Balade au chant…

Balade au chant…

… celui du Marguestaud, notre ruisseau qui, en début de semaine s’est pris pour un fleuve… et dont le ruissellement m’a accompagnée une grande partie du chemin… Preuve de ses débordements, le long de la rive, les herbes étaient encore couchées, et le chemin bien boueux ! Mais son eau couleur du ciel était splendide à l’arrivée au gué, un vrai ruban de soie.

Après tous les débordements que nous avons connus dans nos Hauts Tolosans (et ailleurs…), le soleil est revenu, le brouillard aussi, et surtout le froid ! Matins blancs… et ce matin, dans le champ voisin, deux biches, puis trois. Un moment de grâce (je n’ai pas osé m’approcher, j’ai regardé, admiré).

Cet après-midi, grand soleil. L’occasion de sortir, et reprendre un peu plus sérieusement la marche. Depuis la fin de la pluie, je voulais aller jusqu’au gué du Marguestaud, avant qu’il ne retrouve ses habitudes… et donc, grosses chaussures de marche, et en avant ! La photo traditionnelle des moutons avec la « vallée » et la colline en face, puis la retenue d’eau (apparemment la pluie n’a pas réussi à la remplir), et le sentier. Boueux, il faut avouer, le soleil ne le réchauffant pas tout le long… jeux d’ombres et de branches…

Avant d’arriver au gué, le chemin descend bien… et l’eau a pas mal transporté de feuilles, gadoue… pas très sûre de moi, j’avoue ! Jeux de soleil entre les arbres du bois, quelques endroits où le givre du matin s’est bien installé, flaques encore gelées…

Arrivée au gué, je tente ma chance le long du ruisseau… les feuilles mortes tapissent le chemin très boueux, risque de glissades, mais je n’ai pas envie de revenir par le même chemin… jolis reflets sur les mousses… et soudain, avec la terre restée durcie par le gel et le froid le sentier redevient bien stable !

Je retrouve le champ abandonné que je connais bien, mais… je rate « l’embranchement »… alors je continue le long du Marguestaud, pour arriver à « l’embranchement » suivant ! Que d’eau que d’eau encore !

Mais comme je dois grimper, pas trop de problème. Le soleil commence à baisser, dorant tous les environs. Les chardons fanés se font or, les fusains filtrent le soleil…

Et je retrouve enfin le sentier qui remonte vers Galembrun… dans le bois. Une branche tombée m’aide pour la grimpette dans cette sente. Le soleil dore les vieux arbres, joue entre les troncs, et arrivée sur mon chemin « du haut », les branches essaient d’embrasser la lune dans un ciel d’un bleu magnifique…

Me voici de retour dans la civilisation, les moutons sont toujours là, les chemins ne sont plus boueux, et le soleil magnifie la campagne…

Petite boucle de 5,5 km pour qui serait intéressé… mais attention à ne pas vous perdre, même si la route n’est jamais bien loin 😉 !

Givre

Givre

Complètement givrées !

Le plaisir d’entendre crisser le givre sous les pas… Demain je m’arme de courage (et je m’habille trèèèès chaudement 😉 ) et je fais le tour des champs blancs. Ce matin, c’était superbe, mais trop tôt pour sortir, brrrr…

Balade au bois

Balade au bois

Jeudi, journée marche ! Manif le matin à Toulouse, mais là, il faut bien avouer que ce n’est pas vraiment de la marche… j’ai ajouté quelques fenêtres, balcons, à ma collection 😉 . Quant aux immeubles modernes de Compans-Cafarelli, les ombres en dentelles des arbres encore nus apportaient une touche de poésie – bien nécessaire – sur leurs murs.

Nous avons attendu l’arrivée de la manifestation au pont sur le canal, près d’Héraklès. Et la descente de cette marée humaine depuis le pont des Catalans, envahissant les 4 voies et les côtés du pont était vraiment impressionnante !

Avant de quitter notre village, il a fallu dégivrer les vitres…

Retour à Galembrun, et re-marche l’après-midi, avec Guillemette, dans le bois de Galembrun. Je suis toujours à la recherche de la boucle qui faisait le tour du bois… hélas, le départ est impeccable, mais il se transforme vite en ruisseau… ce n’était pas prévu, et les chaussures (pas vraiment de marche) se sont vite couvertes de gadoue. Nous avons réussi à ne pas nous étaler, mais je n’en ai pas été loin… bref, nous avons pas mal pataugé !

Il va falloir en prendre son parti, les coupes effectuées par je ne sais quelle entreprise (qui paraît-il était chapeautée par l’ONF) n’ont pas arrangé ce côté du bois… mais c’était très joli, ce ruisseau serpentant entre les herbes, joncs, genêts. Et je reviendrai quand les genêts seront en fleurs, ce sera sûrement magnifique.

Une fois franchi ce passage, nous avons retrouvé le chemin « d’avant » (et je confirme, c’était mieux avant… 😉 ) pour terminer la boucle. Les pins (rares dans ce bois) balancent leur cime au soleil, les rayons de soleil illuminent les mousses au pied des arbres ou sur les branches mortes, mais les feuilles ne pointent pas encore sur les branches. Et les tapis de pervenches ont disparu 😦

Retour tranquille par la route, puis le champ « de Germaine », celui où, en mai-juin, poussent les orchidées sauvages. Et pour terminer, les fleurs du cognassier du Japon, de plus en plus magnifiques, sur le haut du coteau.

Ce soir, Mahler, 2ème symphonie « Résurrection » à la Halle aux Grains. Entre-temps, j’ai nettoyé mes chaussures, rassurez-vous 😉 !