Oui, « quelques » seulement, car si on veut visiter toutes les églises de Venise, il faut y passer plus que 7 jours ! Qui plus est, entre les heures de visite, les fermetures, les églises en entrée payante, il faut un peu jongler…
Nous avons commencé par San Zaccaria, d’abord parce que à certaines heures les costumés s’y retrouvent, ensuite parce que non seulement l’église est étonnante avec sa « galerie » de tableaux (Bellini, Tintoret, Tiepolo), mais on y visite aussi une crypte (du Xème siècle), une chapelle où les amateurs de dorures seront comblés (triptyques de Vivarini) et de magnifiques mosaïques (dont j’ai raté les photos…). Bref, c’était l’occasion de contenter les fans d’églises, de peintures et … de costumés !





Bien entendu, nous n’avons pas manqué l’église Santa Maria dei Frari. Trois nefs, douze colonnes, tableaux du Titien, de Bellini, de Vivarini, de Veneziano (1339), 124 stalles décorées en bois marqueté et … les tombeaux des plus grandes figures de Venise, monuments funéraires ahurissants, presque monstrueux… Le Titien, Canova, le doge Pesaro, Monteverdi.











A côté de l’église dei Frari, la Scuola Grande di San Rocco. A ne pas manquer. Œuvres du Tintoret, mais un tableau du Titien et un de Tiepolo. La grande salle du premier, au plafond d’ors encadrant les tableaux du Tintoret, au sol comme souvent de marbres, et dont les murs sont recouverts de boiseries, sculptures représentant les vices et les vertus humaines (je n’ai pas compté qui des deux remportait le plus grand nombre de sculptures 😉 ). Dans la salle de l’Albergo, un des chefs d’œuvres du Tintoret, la Crucifixion.







De l’église San Stae, lumineuse et plutôt simple, je n’ai photographié que cet entourage de la tombe d’un illustre doge dont je n’ai pas noté le nom.


J’aurais beaucoup aimé faire découvrir l’église des Jésuites Santa Maria Assunta, dont j’avais gardé un très beau souvenir. Hélas, nous sommes arrivés trop tôt (nous partions vers « les îles ») et rentrés trop tard… Par contre, dans l’ancien couvent jouxtant l’église, une toute récente auberge de jeunesse s’est installée. A essayer ?





Santa Maria Formosa, qui a donné son nom à la belle place qui l’entoure, place bordée de palais (dont celui du vainqueur de la bataille de Lépante), abrite un triptyque de Vivarini (encore lui, oui !), une icône. Bien que l’entrée soit payante (ou Chorus Pass), personnellement je n’ai pas été époustouflée comme dans d’autres églises…



Mais j’aime bien aller faire un petit coucou à la figure bizarre qui garde l’entrée du campanile de l’église !

Nous aurions bien voulu goûter aux pâtisseries et douceurs de Salva e Rosa, place Santi Giovanni e Paolo, malheureusement c’était archi-complet .. le petit café voisin nous a accueilli et requinqués, juste assez pour aller faire un tour rapide dans la basilique Santi Giovanni e Paolo, immense et grandiose.



Sur les Zattere, nous avons eu le temps de faire le tour de l’église dei Gesuati ou Santa Maria de Rosario, avant de prendre le vaporetto. Où l’on apprend (si on ne le savait pas) que les soucis de comportement de l’Église ne datent pas d’aujourd’hui : l’emplacement de l’église avait été acheté par les Dominicains après que l’ordre des Gesuiti avait été dissous, au XVIIème, en raison de mœurs un peu légères. Là encore, tableau du Tintoret, plafond de Tiepolo, et bien sûr une madone au Rosaire toute en ors et fioritures rococos.




Il reste donc des dizaines et des dizaines d’églises à voir… Saint Jean au Rialto, qui abrite une collection d’instruments de musique, la Salute bien sûr, la Madonna dell’Orto, San Giorgio dei Greci (église grecque orthodoxe, photos interdites), mais il faut garder quelques découvertes pour les futurs séjours, n’est-ce pas ?




…. à suivre !