2019, J – 2

Deuxième journée de découvertes depuis notre « base », Brangues. Un peu moins de route que la veille, les villages sont plus proches, et nous permettront de revenir « chez l’épicier » vers midi avant de redémarrer. Temps toujours gris et brumeux, frais, mais cela n’entame pas la bonne humeur ambiante. Les discussions sont parfois animées, mais tout se termine sans animosité, dans le respect des idées de chacun. Si seulement cela pouvait être partout ainsi….

Morestel (38), village des peintres, ancienne cité médiévale. Et son marché. Hélas, comme nous sommes « hors saison », les ateliers et boutiques sont fermés. Ruelles, escaliers, une tour (vestige d’un ancien château) perchée sur le haut du village, la Maison Ravier (peintre apparemment célèbre en son temps) magnifique demeure Dauphinoise abritant des œuvres de ce monsieur mais aussi d’autres peintres (fermée, bien entendu, à cette époque de l’année), le jardin des poètes, et un beau point de vue sur la cité depuis le donjon.

Retour au gîte, pour le repas des Fran-comtois, et nous repartons vers une nouvelle vieille cité, Crémieu. Située sur et entre deux collines, un château et un prieuré se faisant face sur chaque hauteur, des rues bordées d’anciennes maisons, une halle somptueuse (il paraît que depuis 1783 elle abrite une foire aux dindes vers la mi-décembre) avec d’anciennes mesures à grains, certaines maisons aux murs décorés, un ancien hôtel dont le portail est orné de la tête sculptée du chien préféré du maître des lieux…

Encore une grimpette pas facile pour arriver aux grilles du prieuré (fermé), mais nous sommes récompensés par une belle vue sur les toits, les environs. La redescente n’est pas mal non plus…

En bas (la ville basse), nous retrouvons la halle, l’église et un second prieuré, un cloître, de vieilles rues autrefois bordées d’échoppes d’artisans, le charme des vieux murs où grimpent des glycines (mais pour la glycine comme pour les boutiques, ce n’est pas la saison 😉 )

Retour « chez l’épicier », le jour est déjà tombé… Whist et Barbu nous attendent, avant un repas du Beaujolais cette fois…

La suite de nos découvertes Dauphinoises sur une prochaine page. Ce soir, c’est rencontre (retrouvailles…) avec Mozart, Malher, nos ex-collègues de l’Orchestre du Capitole et la Halle aux Grains !

Famille, je vous aime !

Avant de reprendre le circuit Islandais, je vous emmène du côté de Besançon, Ornans, Reims et la région parisienne, où nous étions ces derniers jours. Raymond participant à un congrès à Besançon, nous avons ajouté quelques jours à ce déplacement pour y  retrouver nos amis et les nièces et neveux de Raymond, puis accompagner Naïs, une des petites-filles de Raymond, à son mariage. Journées de balades, de discussions, de rencontres, mais aussi de militantisme, avec le rassemblement de soutien à Salah Hamouri, le 7 octobre.

Nous avons revu avec plaisir le musée Courbet à Ornans (très intéressante présentation de la toile de Courbet « l’atelier du peintre »), avant de faire un petit tour le long de la Loue où les maisons se reflètent même lorsque le ciel est gris.

Rapide balade en ville, à Besançon, où escaliers et cours cachés n’auront bientôt plus de secrets pour moi… mais les seules couleurs automnales étaient sur les murs de la maison de nos amis, où la vigne vierge avait compris en quelle saison nous étions !

Le périple continuait avec la découverte de Reims, sur un circuit proposé par l’Office de Tourisme de la ville. C’était mardi, et en plus c’était journée de grève… nous n’avons pas trouvé le lieu de la manif (je sais qu’il y en a eu une, si si), et avons marché nez en l’air, entre maisons 1920 et quelques (rares) anciennes maisons, et avons croisé caves et magasins de champagne à tous les coins de rue,

petites curiosités,

et bien sûr la cathédrale et les vitraux de Chagall (oui, il y a aussi des vitraux plus modernes, d’Imi Knoebel, mais je n’ai pas aimé), une longue promenade tranquille, avant de retrouver nièce et neveux pour une agréable soirée.

Nous avons continué notre route vers le 93, car mercredi, 11 octobre, c’était jour de fête familiale, Naïs se mariait… toujours aussi belle et souriante, mais je ne mettrai pas beaucoup de photos, ne sachant pas si les personnes présentes à cette fête sont d’accord pour figurer sur une page qui, d’après les statistiques, se balade un peu partout… Nous étions vraiment heureux de retrouver, à cette occasion, parents, enfants, petits-enfants et même arrière-petit-fils, et rencontrer les ami-e-s de Naïs, qui nous ont accueillis avec beaucoup de gentillesse. Une belle journée de joie, sans tralala, quel bonheur !

Retour vers le soleil occitan ce jeudi, et reprise du quotidien. L’herbe a profité de notre absence pour pousser, et a bien besoin d’une nouvelle coupe, dont Raymond s’occupe cet après-midi… les papillons dégustent les dernières fleurs… l’atelier d’histoire de l’art d’octobre a eu lieu ce matin… mais les couleurs d’automne ne sont toujours pas arrivées dans le bois en face de la maison !

Quant à la balade Islandaise, elle reprendra bientôt…

Un dictionnaire, des cloches, et autres découvertes…

26sept16_brignemontUne amie et des cousins de passage à la maison, en avant pour des petites découvertes campagnardes ! Après la fête des vendanges à Galembrun, nous avions enfin le temps de faire visiter quelques curiosités des alentours.Situés entre Gers et Tarn-et-Garonne, dans une « pointe » de Haute-Garonne, nous n’avons que l’embarras du choix…

Nous commençons par le Gers, car le lundi, c’est marché à Mauvezin, nous y allons. Arrêt au passage au moulin de Brignemont, dont les accompagnateurs d’une école installaient les voiles ( http://www.moulindebrignemont.com/ ). Arrivés à Mauvezin, pas de chance, ce lundi tombait juste après la fête de cette petite ville, et pour beaucoup de marchands, exposants, paysans, c’était repos… tant pis, nous nous contentons des présents, et de la superbe charpente de la Halle !26sept16_mauvezin Petit tour à Sarrant (celui du Gers, pas l’autre), deux rues : une circulaire et une au milieu en diamètre… vieilles maisons peu à peu restaurées, mais pas de chance là non plus, la Librairie Tartinerie ( https://www.lires.org/ ) est fermée le lundi !

Arrêt à Cologne, pour sa place, les maisons anciennes, les couverts, et la jolie halle, avec sa mesure à grains.

Nous avions prévu une visite chez David Léger, sculpteur installé à Launac ( http://www.david-leger.com/ ), mais finalement, ses œuvres étant exposées à Montauban, dans la nouvelle médiathèque Memo, nous préférons aller jusqu’à Montauban. Décidément, ce n’était pas notre jour de chance, la médiathèque est fermée le lundi… tant pis, nous visiterons un peu de la vieille ville, la belle place Royale, les rues piétonnes, une église, même pas le temps pour le musée Ingres (mais avec ma chance, ce jour-là il était peut-être lui aussi fermé…).

Daniela devant repartir le mardi n’a pu finalement pas beaucoup visiter les environs, mais nous avons continué avec « les cousins de Lyon » : nous avons enchaîné le dictionnaire Larousse et les cloches, à l’Isle Jourdain. Pour commencer, petit coup de chance, la maison Claude Augé, maison bourgeoise, aux vitraux magnifiques et tous différents, dont j’ai déjà parlé dans ce journal ( https://bbordasilvand.wordpress.com/2014/09/07/une-maison-bourgeoise-savante/ ), était ouverte. Claude Augé, né à L’Isle Jourdain,  entré dans la famille Larousse grâce à son mariage, est l’inventeur du Petit Larousse Illustré. Si vous êtes à L’Isle Jourdain, n’hésitez pas à passer un moment dans cette maison, les bénévoles de l’association « Les amis de Claude Augé » sont passionnants et passionnés, c’est ouvert le samedi matin (jour de marché) ou sur rendez-vous au 05 62 07 30 01. Sous le soleil, les vitraux sont encore plus beaux. Et si vous aimez les dictées, chaque 3ème week-end de novembre, une dictée est organisée….

29sept16_lisle-jourdain-mairieDu dictionnaire aux cloches, il n’y a que la place à traverser, en passant devant la Mairie, copie en plus petit du Capitole de Toulouse, bâtiment offert à la ville par… Claude Augé ! Et vous voici dans le Musée Européen d’Art Campanaire. Comme pour ce musée aussi il y a quelque part dans ce journal une page, je ne vais pas vous reposter des photos déjà faites… Dans le grand hall,  l’exposition (en entrée libre) propose chaque fois un thème différent. Cette fois, c’étaient « les petits métiers en Chine », figurines en terre cuite d’un artiste dont (et je m’en excuse) je n’ai pas noté le nom. L’entrée au musée campanaire est payante (4,50 €), mais cela en vaut la peine. Cloches d’ici et d’ailleurs, sonnailles, fabrication d’une cloche, horloges, carillons, cloches de la Bastille ou clochettes de table, grelots… ici un lézard, là un dragon, clochette à tête de mort ou en forme de fleur de muguet, on n’imagine pas la richesse de cet objet trop souvent synonyme de sot !

Et cette semaine, mon petit bonheur surprise (avant un autre gros bonheur, mais ça, ce sera pour une autre page) :