V’là l’printemps…

V’là l’printemps…

Il est bien là. Frais, venté, ensoleillé. Tellement venté et venteux qu’il a emporté dans ses rafales notre tonnelle et le joli rosier liane, refuge des oiseaux. J’ai retrouvé de nouveaux endroits où suspendre leurs mangeoires, mais ils semblent bien désorientés : c’est sur ce grand rosier qu’ils tenaient leurs réunions de fin de journée…

Une semaine de printemps : pâquerettes, ficaires, joubarbes, dames de onze heures, consoude, muscaris, primevères, et une coccinelle sur les nouvelles feuilles de menthe…

Les cerisiers et pruniers rivalisent de blancheur…

Et si les fins de journée ne sont pas aussi somptueuses qu’en automne ou en été, elles offrent de beaux moments de douceur (quand le vent n’est pas trop cinglant à mon poste préféré 😉 )

Derniers jours d’hiver

Derniers jours d’hiver

Après quelques journées grises et ventées (normal, c’est encore l’hiver 😉 ), après des heures passées sur des dossiers, après le casse-tête pour la restauration du prochain festival Danses et Musiques Pour Tous (pas encore réglé d’ailleurs), cet après-midi, entre ciel bleu et nuages blancs, j’ai fait mon tour de champ habituel, une petite heure de marche dans l’herbe des champs oubliés, en compagnie de Flipelette.

Le printemps n’arrive officiellement que dans une semaine, dans les haies les églantiers préparent leurs fleurs, lichens et boutons mêlés, et de jeunes feuillages apportent une touche claire aux feuillages sombres des anciens…

Avec toute l’humidité de ces derniers jours, la mousse prend ses aises sur les chemins et certains troncs d’arbres, les chaussures sont trempées et chaque pas fait flic-floc 😉 , et le vert, ou plutôt les verts deviennent la couleur dominante dans les champs…

… sauf sur le chemin en haut de la vieille ferme voisine… où le rose du cognassier du Japon côtoie le jaune or du forsythia. Et voilà que même la nature fait chanter les couleurs d’un pays presque voisin.

Je ne sais pas quelle sera la couleur du ciel ce soir, je vais être occupée à préparer la confiture de kiwis probablement, mais hier soir c’était bien beau…

Profitez bien de cette dernière semaine d’hiver, et donnons-nous rendez-vous au printemps ! Pour le moment, notre Flipelette récupère après cette balade, qui m’a semblé bien courte, mais qu’en est-il pour elle ?

Automne en Hauts Tolosans

Automne en Hauts Tolosans

Même si vous ne jurez que par l’été et la chaleur, avouez que les soirs et matins d’automne méritent qu’on les aime… Commençons par les soirées. Parfois c’est la course pour essayer d’avoir la plus belle lueur, d’autres fois à peine revenue à la maison les couleurs se sont transformées et j’ai l’impression de rater le plus beau, mais souvent c’est « je profite de ce moment présent, de ces petits bonheurs du soir, et tant pis s’il y en a de plus colorés juste après »

Et puis il y a les matins… Hélas, je ne suis pas une lève-tôt, je dois manquer beaucoup de beaux levers de soleil ou de paysages encore embrumés ! Mais quand ça arrive… ouvrir les volets sur un ciel tout bleu, se retrouver dans un cocon tout blanc, ou, comme ce matin, foncer vers le champ voisin pour admirer notre coulée verte et les collines émerger de la brume…

Et la jolie surprise de ce mois d’octobre, ces roses qui tous les matins s’offrent à la rosée… Belle fin de semaine, toutes et tous !

Ce soir…

Ce soir…

J’ai repris mon poste de guet dans le champ voisin, retour sur le soleil couchant… Une barre de nuages au-dessus de la flèche de l’église, tout au fond, et le soleil commençant sa descente…

Patience… quelques minutes et il est presque complètement caché.

… pour réapparaitre tout doucement, légèrement voilé. Et au-dessus des branches, le ciel est toujours bleu. Magique !

Ciels et balade

Ciels et balade

Dernière longue balade de novembre, juste au moment où enfin il devenait possible de marcher un peu plus loin et un peu plus longtemps… (au fait, savez-vous que nous sommes le seul pays où il faut une attestation pour sortir de chez soi ?). Et heureusement, car, sans le vouloir j’ai dépassé l’heure autorisée jusque là ! Partie (un peu tard) pour une boucle bien connue, vers le petit bois « sans nom » proche du village, je me suis engagée sur une sente encore inexplorée… ce qui m’a valu quelques moments moins faciles que prévu 😉 ! Dès le départ, ciel magnifique, bleu, parsemé de nuages, certains blancs, certains plus sombres, et il l’est resté jusqu’au bout de la balade.

Avant d’arriver au bois, j’ai une fois de plus fait le tour de la retenue d’eau, de plus en plus envahie par les roseaux, et malheureusement de moins en moins remplie d’eau…

D’habitude, j’entre dans ce bois par un joli sentier, mais cette fois j’ai changé, et c’est plutôt sur une sente, passage tracé par les habitant.e.s du bois, que je me suis engagée… heureusement, j’ai trouvé un bâton pour freiner certaines glissades possibles, sur les feuilles mortes, la terre un peu molle, et surtout la transformation de la sente en petit ruisseau… mais j’ai continué. Pas de vent, le soleil zigzaguait entre les feuillages, un superbe moment plein de calme et de beauté !

Mais voilà, arrivée au bout du sentier… je me suis retrouvée devant un champ. Pas inconnu, et nouvellement planté d’arbres. J’ai donc longé le champ, pour atterrir dans un autre, bien labouré celui-là… et même si le soleil a été bien présent tout ce mois de novembre, dans la journée l’humidité des matins frais ne se dissipe pas. Tant pis, je pensais savoir où j’étais, j’ai donc avancé en bordure du champ. Ce n’était pas une bonne idée ! D’abord, le champ n’en finissait pas, puis une fois au bout, j’ai dû repartir un peu en arrière pour, enfin !, me retrouver sur un chemin connu, mais je peux vous assurer que les genoux ont bien travaillé ! (et que je préfère, de loin, marcher dans le sable que sur des sols un peu mous et boueux 😉 ).

Bref, retour sur un sol plus ferme. Mais l’heure tournait… et je n’avais pas d’autre choix que de continuer, pour récupérer le chemin habituel ! Un pré en jachère (depuis de longues années, maintenant), où au printemps je viens souvent car on y voit beaucoup de papillons et d’insectes colorés, mais là, l’herbe était presque blanche, créant une ambiance un peu irréelle, étonnante. Et enfin, le bord du Marguestaud en bas du bois.

Qui connaît le nom de cette plante ? Je ne suis pas certaine que ce soit la linaire commune, dite aussi « chasse-venin » (et en plus, c’est un peu flou… manque de patience 😉 )

Manque aussi de lumière, parce qu’il était 17 heures passé, et que fin novembre le soleil commence à descendre assez tôt… il était temps que je boucle le circuit ! Je suis allée tout de même jusqu’au gué, pour les reflets sur l’eau endormie du Marguestaud.

Si je voulais voir les couleurs du soleil couchant, il fallait que je me dépêche… la lune était déjà en place, et vers l’ouest il commençait à y avoir quelques nuages.

J’ai accéléré le pas, heureusement cette fois pas de sol boueux, et je connaissais bien le chemin. Et j’ai pu profiter, depuis Laroque, des derniers rayons du soleil.

Au village, les lumières étaient déjà allumées sur le mur de l’ancienne école, et à la maison le sapin de Noël avait retrouvé sa place mais pas encore ses lumières…

Espérons que la fin de cette année nous permettra encore quelques belles balades. Aujourd’hui, 1er décembre, le ciel est gris, le vent souffle, il pleut… mais cadeau du jour, un de ces petits bonheurs qui ensoleillent la journée, la dernière rose de l’année sur le vieux rosier !

(une) Passion

(une) Passion

Le thème du mois de février pour le rendez-vous mensuel #EnFranceAussi est « Passion ». Il a été choisi par Inès et Jeff du blog Les Millet du 62 – Blog voyage et photographie

Après bien des hésitations, je me décide… peut-être un peu tard, mais comme nous sommes encore en février pour une semaine, je tente ! Hésitations, car « passion », c’est vaste ! Et on peut avoir tellement de passions… passion des livres, passion de la nature, passion de l’océan, passion des fleurs, etc etc. Finalement, j’ai choisi : passion des fins de journée ensoleillées !

Que ce soit en ville, sur les quais de Garonne à Toulouse, entre le moment où le soleil disparait et celui où les lumières de la ville prennent le relais, ou sur l’océan, tous ces soirs où je partais respirer et calmer le chagrin (l’océan, mon grand consolateur…)

Pendant mes balades, en bord de Saône, à Sanary, au bord du lac d’un monastère bouddhiste dans les Combrailles, ou cette fin de journée au parc de la Courneuve un jour de fête de l’HUMA…

Mais mon lieu de prédilection pour ces moments de féérie, c’est juste au-dessus de notre petite coulée verte, en pleine campagne. Quand le soleil transforme le ciel en palette de peintre, ce moment où tous les ors flamboient sur fond de ciel bleu nuit.

Et lorsque le ciel est menaçant, le soleil couchant reste toujours aussi spectaculaire…

Voilà, une de mes passions… du haut de ma colline, sur les bords de Garonne, en balade, en voyage, j’essaie toujours d’emprisonner ces moments magiques…

Comme chaque mois les éditions Gallimard se joignent à nous pour vous offrir un cadeau. Ce mois ci « En forêt 500 idées pour des escapades nature en France » de Natasha Penot. Pour tentez votre chance il suffit de laisser un commentaire en fin d’article et de signaler sur la page FB #EnFranceAussi.
Bonne chance à tous.