… et autres « campagnarderies ».
Distribution des prospectus pour le vide-greniers du hameau, le 8 mai prochain, à chacun ses routes… alors me voilà partie sur la route de Pelleport. Une bien jolie petite route, ombragée, bas-côtés verdoyants, fleurs sauvages et fleurs « savantes », trèfle rose et iris, champs et coteaux d’un côté, « plaine » (enfin, presque) de l’autre.
Quelques chiens aboyeurs pour pimenter la distribution (la prochaine fois, je pars avec des boules Quiès !). Et une fois les papiers déposés dans les boîtes, j’ai décidé de quitter la route, et de prendre les chemins.
Pas vraiment d’horaire à respecter cette fois. Qu’à cela ne tienne, je me risque sur un chemin encore inconnu, qui, bien évidemment s’arrête en plein champ, après m’avoir fait patauger dans quelques belles flaques d’eau bien cachées sous les hautes herbes… entre deux pentes, un arbre veille.
Je me risque sur les « chemins » tracés par les roues des tracteurs (pour une fois, je bénis ces mastodontes travailleurs !), lignes parallèles, pas forcément rectilignes, croisements,
toiles d’araignées enguirlandées des « fleurs de monsieur Larousse » ou des bourres tombées des peupliers.
Et me voilà enfin sur l’ancienne ligne de chemin de fer Cadours-Grenade, devenue aujourd’hui chemin bien apprécié des randonneurs du coin. Haies, bois, champs, fleurs sauvages… plus de chiens excités, mais les chants des oiseaux à peine effarouchés par mes pas. Je respire !
Hélas… dans la haie au fond du dernier champ avant la maison, les bidons de pesticides ou autres saletés sont toujours là, depuis plus de 3 années… je pensais bêtement que le paysan qui les avait utilisés finirait par les ramasser pour les jeter dans une déchèterie, mais j’étais trop optimiste… pourtant, est-ce à moi de le faire ? ou dois-je continuer de les laisser là, bien en évidence en plus, pour que chacun prenne conscience de ce que peuvent contenir ces céréales dont « on » nous vante tant la nécessité pour le petit-déjeuner des enfants ?
Ils n’empêchent pas les papillons et autres insectes de se promener, d’accord, mais tout de même, cette Terre toute craquelée, c’est triste, même si ce papillon semble satisfait de s’y poser…