(petit) tour de champ

(petit) tour de champ

Juste pour voir si les orchis et autres orchidées sauvages avaient réapparu dans le champ voisin… après encore quelques mises au point dans les dossiers pour le 9ème Marché des Créateurs du 6 juin, puis dans ceux du festival Danses et Musiques Pour Tous (vérifications de la restauration), me voilà partie un peu tardivement pour mon tour habituel, avec Flipelette. Mais aujourd’hui, malgré son départ en flèche, la miss avait du mal à me suivre, et paraissait très inquiète. Alors j’ai fait au plus vite ! Les orchis sont là, me voilà rassurée ! Surtout les serapia vomeracea, qui semblent avoir bien proliféré.

Beaucoup de marguerites, aussi. Et dans le premier champ, les herbes folles se font bercer par le vent. Du coup, tout est un peu flou…

Je reviens aux orchis… elles ne sont pas encore bien fleuries, et moins nombreuses que d’habitude. C’est peut-être un peu tôt encore ? Orchis mauves, pour commencer :

Et la belle orchis pourpre aux fleurs semblables à des marionnettes en jupe…

Une ophrys araignée perdue au milieu des herbes…

Au coin de la haie, avant la vue sur la petite vallée, les collines et les champs de blé, l’églantine frissonne sous le vent.

Dans le terrain bien caché par ses haies, un peu laissé à l’abandon, les aubépines et autres petits arbustes grimpent à l’assaut de la vieille grue… tandis que dans l’ombre les monnaies du pape offrent leurs fleurs mauves, en attendant de faner et devenir ces jolies fleurs d’un blanc presque translucide, qui font le bonheur des fleuristes pour les bouquets de fleurs séchées !

Retour par le jardin de Simone, accueillie par ce magnifique rosier sur le petit hangar de bois.

Ce soir le ciel est nuageux. Demain, j’espère pouvoir aller faire un grand tour, sur l’ancien tracé du chemin de fer, et j’en profiterai pour distribuer les tracts des prochains événements…

Tour de champ

Tour de champ

Quelques jours de pluie, d’autres de soleil… et les champs voisins ont vu herbes et fleurs des champs grandir, fleurir. Les sentes sont moins bien repérables, et j’essaie de ne pas trop en sortir. Peu de papillons, cette fois. Mais les ophrys et orchidées sauvages se sont multipliées, et ça me fait plaisir 😉 . Parmi elles, ces orchis « bouc » (parce qu’il parait qu’elles sentent fort…), que je préfère appeler « ruban » avec leur langue qui part en ruban tortillon !

Blanc et or, jaune, mauve, taches vives au milieu des herbes…

Les ophrys se multiplient cette année, avec leurs fleurs ressemblant à des pantins mauve plus ou moins vif pour l’ophrys pyramidal

Leur nom est aussi sombre que leur couleur, mais je les aime bien, les serapia vomeracea, qui vous tirent une langue marron, et c’est encore la famille des ophrys !

Et la plus rare dans les champs proches de chez nous, la belle ophrys bourdon. J’en ai trouvé peu, dommage.

Si les papillons étaient peu nombreux (j’en ai dérangé quelques uns), les insectes se régalent dans le cœur des fleurs ! Papillons ou abeilles sur les centaurées et les herbes, coccinelle, mais aussi cette petite araignée blanche dite araignée crabe sur une scabieuse, et qui semblait avoir paralysé une abeille… parfois, même chez les insectes, le partage est difficile 😦

Pour le moment ces champs sont en jachère, fauchés seulement à l’été… j’espère qu’ils resteront ainsi le plus longtemps possible, afin de préserver au maximum cette nature dont notre Terre a bien besoin !

Couleurs soleil, vert…

Couleurs soleil, vert…

… mais pas que… blanc, jaune d’or, rose, mauve, ocre, orange…

Ce dimanche, retour du soleil, de la chaleur. Les couleurs explosent, comme ravivées par les pluies de ces derniers jours. Je suis allée faire mon petit tour habituel, poules/champ aux orchidées/retour. En deux semaines, dans le champ voisin, c’est une transformation complète. L’herbe a poussé, et les orchidées sauvages sont partout !

J’espère que personne ne va venir couper l’herbe de ce champ avant quelques semaines, le temps que toutes les herbes et fleurs s’épanouissent…

Le long de la haie (oui, dans ces champs, les haies sont conservées), des glaïeuls sauvages

Bien sûr, je suis allée voir le cognassier… les fruits sont là, enfin, pas encore mûrs !, tout jeunes…

Retour par le champ ensauvagé d’une autre voisine, herbes folles et arbres, vue sur les champs labourés, avant de déboucher dans son jardin.

Demi-tour, et je suis revenue par mon chemin habituel. La haie près de la maison bourdonne d’abeilles (sons bien plus agréables que les bourdonnements et pétarades des moto-cross qui ont repris, hélas… je me demande même si les avions ne sont pas moins désagréables 😉 ). Sur le talus se mêlent fleurs « civilisées » et fleurs sauvages… Et au coin de la vieille maison, sur d’anciennes briques, Flipelette, fatiguée par ses sauts au-dessus des herbes pour m’accompagner, s’était arrêtée pour m’attendre !

Et je suis rentrée avec un bouquet champêtre pour la maison… les soucis ne manquent pas 😉 , pourquoi s’en priver ?

Orchidées sauvages

Orchidées sauvages

Découvertes par hasard dans un champ en friche tout à côté de chez nous, je vais de temps temps vérifier qu’elles sont toujours là… hélas, un fauchage il y a deux étés les a fait pratiquement disparaître, mais où ? Sur les 4 variétés que j’avais trouvées, il ne reste plus que deux sortes d’orchidées sauvages…

La plus connue, l’orchis purpurea, reste tout de même pas mal implantée dans ce champ !

La deuxième devient beaucoup plus difficile à dénicher. C’est l’ophrys « araignée ».

Je sais bien que nous avons besoin de l’agriculture, évidemment, et que nous ne pouvons pas laisser toutes les terres en friche pour le bonheur des amoureux de la nature… mais honnêtement depuis plus de 40 ans que nous habitons dans ce coin de campagne, j’ai vu tellement de haies, de plantes, disparaitre, je me demande ce que nous allons laisser de nature à nos descendants ?

Comme aujourd’hui c’était une sortie « épluchures-poules » et donc très courte, Flipelette m’a accompagnée. Tant que je reste dans le coin, elle me suit, c’est amusant. Mais elle recherchait l’ombre, et faisait des haltes dans les hautes herbes dès que je m’arrêtais !

En face, sur l’autre versant de notre « coulée verte », le bois redevient peu à peu vert.

Et au retour, petit arrêt près des lilas (j’avais pris le bon objectif…) en espérant y retrouver les papillons. Raté. Les « deltas » n’étaient plus là, les papillons blancs tournoyaient sans se poser, je n’ai réussi à photographier que ce papillon jaune, un peu dans l’ombre… et encore, il a fallu faire vite, entre deux coups de vent !