Bourgeonnements…

Bourgeonnements…

Non, on ne peut pas dire que le printemps est déjà là, il vente, il ne fait pas chaud, les chemins restent bien boueux, et les quelques belles journées ensoleillées n’arrivent pas à nous persuader que le printemps sera là dans 1 mois à peine ! Pourtant, la nature se prépare, il suffit de bien regarder. D’accord, les jonquilles sont là, les pâquerettes, les violettes et les ficaires aussi, annonciatrices des beaux jours, ou… de meilleurs jours…

Dans les haies, au milieu des branchages encore gris, quelques arbustes pourtant semblent avoir compris que c’était pour bientôt !

Dans le jardin, les violettes embaument l’air, se répandant un peu partout au gré de leurs envies…, les pivoines pointent leurs jeunes feuilles, ainsi que les hortensias.

Même les ronces ne font pas peur, avec le vert tendre de leurs feuilles toute neuves !

Quant à la balade favorite de Flipelette, on continue, autour des champs, en guettant les lapins, les oiseaux, mais elle est toujours un peu inquiète quand une rafale de vent secoue trop bruyamment les branches !

Ganesh, lui, est resplendissant à côté de son bouquet de fleurs du cognassier du Japon. Belle fin de semaine !

Pâques 2020, samedi

Pâques 2020, samedi

Avec ce soleil, ces journées presque estivales, toutes portes et fenêtres ouvertes, on oublierait que ce n’est que le début du printemps ! Depuis même pas un mois ! Il y a trois jours, premier « coucou » entendu. Aujourd’hui, c’était la huppe. Et tous les arbres du jardin retrouvent leurs feuilles. Certains plus vite que d’autres. Les fruitiers ont été les premiers. Et d’ailleurs, sur le vieux cerisier, nous en sommes aux promesses…

Je ne parlerai pas beaucoup du lilas, le nôtre est toujours le dernier du village à fleurir (mais nous sommes patients), ni des pivoines qui se font autant désirer que la rose du Petit Prince… enfin si, un peu tout de même ! Et aussi des adorables pompons crème du rosier liane, du jasmin d’hiver qui préfère visiblement fleurir au printemps, de la fleur d’acanthe qui se prépare pour sa première floraison chez nous…

Mais là où on sent vraiment le printemps, c’est dans le renouveau des feuillages des arbres… après les fruitiers, l’érable et ses pendeloques tremblantes au moindre souffle de vent, l’acacia arrive tout en douceur, d’un vert tendre presque doré au soleil, le chêne vient en avant-dernier, tandis que les althæas et l’albizia se font concurrence pour savoir qui se fera le plus attendre. Ah, j’oubliais notre savonnier, qui grandit tout doucement (peut-être l’endroit ne lui est-il pas favorable ?), mais qui s’obstine !

Aujourd’hui, samedi avant Pâques, j’ai le souvenir que dans les Landes (et probablement dans d’autres régions), on chaulait les maisons, on repeignait… même mon mécréant de grand-père le faisait 😉 , mais c’était peut-être simplement pour fêter l’arrivée du printemps ! Dans chaque fête religieuse, il y a une explication de tradition bien plus ancienne, raison pour laquelle je ne comprendrai jamais ces querelles partisanes entre les tenants d’un dieu ou d’un autre. S’il ne m’a pas laissé sa « main verte », mon grand-père m’aura au moins laissé sa logique sur ces sujets… Donc, voilà-t-y pas que j’ai fait du ménage ???? oh un peu, hein… pendant que Raymond travaillait dans le jardin. Ce qui est râlant, c’est que on remarque bien davantage l’herbe joliment tondue que mon sol de cuisine tout propre 😀 !

Belles fêtes de Pâques, un peu particulières cette année…, que vous soyez croyants ou pas.

Confinement J10

Confinement J10

Aujourd’hui, jeudi 26 mars, en ce moment (19h15), nous devions être avec nos amis en train de siroter un apéritif sur la piazza Bellini… du moins, c’était prévu dans le programme que j’avais imaginé pour notre séjour Napolitain. Corona en a décidé autrement. Peut-être ne connaitrai-je jamais Naples (il paraît que je suis vieille, selon les déclarations de nos gouvernants), peut-être y partirai-je une autre fois ? On verra ! Si vous avez envie de vous balader un peu, je vous propose un tour sur le site de mon frère, Jérôme Borda, photographe, http://www.waysofnature.com et de sa série « Carnet Napolitain ». En attendant, je tourne et retourne dans le jardin… toujours suivie (ou accompagnée ?) par Flipelette ! Mais il va vraiment falloir que je reprenne d’autres chemins, en respectant la distance réglementaire bien sûr ! 1 kilomètre autour de la maison… parce que bon, le cerisier, les pruniers, les pissenlits, les pâquerettes et les dames d’onze heures, je crois que j’ai un peu épuisé le sujet !!! Juste deux ou trois photos encore, parce que en cette fin d’après-midi le cerisier était vraiment magnifique, et on le retrouvera à la saison des fruits 😉 …

Si les chênes sont encore bien sombres, les acacias commencent à s’habiller…

Les coins fouillis restent toujours aussi fouillis… ce n’est pas encore que j’aurai un jardin digne des magazines 😉 ! Les feuilles d’acanthe débordent sur les fleurs sauvages, le deuxième pied de pivoine grimpe (aurai-je une fleur ? deux fleurs ? cette année…) malgré sa mauvaise exposition (le pauvre reçoit les rafales de vent d’ouest), et le vieux tronc d’arbre se creuse de plus en plus au milieu des herbes et du lierre.

Contre le mur de bois de la cabane, protégé de la pluie par une plaque de plexiglas (ou truc du même genre), les herbes (confinées…) dessinent un véritable tableau.

J’ai presque épuisé ma pile de bouquins… mais comme, par principe, je ne veux pas passer de commande chez Amazon, je vais reprendre quelques anciennes lectures. De circonstance 😉 . L’un raconte 6 mois sur les bords du lac Baïkal dans une isba, loin de toute civilisation (ou du moins de ce que nous appelons civilisation). L’autre est un chef d’œuvre, dont le titre est un clin d’œil à cette période que nous vivons. A bientôt !

Confinement J6

Confinement J6

Oui mais, le dimanche, c’est marché à Launac… donc nous voilà partis avec nos visas, chercher pain et légumes pour les deux familles de la Mathusine. Tout était bien organisé, flèches de circulation, barrières, et chacun a respecté tout comme il faut. Du coup, pour les fruits et légumes, il y avait une looooongue queue, les personnes en quinconce, bien espacés. Plutôt amusés, mais respectueux et disciplinés. Personne ne touchait aux légumes et fruits sauf le marchand. Chacun son tour. Super. Quand on pense aux débordements que certains nous racontent en ville… Le marché a duré plus longtemps, mais c’était pour la bonne cause 😉 ! et j’ai eu le temps de faire une photo du château, pour le plaisir…

Repas en famille, tranquille. Et une très courte sortie, pour apporter aux poules les épluchures du jour ! Elles sont habituées, et même on dirait qu’elles ont repéré quand j’arrive, bien avant de me voir… (et pour le coup, quand on parle confinement, elles savent ce que c’est…)

Par contre, autour d’elles, il y a de la place ! Et une belle vue sur le bois de Galembrun, au fond de notre mini vallée. Tout est vert de chez vert en ce moment !

Les vieilles machines agricoles abandonnées sont de plus en plus entourées de verdure…

Les arbres bourgeonnent, et j’aime bien ces « fleurs » chevelues sur les érables ( ?? ). Et comme aujourd’hui il n’y avait presque pas de vent, je m’en suis donnée à cœur joie 😉

La haie de lilas commence à fleurir, tout en haut des arbustes. Les fleurs des lauriers de haie (laurier palme caucasica, j’ai cherché le vrai nom !) sont assaillies par les abeilles. Pervenches, pissenlits, et monnaie du pape mélangent le bleu, le violet, l’or et le blanc au milieu des herbes. C’est le début du printemps !

Tous mes souhaits pour que tout aille au mieux pour vous, votre famille, votre entourage ! N’oubliez pas qu’un petit coup de fil, en ces temps de confinement, aux ami-e-s, aux parents, fait plaisir, et peut aider à remonter le moral… je pense surtout à mes ami-e-s citadin-e-s, resté-e-s en ville où certaines personnes peuvent être un peu agressives (j’ai discuté une heure cet après-midi avec une amie qui vit en ville, qui a dû fermer son cours de danse, et qui a beaucoup de mal à supporter moralement cet « abandon »…). Et même si le savon utilisé très souvent assèche les mains 😉 , c’est tant pis, lavons-nous les mains. Prenez soin de vous !

Le printemps en 2020

Le printemps en 2020

Un printemps pas comme les autres, mais il est bien là. Quel dommage de ne pas pouvoir profiter de tout ce renouveau, je pense aux citadins en particulier, à qui toute sortie sauf autour du pâté de maisons est interdite. Si mes images peuvent vous apporter un peu de ce nouveau printemps, c’est avec plaisir que je partage ! Nous avons un jardin, je peux sortir dans les alentours immédiats pour respirer, et voir la nature renaître, c’est une chance et je le sais. Une très courte balade autour de notre « pâté de maisons », pour dé-rouiller le genou, apporter un paquet de fromages de chèvres (vendredi, jour de livraison !) à une amie, et retour à travers le champ de Germaine. La mare du village, superbe. Quelques point d’eau dans notre mini vallée, dont un en travaux… pourvu qu’il ne disparaisse pas, comme tant de zones humides dont pourtant la terre a besoin…

Dans les haies, sur les bords des fossés, tout est vert. Et blanc. Mais pas-que !

Le cognassier en haut du champ est tout en bourgeons. Une fleur ouverte…

Près de la maison de Germaine, les soucis s’étalent au soleil sans honte aucune, envahissent le vieux banc, tandis que les arbres fleurissent (avec le vent, ce n’était pas facile de photographier ces fleurs « chevelues »…), et je retrouve parmi les herbes ces belles sauvages lumineuses. J’ai aussi repéré où se trouvent les orchis sauvages, elles fleuriront dans un ou deux mois.

De retour chez nous, dans le jardin, le cerisier est tout ennuagé de fleurs blanches, le laurier se pare de fleurs dorées sur feuillage vert sombre, et dans mon coin fourre-tout les petits cyclamens se mêlent aux clochettes sauvages récoltées le long des fossés il y a deux ans… pendant que les acanthes se préparent pour l’été.

Pause goûter, au calme, en regardant les oiseaux aller et venir autour des mangeoires.

De l’autre côté du village, les champs de colza sont aussi en fleurs, je vais essayer d’aller y faire un saut, un autre jour, c’est encore dans ma sphère autorisée je crois. Le bois de la Pleysse nous est interdit, le tour du lac et le parc de Launac aussi, dommage. Respectons les consignes, et prenez soin de vous.

Petite balade du jour

Toute petite balade, à peine plus d’une heure ! A Galembrun. Avec le soleil. Les jardins ne sont pas encore très fleuris, les iris fanent déjà, les aubépines sortent leurs feuilles et enneigent l’herbe, sur « la plaine » les champs de colza rivalisent avec le soleil, alors que vers les coteaux cette année c’est le vert vif des champs de blé qui domine, dans les bois autour de Galembrun quelques taches vertes commencent à réveiller les arbres, et les grenouilles chantent du matin au soir dans la petite mare.

Dans l’herbe du terre-plein, sur notre place du Puits Clos, les dames de 11 heures – ornithogalum umbelletum – ouvrent leurs pétales au soleil (mais je n’ai pas encore compris si elles vivaient à l’heure solaire ou européenne 😉 ) avant de les refermer dès qu’elles se retrouvent à l’ombre. En tout cas, merci à Jérôme, un des employés communaux, de les avoir épargnées lorsqu’il est venu tondre ! C’est que je les aime bien ces jolies fleurs, et j’attends leur retour avec impatience… je vais essayer d’en récupérer pour le jardin, j’ai vu qu’il y en avait cette année sur les talus le long des chemins. (désolée pour le flou de la dernière photo, il y a un peu de vent, cette fin d’après-midi)

Rue de la Heppe, le vieux pigeonnier n’en finit pas de se dégrader, entouré par les chevaux

Les chênes plus que centenaires (nous en avons au moins trois dans le hameau) sont encore nus, tandis que sur certains arbres de jeunes feuilles ou des fleurs pointent leur nez, et les lilas commencent à fleurir le long du chemin du Moulin…

Déjà dix belles journées que le printemps est arrivé !

Il va bien finir par arriver…

_DSC0965

 

En tout cas, aujourd’hui, nous avons profité du soleil. Et tant pis si demain redevient gris. Après tout, l’été n’est plus qu’à quelques 85 ou 86 jours… Tout à l’heure, petit tour du jardin. Les taupes nous ont bosselé le terrain un peu partout, mais cela n’empêche pas les ficaires de s’épanouir, les pâquerettes de fleurir, les dents-de-lion d’accueillir quelques gendarmes, et les violettes de continuer à distiller leur parfum.

Le cerisier commence à bien fleurir,

le forsythia s’illumine au soleil, et les gendarmes se multiplient sur le tronc de l’althæa pour leur bain de soleil !

Et petite gâterie : pause goût(hé)er sur la terrasse… bientôt le petit-déjeuner ????_DSC0975PS : non non, ce n’est pas du Nutella en solde sur ma tartine, mais de la confiture maison aux prunes noires du jardin 😉

Coucou !

10avril17_17_fleurs des AlpesIl est là, je l’ai entendu chanter !

Difficile de ne pas se découvrir d’un fil en ce mois d’avril… même le matin, maintenant, il fait déjà bon. Il va falloir que je me débrouille pour porter, enfin, le plateau du petit-déjeuner sur mon coin de terrasse. Ou me le faire apporter…

La pluie va bien finir par nous manquer, mais ce n’est pas pour déplaire au rosier liane, dont les roses crème cascadent à qui mieux mieux autour des mangeoires des oiseaux…

ni au lilas, pas très fourni cette année du côté du mauve…

abeilles et autres insectes ont repris le travail avec ardeur…

et j’attends l’arrivée des pivoines (qui jouent les coquettes mais me font la surprise d’être quatre cette année !) et des rosiers. La treille se prépare pour l’été, et il semblerait que les oiseaux reviennent dans leur ancien nid… pourvu que Carabistouille ou Butagaz ne grimpent pas les déranger…10avril17_01_sur la treille les fleurs de l’érable sont déjà presque fanées, les dent-de-lion décoiffées par le vent léger…

Et la piscine a retrouvé sa nageuse préférée en cette fin d’après-midi…

Bientôt Pâques, c’est le coucou qui l’a chanté !

Plus que 10 jours !

Ou « encore » 10 jours à attendre ? Aujourd’hui, j’ai décidé d’être optimiste, je commence à marcher sans canne (sauf si je vais dehors) et c’est vraiment le premier jour sans trop d’hésitations dans ma démarche. C’est donc bien parti. Je l’ai décidé. Et tant pis si demain, ou après-demain, tout revient à zéro… Bref, me voici partie faire un petit tour à la recherche des couleurs du printemps ! Bon, ce n’est pas cette année que j’irai chercher le bleu des pervenches dans le bois de Galembrun, mais les petites anémones et les muscaris sont là avec leurs bleus éclatants, presque du même ton que les violettes voisines !

Pour le jaune, il reste deux ou trois narcisses un peu abîmées, mais le forsythia scintille de tous ses ors, les ficaires et les dents-de-lion sèment leurs gouttes dorées au milieu des herbes.

Pour le blanc, les fleurs du prunier font les coquettes, tandis que les hellébores se partagent entre mauve clair et blanc…

Sous le laurier, dont les fleurs exploseront bientôt, à côté des hellébores, cette plante grasse aux belles  hampes roses (dont je ne sais plus le nom)… Mais pour le moment, c’est le vert qui domine, du moins sur le sol, en attendant les feuilles nouvelles, qui ne tarderont pas !

Et si quelqu’un fait la moue devant le rose et bleu, c’est qu’il n’a jamais levé le nez vers un pêcher en fleurs sous un ciel de printemps !11_pêcher sauvageBonne fin de semaine !