Mois: janvier 2014
on s’y croirait (presque…)
A part la végétation autour, tout à l’heure sur la route, j’ai failli me croire en Islande… mais ce n’était pas un gué, juste la Save qui s’est échappée de son lit et jouait les vagabondes. Pas de quoi paniquer, tout juste un peu frémir et… me souvenir ! Il m’en faut peu, penserez-vous, pour démarrer et vagabonder moi aussi… Alors, allons-y ! L’Islande. Aussi aimée que Venise, ce n’est pas peu dire. Et voilà enfin un pays où l’on ne va pas pour découvrir d’antiques ruines, mais pour voir vraiment le pays, sa nature, sa vie. Oui, oui, je sais, Islande = nature, ça a été dit et redit, encore et encore. Mais rien à faire, c’est ça. Bon, d’accord, encore un pays où il n’est pas simple d’échanger, même en anglais ! Enfin… si vous rencontrez quelqu’un dans ces splendides déserts. Quel pays !
Deux (trop courts) séjours, l’émerveillement à chaque pas, chaque tour de roue… surtout pour moi qui aime tant le vert 😉 !
(si vous voulez de belles photos d’Islande -entre autres- voici un site à découvrir :
http://www.waysofnature.com/pagelist.php?typ=22&lg=fr&PHPSESSID=f7e88151a8a24df86e87010de19c6352 )
Mais, non, tout à l’heure ce n’était pas un gué islandais, tant pis, et merci la Save de m’avoir emmenée tout là-haut sur la carte du monde pour quelques secondes !
souvenirs…
L’Égypte ! Mon grand regret lors des voyages dans ce pays, c’est de ne pas avoir pu échanger avec les personnes autour de moi. Et malheureusement, c’est si souvent le cas. On parle bien un peu anglais, mais il reste toujours un manque dans des « conversations » où l’accent de l’un et celui de l’autre, un manque de vocabulaire, peuvent prêter à confusion 😉 ! Bref, cette barrière de la langue me coince toujours. Et re-bref, là, aujourd’hui tout de suite, j’avais envie de retrouver la chaleur de ce pays, la gentillesse (mais oui !) de ses habitants (même si nous n’avons pu rencontrer véritablement que peu de gens), et toute cette Histoire qui attire tant de monde. Ou qui attirait…
Tiens, ça aussi, ça me gêne un peu : en fait, quand on visite l’Égypte, on veut retrouver une Égypte qui n’existe plus, une Égypte de rêve ou de fantasmes. Non ? Qui peut dire « j’ai été en Égypte pour y rencontrer ses habitants et leur quotidien » ? Quand j’ai découvert le livre « Au-delà des pyramides » de Douglas Kennedy, écrit en 1988, récit du voyage de ce jeune américain encore inconnu, qui voulait visiter autre chose que les pyramides, les rives du Nil sur un bateau de croisière et quelques autres incontournables du tourisme dans ce pays, j’ai regretté de ne jamais avoir eu le courage de partir ainsi (si, une fois, un mois de vadrouille en Israël, en 1972, kibboutz et autres rencontres), et d’autant plus apprécié le livre . Un voyage probablement de plus en plus difficile à réaliser en ce moment, quoiqu’en dise notre ami Achraf ! Mais promis, mon ami, je reviendrai. J’espère. Parce que, malgré tout, il reste tellement de rêves dans ton pays !
ici…
Qu’on ne s’y trompe pas, je rêve d’aller voir ailleurs, certes, mais j’aime mon coin de campagne, entre Gers et Lomagne, ses petites villes environnantes, et la « grande ville » proche : Toulouse. Une colline boisée en face , des champs aux couleurs variées selon la saison ou les cultures (de notre côté, ce sont plutôt des coteaux, et même si, pour faciliter le passage de leurs monstrueuses machines agricoles, les paysans ont arraché les haies, les vallonnements les empêchent de trop abîmer la campagne), un bois au bout des champs, un ruisseau dans le « vallon »… même par temps gris, je ne me lasse pas de « mon » paysage, de « mon » petit pays ! Les oiseaux y sont encore nombreux, de temps en temps les hérissons traversent le terrain (je n’ose pas dire jardin…), l’herbe est verte, et aucune grande route ne vient nous encombrer les oreilles. !
Quant à « la ville », qui osera dire que Toulouse n’est pas une belle ville, avec ses richesses architecturales, ses cours cachées (hélas, de plus en plus inaccessibles aux baladeurs curieux), sa vie…
Donc, bien sûr que je suis heureuse de vivre ici, de marcher dans cette campagne, de respirer un air pas encore trop pollué (quoique… lors des épandages de pesticides, mieux vaut rester chez soi…), de grimper et descendre dans ces collines, dans ces bois. Mais heureuse, aussi, d’aller découvrir tous ces ailleurs qui me font rêver…
Encore…
Ce matin, ici, à Galembrun, c’est enfin un réveil ensoleillé… il serait temps !, trop d’eau, trop de gris, dans les champs la terre ne peut plus absorber d’eau (il faut dire que nos paysans gros dévoreurs de haies et de pesticides l’ont bien abîmée, notre chère campagne), notre petit Marguestaud se prend pour le Nil en crue à la période des pharaons anciens, et la Garonne a presque retrouvé les quais au pied des maisons de Verdun sur Garonne ! Bref, espérons que cette accalmie dure un peu plus que quelques heures, et que nous pourrons aller un peu marcher ! C’est qu’il faut se remettre en jambes pour grimper, descendre, arpenter les ponts et les rues vénitiennes ! Douze jours. J’en rêve. Comme d’ailleurs à chaque séjour là-bas… jamais assez long pour moi, mais il faut ménager les besoins de chacun….. si ce n’était que moi, je pense que peu à peu j’allongerais les séjours pour arriver à y vivre au moins 6 mois par an (mais non, pas pour une histoire de fisc, hélas mes ressources de retraitée ne sont pas capables d’en arriver là !). Pourquoi donc autant d’affinités avec cette ville ? Impossible de trouver… « parce que c’était moi, parce que c’était lui », est-ce que ça peut s’appliquer à une ville ? Évidemment, je ne peux rêver à tout ça que depuis que je suis retraitée… les envies de voyages se font plus pressantes, profiter de ce nouveau temps libre (enfin, 7 ans déjà…) pour rencontrer, découvrir à ma façon, des personnes, des pays qui m’attirent depuis si longtemps. Le temps passe, le temps me bouscule, je ne les verrai pas tous, du moins pas comme je le voudrais. Islande, Cuba, Japon… revenir encore en Égypte… Paris, Prague, Rome, tant de villes de France, notre si belle France… et Venise, Venise, Venise ! Je n’aurai pas assez de jours, d’années, alors je rêve, je fais des projets ! Bon, dans le presque immédiat, c’est sûr, on part, à moins que le ciel nous tombe sur la tête… (ce qui, depuis 3 ou 4 ans, nous arrive plus qu’à notre tour). Hier, je donnais un lien pour ce Carnaval 2014, mais depuis plusieurs années, je vais chaque jour sur un site fabuleux : http://www.e-venise.com/index.html , une mine d’or, de perles, de diamants… Internet peut être une belle chose, si on arrive à se limiter… mais pour ce site, vous aurez du mal à décrocher ! Et pendant que j’écrivais, la grisaille est revenue, zut et re-zut.
bientôt…
Bon, d’accord, en ce moment, c’est Venise… départ dans même pas un mois. Et oui, encore une fois le Carnaval… pour le plaisir de le faire découvrir à des amis. Heureusement, même pendant le Carnaval, il n’y a pas QUE le Carnaval ! Nous allons retrouver mon quartier préféré, Cannaregio, son calme, et pourtant si près de toute l’agitation carnavalesque… Et puis, non seulement je vais les emmener à la découverte de Venise, mais je vais moi aussi retrouver mes petits coins préférés, en découvrir de nouveaux. Par exemple, je me réjouis de savoir que le palais Mocenigo est réouvert, restauré. … Et enfin pouvoir entrer dans Arsenale ! Car cette année, pour le Carnaval, il sera ouvert au public. J’ai trouvé l’information sur ce blog http://oliaklodvenitiens.wordpress.com/2014/01/25/fontaines-de-couleurs-et-ouverture-de-larsenale-voila-le-nouveau-carnaval-de-venise-2014/#comment-4571 , mais aussi sur le site officiel du Carnaval : http://www.carnevale.venezia.it/index.php .
rêver de Venise…
Venise en vue, une fois de plus ! Mais comment ne pas aimer Venise ? Comment ne pas souhaiter la découvrir, la redécouvrir, encore et encore… Venise où chaque corte, chaque Ca’, chaque pont, chaque simple maison comme chaque palazzo offre aux regards une surprise, un nouvel émerveillement. Regarder et écouter Venise, sortir du triangle touristique, se perdre dans ses rues, dans ses sestiere, naviguer au hasard de ses pas. Déguster Venise, doucement, avec gourmandise, en sachant que jamais, non, jamais on ne la connaîtra complètement !