En bleu et vert…

Ciel franchement bleu depuis hier, un bleu dont seule la nature a le secret ! Le blanc des fleurs de cerisier en est encore plus resplendissant. L’herbe verte, qu’elle soit (presque) pelouse ou complètement sauvage et laissée à l’appréciation des insectes, nous donne des envies de rêvasser couché sur l’herbe. Les fleurs d’ail sauvage (du moins il me semble que c’est cette plante…), par ci par là perdues au milieu des herbes folles, se cachent et jouent un peu les stars. La bourrache bleue a décidé de s’installer un peu partout depuis un an alors que je désespérais d’en voir sur notre terrain, et les abeilles se régalent de jouer les acrobates dans ses fleurs.

Si le vieux chêne attend encore un peu pour reverdir, les acacias, eux, n’ont pas peur des gelées nocturnes et balancent leurs jeunes feuilles au vent. Quant au vieux prunier, il est passé en à peine deux ou trois jours des fleurs au feuilles.

Mais d’autres couleurs s’invitent dans ces journées en vert et bleu : le rose mauve des fleurs de la monnaie du pape, et bientôt le mauve des lilas.

Je ne suis pas allée marcher depuis un moment, temps pluvieux, vent, occupations diverses qui me rivaient dans mon bureau… et depuis lundi un gros coup de froid qui me rend un peu « ensuquée » (pfff, moi qui ai traversé les années COVID sans un seul souci – et sans vaccin…), mais si ce ciel bleu se maintient, cela ne saurait tarder. Du côté de l’association, c’est un peu plus calme maintenant que les inscriptions pour le Marché des Créateurs du 29 mai sont closes, les vacances scolaires vont arriver = pas d’atelier du matin 😉 , donc un peu de répit avant de replonger dans les papiers du festival de cet été. Et à défaut de voyage « ailleurs », j’irai crapahuter dans les environs !

Confinement J10

Confinement J10

Aujourd’hui, jeudi 26 mars, en ce moment (19h15), nous devions être avec nos amis en train de siroter un apéritif sur la piazza Bellini… du moins, c’était prévu dans le programme que j’avais imaginé pour notre séjour Napolitain. Corona en a décidé autrement. Peut-être ne connaitrai-je jamais Naples (il paraît que je suis vieille, selon les déclarations de nos gouvernants), peut-être y partirai-je une autre fois ? On verra ! Si vous avez envie de vous balader un peu, je vous propose un tour sur le site de mon frère, Jérôme Borda, photographe, http://www.waysofnature.com et de sa série « Carnet Napolitain ». En attendant, je tourne et retourne dans le jardin… toujours suivie (ou accompagnée ?) par Flipelette ! Mais il va vraiment falloir que je reprenne d’autres chemins, en respectant la distance réglementaire bien sûr ! 1 kilomètre autour de la maison… parce que bon, le cerisier, les pruniers, les pissenlits, les pâquerettes et les dames d’onze heures, je crois que j’ai un peu épuisé le sujet !!! Juste deux ou trois photos encore, parce que en cette fin d’après-midi le cerisier était vraiment magnifique, et on le retrouvera à la saison des fruits 😉 …

Si les chênes sont encore bien sombres, les acacias commencent à s’habiller…

Les coins fouillis restent toujours aussi fouillis… ce n’est pas encore que j’aurai un jardin digne des magazines 😉 ! Les feuilles d’acanthe débordent sur les fleurs sauvages, le deuxième pied de pivoine grimpe (aurai-je une fleur ? deux fleurs ? cette année…) malgré sa mauvaise exposition (le pauvre reçoit les rafales de vent d’ouest), et le vieux tronc d’arbre se creuse de plus en plus au milieu des herbes et du lierre.

Contre le mur de bois de la cabane, protégé de la pluie par une plaque de plexiglas (ou truc du même genre), les herbes (confinées…) dessinent un véritable tableau.

J’ai presque épuisé ma pile de bouquins… mais comme, par principe, je ne veux pas passer de commande chez Amazon, je vais reprendre quelques anciennes lectures. De circonstance 😉 . L’un raconte 6 mois sur les bords du lac Baïkal dans une isba, loin de toute civilisation (ou du moins de ce que nous appelons civilisation). L’autre est un chef d’œuvre, dont le titre est un clin d’œil à cette période que nous vivons. A bientôt !