Puisqu’on nous promet la pluie pour lundi, il était temps que Flipelette m’emmène en balade ! Nous ne sommes pas allées dans les champs voisins pour une vraie balade depuis longtemps, et elle réclamait… Nous voilà donc parties vers les champs voisins. J’espère que je ne verrai pas l’arrivée de nouveaux propriétaires qui clôtureront tout, parce que sinon cela nous manquera ! Apparemment ce n’est pas à l’ordre du jour, et c’est tant mieux. Et l’herbe pousse, en attendant l’époque du fauchage, c’est-à-dire dans deux ou trois mois. D’ici là les orchidées sauvages seront revenues. Pour le moment, pas beaucoup de fleurs sauvages. Il faut dire que nous n’avons pas eu de vraie pluie depuis longtemps, et que ces prairies sont un peu sèches en ce moment. Mais s’il n’y a pas beaucoup de fleurs, par contre des nuées de papillons ou insectes que je n’avais encore jamais vus :

Difficiles à saisir, mais j’ai presque réussi ! Donc, peu de fleurs, mais tout de même quelques marguerites. Pas assez pour faire un bouquet des champs, j’ai préféré les laisser aux abeilles et autres insectes !



Dans les haies, l’églantier est en fleurs, quelques taches bleues par-ci par-là au milieu des herbes neuves, des pissenlits fanés et d’autres en attente de floraison (mais pas les dent-de-lion, qui parsèment allègrement les pelouse, ils n’aiment pas les prairies !)



Flipelette prend son temps au milieu des herbes, j’en profite pour pister un couple de papillons bleus… de loin !


Sur le chemin près de la maison, toujours bien entretenu, les princesses du printemps, des tapis de pâquerettes qui relèvent vaillamment leurs têtes après chaque passage de tondeuse.

La balade dans les champs est terminée, mais nous avons le temps de faire le tour des fleurs du jardin… Les iris ont enfin daigné s’ouvrir. Ils sont toujours les derniers du village, je ne sais pas pourquoi.



La bourrache resplendit… et fait le bonheur des abeilles !



Et le vieux rosier, arrivé ici il y a plus de 40 ans, continue de nous offrir ses roses. Quant au rosier liane et ses petites roses crème en pompon, c’est le refuge des oiseaux qui vont et viennent des mangeoires aux haies proches (un vrai tourbillon que nous regardons fascinés lors des repas sur la terrasse), et nous régalent de leurs chants. J’ai vu un nid bien à l’abri des branches, mais vu les piaillements, je pense qu’il doit bien y en avoir d’autres…



Plus ce temps « covidien » avance, plus je suis heureuse de vivre dans ce coin de campagne ! La nature se moque bien de tous ces tracas, elle est là, elle continue, malgré tout, malgré le climat qui change, malgré les inepties de certains, malgré l’irrespect des grands de ce monde pour notre Terre…