Urbanismes 2

Une belle découverte, ce dimanche de décembre à Paris, et le mardi : la Fondation Vuitton. Oui, oui, je sais, vous vous demandez ce qui m’arrive de chanter les louanges de ce groupe spécialisé dans le grand luxe ! Quand il se sert de sa fortune pour nous offrir ça : 013_11dec16_fondation-vuittonj’avoue, j’ai vraiment beaucoup beaucoup aimé. Même si « offrir » n’est pas vraiment le mot… quoique, pas beaucoup plus cher que l’expo au Grand Palais ou l’entrée au Louvre, et un tarif « famille » assez intéressant (38 € pour 2 adultes et 4 enfants moins de 18 ans maxi). Pas de possibilité d’entrer, ce dimanche-là, voir l’exposition de la Collection Chtchoukine, ils annonçaient complet depuis le vendredi. Tant pis, nous avons fait le tour du bâtiment, et en avons profité pour flâner dans le Jardin d’Acclimatation. Un régal, pour moi qui ne connaissais pas. Et puis, le soleil, les bois, la nature… un peu revue et corrigée, d’accord !

Mais comme Paris recèle bien des découvertes artistiques à faire, nous avons continué la journée de dimanche par une visite à Hergé au Grand Palais. Bon, je me disais que, à défaut de Braque, Picasso, et autres, Tintin, Haddock, la Castafiore et les Dupondt seraient un agréable passetemps… et ce fut bien plus qu’agréable ! Hergé peintre, dessinateur, architecte, amateur de sculpture…

Par contre, nous n’allions pas déclarer forfait pour Chtchoukine, nous sommes revenus le mardi matin, sans réservation, et nous avons pu prendre les entrées sur place. La lumière avait changé, le ciel avait perdu de son éclat. Mais pas le bâtiment. Que nous avons vu aussi de l’intérieur cette fois.

Quant à l’exposition… N’étant pas une spécialiste de l’Art, des Beaux Arts, je me contenterai de vous dire que j’ai été éblouie. Bien sûr, on connait beaucoup de ces tableaux, par les livres, les reproductions. Mais, par exemple, la salle Matisse, fabuleuse ! Le plus beau choc, pour moi. Et les Van Gogh, les Gauguin, et Monet, et Picasso, et Henri Rousseau, et… et… Non, vraiment, la réputation de cette exposition n’est pas surfaite. Je n’ai pas fait beaucoup de photos, ces tableaux sont tellement dans nos yeux… mais j’ai bien aimé ces deux tableaux de Malévitch, mis en parallèle, la porteuse de seaux :

C’est cependant avec Hergé que je termine cette page… il vous dit mieux qu’avec mes simples mots tout ce que je vous souhaite pour les jours à venir !

Urbanismes 1

Presque trois jours à Paris, mi-décembre. Participation à quelques réunions pour Raymond. Pour moi, c’est, comme à chaque fois, l’occasion de faire quelques découvertes. Un peu coincée par une marche peu adaptée à l’allure globalement rapide des Parisiens 😉 , j’ai pu, malgré tout, 1) voir du nouveau 2) revoir d’autres lieux. Arrivés en fin d’après-midi (samedi) sur notre lieu d’attache, du côté de la Cité de la Musique, après les embouteillages habituels, une fois les bagages déposés, nous voici partis dans ce grand parc de la Villette. Les affiches annonçaient un « marché de Noël », mais c’était plutôt une fête foraine qui s’était installée sur la place de la fontaine aux lions, tout autour de la fontaine… bruit, lumières… nous étions loin de nos petits marchés de Noël bon enfant, avec artisans et créateurs !

Histoire de nous dérouiller les jambes, après cette journée de route, nous traversons toute la galerie de la Villette, longeant la grande halle, le cirque, les cabarets et restaurants, passons le canal de l’Ourq (aïe, ascenseur en panne…. j’ai préféré ne pas compter les marches), la Géode, la Cité des Sciences, bref, un loooong aller-retour, mais bien agréable par cette soirée fraîche et animée. Et là, j’avoue que ce mélange d’ancien et de contemporain me plait bien. Probablement parce que c’est l’ensemble qui a été pensé.

Lundi, temps gris et brumeux, ou pollué ? (je passe le dimanche, sur lequel je reviendrai plus tard). Rendez-vous « sœurternel » du côté de la gare de Bercy, je me décide (après un délicieux plat de nouilles aux légumes dans un restaurant Thaïlandais, excellente adresse : Khun Nai, dans le 12ème) pour une balade dans le parc de Bercy. Hélas, tout le palais de Bercy était ceinturé de barrières en l’honneur (j’ai cru comprendre) de J-M Jarre… ne restait plus qu’à tout contourner, et bien sûr, je l’ai fait par le mauvais côté 😦 et me suis retrouvée le long des quais, circulation de folie, feuilles mortes, Seine grise, et avec ce ciel plombé c’était pas rigolo… Mais bon, finalement, j’y suis arrivée, et comme tout de même j’avais passé pas mal de temps à contourner ce truc, après avoir fait un petit coucou aux statues avant la passerelle, je traverse la Seine pour aller vers la BNF et ses constructions. J’aime bien cette passerelle Simone de Beauvoir. Un pont entre deux mondes…

Et bien, ce coin-là sans soleil, c’est pas franchement gai ! Des grues partout, des immeubles en veux-tu en voilà, sans unité, à croire que c’est à qui ferait le plus pire ! Comme j’avais décidément les pensées aussi grises que le ciel, voir les arbres enfermés de la BNF, ou ces arbustes encagés, ces grandes plateformes grises, ça n’a rien arrangé ! Même les chaises et tables roses, bleues et vertes disposées sur un côté du parvis n’ont pas réussi à me faire admirer ces constructions « à la sauvage ». D’autant que cet immeuble noir de chez noir ne porte pas à la gaîté ! Bon sang, si c’est ça que nous allons laisser comme paysage urbain à nos petits-enfants…

Heureusement, un charmant salon bio s’est trouvé sur ma route, et un thé + une tarte au citron m’ont remis le moral en meilleure forme. Métro, et direction Les Halles. Ben oui, pas très folichon, et plutôt provincial, mais je cherchais un endroit où je pourrais tranquillement regarder les appareils photos de près, et vadrouiller ensuite au milieu des livres. Le lieu a assez mal vieilli, gouttières sous la grande verrière superbement décorée (oui, la pluie est arrivée vers 17 heures), un peu triste tous ces magasins et escalators (mais je ne m’en plains pas, monter des escaliers sans fatiguer les genoux, c’est super !).

Je regarde vite ce que je voulais voir, et ressors vers le Paris, le vrai, avec ses vieux immeubles, ses lumières…054_12dec16_fontaine-innocents Sur la prochaine page, ce sera une tout autre architecture, luxueuse je reconnais, mais honnêtement, entre la BNF, son quartier aux constructions n’importe quoi et… ça… les yeux retrouvent le plaisir de regarder… même si par endroits les immeubles pointent leurs idées de grandeur, leur course folle au gigantisme, dans un désordre total. 089_13dec16_fondation-vuitton

Décembre

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Oui, dernier mois de cette année 2016, le mois qui accueille l’hiver, le mois des festivités pour certains…

Décembre !

Les marchés de Noël fleurissent chaque fin de semaine, proposant animations, sucreries, photos avec le Père Noël (…), cadeaux « fait en Chine » trop souvent, mais aussi de jolies et originales fabrications « fait maison ». Les villes et villages s’illuminent (tant pis pour les économies d’énergie), faisant croire que tout va pour le mieux dans un monde merveilleux… (désolée, j’ai une petite baisse de moral en ce moment). Matins froids, gelées blanches se transformant en milliers d’étoiles scintillantes sur les fleurs et les herbes lorsque se lève le soleil, écharpes de brumes dans la petite vallée qui mène au bois de Galembrun.  Les oiseaux ont repris leurs habitudes et leurs virevoltes autour des graines (tu vois, Luce, ils apprécient ton abri 😉 ).

Mais ce matin, au pied des oreilles-d’éléphant, un scarabée avait dû se tromper de saison ! D’où vient-il ? Comment est-il arrivé là ? Je n’ai pas eu le cœur de le remettre dans la froidure, dehors, peut-être trouvera-t-il de quoi tenir le coup avec les plantes  dans la pièce ?

Belle fin d’année à toutes et tous !