Images, souvenirs de la Sérénissime : deux îles du Nord

Cette fois-ci, comme c’était une première pour nos misstinguettes, nous nous sommes contentés de Murano et Burano. Deux des îles « du Nord ». Hyper-connues, mais dont on ne se lasse pas ! Nous avons donc fait l’impasse sur San Michele et Torcello. Mais aussi sur Sant’Erasmo (où nous n’avons jamais mis les pieds). Quant à San Francisco del Deserto, je ne sais pas si nous arriverons un jour à y aller, tellement cela semble compliqué ! Bref, nous partons prendre le bateau (j’avoue, photo tellement ratée que je l’ai complètement transformée, et ça me plaît bien, finalement 😉 ). En fond, le cimetière de Venise, San Michele, là où reposent Diaghilev, Stravinsky, Ezra Pound, au milieu des Vénitiens…

Murano, la plus grande de la lagune. Ville du verre. A votre descente du bateau, vous êtes harponnés pour aller visiter les ateliers des souffleurs de verre… mais pas ceux des fabricants de ces si jolies « perles » multicolores, qui ressemblent à des bonbons 😉 . Trois impératifs pour cette île : la basilique, l’achat d’un collier en perles de Murano pour notre amie Monique, et… trouver une place au petit restaurant populaire Ai Bisatei. Bon, d’accord, le restaurant a un peu changé depuis ses débuts, mais à midi ce sont toujours les travailleurs qui viennent s’y restaurer, même si de plus en plus de touristes viennent se mêler à eux. Évidemment, les haltes-magasins n’ont pas manqué… surtout après le passage dans l’atelier Cenedese, où nous avions rendez-vous pour une démonstration. Dommage, nous sommes tombés sur la fabrication de verres de table, pas très très intéressant, car un peu répétitif, mais … nous nous sommes réchauffés 😉 !

Balade ensuite jusqu’à la basilique dei Santi Maria e Donato. Fondations au VIIème, construction au XIIème, pierre blanche d’Istrie et briques rouges, pavement intérieur en mosaïques où animaux fantastiques, aigles, poissons et paons courent entre figures géométriques, et la « Vierge orante » au manteau bleu sur fond d’or. Un pur chef d’œuvre.

Tant pis pour le musée du verre, il faut reprendre le bateau pour Burano, et nous retraversons la « ville » …

Sur le trajet, quelques îlots qui semblent inhabités, et au loin Burano, reconnaissable à son campanile bien penché (mais quel campanile ne penche pas, dans cet endroit ? A tel point qu’on se demande parfois comment prendre la photo !) et les couleurs des maisons qui se devinent et se précisent au fur et à mesure de l’approche.

Et cette fois, je ne voulais pas manquer la petite église Santa Caterina, dans l’île de Mazzorbo (reliée à Burano par une passerelle), et le cimetière. Donc, arrêt à Mazzorbo. Évidemment, je n’avais pas pris le bon guide (à ce sujet, je regrette que le Routard, la bible de la famille 😉 , ne dise rien sur Mazzorbo, qui mérite qu’on s’y arrête et qu’on en fasse le tour). Maisons colorées mais aux volets fermés pour la plupart, jolie église, et un cimetière magnifiquement entretenu. Vue inhabituelle sur le village de Burano. Entre le cimetière et Burano, arrêt dessin pour Manon…

Bien entendu, avec tous ces arrêts, nous sommes arrivés en presque fin d’après-midi à Burano ! Pas de musée de la dentelle (trop tard). Et puis il commençait à faire frais, et il paraît que je les avais trop fait marcher… nous nous replions sur un café pour la pause goûter, avant de faire un petit tour de l’île.

Avant de quitter l’île, nous avons droit à un ciel plein de douceur, aux couleurs dignes de celles des peintres que nous rencontrons à chaque coin d’église ou de palazzo !

Que me reste-t-il à vous raconter ??? Venise la nuit, vue du vaporetto qui nous ramenait à San Marcuola, et quelques curiosités ici et là au hasard de nos balades… alors, à bientôt !