Ma campagne

Ma campagne

Juste à côté, quelques mètres à faire sur la pente du champ voisin, et c’est là… Avec ces températures un coup c’est l’été un coup on revient en presque hiver, les couleurs sont étonnantes pour la saison. Les orchis et orchidées sauvages sont déjà sur la fin, et les marguerites ont soif…

Quelques papillons, toujours aussi difficiles à saisir, le moindre geste les effarouche… mais il me semblent moins nombreux ? c’est peut-être trop tôt ? après tout nous ne sommes que le 2 juin !

Les champs de blé sont presque prêts à être moissonnés… espérons qu’aucun orage n’arrivera avant !

Il me semble tout de même que l’an dernier à la même date (2 juin) il y avait davantage de couleurs, de fleurs. Cette fois, quelques fleurs, bien sûr, mais je n’ai pas rapporté de beau bouquet de fleurs des champs !

Dans le versant « jardin » du champ de Germaine, de petites grappes de troènes fleurissent dans la haie, un yucca dresse fièrement ses fleurs crèmeuses, et s’il est trop tôt (et s’il fait un peu gris…) pour profiter d’un beau coucher de soleil, la vue vers les collines est toujours aussi apaisante !

Tour de champ

Tour de champ

Quelques jours de pluie, d’autres de soleil… et les champs voisins ont vu herbes et fleurs des champs grandir, fleurir. Les sentes sont moins bien repérables, et j’essaie de ne pas trop en sortir. Peu de papillons, cette fois. Mais les ophrys et orchidées sauvages se sont multipliées, et ça me fait plaisir 😉 . Parmi elles, ces orchis « bouc » (parce qu’il parait qu’elles sentent fort…), que je préfère appeler « ruban » avec leur langue qui part en ruban tortillon !

Blanc et or, jaune, mauve, taches vives au milieu des herbes…

Les ophrys se multiplient cette année, avec leurs fleurs ressemblant à des pantins mauve plus ou moins vif pour l’ophrys pyramidal

Leur nom est aussi sombre que leur couleur, mais je les aime bien, les serapia vomeracea, qui vous tirent une langue marron, et c’est encore la famille des ophrys !

Et la plus rare dans les champs proches de chez nous, la belle ophrys bourdon. J’en ai trouvé peu, dommage.

Si les papillons étaient peu nombreux (j’en ai dérangé quelques uns), les insectes se régalent dans le cœur des fleurs ! Papillons ou abeilles sur les centaurées et les herbes, coccinelle, mais aussi cette petite araignée blanche dite araignée crabe sur une scabieuse, et qui semblait avoir paralysé une abeille… parfois, même chez les insectes, le partage est difficile 😦

Pour le moment ces champs sont en jachère, fauchés seulement à l’été… j’espère qu’ils resteront ainsi le plus longtemps possible, afin de préserver au maximum cette nature dont notre Terre a bien besoin !

Du jardin au champ

Du jardin au champ

Puisqu’on nous promet la pluie pour lundi, il était temps que Flipelette m’emmène en balade ! Nous ne sommes pas allées dans les champs voisins pour une vraie balade depuis longtemps, et elle réclamait… Nous voilà donc parties vers les champs voisins. J’espère que je ne verrai pas l’arrivée de nouveaux propriétaires qui clôtureront tout, parce que sinon cela nous manquera ! Apparemment ce n’est pas à l’ordre du jour, et c’est tant mieux. Et l’herbe pousse, en attendant l’époque du fauchage, c’est-à-dire dans deux ou trois mois. D’ici là les orchidées sauvages seront revenues. Pour le moment, pas beaucoup de fleurs sauvages. Il faut dire que nous n’avons pas eu de vraie pluie depuis longtemps, et que ces prairies sont un peu sèches en ce moment. Mais s’il n’y a pas beaucoup de fleurs, par contre des nuées de papillons ou insectes que je n’avais encore jamais vus :

Difficiles à saisir, mais j’ai presque réussi ! Donc, peu de fleurs, mais tout de même quelques marguerites. Pas assez pour faire un bouquet des champs, j’ai préféré les laisser aux abeilles et autres insectes !

Dans les haies, l’églantier est en fleurs, quelques taches bleues par-ci par-là au milieu des herbes neuves, des pissenlits fanés et d’autres en attente de floraison (mais pas les dent-de-lion, qui parsèment allègrement les pelouse, ils n’aiment pas les prairies !)

Flipelette prend son temps au milieu des herbes, j’en profite pour pister un couple de papillons bleus… de loin !

Sur le chemin près de la maison, toujours bien entretenu, les princesses du printemps, des tapis de pâquerettes qui relèvent vaillamment leurs têtes après chaque passage de tondeuse.

La balade dans les champs est terminée, mais nous avons le temps de faire le tour des fleurs du jardin… Les iris ont enfin daigné s’ouvrir. Ils sont toujours les derniers du village, je ne sais pas pourquoi.

La bourrache resplendit… et fait le bonheur des abeilles !

Et le vieux rosier, arrivé ici il y a plus de 40 ans, continue de nous offrir ses roses. Quant au rosier liane et ses petites roses crème en pompon, c’est le refuge des oiseaux qui vont et viennent des mangeoires aux haies proches (un vrai tourbillon que nous regardons fascinés lors des repas sur la terrasse), et nous régalent de leurs chants. J’ai vu un nid bien à l’abri des branches, mais vu les piaillements, je pense qu’il doit bien y en avoir d’autres…

Plus ce temps « covidien » avance, plus je suis heureuse de vivre dans ce coin de campagne ! La nature se moque bien de tous ces tracas, elle est là, elle continue, malgré tout, malgré le climat qui change, malgré les inepties de certains, malgré l’irrespect des grands de ce monde pour notre Terre…

petits bonheurs des prés

petits bonheurs des prés

Pas trop de courage pour une longue randonnée, entre deux passages nuageux, alors je suis repartie dans les prés voisins. Au fil des jours, les fleurs changent, les graminées s’installent… Si la plupart des orchis et ophrys sont fanées, j’ai eu la surprise de retrouver une ophrys apifera encore intacte, mais surtout plusieurs orchis bouc, ces orchidées sauvages aux longs rubans…

Dans le champ, le gris des herbes fauchées et sèches est éclairé par endroits par de minuscules fleurs bleues et des touffes de serpolet. Mais je n’ai pas vu de lapins !

En haut du champ, sur la partie « domestiquée » par les voisins, petits arbustes fleuris et yuccas en fleurs ont remplacé les fleurs des troènes et lilas.

Dans le pré, herbes et fleurs sauvages se mêlent et s’entremêlent, les chardons ajoutent leurs verts doux aux verts vifs de certaines plantes, le rose-mauve côtoie le violet, et je cherche un peu partout les noms de toutes ces fleurs, dans le très chouette livre de Hubert Reeves « J’ai vu une fleur sauvage. L’herbier de Malicorne » (merci à Françoise, Thierry et Charles) ou sur les pages Internet, sans toujours trouver !… jaune vif du lotier corniculé, du millepertuis ou du séneçon jacobée, blanc des carottes sauvages ou de la berce commune, mauve ou rose des luzernes, de la vesce sauvage, ou des centaurées…

Et au-dessus de toutes ces couleurs…

Ah, je m’étais trompée, ces grappes de petites fleurs blanches ressemblant à des orchidées sauvages s’appellent en fait des brunelles laciniées (merci, Lionel !), et semblent très appréciées de ces jolies araignées jaune pâle…

Hier, samedi, Guillemette m’a entrainée jusqu’à Auch. Une ville à découvrir plus longuement, nous n’y sommes restées que 3 heures (dont une entière dans une boutique !). Un petit aperçu très bientôt… En attendant… petit résumé de cette balade au pré :

Nature en campagne

Nature en campagne

Tout au long de la balade, dimanche, nous avons pris notre temps pour regarder, respirer et photographier la nature autour de nous… fleurs sauvages, baies, insectes…

Déjà, en descendant le « champ des voisins », premier arrêt sur cette fleur, qui ressemble de près à une orchidée sauvage :

Le long de la route, en bordure des champs, coquelicots, marguerites, herbes vertes ou dorées. Nouvelles haltes…

Sur le chemin des diligences (voir ma page précédente : https://bborda-silvand.blog/2020/06/08/boucle-du-dimanche/ ), un très beau couple aux ailes en vitrail…

Un peu plus loin dans le chemin, sur les marguerites, un papillon peu farouche. Ou très occupé…

A la sortie du bois, toujours sur cet ancien chemin, des champs de chaque côté. Un véritable parterre de camomilles nous accueille, en bordure d’une jachère. Merci à Guillemette ( https://uneviedallegresse.wordpress.com/category/ma-vie/ ) pour cette photo de moi au milieu des herbes et camomilles, en train de chercher… comment me dépêtrer des herbes et plants bien touffus sans me tordre la cheville ni me casser la figure !

En avançant encore sur ce chemin, nous marchons entre un champ de tournesols et un champ de blé. Les tournesols sont encore jeunes, il faudra revenir dans un mois pour les fleurs, mais le blé est déjà presque doré. Une mer d’épis, jusqu’au bois dit de (ou du ?) Hourguet. Avec par moments de jolis enlacements de liserons et épis…

Et sur une touffe d’herbe, une demoiselle se balançait… un peu étonnant, sur ce chemin au sol plutôt craquelé par la sécheresse, mais l’étang n’est pas très loin…

Chemin de Tourguil, beaucoup d’herbes, graminées dorées ou presque blanches. Dans une haie des baies déjà mauves. Et dans le talus, de magnifiques hampes de fleurs bleues, j’ai d’abord pensé à la sauge, mais je crois plutôt que c’est la vipérine.

Une fois Drudas et ses superbes fleurs « domestiques » passés (page du 8 juin 2020), bizarrement le chemin ne nous offre presque plus de fleurs sauvages. Des trèfles, quelques fleurs mauve clair au faux air de bleuet, mais surtout du vert, des joncs aux quenouilles naissantes, et beaucoup d’herbe…

Voilà, c’étaient les fleurs, herbes et insectes volants de ce dimanche, sur les chemins des Hauts Tolosans, entre Galembrun et Drudas. Une nouvelle semaine a démarré, nous avons dû prendre la décision d’annuler le festival « Danses et Musiques Pour Tous » du mois de juillet (que l’association « Les Arts au Soleil ! » organise depuis 2010), le Qi Gong a pu reprendre en plein air (heureusement, il a fait beau ce lundi 😉 ), aujourd’hui le vent d’ouest a repris sa course, le soleil joue à cache-cache avec les nuages et la pluie… on va essayer de garder le moral, malgré tout !

5 (ou 6) kilomètres à pied…

5 (ou 6) kilomètres à pied…

… même sous un ciel plus gris que bleu, c’est bien agréable ! Vendredi, après avoir récupéré mes 2 douzaines d’œufs hebdomadaires à Launac, j’ai choisi de revenir à Galembrun à pied. Ce n’est pas très long, ça grimpe un peu, mais c’est surtout de la route sur 4 kilomètres et demi. Alors j’ai pris les chemins de traverse : d’abord le long du « lac » de Launac, bordé de saules et de peupliers dont les chatons volaient avec le vent, bordé de genêts, et, derrière les grillages des jardins, de quelques arbres fruitiers encore fleuris.

Au bout du lac, après l’aviron, retour sur la route, pour quelques mètres. En bord des talus des habitations, ces fleurs jaune-orangé (qui semblent pousser en-veux-tu-en-voilà partout sauf dans mon jardin), secouées par le vent… un pré avec coqs, poules et moutons, et enfin, retour sur le chemin vers le bois de La Pleysse (et oui, encore lui !)

Mais au lieu d’aller au plus court (après, déjà, le détour par le lac), j’ai eu envie de faire le grand tour du bois. Fleurs des bois, des champs, papillons, pins se balançant sous le vent, et du vert, encore du vert… heu non, pardon, il y avait aussi le bleu des bugles, le rose des géraniums sauvages, le blanc de l’églantine et des stellaires, l’or des pissenlits et des boutons d’or, l’ocre et noir d’un papillon, et le violet des… violettes !

J’ai même assisté à une parade amoureuse entre papillons…

Et, à la sortie du bois, j’ai retrouvé le long chemin entre les champs immenses… graminées, trèfles, fleurs sauvages, mais là, j’avoue, je commençais à en avoir un peu assez du vent !

Et puisque nous sommes en période de Pâques…

Une petite heure…

20avr15_5745Il fallait que je m’y remette, le genou enfin calmé, le soleil présent, tant de verts autour de nous… et je voulais vérifier si le gué du Marguestaud était redevenu praticable !

Le jaune des colzas devient un peu acide, mais les boutons d’or ont pris le relais, les fleurs de genêts ont remplacé celles des ajoncs. Les champs de blé sont maintenant bien verts. Dans le petit bois, sur le sentier encore humide qui suit le ruisseau, ces jolies fleurs bleues et rose vif au feuillage tacheté dont, décidément, je ne me souviendrai jamais du nom, sont enfin là, tout humides encore de la pluie de la veille.

Les insectes commencent à se montrer. Un petit tour vers ce champ en jachère (abandonné ?), où avec les beaux jours papillons et autres insectes volants se prélassent au soleil… mais c’est encore un peu tôt. Juste quelques papillons blancs, tournoyant, se « chasse-croisant », se poursuivant… photos difficiles ! Par contre, les premières orchidées sauvages sont là.

Près du gué, sur un beau coin d’herbe bien vert, un papillon bleuté prend la pause. En fait, il semble avoir choisi cet endroit pour mieux se mettre en valeur, auprès des fleurettes bleues, et je le soupçonne même de frimer devant l’appareil… oui, ce serait plutôt la pose… 😉

Mais le gué n’est toujours pas praticable, et le Marguestaud en deviendrait majestueux… enfin, presque !20avr15_5764 Hélas, avec tous ces arrêts, arrêts photos, arrêts attente, arrêts « mais que c’est beau ! »… la « petite heure » de marche prévue s’est transformée en presque 1 heure et demie, et j’ai bien failli en oublier d’aller récupérer les pitchounes à leur atelier marionnettes ! Heureusement, le portable a sonné (oui, je n’aime pas ce fil à la patte, mais comme je marche souvent seule, je me dis que c’est rassurant si par hasard je glissais dans les sentiers encore un peu boueux, ou si le genou se remettait à « criser », de pouvoir appeler à la maison), heureusement encore je n’étais pas loin d’une route, Raymond a pu venir me récupérer, et moi j’ai pu être presque à l’heure pour les filles ! Aujourd’hui, le soleil est toujours là, ambiance en verts et bleu, mais c’était ménage au programme… et quelques brasses ensuite pour remettre le dos en place (22 °, c’est tout à fait supportable, non ?)… alors, c’est sûr, l’après-midi a été un peu moins bucolique, moins « agreste » (ah, ce mot… souvenir amusant de ce chef d’orchestre qui voulait que nous jouions « agreste »… et moi, je voyais aussitôt mon coin de campagne !), mais avec ce temps, ce renouveau, le ménage m’a presque semblé agréable !

Et nous voici en fin de journée, avec cette lumière magique dont je ne me lasse pas… Bonne soirée !

En campagne…

repérage_3846

Dernier repérage hier après-midi du circuit de la randonnée « campagnarde » de demain dimanche 28 septembre. Je me suis régalée. Tranquillement, à mon rythme, c’est-à-dire en m’arrêtant pour photographier les arbres, les premières feuilles jaunies, les papillons (et là, il faut beaucoup de patience !!!), les reflets d’ombre et lumière dans le ruisseau, bref… la campagne ! Demain, il faudra probablement beaucoup moins flâner, même si dès le départ je précise bien que nous ne faisons pas une compétition, qu’on est là pour respirer, pour regarder ! Et comme souvent, je finirai bonne dernière une fois la presque fin du circuit arrivée… mais je m’en moque bien. Cette fois, je n’ai pas oublié de marquer les embranchements de la boucle, en décorant de jolis rubans verts quelques branches par-ci par-là.

Dès le départ, on peut faire le tour du circuit avec le regard, premiers coteaux, premier bois tout en bas, vallée et coteau qu’il faudra ensuite regrimper, puis redescendre et remonter…

Ligne de crête de Naples, re-descente dans la vallée, retrouver et longer le Marguestaud et ensuite re-grimper, d’abord par un champ empli de papillons et de fleurs d’automne, puis à travers le bois jusqu’au (faux) plat de fin de circuit. Et dans nos petits bois, le plus court chemin n’est jamais le plus droit… tellement on trouve de petites combes infranchissables !

Ombre et soleil, notre petit Marguestaud nous offre au passage quelques beaux reflets

Dans le bois de Galembrun, après la première descente (plus vraiment ombragée depuis que les haies ont disparu pour faire toujours plus de place aux engins de plus en plus énormes qui travaillent dans les champs), les arbres nous offrent leurs ombrages bienvenus…

Par-ci par-là, quelques lumineuses couleurs nous rappellent que l’automne est là, malgré le beau temps… couleurs magnifiées par le soleil ! Perles et collier de rubis, feuilles d’or, chardon tout échevelé…

Lorsqu’on quitte l’ombre de la forêt, sur la route de Naples, les bas-côtés réservent quelques surprises pour qui aime marcher en dilettante…

Et, avant le retour dans le bois, de l’autre côté de la vallée, juste après avoir passé le Marguestaud, c’est le plaisir des yeux : des centaines de papillons sniffant les derniers sucs des fleurs, se poursuivant, s’envolant en tourbillonnant, dans un champ que j’ai toujours vu en jachère, pour le bonheur des amateurs d’insectes ! Mais… patience recommandée !

Nous voici presque revenus au village… encore un petit bois, avec cette fois un sentier « tortillonnard », sur lequel on finit par se demander si un jour on va en voir la fin, ou si on ne s’est pas trompé de sens… C’est sûr, il serait plus simple de continuer à grimper droit devant, mais… entre les combes et les murs de ronces, mieux vaut suivre gentiment le sentier pour être certain d’arriver sur le chemin du retour sans encombre, et découvrir du haut de la crête le circuit que nous venons de terminer !

sept14-arrivéeN’hésitez pas à venir nous rejoindre pour la randonnée de demain, mais vous pouvez aussi noter les randonnées de 2015, printemps et automne autour de Galembrun : le 6 avril, le 25 mai et le 27 septembre.

A bientôt ?