Randonnée toulousaine

Randonnée toulousaine

Ouf, je commençais à être en manque de manif… quinze jours « sans » ! J’avoue, nous aurions pu aller à une ou deux prévues, mais les allers-retours Galembrun/Toulouse nous ont un peu refroidis (heu… le temps aussi, d’ailleurs 😉 ). Bon, alors, tout de même cette semaine, il fallait se bouger, non mais. Pour une fois, je mets tout en vrac, les manifestants, les immeubles, les « Rosie la riveteuse », et… la pluie ! La réalité aussi est que nous avons dû courir après la manif qui avait pris une autre direction que celle d’habitude, et que nous attendions là où elle n’avait pas prévu de passer ! (au fait, camarades, ce serait sympa dans vos méls d’indiquer les trajets). Donc cette fois, nous avons rattrapé tout le monde vers le Monument aux Morts.

Nous avons continué avec eux, en traversant quelques beaux quartiers toulousains, pour arriver à la Fac de Sciences.

Là, après les discours, les « Rosie » ont pris toute la place, et finalement, je m’y suis mise moi aussi, mais je n’avais pas prévu le petit foulard à pois, la combinaison bleue et les gants de ménage… la prochaine fois ! Et, non, pas de photo de moi en train de protester, vu que c’est moi qui prends les photos 😉 !

Nous avions rendez-vous avec Martine, pour un repas entre ami-e-s, alors nous avons longé le Jardin des Plantes (j’ai un peu lorgné, nostalgique, en face, vers le Jardin Royal où, quand je suis arrivée à Toulouse, j’avais rêvé d’habiter…) jusqu’à Saint Michel pour un petit tour de métro.

Le temps de papoter, discuter de tout et de rien comme de vieux amis (que nous sommes), de découvrir la cuisine du jour de ce petit resto sympa, « Jour de Marché », et nous voici revenus à Galembrun, où les rafales de vent sont (aussi) de retour, pliant les branches du laurier, entre ciel gris et ciel bleu, nuages blancs et nuages gris encre…

Vents et tempêtes…

042_24mars09_548Certes, nous ne sommes pas sur la route des cyclones, et n’avons droit que très peu souvent à des tornades. Mais… lorsque le vent d’autan décide de faire la fête, ou lorsque le vent d’ouest se met en folie, il ne fait pas bon mettre le nez dehors. Ce matin, le marché de plein vent de Cadours méritait bien son nom, certains étals s’envolant au gré des rafales de ce vent froid et furieux venu de l’océan. Mais comment lui en vouloir… j’en viens, moi aussi, de l’océan ! Balades sous le vent le long des plages (quand elles ne sont pas interdites, comme c’était le cas la semaine dernière), vagues à l’assaut de la digue de Socoa ou des falaises basques, spectacle garanti ! Si le , que dis-je : LES gris prédominent, lumières, son, tout y est pour des images grandioses… (merci à Luce pour la vague sur la falaise sous le soleil retrouvé). Hélas, parfois, les après tempêtes et grosses vagues sont bien désolant, comme en attestent les évènements de début janvier à Biarritz, et la photo de débris mise ici n’est qu’une toute petite image de ces restes de tempêtes.

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Nuages d’ici ou là, lorsque la tempête s’annonce dans le jardin des Tuileries à Paris, le capitaine tient bon la barre !

En Islande, l’océan vire au gris, le bleu glacier des icebergs en est sublimé, l’arc-en-ciel de fin de coup de vent dore les herbes, et en Écosse, mesdames le vaches en sont tout ébouriffées !

Et à Venise ? Auriez-vous pensé un instant que je ne parlerais pas de Venise ? Venise et ses coups de vent qui glacent les ruelles ou les embarcadères en hiver, Venise et ses coups de vent qui font monter les eaux près des peintres imperturbables, Venise aux ciels gris argent sur la lagune, Venise et ses maschere indifférents aux coups de vent, bien à l’abri sous leurs costumes…

Oui mais, à Venise, pour les courageux qui osent braver vents et marées, la récompense est toujours proche, aussi délicieuse dans le plus beau salon de thé que dans le plus petit café perdu dans une ruelle : un chocolat chaud !IMG_3014_