Rétrospective…

Rétrospective…

Non, vraiment, je ne suis pas à jour sur les – pourtant rares – balades que j’ai faites en février ! Alors, en avant (ou en arrière toute) pour enfin en finir.

12 février, un dimanche au ciel tout bleu. Je pars vers les bois sur la colline en face, en traversant le champ des voisins. Tout en bas, de l’autre côté de la route, il me semble apercevoir un nouveau chemin. C’est vrai que, ces derniers jours, il y avait des bruits de tronçonneuse. J’essaie, on verra bien où cela me mènera ! Tiens, nous qui cherchions du gui, il n’était pas loin…

Mais voilà, impasse ! Zut, pas envie de faire demi-tour, je finis par trouver un petit fossé pas trop compliqué à passer, et me voilà sur le chemin connu, ouf ! Au bout, c’est le grand chemin installé sur l’ancienne voie de chemin de fer, avec ses tunnels d’arbres, ses bas-côtés verts par endroits (et où, au printemps, on trouve orchis et myosotis), son calme. En contrebas, tout un fouillis de branches, arbres, ronces…

Mais je n’ai pas l’intention d’aller jusqu’à St Pé ou Drudas, je tourne en bordure d’un champ. Et je suis une sente, passage d’animaux certainement, avant de trouver un chemin plus large. Derrière moi les collines vers le Gers, à ma gauche le village de Galembrun, et tout en haut en face, la petite route que je vais prendre sur quelques mètres, avant de replonger dans le petit bois. Arbres emmêlés, genévrier, des champs bien vertes une fois arrivée sur la route. Et même, au fond, une vigne. Il en reste quelques unes, encore…

Et la boucle est bouclée ! par le sentier, je retrouve le chemin du retour vers le champ des voisins, celui où je me poste pour admirer les couchers de soleil. Le long du chemin, jeux de lumières sur les mousses, écorces d’arbres aux multiples dessins, et je ne peux m’empêcher de faire danser les feuilles mortes…

19 février, encore un dimanche ensoleillé ! Cette fois, je pars vers le Marguestaud, notre ruisseau dans la vallée 😉 . Je me demandais comment il allait, avec tout ce manque d’eau. Et il va bien, finalement. Même notre mare ne va pas encore trop mal. Là aussi, j’essaie un chemin… je laisse les moutons à ma droite (ils m’ignorent superbement) et je descends vers le ruisseau, par les champs. En faisant bien attention à marcher sur les bords ! (en réalité, j’ai un peu la flemme de faire demi-tour et remonter 😉 )

Me voilà au bord du Marguestaud. Bruit d’eau qui coule, c’est rassurant. A travers les branches, quelques miroirs. Tout le long, jusqu’au « grand » chemin de randonnée et au gué, le chemin est bien tracé, chevaux, moto-cross aussi je pense, et merci pour le respect des lois qui oblige les agriculteurs à laisser 2 mètres aux abords d’un ruisseau. Bon, d’accord, par moments le chemin devient sentier, mais même si par endroits je « patouille » un peu, j’arrive sans problème au gué.

Beaux dessins géométriques dans le champ près du gué, et je reprends le chemin (balisé, qui va de Galembrun au Burgaud ou à Naples) pour le retour. Si jusque là c’était calme, la remontée cette fois se fait au son des motos-dites-vertes, car un petit terrain de cross est installé dans ce coin. Et en ce dimanche, de vacances scolaires en plus, il y avait quelques adeptes de ce truc-là….. mais bon, on le sait, et au moins avec tout ce bruit on est à peu près sûr de ne pas croiser un sanglier 😉 . Bref, je grimpe le chemin, et à la vieille palombière, je préfère revenir par celui qui longe les champs et le bois plutôt que retrouver la route. Les jonquilles ne sont pas encore ouvertes. Évidemment, presque à l’arrivée je m’arrête comme d’habitude pour admirer les coteaux. Et me voici à Galembrun.

Ce soir-là, j’ai eu droit à un coucher de soleil absolument somptueux !

Et voilà. Vous savez tout sur mes balades de février. Balades campagnardes dont je ne me lasse pas. J’espère que vous non plus, et que vous prenez autant de plaisir à découvrir ma campagne environnante que j’en ai à l’arpenter…

Balade du jour

Soleil au rendez-vous, besoin de respirer, de « dérouiller » un peu le genou, j’ai repris cet après-midi le chemin d’un petit bois qui mène au « gué » du Marguestaud. Voir aussi où en est la végétation, après cet hiver qui, pour une fois, fut un presque véritable hiver (sans la neige, mais avec le froid !). C’est vrai que, depuis maintenant pas mal de jours on pourrait se croire arrivé au printemps, même si le matin reste frais. Dans le jardin, les violettes, les hellébores, les ficaires et les pissenlits commencent à se réveiller. Le lilas se prépare. Et j’ai même trouvé un bourgeon d’iris, hélas grignoté par des insectes…

Direction Le Burgaud par les champs. Arrêt à mon point de vue préféré, après les salutations d’usage aux moutons et béliers… qui s’en moquent complètement 😉 !

Le chemin longe une ancienne retenue d’eau, qui ne semble pas avoir bénéficié correctement des pluies des mois derniers… mais j’espère que les libellules la visiteront malgré tout. Joli reflet des joncs dans une belle tonalité de beiges dorés.

Très vite, le chemin se fait sentier, et je choisis d’entrer dans le petit bois. Effets d’éclairages sur les mousses, contrastant avec certains coins restés bien gris, lichens presque blancs, et tout en haut, ciel bleu sans nuage…

Ce sentier tournicote dans le bois, pour arriver dans un champ en friche, « oublié » depuis pas mal d’années, et c’est tant mieux ! J’y ai trouvé de superbes insectes multicolores certains mois de juin, et la nature y reprend tout doucement ses droits, pourvu que ça dure !

Et c’est l’arrivée au Marguestaud. Le sentier est bien encore un peu boueux, mais quel plaisir d’entendre couler ce petit ruisseau trop souvent presque à sec. Reflets de ciel ou de broussailles sur l’eau…

Pour le retour, je retrouve le « grand » chemin. Soleil et vent de face… j’ai failli manquer le coin des jonquilles sauvages, et les ajoncs pourtant bien rutilants au soleil !

La boucle est bouclée, nouvel arrêt à mon point de vue préféré, en une heure la lumière a changé…

Avant de rentrer, petit tour des curiosités de Galembrun. Le petit coin de désert, devant une maison. L’église Saint Barthélémy (dont le porche a servi de modèle a beaucoup d’églises alentour), toute rose et dorée au soleil. Et, découverte du jour pour moi, ce haut de porte de l’atelier d’un sculpteur de notre hameau.

Voilà, la balade est terminée… J’aurais bien aimé pouvoir mettre sur cette page les senteurs des violettes qui « crapahutent » un peu partout en ce moment… mais vous n’aurez que les fleurs, désolée.

Galembrun, le bois, les mares…

Ce vendredi 8 février, grand beau soleil et ciel d’azur, parfait pour reprendre les balades !

Après les pluies de ces derniers jours, et le débordement dans les champs de notre petit Marguestaud, si discret en temps normal, j’ai décidé d’aller voir de près ce que devenait le fond de notre petite vallée/coulée verte. J’avais promis de parler de notre Marguestaud dans la page du groupe #EnFranceAussi, puisque le thème ce mois-ci est celui des « zones humides ».

Et, par la même occasion, j’ai décidé d’aller jusqu’au bois, essayer de retrouver le sentier « en boucle » qui faisait la joie des randonneurs tranquilles, ceux qui partent pour une marche familiale un après-midi de printemps. Je ne doute pas du professionnalisme de l’ONF, mais j’avoue que leur passage dans ce petit bois n’est pas une réussite. Les gros arbres ont tous été abattus, laissant un grand espace tout nu, certains troncs sont encore entassés le long du « chemin des diligences » depuis maintenant 3 ou 4 ans, et ronces et brandes commencent à réoccuper l’espace « nettoyé ».

Il y avait, de ce côté du bois un endroit genre « zone humide ». Disparu… Mais, après ces journées de pluie, un ruisseau serpente au milieu d’un semblant de chemin.

Je ne reconnais plus l’endroit ! Heureusement, le bois n’est pas grand, et on a du mal à se perdre… Quelques glissades dans la boue, j’ai beau chercher, je ne retrouve pas le sentier… Il faudra que je revienne en passant par l’autre côté du bois. En tout cas, cette opération ONF a bien transformé le coin, complètement changé les lieux, j’espère que l’écosystème n’a pas été détruit. Déjà, je pense que je ne retrouverai pas les tapis de pervenches au printemps… et les violettes… enfin, les chevreuils n’ont pas déserté, c’est déjà un point ! (quand je vous parlais de glissades dans la boue…)

J’ai fini par revenir sur le grand chemin, ancien chemin des diligences paraît-il…

En fait, en se promenant autour de Galembrun, on trouve beaucoup de « zones humides », c’est une bonne chose de n’avoir pas comblé ces mares, petites ou moyennes. Les zones humides sont les plus importants réservoirs de biodiversité de la planète. Or, depuis 1900, plus de 64 % des zones humides dans le monde ont été asséchées ou perdues. Merci aux élus locaux et aux particuliers de conserver ces trésors !

Nouvelle balade ensoleillée ce samedi après-midi, mais ce sera sur une autre page !