Les saints de glace

Les saints de glace

11 mai 2020, jour officiel de fin de confinement… 11mai 2020, les saints de glace sont là ! Qui sont-ils ? Il faut remonter jusqu’en 500 ans après Jésus-Christ pour retrouver les premières traces de ces croyances liées aux saints de glace. À cette époque, les gens priaient saint Mamert pour qu’il protège les cultures et les plantations. N’obtenant pas toujours gain de cause, ils constatèrent que le temps se dégradait, cette baisse des températures intervenant toujours à la même période et pouvant aller jusqu’au gel. Initialement, ce furent saint Mamert (archevêque de Vienne), saint Pancrace, saint Servais et saint Urbain les premiers saints de glace. Les saints de glace changèrent de nom au fil de l’évolution des religions et des calendriers. Aujourd’hui, les saints de glace sont : sainte Estelle, saint Achille et sainte Rolande ou Fatima. Les scientifiques ont évidemment une toute autre interprétation et considèrent, grâce à des observations astronomiques, que la Terre arrive, à cette période de l’année, dans un espace où les poussières stellaires seraient plus importantes. Mais « en vrai », aujourd’hui, premier jour de cette trilogie, il fait froid, il pleut, et le vent souffle en rafales.

Les coupelles sous les pots de fleurs débordent, les arrosoirs et le récupérateur d’eau sont pleins à ras bord, et les rafales de vent malmènent les arbres dans tous les sens…

Les rosiers font ce qu’ils peuvent sous ce déluge… Hélas, si les fleurs sont magnifiées par les gouttes d’eau, elles devront encore subir pluie et vent pendant une semaine.

Moi qui hésite à faire des bouquets, couper les fleurs, quand il fait ce temps, et que je me dis que nous en avons pour encore cinq ou six jours, je regrette presque de ne pas l’avoir fait !

Une semaine en mars

Une semaine en mars

Semaine bien perturbée par l’intrusion de COVID19 dans nos vies, et les déclarations contradictoires, parfois surréalistes, des uns et des autres. Qui croire ? Que croire ? Notre hameau semble à des lieues de tout ce délire, mais… allez savoir ! Beaucoup travaillent en ville, à l’hôpital, vont et viennent, et ce petit truc semble saisir la moindre occasion pour se balader de l’un à l’autre, sans oublier celles et ceux qui sont porteurs sans le savoir. Sans le prendre à la légère, j’essaie tout de même de me garder de l’affolement, de la panique. J’ai bien peur que trop d’informations finissent par tellement tout mélanger que plus personne n’y comprend rien, quand on voit le nombre d’articles scientifiques et pseudo-scientifiques qui circulent. Mais ce dont je suis sûre, c’est que les personnels soignants vont faire les frais de toutes ces années d’austérité, de gel (sans mauvais jeu de mot) des finances, des suppressions de postes, de lits et de moyens.

Depuis hier, nous voici donc « confinés ». Restez chez vous ! (mais allez voter… avec les résultats que l’on sait, un peu plus d’abstentions que d’habitude…). Bref. J’en profite pour mettre à jour les quelques photos prises ces derniers jours.

Une courte balade dans le village sous le soleil, le 10 mars. Pour une fois, je n’avais pas oublié les deux petits quignons de pain sec gardés en réserve pour l’âne ! Quelques photos de ce que j’appelle « le jardin mexicain », en bord d’une des trois routes du village. Et à la sortie du village, une croix visiblement remise en état depuis peu ? ou alors dégagée des ronces ? Quant à la marre, elle a bien profité des pluies des dernières semaines.

Sur notre petite place, les dames d’onze heures (ornithogales) sont au rendez-vous, accompagnées cette fois de muscaris arrivés probablement d’un jardin voisin… en tout cas, merci aux « hommes verts » du village d’avoir gentiment évité de tout passer sous la tondeuse lors de leur dernier passage 😉 !

Ce soir-là, nous avons eu droit à un somptueux coucher de soleil, une fois de plus !

Vendredi 13 mars… petit tour dans le champ de Germaine (ben oui, même si elle n’est plus là, je ne me résous pas à l’appeler autrement), le pêcher encore en fleurs, et nouvelles couleurs étonnantes pour la fin de journée.

Samedi, fin de semaine, début du confinement… j’ai profité d’une superbe journée ensoleillée pour un petit tour de jardin, avant de me poser sur la terrasse, au calme, en regardant les oiseaux aller et venir. Les muscaris sont toujours là, le cerisier fleurit, la maison respire au soleil, sous la belle lumière rasante de fin d’après-midi.

Dimanche matin, marché à Launac… oh, pas de crainte, c’est très rare qu’il y ait plus de 50 personnes rassemblées ! C’est d’ailleurs dommage, car il est bien pratique, et je ne comprendrai jamais que les habitants n’en profitent pas. Si un jour il disparait (on ne sait jamais, les commerçants présents pourraient en avoir assez de ne pas avoir davantage de monde), je serai curieuse de voir et entendre les réactions des habitants… Oui, je suis allée voter. Et ensuite, passé une bonne partie de l’après-midi chez la voisine, à jouer au scrabble ! Les distances n’étaient peut-être pas respectées, tant pis 😉 . Aujourd’hui il refait gris, il pleut, et c’est bien triste. Tiens, je vais faire des crêpes…

Karine, Myriam et…

Karine, Myriam et…

J’ai bien fait de passer du temps au jardin dimanche ! Depuis, tempête, rafales de vent, bourrasques de pluies, nuages gris devenant noirs d’orage en fin de journée… brrr ! on se croirait en plein hiver, et non pas à deux semaines du printemps. Pourtant, elles ont de jolis prénoms ces tempêtes : Karine, puis Myriam, quel prénom pour la suivante ? En tout cas, elles arrivent de l’ouest, ces dames, et je pense qu’il ne faisait pas bon se promener le long de l’océan ces derniers jours… Et comme j’aime bien aller faire un tour sur les pages dédiées à ma chère Basquaisie, en voici quelques photos (crédit photo Biarritz rocher de la Vierge : Euskal Kostaldea Photgraphie Pays Basque, crédit photo grotte du Phare de Biarritz : Seb Darrieutort, crédit photo plage de la Chambre d’Amour à Anglet : Karine Pierret-Delage). Toujours aussi beau, l’océan,malgré les tempêtes !

Évidemment, chez nous, les tempêtes n’ont pas la même allure ! Mais quand même, j’aime bien les nuages coléreux de fin de journée, ou ces effets de photos presque en noir et blanc, branches noires sur ciel laiteux…

Quand il pleut, j’essaie souvent de photographier ces gouttelettes en suspens, jouant un peu les stars, se faisant attendre pour rejoindre leurs copines sur l’herbe ou la terrasse… mais ce n’est pas facile, et je n’ai encore jamais réussi à en photographier une au moment où elle se décidait !

En tout cas, j’aime bien regarder, à travers les gouttes sur les vitres, ce ciel gris, le jardin si vert (et pour cause… merci la pluie !), la terrasse qui attend le retour de l’été et des soirées amicales.

Mais cette année je crois que, même si le soleil réapparaissait dès demain, notre libellule n’éclairera plus la nuit… il faut dire que cela fait bien des étés qu’elle est arrivée à la maison ! Peut-être lui trouverons-nous une autre place, au milieu des rosiers ???

Elle est arrivée !

Depuis deux ou trois jours on commençait à l’espérer. Je n’aurais pas cru, il y a deux mois, que j’attendrais aussi impatiemment ces quelques gouttes ! Cet après-midi, enfin, nous avons pu faire une petite marche, la température étant supportable. Le ciel était bien menaçant, mais les tournesols ne semblaient pas inquiets, même si de temps en temps le vent les ébouriffait (et voilà, du coup, l’abeille est toute floue !). Devant la maison, les fils électriques (je crois que notre hameau est champion du monde pour le nombre de fils qui se baladent dans les airs…) traçaient leurs signes cabalistiques sur fond bien gris…

Je suis rentrée juste à temps à la maison ! Bon, ça n’a duré que quelques minutes, le temps de courir fermer les fenêtres, rentrer le séchoir du linge…

Ensuite vient le plaisir d’un tour au jardin, admirer les perles d’eau sur les fleurs !

En espérant que demain le soleil reviendra… 😉 !

Automne, le retour !

Est-ce pour me préparer à mon futur séjour Islandais ???? Voici revenu le temps de la fraîcheur, de la pluie, du vent… escargots et limaces sont ravis, nous un peu moins, mais je préfère que le ciel se nettoie de toute sa pluie et de sa froidure avant le moment du Festival, dans à peine plus de 15 jours ( http://www.festivaldansespourtous.fr ) !

Les fleurs profitent du plus petit rayon de soleil pour scintiller, les orangés, les bleus, les roses, les verts sont plus vifs, plus étincelants…

Un criquet vient boire sur les pétales des roses…bar à criquet18837006_10207043018074057_69812096286376348_o

 

 

Et je n’aurai pas besoin de faire comme cette jolie jeune fille pour arroser plantes et arbres du jardin !

 

Bel été à vous !

Jour de pluie

Ce matin, changement de saison ! C’était prévu, d’accord, mais parfois on espère que madame Météo se trompe… Entre deux belles rafales de vent et pluie, visite éclair dans le jardin. Les pivoines ont définitivement lâché prise (aaaah, ce « lâcher prise » si difficile à obtenir…),

les feuilles du zut-je-ne-me-souviens-plus-du-nom ont l’air d’avoir été cirées, les oreilles de souris scintillent presque même sans soleil,

les pétales des roses et les herbes ont pris au mot le vers de Brel « moi, je t’offrirai des perles de pluie »…

Tant pis, pas de farniente sur la terrasse aujourd’hui… Je vais rêver à de prochains voyages, mettre à jour le courrier, lire pelotonnée dans un fauteuil…

la pluie… ici et là-bas

DSC_1396_463

Ici, « là-bas », la pluie … ces jours de pluie qui n’en finissent pas, malgré parfois quelques rayons de soleil, et me voici repartie tout là-haut, vers l’Islande ! Pourtant, lorsque je regarde les dizaines de photos faites pendant ces séjours, j’ai l’impression qu’il y a eu plus de soleil ou de gris que de pluie. Et du vent, et pas chaud ! Mais j’en ai trouvé quelques unes, certain jour à Vik, vraiment pas rigolo, la route vers Hveragerdi aussi n’avait pas été bien joyeuse côté temps !

Mais ça peut être beau un jour de pluie… lorsqu’il arrive une fois par-ci par-là ! J’ai aussi quelques moments vénitiens … mais ce sera pour un autre jour !