En campagne…

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Dernier repérage hier après-midi du circuit de la randonnée « campagnarde » de demain dimanche 28 septembre. Je me suis régalée. Tranquillement, à mon rythme, c’est-à-dire en m’arrêtant pour photographier les arbres, les premières feuilles jaunies, les papillons (et là, il faut beaucoup de patience !!!), les reflets d’ombre et lumière dans le ruisseau, bref… la campagne ! Demain, il faudra probablement beaucoup moins flâner, même si dès le départ je précise bien que nous ne faisons pas une compétition, qu’on est là pour respirer, pour regarder ! Et comme souvent, je finirai bonne dernière une fois la presque fin du circuit arrivée… mais je m’en moque bien. Cette fois, je n’ai pas oublié de marquer les embranchements de la boucle, en décorant de jolis rubans verts quelques branches par-ci par-là.

Dès le départ, on peut faire le tour du circuit avec le regard, premiers coteaux, premier bois tout en bas, vallée et coteau qu’il faudra ensuite regrimper, puis redescendre et remonter…

Ligne de crête de Naples, re-descente dans la vallée, retrouver et longer le Marguestaud et ensuite re-grimper, d’abord par un champ empli de papillons et de fleurs d’automne, puis à travers le bois jusqu’au (faux) plat de fin de circuit. Et dans nos petits bois, le plus court chemin n’est jamais le plus droit… tellement on trouve de petites combes infranchissables !

Ombre et soleil, notre petit Marguestaud nous offre au passage quelques beaux reflets

Dans le bois de Galembrun, après la première descente (plus vraiment ombragée depuis que les haies ont disparu pour faire toujours plus de place aux engins de plus en plus énormes qui travaillent dans les champs), les arbres nous offrent leurs ombrages bienvenus…

Par-ci par-là, quelques lumineuses couleurs nous rappellent que l’automne est là, malgré le beau temps… couleurs magnifiées par le soleil ! Perles et collier de rubis, feuilles d’or, chardon tout échevelé…

Lorsqu’on quitte l’ombre de la forêt, sur la route de Naples, les bas-côtés réservent quelques surprises pour qui aime marcher en dilettante…

Et, avant le retour dans le bois, de l’autre côté de la vallée, juste après avoir passé le Marguestaud, c’est le plaisir des yeux : des centaines de papillons sniffant les derniers sucs des fleurs, se poursuivant, s’envolant en tourbillonnant, dans un champ que j’ai toujours vu en jachère, pour le bonheur des amateurs d’insectes ! Mais… patience recommandée !

Nous voici presque revenus au village… encore un petit bois, avec cette fois un sentier « tortillonnard », sur lequel on finit par se demander si un jour on va en voir la fin, ou si on ne s’est pas trompé de sens… C’est sûr, il serait plus simple de continuer à grimper droit devant, mais… entre les combes et les murs de ronces, mieux vaut suivre gentiment le sentier pour être certain d’arriver sur le chemin du retour sans encombre, et découvrir du haut de la crête le circuit que nous venons de terminer !

sept14-arrivéeN’hésitez pas à venir nous rejoindre pour la randonnée de demain, mais vous pouvez aussi noter les randonnées de 2015, printemps et automne autour de Galembrun : le 6 avril, le 25 mai et le 27 septembre.

A bientôt ?

Coup de coeur à Launac

Château Launac_3774Quarante et un an que je vis à Galembrun, sur la commune de Launac, et je n’avais jamais pu en visiter le château ! Jamais là quand il était ouvert au public, peut-être ?, en tout cas, pour moi, il restait un inconnu. La grande tour face à l’église, les mâchicoulis, l’entrée très conte de fées, princes et princesses, le fait qu’il change sans arrêt de propriétaire… pourquoi ? y avait-il un mystère là-dessous ? Et voilà qu’aujourd’hui j’ai pu le découvrir, grâce aux journées du Patrimoine certes, mais aussi grâce à ses nouveaux propriétaires, tout frais arrivés à Launac. Un accueil chaleureux, ce dimanche, par la châtelaine, visiblement heureuse de partager son domaine. Et ce sont 200 personnes, dont une grande majorité de Launacais, qui ont répondu à l’invitation. Oh, le parc n’est plus celui de 1210, année de la construction de ce château-fort : un lac-réserve pour les agriculteurs et le village grandissant ont petit à petit avalé le parc, dont une grande partie est maintenant parc communal, mais il faut dire que le château a connu de sombres heures… . Démantelé à la fin de la croisade des Albigeois, à peine 13 ans après sa construction, reconstruit 20 ans plus tard, puis remanié, d’abord défensif, avec quatre tours d’angles, revu au fil des ans, la guerre de Cent Ans, les guerres de Religions et le passage de la Révolution… Rectangulaire à l’origine, il a perdu au cours des guerres et des siècles deux de ses ailes, deux de ses tours, ne se présente plus qu’en « L », et son portail d’accueil du XVII° n’a maintenant plus rien de défensif… d’autant que la cour, lorsqu’on entre, est pleine de beaux rosiers, de verdure et de fleurs !

A l’intérieur, un rez-de chaussée un peu déconcertant, avec son carrelage « moderne », ses mezzanines… mais deux belles salles hautes, aux murs épais de briques rouges, prêtes à accueillir des réceptions, où on peut imaginer la vie des soldats qui y ont vécu et participé aux différents combats qui ont eu lieu après sa construction, dont le fameux combat dans la plaine de Launac, avec Gaston Febus (ou Phoebus, plus « classe ».. même à l’époque, oui oui !).

Un magnifique escalier en pierre blanche mène au premier étage, salles de réception et appartements du beau Gaston (c’est ce qui se disait : certain avait un panache blanc, lui avait des cheveux dorés qui resplendissaient au soleil d’où ce nom, légende probablement, mais c’est joli, non ?). Juste à côté, la salle « du Prince Noir », copain de Gaston, qui n’était probablement pas un tendre pour s’appeler ainsi… de belles grandes pièces, aujourd’hui baignées de soleil, grandes cheminées, dont une avec un four ? sur le côté.

L’aile ouest qui lui fait suite mélange pierre blanche et brique (la pierre étant tout de même signe de richesse), et on aperçoit tout au fond un reste de cheminée. Dans la tour carrée de cette aile ouest, de curieux décors peints géométriques, datés du XV° siècle. Et de belles voutes, d’une élégance incroyable !

Pour le moment, pas d’autre espace à visiter, mais les projets vont bon train, et peut-être lors des prochaines journées du Patrimoine les visiteurs pourront grimper sur le chemin de ronde, et découvrir de nouvelles pièces du château. A signaler tout de même : si le château fait partie des Monuments Historiques, il est privé et habité, donc pas de visite « régulière », mais vous pouvez aller sur la page https://www.facebook.com/chateaudelaunac?fref=ts , vous pouvez le louer pour vos grands ou petits évènements, et espérons que de nombreuses idées pour le faire vivre sauront voir le jour peu à peu. château de Launac_3808Pour moi, j’ai été conquise par le lieu, les briques, la pierre blanche, et surtout par la gentillesse de la nouvelle châtelaine et sa famille ! Bienvenue à Launac !

Et j’ai particulièrement adoré la petite note anachronique des jolis lustres à breloques…

Le ciel est par-dessus le toit…

Mont St MichelCiel bleu, ciel gris, ciel d’orage, « le ciel est par-dessus le toit »… quel que soit le toit. Toits de tuiles roses, de Provence, d’Italie, toits d’ardoises du Nord ou de l’est,

des toits seigneuriaux où l’ornementation souligne la richesse de l’occupant des lieux, aux toits décorés apportant les couleurs qui manquent à un ciel trop souvent gris, des toits tout simples aux toits fantastiques ou extraordinaires,

chaque pays, chaque région, nous offre ses toits ! Les rues ferment l’horizon, monter au-dessus des maisons nous ouvre des trésors de vies imaginées, d’aujourd’hui, d’hier, cachés sous ces toits… Et que dire de la chaumière,Besse_28avr10 qui fait tant rêver les poètes « voilà l’enfant des chaumières – Qui glane sur les bruyères – le bois tombé des forêts  » (Lamartine),  » Que les rois gardent leur Palais de jade ! Dans la chaumière feuillue on peut dormir à deux » (Murasaki Shibiku), « chaumière où l’on rit, vaut mieux que palais où l’on pleure » (proverbe chinois), et la chanson « Il pleut, il pleut, bergère – presse tes blancs moutons – allons sous ma chaumière – bergère, vite, allons » (Fabre d’Eglantine), idéalisant ainsi la vie champêtre… mais de nos jours, les chaumières se font rares, et sont souvent l’œuvre de rénovations financièrement dignes de palais, et les bergers n’y profitent plus des gentilles et naïves bergères !

Islande_4169Quoi-que…peut-être encore sous ces toits d’herbe islandais ???? (et merci, Verlaine, pour le titre de cette page !)

A la recherche d’outils perdus…

sept2014_3704Tous les ans, dans notre hameau, nous organisons la fête des vendanges… souvenirs d’une époque où chaque agriculteur du coin avait sa vigne, faisait son vin… une époque où les champs étaient encore à taille humaine, où on ne risquait pas de glisser dans le fossé en croisant une de ces machines agricoles monstrueuses, où il y avait des haies dans les champs, et où on pouvait passer d’un champ à un autre sans attraper une insolation… Une époque où chaque ferme avait son chai, et non pas un garage , même si maintenant le chai est devenu garage à tout et n’importe quoi. Bon, je ne veux pas jouer les anciens, et pleurnicher « c’était mieux avant », car je suis bien contente que la machine à laver ait remplacé le lavoir (même si c’était bien rigolo d’aller au lavoir en poussant la brouette de linge… du moins pour nous, les enfants), bien contente de pouvoir me déplacer en voiture pour aller faire mes courses et non pas à bicyclette, d’appuyer sur un bouton et avoir de la lumière, bref, il faut bien reconnaître que, d’accord c’est beau un attelage de chevaux de trait, mais les agriculteurs peinaient autrement plus… c’est beau un faucheur, mais ça va mieux avec une tondeuse… et tant pis pour tous ces bruits annexes dans la campagne, moteurs divers qui couvrent le bourdonnement des insectes qui, eux, continuent vaillamment comme « avant »… Bon, ça y est, j’ai fait mon petit couplet à la mamie, je peux continuer ! Et donc, disais-je, nous allons fêter les vendanges, samedi prochain, 20 septembre. Et cette année, paf ! ça tombe en plein dans les journées du Patrimoine. Bêtement, je me dis « tiens, je vais demander autour de moi des photos de vendanges autrefois, et faire un beau panneau « souvenir » de vendanges à Galembrun ». Et bien c’est pas simple ! D’abord, des photos, on n’en faisait pas autant, sinon pas du tout, vu que les agriculteurs d’antan, ils avaient autre chose à faire que poser pour la photo… ce n’est pas comme les dentelières de Burano ou du Puy qui s’installent devant leur maison pour le plaisir des touristes qui, eux, croient dur comme fer que ça leur fait plaisir d’être examinées (souvent sans même un mot gentil ou curieux) comme des extraterrestres… d’abord, des touristes à Galembrun, faut vraiment les chercher, et je vous assure qu’ils ont tort de ne pas venir passer leurs vacances dans notre joli hameau, mais ça c’est une autre histoire, et tant pis pour eux tant mieux pour nous… sauf au moment du festival « Danses pour tous », là on aimerait bien que les touristes comprennent que c’est là qu’il faut être 😉 ! Donc, me voilà partie à la recherche des outils d’autrefois, machines, pressoirs, comportes, tonneaux, fûts, paniers, sécateurs. Quelle affaire ! Entre ceux qui ont tout bazardé « pour faire de la place » (et mettre la voiture à l’abri des vandales campagnards), ceux qui vous disent « oh, c’est au fond de la grange, trop difficile », ceux qui sont tout étonnés que ça intéresse quelqu’un… j’ai tout de même réussi à trouver quelques souvenirs de ces temps anciens, pourtant pas si lointains, 40 ans ? 35 ans ?

Et entre deux toiles d’araignées, tout en haut d’une cuve à vin en brique, chez une voisine j’ai trouvé cette machine que l’on posait sur la comporte pour un premier tri, quelques fûts, de vieilles machines oubliées, un casier à bouteilles que quelques parisiens aimeraient probablement installer dans leur appartement pour faire « vrai »…

Et au fond du terrain, sous son hangar, le vieux pressoir avec lequel Maurice faisait le tour des fermes pour faire le vin des uns et des autres…

Outils d’antan, vieux souvenirs… le monde avance, avance de plus en plus vite vers des machines de plus en plus sophistiquées, la terre subit ces avancées, pour le moment sans trop se rebeller malgré toutes les saletés qu’on lui fait avaler… le plastique remplace les belles comportes en bois, les cuves en inox les gros fûts cerclés, moins de fatigue certes, mais toujours plus vite, toujours plus de rentabilité, toujours plus d’engrais… et nos petits agriculteurs disparaissent, les paysages se transforment… Et à Galembrun, on continue à fêter les vendanges qui ne se font plus, mais qui gardent encore l’image de la convivialité festive… d’antan…

Une maison bourgeoise… savante !

Facile de passer « à côté » de cette maison de famille, sur la place de l’Hôtel de Ville de l’Isle Jourdain (32). maison C.Augé-30déc13_3641Le samedi matin, jour de marché, l’œil (et l’oreille) sont attirés par tellement de couleurs, cris, qu’il est difficile de regarder autre chose que les étals… pourtant sur cette place centrale, il y a deux belles découvertes à faire : le musée européen des arts campanaires (http://www.mairie-islejourdain.com/fr/musee-art-campanaire.asp) et la maison Claude Augé, l’un en face de l’autre. Mais, reconnaissons-le, le musée installé dans l’ancienne halle est beaucoup plus visible que cette maison… Or, ni ‘l’un ni l’autre ne méritent d’être ignorés ! Peut-être qu’un jour je reviendrai vous « parler » du musée, mais j’aimerais que cette page vous pousse à visiter aussi la maison Claude Augé. Ah mais, qu’a-t-elle donc de si extraordinaire ? Une maison de vacances… une maison de famille… des Parisiens qui viennent passer l’été dans le Gers, il y en a, et on n’en fait pas toute une page ! Là, ce serait plutôt une histoire longue de milliers de pages, puisque ce monsieur Claude Augé, si j’ai bien suivi les explications du guide (encore un passionné !), est le créateur du Petit Larousse Illustré. Le « petit », pas l’autre. Mais c’est la même famille, par alliance comme on dit. Bref, madame a apporté la librairie Larousse, et monsieur a fait fructifier… Oui, bon, une grosse maison bourgeoise, quoi ! Mais quelle maison ! Allez, je ne vous fais pas languir davantage, voilà pourquoi j’ai eu un gros coup de cœur pour cette maison « bourgeoise » :

 

Des vitraux, absolument superbes, laissant passer des lumières magnifiques et changeantes au fil des heures, une verrière époustouflante (il va falloir que je trouve un dictionnaire des synonymes, tiens, si je ne veux pas trop me répéter dans les adjectifs enthousiastes!!!). Bon, d’accord, en été, il doit faire bien chaud dans cet espace pour aller des pièces « de réception » aux pièces familiales, puis aux chambres des serviteurs et gens de maison. Et l’hiver, il n’y fait certainement pas très chaud. Donc, pièces de réception en bas, plafonds à moulures, cheminées en marbres, dorures… et beau sol au pied du magnifique escalier. C’est sûr, on n’avait pas peur de « perdre » de la place à cette époque !

Une petite cour intérieure (occupée aujourd’hui par des sarcophages découverts sous l’actuelle zone d’activités de la ville…), et une salle un peu dans le style Moyen-Age idéalisé mélangé avec les arabesques tarabiscotées de la cheminée, sur le manteau de laquelle on découvre l’emblème de la famille, la semeuse, entourée de jeunes hérauts !

Dans cette salle, vous découvrirez l’évolution de la semeuse depuis sa naissance… elle a même été dessinée nue, scandale ! un scandale qui actuellement fait sourire, car pour voir un nu dans le dessin incriminé, il faut vraiment le savoir ou avoir l’esprit tordu. Bref. On trouve dans cette maison les anciens Larousse, les gros, vendus fascicule par fascicule, avec leurs belles enluminures pour les lettres, mais aussi les livres scolaires, où l’on peut voir l’évolution de notre monde. Par exemple, la page moyens de transports : de la diligence des débuts du dictionnaire, il a bien fallu arriver à l’A 390… de la draisienne on arrive à la moto… Et les animaux exotiques, deux superbes planches de dessins… Et les éditions de plus en plus modernes du Larousse, signées de grands noms de la mode, de la peinture, du dessin… Une mine, un régal pour les curieux !

Alors, cette semeuse « nue » qui fit scandale, la voit-on ? Mais oui mais oui…

Avouez que ça ne méritait pas un scandale !

Dans les pièces familiales, de beaux dessins, aquarelles, tableaux, un balcon surmontant la place, avec les visages sculptés des deux filles de la maison, des moments d’Histoire de la région, des souvenirs récupérés ici et là (dont une belle horloge comtoise, à l’histoire étonnante), l’occasion d’apprendre aussi le pourquoi de la taille de la boîte de cachous Lajaunie… maison C.Augé-30déc13_3640Non, je ne vous en dis pas plus, venez à L’Isle Jourdain, prenez rendez-vous pour visiter la maison Claude Augé, si vous ne tombez pas au moins sous le charme des vitraux, j’en serai bien étonnée ! Un lien : http://www.mairie-islejourdain.com/fr/maison-claudeauge.asp , et vous avez tous les contacts pour la découvrir !

Dans mon jardin d’été, bis…

colchique ou crocus? 25août14_3621

 

 

Premier jour de septembre, et qui dit septembre dit presque automne… pourtant, en ce moment, c’est bien l’été ici ! Mais c’est vrai, les colchiques (qui devraient être mauves, non ? et bien chez nous c’est jaune, allez savoir pourquoi ?) sont là, et aussi ces plantes dont je n’arrive jamais à me souvenir du nom, mais qui sont si jolies quand les fleurs commencent à s’ouvrir et passent du vert au rose tendre. Les bourdons semblent en raffoler, comme ils aiment aussi la sauge de Jérusalem, ou la véronique… toutes ces fleurs dans lesquelles ils plongent et en ressortent couverts de pollen !

Et cet après-midi, le jardin bourdonnait… du plus petit au plus grand, chacun faisait son travail, sous l’œil vigilant de certains…je surveille_3612

 

 

 

J’ai bien aimé voir ce bourdon entrer complètement dans une fleur d’althæa, et se dépatouiller pour en ressortir, tout « empollennéisé » bien sûr !

Bref, la nature n’a pas fini de me ravir, qu’elle soit dans nos jardins (même si le nôtre est loin d’être un jardin civilisé…), ou qu’elle soit « sauvage ». Tiens, d’ailleurs, avant que les chasseurs ne commencent à envahir nos bois, il faudrait bien que j’aille y faire un tour, dans nos bois, voir par exemple si notre dragon gardien de la forêt est toujours à sa place, si les sentiers ne sont pas trop ravinés. Car dans 27 jours ce sera la dernière randonnée de l’année à Galembrun… C’est vrai qu’en ce moment je profite plutôt, avec le retour de l’été ( 😉 ) de la baignade quotidienne. Et là aussi, la lumière est si belle, que nous avons droit à de beaux reflets avec lesquels je me suis amusée à jouer hier

Profitons bien de ces jours d’un été enfin arrivé, et souhaitons qu’ils continuent dans un bel été indien, pour le plaisir des yeux, et des jardins !