Aujourd’hui, séance photos de notre hameau. Pour le concert de clôture du prochain Festival ( http://www.festivaldansespourtous.fr ), le 15 juillet, concert avec des musiciens de l’ensemble Baroque « Les Passions » et trois musiciens venus de l’autre côté de notre terre (Mongolie, Taïwan et Chine), Catherine m’a demandé des photos de l’église. Le temps à peu près convenable, mi-bleu mi-gris, m’a invitée à sortir, et finalement faire le tour du hameau, pour changer de celui du jardin ! Galembrun n’est pas bien grand… une ancienne bastide (40 foyers à la fin du XIVème siècle) dont il ne reste pas grand chose, une mare, une église du XIXème, des places, de la verdure, du calme, des oiseaux, un vieux pigeonnier un peu abandonné, et pas mal d’animations : fêtes, festival, randonnées, marché de créateurs, grâce à deux associations, le Comité des Fêtes et « Les Arts Au Soleil ! ».
D’un côté « la plaine », champs démesurés dont les haies ont été soigneusement éliminées par les deux ou trois gros agriculteurs du coin. De l’autre, des coteaux, quelques champs.
Des bois, pas de quoi se perdre, mais bien agréables. Des petites routes. Pas de transport en commun… alors qu’il y a à peine plus de 60 ans un train passait ici, reliant Cadours à Grenade. Mais un hameau où il fait bon habiter ! Et l’église ? L’église étant, comme presque partout dans les villages, fermée du lundi au lundi…, nous avons fait quelques photos de l’intérieur après la messe d’adieu à Germaine (oui, elle est décédée il y a 15 jours, mettant ainsi fin à 45 années de bon voisinage, de partage, d’échanges de services), mais il fallait aussi l’extérieur. Ce qui, au départ, était le but de ma sortie ! Alors, la voici :
Dans cette page, il manque les chants des oiseaux, encore présents dans notre calme campagne, car nous sommes du côté de la « coulée verte », avec des bois sur la colline en face, des terres en jachère autour de nous, et… des restaurants à oiseaux dans notre jardin !, il manque les odeurs des fleurs des jardins, mais aussi l’odeur persistante des fleurs de colza qui fleurissent en ce moment dans les champs de « la plaine ». D’ailleurs, si le soleil revient, les papillons vont bientôt venir y folâtrer, et avec un peu de patience j’arriverai à faire quelques images. Pour le moment, je dois me contenter des fleurs sauvages, pâquerettes et ficaires, mais aussi, sur notre petite place, les ornithogales en plein épanouissement : des fleurs qui ne se réveillent qu’à 11 heures… solaire, heure d’hiver ou d’été, peu importe, fin mars, elles sont là !