd’hui, les saints de glace sont : sainte Estelle, saint Achille et sainte Rolande ou Fatima. Les scientifiques ont évidemment une toute autre interprétation et considèrent, grâce à des observations astronomiques, que la Terre arrive, à cette période de l’année, dans un espace où les poussières stellaires seraient plus importantes. Mais « en vrai », aujourd’hui, premier jour de cette trilogie, il fait froid, il pleut, et le vent souffle en rafales.
Les coupelles sous les pots de fleurs débordent, les arrosoirs et le récupérateur d’eau sont pleins à ras bord, et les rafales de vent malmènent les arbres dans tous les sens…
Les rosiers font ce qu’ils peuvent sous ce déluge… Hélas, si les fleurs sont magnifiées par les gouttes d’eau, elles devront encore subir pluie et vent pendant une semaine.
Moi qui hésite à faire des bouquets, couper les fleurs, quand il fait ce temps, et que je me dis que nous en avons pour encore cinq ou six jours, je regrette presque de ne pas l’avoir fait !
J’espère qu’hier j’ai signé ma dernière auto-attestation de déplacement dérogatoire ! (d’ailleurs, vu le temps de ce dimanche, aujourd’hui je n’ai vraiment pas eu envie de m’en signer une). Donc, hier samedi, petite balade, « déplacement bref… lié à l’activité physique… ». Quand il sera temps de faire le bilan, je me demande si nous en rirons 😦
(oui, je sais, c’est plein de correcteur… ). Je n’ai pas fait un bien grand tour, mais une heure tout de même. Porté du pain à l’âne gris, qui cette fois avait de la compagnie dans son pré, une jument magnifique et son poulain. Pas de photo, désolée, elle semblait un peu inquiète, je ne me suis pas attardée. Les champs à perte de vue sur « la plaine », et du vent sur les chardons.
Mais une fois passée la ferme « du Poutou », c’était plus calme sous les arbres. Large chemin, des arbres qui s’essaient à la géométrie, et un coin de fougères.
Retour par le sentier « des motocross », peu fréquenté ces temps-ci (ils préfèrent aller dans le bois sur la colline en face de la maison 😦 ), à tel point que par endroits l’herbe m’arrivait plus haut que la taille. Oui, d’accord, je ne suis pas grande, mais quand même ! Graminées de toutes sortes, mais presque plus de fleurs, peut-être étouffées par l’herbe ?
Arrêt coup d’œil sur le petit réservoir, pas très rempli, les « quenouilles » des joncs se reflétaient dans l’eau, mais je n’ai pas vu de libellules. Pourtant, d’habitude elles sont là.
Nouvel arrêt (vous comprenez pourquoi, même sur une petite distance, je mets autant de temps… ce circuit doit faire au maximum 1,5 km !, mais je remplis l’heure autorisée), pour admirer les coteaux, les champs ocres, les champs verts, le bois vert sombre.
Et c’est l’arrivée aux premières maisons. Et là, face aux collines, aux champs, au soleil du soir, les occupants des lieux ont installé des sièges pour profiter de la vue magnifique, bien mieux que devant un poste télé 😉 ! J’ai beaucoup aimé la fabrication « maison ».
Voilà, la boucle est bouclée. Après le pré aux moutons, c’est le village. Galembrun, sa mare, son église, ses places…
Depuis quelques jours, bruits de tracteurs tout autour de la maison… d’un côté, le voisin coupait l’herbe de son terrain, de l’autre c’était fauchage du grand « champ des voisins », et aujourd’hui, deux balles de foin attendent au fond du champ.
Mais moi qui n’aime pas cueillir les fleurs des champs, d’une part pour les laisser aux abeilles et autres insectes, d’autre part parce qu’elles fanent vite dans un vase, j’ai craqué : le fauchage a commencé dans le champ « aux orchidées »…
Heureusement, les troènes sont en fleur dans les haies, et les insectes y trouvent leur bonheur. Mais quel dommage pour les orchidées, les marguerites… (petite vidéo 😉 )
Alors j’ai essayé de déraciner une ou deux marguerites, une orchidée… mais je n’avais rien prévu pour le faire, j’ai fait au mieux, et les ai replantées. Espérons qu’elles mettront de la bonne volonté à repousser !
Au jardin, les roses se multiplient… seules les petites roses rouges se font désirer ! L’acanthe et les nigelles commencent à fleurir. J’ai même trouvé un kalanchoé (je crois), caché sous les feuilles d’acanthe…
Et aujourd’hui, c’était la première baignade de l’année. 23 degrés. A plus tard !
Il était tout seul, posé sur l’herbe… mort. Je l’ai ramassé délicatement, que personne passant par là ne vienne l’écraser.
Je l’ai posé sur les fleurs dans la haie. Tout autour de lui d’autres papillons voletaient, sans se poser de questions. Le papilio machaon, ou le grand porte-queue.