un peu d’Ecosse ?

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Merci à vous, qui cliquez gentiment sur « j’aime » en bas de mes états d’âââme voyageuse et rêveuse ! Je suis allée faire un tour sur vos blogs… le bonnet voyageur, la fourchette baladeuse, et autres baroudeurs… et maintenant, j’ai l’air de quoi, moi, avec mes photos d’amateur vadrouilleuse, que ce soit ici ou ailleurs ? Reflets en eau trouble, une merveille ! et d’ailleurs, hier matin, le peu de temps que j’ai pu passer à vous lire, je n’ai pas arrêté de cliquer « j’aime » « j’aime »……. Et puis, au hasard de ces découvertes, clic !, l’Écosse. Déclic ! bon sang, mais c’est bien sûr, encore un lieu pour rêver, un pays où chaque tournant (et il y en a) révélait une merveille. Un pays, encore un, avec qui je reviendrais bien faire un peu mieux connaissance. En plus, je ne sais si c’est de la chance ou si la légende qui veut que la pluie soit souvent présente en Écosse est fausse, mais moi, j’ai eu bien plus de soleil que de pluie ! et des couchers de soleil à en oublier l’appareil photo ! et des couleurs d’océan dignes des îles lointaines et exotiques ! et ces bouts du bout du monde… et… et… bref, de loch en glen, de village en ville, de château en ruines, de campagne en montagne, de jardin en prairie, c’était un émerveillement. Oui, je sais, chez nous, ici, en France, nous avons de beaux paysages aussi. OUI. Nous avons des lacs, des montagnes, des prairies, des châteaux, des jardins, des fleuves, des ruisseaux… Mais laissez-moi le plaisir d’aller regarder un peu partout, ici ET ailleurs ! dans les Trossachs_1575

Et revenons à nos moutons, à nos vaches écossaises mêmes… et à ce pays. Glasgow, qui, contrairement à ce qu’on pourrait penser, mérite bien deux journées de visite, musées incroyables, architecture étonnante, vieux pubs, et un jardin botanique superbe et flamboyant en ce mois de juin avec des azalées et rhododendrons multicolores.

Les Trossachs, dont on ne peut tout découvrir, lochs, monts, glens, châteaux, villes…

Les îles, Iona ma préférée, intime, calme, rayonnante, mais aussi Mull, et Skye où nous avons eu droit à un coucher de soleil particulièrement intense…

Quelques châteaux, habités, royaux même, et d’autres en ruines… Perth et sa jolie fille, assise sur son banc, et c’est amusant parce que j’avais envie de connaître cette ville à cause de l’opéra de Bizet. Hélas, à part le superbe coucher de soleil sur la Tay, la ville ce jour-là était bien tristounette, et la jolie fille avait l’air de plutôt s’ennuyer…

Et pour terminer, Edimburgh, belle ville, du moins dans sa partie ancienne et XIX°, ses châteaux, et la belle balade au-dessus de Holyrood…

Un beau circuit, où ne manquait même pas un peu de whisky… ni de splendides jardins, particulièrement celui de Inverewe, presque tropical, et aux couleurs éblouissantes, mais aussi le jardin botanique de Glasgow, avec ses bâtiments et verrières si élégants… et les parcs de châteaux où les cygnes sont aussi royaux dans leurs attitudes que les habitants du château !

Et on peut tout à fait comprendre, devant certains paysages, comment les légendes de Nessie, de fantômes, de rencontres sur la lande ont pu naître…

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Bon, restent bien encore quelques lieux d’Écosse à découvrir, et j’aurais aimé passer un peu plus de temps sur Iona, et aller au bord de ces falaises de Neist Point (« Braking the waves » pour les amateurs de cinéma)… plus tard ? peut-être, quand j’aurai le temps…

 

des portes…

Palais de l'Ermitage« une porte doit être ouverte ou fermée », hélas, maintenant elles sont plus souvent fermées, et parfois bien fermées, empêchant les curieux de découvrir des richesses architecturales de notre patrimoine, empêchant surtout le vandalisme que certains se plaisent à pratiquer… chez les autres ! Il y a peu, devant l’impossibilité de traverser notre petit Marguestaud devenu (presque) géant, j’ai emprunté un chemin et me suis retrouvée dans la cour d’une ferme. Nous avons ainsi pu discuter, la fermière et moi, des passages quelque peu désinvoltes de certains randonneurs, cyclo-crosseurs, cavaliers… heureusement, elle ne m’attendait pas injure aux lèvres et fusil chargé, bien qu’elle m’ait avoué en avoir eu parfois envie, tellement certaines personnes sont sans-gêne. Entre personnes de bonne volonté, on arrive toujours à parler, c’est heureux ! Mais tout cela est bien dommage, dans nos campagnes, des murs entourent les fermes, des grillages délimitent les cours, les chemins deviennent des propriétés privées, et dans les villes des verrous cachent définitivement les anciennes cours, les vieux escaliers.

Portes d’ailleurs, portes d’ici… humbles ou royales, c’est toujours un appel à l’imagination, quelles mains ont un jour poussé cette porte ? quelle personnalité se cache derrière cette entrée accueillante ? pourquoi celle-ci est-elle rébarbative, celle-là prête à s’effondrer, cette autre un appel à entrer, ou celle-ci un refus de tout échange ?????

D’Écosse, de Russie, d’Islande, d’Égypte, d’ici ou d’ailleurs, portes de villes, d’églises ou de maisons, habillées ou nues, elles nous tentent avec leurs ferrures, leurs heurtoirs élégants, leurs tags à déchiffrer, parfois nous impressionnent par leur décoration ambigüe…

J’ai lu un jour : « le voyageur est curieux, le touriste est indiscret »… Soyons des voyageurs, restons des curieux discrets et respectueux, et peut-être les portes sauront-elles s’ouvrir un peu plus ???

Vents et tempêtes…

042_24mars09_548Certes, nous ne sommes pas sur la route des cyclones, et n’avons droit que très peu souvent à des tornades. Mais… lorsque le vent d’autan décide de faire la fête, ou lorsque le vent d’ouest se met en folie, il ne fait pas bon mettre le nez dehors. Ce matin, le marché de plein vent de Cadours méritait bien son nom, certains étals s’envolant au gré des rafales de ce vent froid et furieux venu de l’océan. Mais comment lui en vouloir… j’en viens, moi aussi, de l’océan ! Balades sous le vent le long des plages (quand elles ne sont pas interdites, comme c’était le cas la semaine dernière), vagues à l’assaut de la digue de Socoa ou des falaises basques, spectacle garanti ! Si le , que dis-je : LES gris prédominent, lumières, son, tout y est pour des images grandioses… (merci à Luce pour la vague sur la falaise sous le soleil retrouvé). Hélas, parfois, les après tempêtes et grosses vagues sont bien désolant, comme en attestent les évènements de début janvier à Biarritz, et la photo de débris mise ici n’est qu’une toute petite image de ces restes de tempêtes.

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Nuages d’ici ou là, lorsque la tempête s’annonce dans le jardin des Tuileries à Paris, le capitaine tient bon la barre !

En Islande, l’océan vire au gris, le bleu glacier des icebergs en est sublimé, l’arc-en-ciel de fin de coup de vent dore les herbes, et en Écosse, mesdames le vaches en sont tout ébouriffées !

Et à Venise ? Auriez-vous pensé un instant que je ne parlerais pas de Venise ? Venise et ses coups de vent qui glacent les ruelles ou les embarcadères en hiver, Venise et ses coups de vent qui font monter les eaux près des peintres imperturbables, Venise aux ciels gris argent sur la lagune, Venise et ses maschere indifférents aux coups de vent, bien à l’abri sous leurs costumes…

Oui mais, à Venise, pour les courageux qui osent braver vents et marées, la récompense est toujours proche, aussi délicieuse dans le plus beau salon de thé que dans le plus petit café perdu dans une ruelle : un chocolat chaud !IMG_3014_

Miroir mon beau miroir…

DSC_1410_506 Miroir cet après-midi, dans mon petit village. La mare (oui, car nous avons encore une vraie mare, il y a même eu une famille canard à l’automne, et parfois un héron !) à son top niveau grâce aux journées et journées de pluie de ces dernières semaines, et l’église s’admirant au soleil enfin revenu !  C’est toujours tentant, ces photos miroir… et plus ou moins réussi, je dois le reconnaître !

Je me souviens d’une photo à Moscou dans une flaque d’eau, en arrivant au monastère Novodievitchi, pour laquelle j’ai un peu trainé derrière mes amis, qui se demandaient bien ce que je faisais à photographier une flaque d’eau… et pourtant, je l’aime bien, moi, ma photo. Et d’une autre à  Saint-Pétersbourg, devant cette église si kitsch au nom incroyable de « Notre Seigneur sur le Sang Versé ». Les flaques d’eau se ressemblent, les coupoles russes aussi, parfois!

Quelques miroirs écossais, islandais, sont venus aussi compléter mes bizarres idées :

Mais je dois avouer que pour les photos en miroir, Venise est la ville la plus enthousiasmante ! Tout est jeu de miroir… la piazza San Marco en (petite) acqua alta, les rii, le verre de vin blanc dégusté à une terrasse, les arrêts de vaporetto, la lagune même… un vrai bonheur !

Un bonheur que nous allons retrouver bientôt, dans un peu plus de 15 jours, si le soleil est au rendez-vous….. j’espère !

Nature…llement

Ce matin, ici, réveil tout ensoleillé, de la brume dans le vallon, des scintillements de gouttelettes dans les arbres et l’herbe, et dans un coin du « jardin » (un bien grand mot, n’allez pas imaginer un vrai beau jardin avec allées au cordeau, potager et massifs !), les hellébores me faisaient de l’œil…

Au fil des voyages, des pays, des balades, un de mes grands plaisirs est aussi de découvrir la flore, de la photographier. Écosse, Islande, Andalousie, Pays Basque, « ma » campagne, des hauts d’Édimbourg aux déserts de lave Islandais où s’accrochent avec obstination fleurs ou herbacées, du jardin somptueux d’Inverewe à mon petit terrain tout-fou, sans oublier les champs autour de notre village, c’est à chaque fois un vrai plaisir des yeux…

Sûr, à Venise, ou Rome, ou Paris, il faut se contenter souvent des fleurs aux fenêtres et balcons… mais en cherchant un peu, on trouve des coins préservés où s’étalent avec bonheur les glycines, des ruelles où laurier-rose et bignonias sautent allègrement par-dessus les murs de jardins bien cachés ! Ainsi, le plaisir est-il partagé, la nature laissant croire à certains qu’elle peut être domptée, mais qu’elle sait aussi garder sa liberté .