Samedi 26 janvier aura lieu une soirée organisée par l’association Grenade Solidarité Migrant-e-s, au Café du Burgaud..
Je transmets le message de l’association.
« Bonjour à toutes et tous,
Le collectif GrenadeSolidaritéMigrant-e-s aujourd’hui constitué en association vous fait part de sa première soirée festive de l’année 2019. Ce sera le samedi 26 janvier, de 19 h à 23 h, au Burgaud (31330).
Si vous souhaitez partager un repas sur des airs joyeux de musique de l’Est en compagnie d’une assemblée solidaire, positive et énergique, cette soirée est pour vous !
Attention, c’est au café du Burgaud, qui a une quantité de places limitées! Il faut donc réserver à l’avance (juste votre contact, mail et téléphone et le nombre de personnes). La participation à la soirée est libre… mais nécessaire!
Contact sur l’affiche jointe.
Par ailleurs, si vous souhaitez adhérer à l’association (même
sans y être actif ou active mais pour soutenir nos actions), l’adhésion
est de 5 euros.
Belle soirée, bon week-end à toutes et tous et bonne continuation dans l’aventure solidaire 2019 ! »
Nous y voici, enfin. Première journée 2019. La grisaille est revenue, mais il semble qu’en fin de journée le soleil ait envie de percer… il faudra attendre le chemin du retour pour le retrouver, accompagné du mistral le long du Rhône. Mais nous n’en sommes pas encore là ! Donc, matin calme… rien de vraiment prévu, pas de marathon, pas de musée en vue, récupération, tout simplement ! Comme c’est au tour de l’Occitanie de faire le repas de midi/13 heures, avec Raymond, nous allons faire un tour du village, histoire de respirer l’air de cette nouvelle année avant de commencer à cuisiner (au son du concert Viennois de Nouvel An !). Brangues est un petit village, certes, mais avec des histoires dans l’Histoire ! C’est là que Stendhal a trouvé le sujet de son roman « Le Rouge et le Noir », fait divers qui s’est passé au cœur d’une belle vieille maison dauphinoise : en juillet 1827 un jeune séminariste tira deux coups de pistolet sur madame Michoud, la femme du maire, avant de retourner l’arme contre lui. Il rata sa cible et son suicide. Jugé en décembre 1827, il fut guillotiné le 23 février 1828. Le scandale fut tel que l’église de Brangues fut rasée et reconstruite, sur ordre de M. Michoud de la Tour. Quelques belles maisons anciennes, avec leurs « escaliers » en pierre au bord des toitures, une fontaine, mais ce matin-là, nous n’avons rencontré aucun-e Bragriot-te-s…
Ah si, pardon, nous avons rencontré quelques jeunes, à qui nous avons demandé où était le château de la famille Claudel. Car ce petit village, sur son môle (pour éviter la crue du Rhône, autrefois), a aussi un château : le château de Brangues, du XIV ème et XVIIIème siècles, qui fut acheté par Pau Claudel en 1927 ; sa tombe est dans le parc du château, avec cette épitaphe du poète : « Ici reposent les cendres et la semence de Paul Claudel ». Panneau « propriété privée », nous n’entrerons pas…
Jolie balade, en milieu d’après-midi, le long du Rhône, à Groslée. Nous passons, en un petit kilomètre de l’Isère à l’Ain, mais au bord du Rhône…. trois fleuves ou rivières en si peu d’espace 😉 ! Une piste bien nette, tranquille, le long de laquelle nous faisons quelques rencontres étonnantes :
Toute cette partie le long du Rhône, du Pont de Groslée (pont suspendu que vous apercevrez sur une des photos) jusqu’à Murs-et-Gélinieux, est un site naturel protégé (ZNIEFF). La piste nous conduit à un bras mort du Rhône. Calme, douceur de la lumière, reflets d’hivers… une très belle fin de 1er janvier.
Retour à Brangues, pour une dernière soirée. Discussions, Whist, « Barbu » (et oui, ils ont réussi à me faire jouer aux cartes… 😉 !), demain ce sera le départ vers nos maisons respectives.
Et le 2 janvier, sous un beau soleil, nous repartons vers Galembrun, avec toutefois un détour par l’Ardèche. Arrêt chez Ardelaine, à St Pierreville (passez-y, si vous êtes dans le coin, c’est un lieu vraiment sympa : https://www.ardelaine.fr/ ). Puis, toujours par des petites routes tournicotantes, nous arrivons chez notre amie, au Taupenas. Le mistral qui nous a poussés presque depuis le départ souffle de plus en plus fort, le Rhône « frisait » lorsque nous l’avons traversé, villages à flan de montagne se dorant au soleil, château entraperçu derrière un rideau d’arbres, et la lumière sur les montagnes ardéchoises, magique. Bien différente de celle de la veille…
Nous avons fini la soirée devant un scrabble à la lumière des bougies… le mistral avait eu raison des lignes électriques ! (remises en services, même si les services publics sont bien mis à mal, il en reste tout de même quelques notions. Merci aux agents !)
Voilà, notre séjour d’entre deux années est terminé… le prochain nous emmènera vers Besançon, mais en attendant, j’espère que je pourrai vous proposer d’autres balades ou voyages ici et ailleurs… balades dans notre campagne, si le soleil le permet, avant de vous entrainer dans les masques et costumés du Carnaval de Venise, dans un mois et demi !
Grand soleil, ce mardi 15 janvier. Je devais aller poster deux dossiers pour le prochain Festival Danses et Musiques Pour Tous (du 14 au 21 juillet, 10ème édition !), et j’en ai profité pour faire une balade dans le magnifique parc de Launac.
Des arbres que l’on peut classer comme « remarquables », cèdres bicentenaires, pins parasols, chênes, et un cyprès chauve. Mais, contrairement à ce qu’on pourrait croire, et même si, depuis le parc, on aperçoit le donjon du château de Launac, ce parc ne faisait pas partie du château.
C’était, au XIIIème siècle, celui de l’hôtel particulier du Vicomte Framond de la Framondie (joli, n’est-ce pas ?). Il reste quelques vestiges de cette propriété, dont une orangerie malheureusement en ruine :
Et une sorte de petite île sous les ombrages de laquelle, l’été, il fait bon se promener. Et aujourd’hui, soleil + ciel bleu + eau = magnifiques reflets !
Mais le parc, c’est aussi, outre ses arbres, ses « ruines », son île, un espace où chacun peut respirer, marcher tranquillement, rêver (les grands cyprès et leurs immenses branches, dont l’ombre vous invite à la sieste, en été…). Et faire un peu de sport, grâce au petit parcours santé entre les arbres.
Vous pouvez y passer la journée (des jeux pour les enfants ont été installés, merci à Lydia pour son obstination 😉 ), venir pique-niquer (à condition de ne pas oublier d’utiliser les poubelles), sous la surveillance d’une superbe sculpture, créée il y a quelques années par un artiste Africain, à partir d’un arbre mort, lors du Festival Wassa’n Africa (le premier week-end de juillet, entrée libre : https://www.wassanafrica.com/ ).
Mais attention… pas question de vous baigner dans l’eau qui entoure la petite île…. même si ce site semble vous y inviter 😉 !
Petit tour en Savoie pour ce dernier jour de 2018 : Aix les Bains. Il fait toujours aussi frais, mais le soleil sera au rendez-vous en fin de matinée. Au programme, l’Histoire. Celle des ducs de Savoie, des rois d’Italie, châteaux et abbaye.
Nous débutons par le château de Thomas II, sur les rives du lac du Bourget. Seigneur de Piémont puis de Savoie, mariages divers qui font sa bonne fortune, nous voici en plein XIIIème siècle. Du château, il ne reste que quelques murs, une tour, et un donjon restauré. Tout cela aurait pu être complètement oublié, perdu parmi les roselières et les marais… mais heureusement, après de multiples ventes et reventes, il est racheté par la commune, des fouilles débutent, et le château (ou ce qu’il en reste) est classé à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Pour compléter le tout, c’est tout le site qui est placé en protection de biotope, une réserve ornithologique est créée, préservant l’environnement. Tout le lac du Bourget est d’ailleurs protégé, et la vie en zone humide revient peu à peu. Bon, je ne suis pas guide, ni historienne, je m’arrête donc là ! Place aux images. Nous entrons dans le site par la passerelle des Dames :
Puis, un chemin au milieu d’un bois, des roselières, nous mène à l’entrée du château. Pour moi qui aime faire des photos « en reflets », c’est magnifique !
Et voici le château.
Une tour, ou donjon, remise en état, sert maintenant d’observatoire pour les oiseaux et la faune du lac. Très documenté. Mais… pas ouvert à cette date ! Nous avons néanmoins pu y aller, et profiter des explications de notre guide-conférencière. Mais à part quelques canards, nous n’avons pas vu tous les oiseaux exposés en photo dans les salles , dommage.
Retour vers le parking, et sous le pont routier, où passe un sentier de promenade, des panneaux me faisaient de l’œil, moi qui aime les tags !
Pique-nique de midi décidé à l’unanimité moins une voix (mais je n’ai pas du tout réussi à convaincre qu’il aurait fait bon au bord du lac…) dans l’appartement de Danielle et Jean-Luc, avec vue sur la Dent du Chat
Au programme de l’après-midi, un tour du lac, pour arriver à l’abbaye de Hautecombe. Là aussi, rendez-vous avec l’Histoire. Abbaye Royale, nécropole de la Maison de Savoie, ducs, comtes, duchesses, rois et reines, situation superbe au-dessus du lac. Mais on comprend que les Bénédictins aient préféré la quitter, et la confier à la Communauté du Chemin Neuf, quand on voit l’afflux touristique… navettes depuis Aix les Bains, entrée dans l’abbaye par groupes d’une trentaine de personnes toutes les 5 minutes, audioguide impeccable, pas question de trainer pendant la visite ! Et sortie obligatoire par la boutique… En fait on ne visite que l’église abbatiale, de style (je n’invente pas) « baroque troubadour » : cénotaphes, statues de pleureuses en veux-tu en voilà, stucs et ornements, sculptures, une pieta, et même un mini Panthéon… parfait pour les amateurs de kitsch ! J’avoue en être sortie un peu déçue. En plus, la façade est en plein travaux, et nous n’avons vu que des échafaudages (je vous ai trouvé une photo sans échafaudage).
Nous étions arrivés sous un plein soleil, un ciel bleu de chez bleu, mais à la sortie de notre visite, le soleil déclinait déjà, lumières tout en douceur sur le lac, une merveille !
Nous avons pris le chemin du retour de la maison de l’épicier, et avons trouvé au bord de la route de belles boules de gui, parfait pour cette nuit de changement et de souhaits !
Deuxième journée de découvertes depuis notre « base », Brangues. Un peu moins de route que la veille, les villages sont plus proches, et nous permettront de revenir « chez l’épicier » vers midi avant de redémarrer. Temps toujours gris et brumeux, frais, mais cela n’entame pas la bonne humeur ambiante. Les discussions sont parfois animées, mais tout se termine sans animosité, dans le respect des idées de chacun. Si seulement cela pouvait être partout ainsi….
Morestel (38), village des peintres, ancienne cité médiévale. Et son marché. Hélas, comme nous sommes « hors saison », les ateliers et boutiques sont fermés. Ruelles, escaliers, une tour (vestige d’un ancien château) perchée sur le haut du village, la Maison Ravier (peintre apparemment célèbre en son temps) magnifique demeure Dauphinoise abritant des œuvres de ce monsieur mais aussi d’autres peintres (fermée, bien entendu, à cette époque de l’année), le jardin des poètes, et un beau point de vue sur la cité depuis le donjon.
Retour au gîte, pour le repas des Fran-comtois, et nous repartons vers une nouvelle vieille cité, Crémieu. Située sur et entre deux collines, un château et un prieuré se faisant face sur chaque hauteur, des rues bordées d’anciennes maisons, une halle somptueuse (il paraît que depuis 1783 elle abrite une foire aux dindes vers la mi-décembre) avec d’anciennes mesures à grains, certaines maisons aux murs décorés, un ancien hôtel dont le portail est orné de la tête sculptée du chien préféré du maître des lieux…
Encore une grimpette pas facile pour arriver aux grilles du prieuré (fermé), mais nous sommes récompensés par une belle vue sur les toits, les environs. La redescente n’est pas mal non plus…
En bas (la ville basse), nous retrouvons la halle, l’église et un second prieuré, un cloître, de vieilles rues autrefois bordées d’échoppes d’artisans, le charme des vieux murs où grimpent des glycines (mais pour la glycine comme pour les boutiques, ce n’est pas la saison 😉 )
Retour « chez l’épicier », le jour est déjà tombé… Whist et Barbu nous attendent, avant un repas du Beaujolais cette fois…
La suite de nos découvertes Dauphinoises sur une prochaine page. Ce soir, c’est rencontre (retrouvailles…) avec Mozart, Malher, nos ex-collègues de l’Orchestre du Capitole et la Halle aux Grains !
Même si, au fil des ans, le groupe s’est amenuisé, refondé, la « tradition » créée en 1981 perdure. Certes, de plus de 30 personnes (tous âges confondus) nous sommes réduits à 8 ami-e-s, les enfants ont grandi et ne suivent plus leurs parents mais leurs ami-e-s, pourtant ces journées de transition entre deux années ont gardé leur saveur amicale. Ce n’est plus un simple réveillon d’un soir, c’est devenu un mini séjour, quelques journées consacrées aux retrouvailles, aux découvertes des curiosités d’un petit coin de France, découvertes chaque année renouvelées. Sans oublier les curiosités gastronomiques proposées par les uns et les autres, suivant sa région, ou son envie.
Et donc, ce 29 décembre 2018, première journée de visites. Pérouges, le matin. Vieille cité médiévale, aux rues en galets… pas très pratique pour marcher, « à nos âges » 😉 , mais nous arpenterons vaillamment la cité.
L’architecture interne est typique de l’époque du Moyen Âge avec des demeures datant XVe et XVIe siècles, mais également des rues en galets et une église fortifiée. Vieilles maisons en pierre, ce qui explique qu’elles soient toujours là, l’urbanisme sauvage n’a pas réussi à s’implanter, et si quelques habitants montent jusqu’au village avec leur véhicule, on ne peut pas dire que la circulation y soit très active en ce dernier jour de décembre… Quelques échoppes ouvertes : une papèterie à l’ancienne, un fabricant des fameuses galettes (spécialité de la ville), mais je suppose qu’en pleine saison les rues doivent être plus fréquentées qu’en cette fin d’année !
L’après-midi était consacrée à la visite du Musée du Cheminot, à Ambérieu. Je crois que nous aurions pu y passer la journée, car notre guide, Gaby, ancien « chauffeur » puis conducteur, était passionné et passionnant ! De l’Histoire à la petite histoire, des anciennes locomotives à vapeur jusqu’à l’actuel TGV et l’installation au dernier étage d’un chemin de fer miniature, le musée est une mine d’informations sur la SNCF. A mon avis, si tous celles et ceux qui prennent un train savaient vraiment tout ce qui est demandé aux cheminots, qu’ils soient ouvriers des voies ou contrôleurs ou conducteurs, on n’entendrait plus de réflexion genre « si j’avais su, je serais rentré à la SNCF, ils sont bien payés pour pas grand chose »…
La cantine, les dortoirs, l’atelier, le travail sur les voies… même si Gaby nous a beaucoup parlé de son métier sur les vieilles machines , il a su nous montrer que conduire un TGV n’était pas, comme certains le pensent, de tout repos ! Bref, je ne saurais que vous recommander, si un jour vous passez à Ambérieu, d’aller visiter ce musée tant qu’il existe encore… les bénévoles qui s’en occupent, comme dans beaucoup d’associations hélas, vieillissent.
Ce sera tout pour aujourd’hui… mais il reste encore 4 jours de visites ! Alors, à très vite, pour la suite de nos aventures « entre deux années » .