J’aurais dû prendre une photo « avant – après », mais même si ce n’est pas encore parfait, avouez que ce n’est pas trop mal, après une grande heure de désherbage à la main ! J’espère que les rosiers et les hémérocalles vont m’en être reconnaissants. Bon, d’accord, je n’ai pas réussi à tout arracher, c’est têtu les mauvaises herbes, c’est bien connu…
Désolée de reposter une photo du rosier liane-pompon, mais il me fait craquer…
Quant aux vacancier-e-s qui voudraient profiter de Pâques pour faire un tour à la Mathusine, qu’elles et ils n’oublient pas leur maillot ! La piscine a accueilli sa première naïade ce dimanche (heu… je crois que je vais attendre encore un peu, pour ma part…).
Au fond du jardin, le jasmin d’hiver est encore bien là. Dommage, il est inodore, contrairement au jasmin blanc…
Flipelette est ravie de partager le jardin avec nous dès qu’elle nous voir dehors… mais je vous préviens, vous ne la verrez pas beaucoup lors de votre passage, si vous venez, elle est toujours aussi sauvage et trouillarde !
Et Raymond continue son « débarrassage », recycle les vieilles planches (vous savez, celles que tout vrai bricoleur garde et récupère car « on ne sait jamais, ça peut servir un jour »), trie les papiers, déménage les fauteuils, contrôle la piscine… et passe la tondeuse !
Ce début de printemps est un régal ! Et j’en profite. Déjà, depuis mon bureau, dont la grande baie vitrée donne sur le jardin (d’accord, le beau store rouge en cache un peu, quand la lumière est trop forte), avec les oiseaux qui continuent de se balader autour des mangeoires, et parfois poussent la curiosité jusque sous mon nez… avec l’herbe bien verte, avec le prunier et le cerisier qui passent, au fil des jours, d’un blanc lumineux à du blanc et vert, en attendant (pour le cerisier) de rougir un peu… les fins de journée sont de toute beauté, et les couchers de soleil font passer le ciel du bleu pur au rose orangé puis au bleu noir piqueté d’éclats dorés…
Bientôt, le rosier liane se couvrira de centaines de petites roses « pompon » blanc crème. Dans mon coin fouillis, sous le laurier en fleur, les cyclamens copinent avec les fleurs ramassées l’an dernier au bord d’un chemin.
Et pour la balade du jour, autour de Galembrun mais côté vallonné, de beaux paysages dans la campagne environnante, des fleurs des champs (ou plutôt de talus, les champs ne sont plus sauvages !), un prunier sauvage tout blanc sur fond de ciel bleu…
Dans 5 jours, début des travaux dans la maison, c’est un peu le grand bazar, mais dans deux mois et demi ce sera fini (on espère…). Et mardi prochain direction Purpan, en espérant que dans 15 jours j’aurai retrouvé des yeux de lynx… Bonne soirée !
Toute petite balade, à peine plus d’une heure ! A Galembrun. Avec le soleil. Les jardins ne sont pas encore très fleuris, les iris fanent déjà, les aubépines sortent leurs feuilles et enneigent l’herbe, sur « la plaine » les champs de colza rivalisent avec le soleil, alors que vers les coteaux cette année c’est le vert vif des champs de blé qui domine, dans les bois autour de Galembrun quelques taches vertes commencent à réveiller les arbres, et les grenouilles chantent du matin au soir dans la petite mare.
Dans l’herbe du terre-plein, sur notre place du Puits Clos, les dames de 11 heures – ornithogalum umbelletum – ouvrent leurs pétales au soleil (mais je n’ai pas encore compris si elles vivaient à l’heure solaire ou européenne 😉 ) avant de les refermer dès qu’elles se retrouvent à l’ombre. En tout cas, merci à Jérôme, un des employés communaux, de les avoir épargnées lorsqu’il est venu tondre ! C’est que je les aime bien ces jolies fleurs, et j’attends leur retour avec impatience… je vais essayer d’en récupérer pour le jardin, j’ai vu qu’il y en avait cette année sur les talus le long des chemins. (désolée pour le flou de la dernière photo, il y a un peu de vent, cette fin d’après-midi)
Rue de la Heppe, le vieux pigeonnier n’en finit pas de se dégrader, entouré par les chevaux
Les chênes plus que centenaires (nous en avons au moins trois dans le hameau) sont encore nus, tandis que sur certains arbres de jeunes feuilles ou des fleurs pointent leur nez, et les lilas commencent à fleurir le long du chemin du Moulin…
Déjà dix belles journées que le printemps est arrivé !
Oui, parce qu’il faut bien en finir un jour, et revenir à notre printemps franco-campagnard 😉 ! Alors, dans le désordre (mais désordre splendide), souvenirs de la Ca’Mocenigo, de la Ca’Pesaro, du musée Accademia (clin d’oeil à mes collègues et néanmoins ami-e-s), de la Fenice…
… des ruelles, des toits et des cheminées…
… des tags et autres dessins de pas de porte, des rencontres de rues, des préparatifs pour une fête, des annonces ici et là…
… des masques, encore… dont un qui, intrigué par Manon et son carnet de croquis, est venu lui demander de lui envoyer ses dessins !
… la place de Sant’Angelo, et son campanile qui fait douter de la façon de prendre une photo…
… Castello, autre quartier à découvrir, avec son calme, le linge qui sèche au-dessus de nos têtes, ses images antinomiques…
… sans oublier…
Maintenant, vous savez tout (ou presque) de ce séjour vénitien ! Il me reste quelques jours pour essayer de profiter tranquillement de ce printemps, des fleurs de pruniers à celles de cerisiers, des muscaris, des champs jaune citron du colza… dans une semaine puis dans deux, Purpan. Ensuite, j’espère que je ne verrai plus mes photos en flou, et que tout ira mieux ! A bientôt.
Je n’irai pas jusqu’à dire « mon quartier préféré », parce que ce serait presque mentir : j’aime beaucoup Castello, et Dorsoduro, et San Polo/Santa Croce ! Mais j’avoue que j’ai un petit faible pour Cannaregio. Nous y avons souvent logé, près du campo dei Mori et de la maison du Tintoret, et c’est un quartier à la fois calme, populaire, et vivant. Par contre, je ne sais pas très bien comment vous le présenter… peut-être en vrac ? avec ses maisons tantôt basses tantôt à étages, avec ses palais et leurs portails, avec ses quais animés en soirée, ses ruelles et ses ponts dont un devenu rare à Venise : sans parapet ! …
Cannaregio, c’est aussi là qu’on trouve le Ghetto.
En fin de journée, sur les quais baignés de soleil c’est le moment d’une pause, les cafés ont sorti leurs tables, les habitants viennent discuter, boire un Spritz…
Pour les courses, entre les petits commerces (y compris un torréfacteur), une boutique bio et produits sans gluten, des « caves à vin », et le magnifique « super-marché » logé dans un ancien théâtre (une découverte de Raymond), vous n’avez que l’embarras du choix !
Nous avons trouvé de belles adresses un peu partout dans Venise, nous avons beaucoup marché, tourné, nous nous sommes perdus et retrouvés dans des quartiers pleins de charme, aux reflets magiques, mais j’avoue, Cannaregio reste mon petit coup de cœur.
Parmi les emblèmes de la ville, bien sûr, il n’était pas question d’oublier le fameux pont du Rialto et tout ce qui l’entoure : marchands de tout et n’importe quoi (ou pas loin) sur le pont lui-même, puis le long de la Ruga dei Orefici… Et bien entendu le marché : celui de la pescaria, celui des fruits et légumes. Bruits, couleurs, odeurs…Pour y arriver, nous avons pris un traghetto (gondole-bac…), un peu impressionnant car on traverse le grand Canal plutôt encombré le matin !
(le gondolier du traghetto et le Canal vu du banc du Traghetto, ce sont des photos de Guillemette, les miennes était complètement ratées…). Avec le traghetto, nous arrivons sur le marché directement, côté poissons. Au fond, le plus intéressant à regarder, ce ne sont pas les étals aux multiples variétés de poissons et crustacés, mais… les mouettes et goélands qui règnent en maître sur le quai derrière le marché, guettant la moindre miette à piquer ! Pas farouches pour un sou, ils attendent la fin du marché… Pendant que chacun essayait de prendre « LA » photo du jour ou du siècle, Manon a sorti son carnet de croquis, et dessiné les gourmands sous l’œil un peu blasé du lion …
Finalement, chacun est parti de son côté, Raymond pour « un ombra » au petit bistrot du marché (photo de Guillemette), les filles pour faire les touristes au milieu des stands divers, et moi pour un petit coucou au Gobbo du Rialto, qui soutient l’escalier par où grimpait le crieur pour annoncer les lois…
Finalement, je trouve que ce pont du Rialto, bourré de touristes et de boutiques, n’est pas très agréable en journée… je n’ai même pas eu envie de faire des photos, à part une de chaque côté du pont, et ce clin d’œil :
Il y a tout de même quelques boutiques qui valent qu’on s’y arrête, un fabricant de masques à la jolie devanture, ou la boutique des gondoliers…
Du haut du pont, bien sûr, la vue sur le canal et la ville est superbe, mais la bousculade est telle qu’elle peut vous décourager, alors… on admire de loin, depuis les quais voisins, ou du vaporetto, par exemple, en fin de journée quand on rentre bien fatigué des balades… A voir peut-être, mais nous n’avons pas choisi d’y aller, depuis la terrasse du bâtiment tout nouvellement rénové, il Fondaco dei Tedeschi ?
Voilà pour aujourd’hui, mais le Rialto ou du moins son quartier mérite bien plus que quelques minutes, car dès qu’on s’éloigne des boutiquiers et du pont, on retrouve la vie quotidienne vénitienne.
Je vous propose Cannaregio pour la prochaine balade. En attendant, et pour terminer cette courte page, quelques goélands :
Cette fois-ci, comme c’était une première pour nos misstinguettes, nous nous sommes contentés de Murano et Burano. Deux des îles « du Nord ». Hyper-connues, mais dont on ne se lasse pas ! Nous avons donc fait l’impasse sur San Michele et Torcello. Mais aussi sur Sant’Erasmo (où nous n’avons jamais mis les pieds). Quant à San Francisco del Deserto, je ne sais pas si nous arriverons un jour à y aller, tellement cela semble compliqué ! Bref, nous partons prendre le bateau (j’avoue, photo tellement ratée que je l’ai complètement transformée, et ça me plaît bien, finalement 😉 ). En fond, le cimetière de Venise, San Michele, là où reposent Diaghilev, Stravinsky, Ezra Pound, au milieu des Vénitiens…
Murano, la plus grande de la lagune. Ville du verre. A votre descente du bateau, vous êtes harponnés pour aller visiter les ateliers des souffleurs de verre… mais pas ceux des fabricants de ces si jolies « perles » multicolores, qui ressemblent à des bonbons 😉 . Trois impératifs pour cette île : la basilique, l’achat d’un collier en perles de Murano pour notre amie Monique, et… trouver une place au petit restaurant populaire Ai Bisatei. Bon, d’accord, le restaurant a un peu changé depuis ses débuts, mais à midi ce sont toujours les travailleurs qui viennent s’y restaurer, même si de plus en plus de touristes viennent se mêler à eux. Évidemment, les haltes-magasins n’ont pas manqué… surtout après le passage dans l’atelier Cenedese, où nous avions rendez-vous pour une démonstration. Dommage, nous sommes tombés sur la fabrication de verres de table, pas très très intéressant, car un peu répétitif, mais … nous nous sommes réchauffés 😉 !
Balade ensuite jusqu’à la basilique dei Santi Maria e Donato. Fondations au VIIème, construction au XIIème, pierre blanche d’Istrie et briques rouges, pavement intérieur en mosaïques où animaux fantastiques, aigles, poissons et paons courent entre figures géométriques, et la « Vierge orante » au manteau bleu sur fond d’or. Un pur chef d’œuvre.
Tant pis pour le musée du verre, il faut reprendre le bateau pour Burano, et nous retraversons la « ville » …
Sur le trajet, quelques îlots qui semblent inhabités, et au loin Burano, reconnaissable à son campanile bien penché (mais quel campanile ne penche pas, dans cet endroit ? A tel point qu’on se demande parfois comment prendre la photo !) et les couleurs des maisons qui se devinent et se précisent au fur et à mesure de l’approche.
Et cette fois, je ne voulais pas manquer la petite église Santa Caterina, dans l’île de Mazzorbo (reliée à Burano par une passerelle), et le cimetière. Donc, arrêt à Mazzorbo. Évidemment, je n’avais pas pris le bon guide (à ce sujet, je regrette que le Routard, la bible de la famille 😉 , ne dise rien sur Mazzorbo, qui mérite qu’on s’y arrête et qu’on en fasse le tour). Maisons colorées mais aux volets fermés pour la plupart, jolie église, et un cimetière magnifiquement entretenu. Vue inhabituelle sur le village de Burano. Entre le cimetière et Burano, arrêt dessin pour Manon…
Bien entendu, avec tous ces arrêts, nous sommes arrivés en presque fin d’après-midi à Burano ! Pas de musée de la dentelle (trop tard). Et puis il commençait à faire frais, et il paraît que je les avais trop fait marcher… nous nous replions sur un café pour la pause goûter, avant de faire un petit tour de l’île.
Avant de quitter l’île, nous avons droit à un ciel plein de douceur, aux couleurs dignes de celles des peintres que nous rencontrons à chaque coin d’église ou de palazzo !
Que me reste-t-il à vous raconter ??? Venise la nuit, vue du vaporetto qui nous ramenait à San Marcuola, et quelques curiosités ici et là au hasard de nos balades… alors, à bientôt !
Je suis partie à Venise avec dans mon sac un policier de Vivian Moore « les gardiens de la lagune ». L’intrigue se passe en 1162. J’avoue avoir eu beaucoup de mal à imaginer la Venise décrite. On a beau savoir que cette ville est faite de centaines de petites îles reliées entre elles au fil du temps, de canaux recouverts (les rues nommées Rio Terra, entre autre), il est difficile de l’imaginer avec de grandes prairies, des places enherbées ! Les ponts ont remplacé les planches entre deux îlots, les chevaux ne se promènent plus sur des chemins, les palais ont cédé quelques arpents de leurs jardins pour permettre aux habitants de s’installer plus confortablement qu’en ce XIIème siècle…. et les gondoles se sont perfectionnées. A tel point, même, que certains en importent de Chine en plastique ou je ne sais quel matériau… mais attention, les gondoliers, les vrais, n’ont pas le droit de les utiliser, ouf !
Puisque je parle des gondoles et des gondoliers, commençons par eux. Car il faut bien reconnaître qu’ils sont l’emblème de cette ville, tout autant que les palais, les Doges, la Salute et autres monuments 😉 . Et si leur tenue vous plaît, en bas du Rialto, côté riva del Vin, un très beau magasin leur est consacré, où vous trouverez chapeaux, marinières, et même forcole sculptées.
Donc, les canaux… et bien sûr l’honneur revient au Grand Canal, bordé de palais en veux-tu en voilà, mais aussi de maisons plus modestes. Bon, certains palais sont parfois tristounets, mais c’est aussi ce qui fait le charme de Venise, ces murs anciens, aux couleurs fanées, aux sculptures patinées.
Le matin sur le Grand Canal, c’est un ballet d’embarcations de toutes sortes… taxis, barques de transports, de travaux, bateaux-poubelles, gondoles, sandalo, vaporetto etc. Tout cela se croise, dépasse, double, avance dans un désordre savant et bien organisé !
Les « petits » canaux ne sont pas en reste pour l’encombrement, dès le matin, mais tout se calme l’après-midi. Et au hasard (ou presque) des rues, de pont en pont, on découvre une Venise tout en douceur, calme, sereine. Venise et ses reflets, sur les rii à peine troublés par quelques gondoles égarées…
Quant à la lagune… c’est elle que l’on découvre d’entrée, si l’on s’offre l’arrivée « en ville » par bateau (pas en taxi, n’exagérons pas, vu les tarifs… mais par la ligne de bateau normale, Alilaguna). Immense, grise, verte ou bleue selon la couleur du temps, hypnotique !
J’aime bien aller à la pointe de la Dogana, qui marque les limites du Grand Canal et de celui de la Giudecca, et où la lagune s’offre à la vue. Canal de la Giudecca sur lequel navigue parfois un bateau « pirate » pour touristes… et, heureusement un peu moins m’a-t-il semblé, quelques monstres croisiéristes.
La prochaine fois, on embarque vers les îles du Nord, les plus connues, certes, mais qui le valent bien !
Oui, « quelques » seulement, car si on veut visiter toutes les églises de Venise, il faut y passer plus que 7 jours ! Qui plus est, entre les heures de visite, les fermetures, les églises en entrée payante, il faut un peu jongler…
Nous avons commencé par San Zaccaria, d’abord parce que à certaines heures les costumés s’y retrouvent, ensuite parce que non seulement l’église est étonnante avec sa « galerie » de tableaux (Bellini, Tintoret, Tiepolo), mais on y visite aussi une crypte (du Xème siècle), une chapelle où les amateurs de dorures seront comblés (triptyques de Vivarini) et de magnifiques mosaïques (dont j’ai raté les photos…). Bref, c’était l’occasion de contenter les fans d’églises, de peintures et … de costumés !
Bien entendu, nous n’avons pas manqué l’église Santa Maria dei Frari. Trois nefs, douze colonnes, tableaux du Titien, de Bellini, de Vivarini, de Veneziano (1339), 124 stalles décorées en bois marqueté et … les tombeaux des plus grandes figures de Venise, monuments funéraires ahurissants, presque monstrueux… Le Titien, Canova, le doge Pesaro, Monteverdi.
A côté de l’église dei Frari, la Scuola Grande di San Rocco. A ne pas manquer. Œuvres du Tintoret, mais un tableau du Titien et un de Tiepolo. La grande salle du premier, au plafond d’ors encadrant les tableaux du Tintoret, au sol comme souvent de marbres, et dont les murs sont recouverts de boiseries, sculptures représentant les vices et les vertus humaines (je n’ai pas compté qui des deux remportait le plus grand nombre de sculptures 😉 ). Dans la salle de l’Albergo, un des chefs d’œuvres du Tintoret, la Crucifixion.
De l’église San Stae, lumineuse et plutôt simple, je n’ai photographié que cet entourage de la tombe d’un illustre doge dont je n’ai pas noté le nom.
J’aurais beaucoup aimé faire découvrir l’église des Jésuites Santa Maria Assunta, dont j’avais gardé un très beau souvenir. Hélas, nous sommes arrivés trop tôt (nous partions vers « les îles ») et rentrés trop tard… Par contre, dans l’ancien couvent jouxtant l’église, une toute récente auberge de jeunesse s’est installée. A essayer ?
Santa Maria Formosa, qui a donné son nom à la belle place qui l’entoure, place bordée de palais (dont celui du vainqueur de la bataille de Lépante), abrite un triptyque de Vivarini (encore lui, oui !), une icône. Bien que l’entrée soit payante (ou Chorus Pass), personnellement je n’ai pas été époustouflée comme dans d’autres églises…
Mais j’aime bien aller faire un petit coucou à la figure bizarre qui garde l’entrée du campanile de l’église !
Nous aurions bien voulu goûter aux pâtisseries et douceurs de Salva e Rosa, place Santi Giovanni e Paolo, malheureusement c’était archi-complet .. le petit café voisin nous a accueilli et requinqués, juste assez pour aller faire un tour rapide dans la basilique Santi Giovanni e Paolo, immense et grandiose.
Sur les Zattere, nous avons eu le temps de faire le tour de l’église dei Gesuati ou Santa Maria de Rosario, avant de prendre le vaporetto. Où l’on apprend (si on ne le savait pas) que les soucis de comportement de l’Église ne datent pas d’aujourd’hui : l’emplacement de l’église avait été acheté par les Dominicains après que l’ordre des Gesuiti avait été dissous, au XVIIème, en raison de mœurs un peu légères. Là encore, tableau du Tintoret, plafond de Tiepolo, et bien sûr une madone au Rosaire toute en ors et fioritures rococos.
Il reste donc des dizaines et des dizaines d’églises à voir… Saint Jean au Rialto, qui abrite une collection d’instruments de musique, la Salute bien sûr, la Madonna dell’Orto, San Giorgio dei Greci (église grecque orthodoxe, photos interdites), mais il faut garder quelques découvertes pour les futurs séjours, n’est-ce pas ?
Je suppose que vous n’avez pas besoin d’entendre l’Histoire de ces lieux mythiques… Alors, juste quelques photos. (Pour rappel, si vous voulez mieux voir une photo de la galerie, cliquez sur la photo et, en principe, elle s’affichera en plus grand). Avant de commencer, un détail de ces abominables têtes de dénonciations que l’on peut encore trouver dans certains coins de la ville, mais qui ne servent plus (du moins on l’espère…)
Parlant, non ? Bon, je commence par la basilique. Nous avons eu de la chance, pas de queue le jour de notre arrivée (mardi 26/02), mais c’est vrai que ce n’est de toute façon jamais très long. Peu de photos. Reflets dans une vitrine, détails des différents marbres décorant la basilique, je ne sais pas pourquoi elle ne m’a pas inspirée 😉 . Par contre, encore une fois, je n’ai pas grimpé jusqu’au « balcon »… la prochaine fois !
Et le Palais des Doges. Grandeur et démesure, salles d’apparat couvertes d’ors et cachots humides, portes dérobées et escalier d’or, marbres et boiseries. Et pour les tableaux, on va de batailles en combats, grâce à tous les grands peintres et sculpteurs de la Venise et de l’Italie d’hier !
Et, bien sûr, la « piazzetta », photogénique à souhait quand la nuit arrive !
Prochaine « page », églises et scuola. A très vite !