Souvenirs Romains, suite

Décidément, il semblerait que mars refuse de céder la place au mois d’avril, giboulées, rafales de vent d’ouest, ciel un coup gris un coup bleu… pas envie de mettre le nez dehors, alors je le mets dans mes photos de voyages 😉 . Et je continue avec ce premier séjour Romain, avril 2013. En 6 jours, le temps passe vite, et il y a tellement de découvertes à faire ! Lors de notre deuxième séjour, avec d’autres amis, nous avons complété un peu, mais dans ma tête il reste encore beaucoup à voir et j’aimerais bien y revenir… si vedrà… Bref, nous voici dans le Vatican. Richesses, ors, tableaux, cadeaux venus du monde entier, des plafonds éblouissants, des salles époustouflantes, mais beaucoup de monde ! Pourtant, nous avions choisi le mercredi, jour où en principe la foule se presse dehors et devant le balcon d’où le Pape donne sa bénédiction, et non dans les salles du palais. L’entrée n’est pas donnée, mais quelles que soient nos idées sur la religion c’est tout de même une visite à ne pas manquer. Et il faudrait bien au moins deux jours pour vraiment apprécier toutes ces richesses.

Juste à côté, le château Saint Ange. Évidemment, moi qui aime tant l’opéra, je n’avais pas envie de manquer cette visite ! Je ne sais pas de quel côté Tosca se jette dans le vide, Tibre ou jardins, mais la vue sur la ville est, là aussi, très belle.

Nous traversons le Tibre par le pont Sant’Angelo, et retour vers Trastevere par la longue Via Giulia, surnommée « le salon de Rome », rue pavée, anciens hôtels particuliers aux petites cours parfois luxueuses, antiquaires et galeries d’art, églises, bref, là encore autant de souvenirs des splendeurs passées… (lors de notre deuxième séjour, nous avions un appartement dans cette rue, plein centre, idéalement situé). L’ambassade de France se trouve dans cette rue, palazzo Farnese (visite sur demande « motivée », ce que j’ai fait, et qui a été acceptée).

Après les fastes du Vatican, ceux de la Galleria Borghèse. Billets retenus depuis longtemps, nous n’avions pas intérêt à arriver en retard ! Là encore, comment ne pas penser à la musique des Pins de Rome (Respighi), « I Pini della Villa Borghese »… Je craignais un peu la visite « minutée » de la Galleria, mais non, elle se fait tranquillement. Nous avons du temps pour découvrir le parc, puisque nous descendons tranquillement vers la piazza del Popolo. Puis par la Via Margutta nous arrivons sur la Piazza di Spagna et une des fameuses fontaines de la ville (que de monde !!!!)

Je crois que je me mélange un peu les pinceaux dans l’ordre des balades Romaines, mais ce n’est pas grave ! Un matin, il y a eu la grimpette d’une des collines, Aventino. C’était « pas loin » de notre logement… je dois avouer que maintenant je fais davantage attention, avant de dire « ce n’est pas loin » 😉 ! En tout cas, c’était bien agréable, très calme. En haut, la basilique Santa Sabina, aux pavages magnifiques. L’Aventino, je ne pouvais pas ne pas y aller… symbole de la rébellion contre l’autorité…

En redescendant, le circo Massimo, vaste plaine surmontée de ruines… puis la Bocca di Verità, un joli petit temple à côté. Et la petite église Santa Maria in Cosmedin. Les rencontres Romaines, si ce n’est pas la musique, c’est le cinéma…

J’allais oublier une des plus belles fontaines de Rome ! Celle où se bousculent des centaines et des centaines de personne chaque jour, et qui jettent une pièce par-dessus leur épaule avec le souhait de revenir à Rome… (n’hésitez pas à le faire, les pièces sont ensuite récupérées par les employés de la ville et la somme reversée à l’organisation Caritas, qui finance ainsi un restaurant pour les necessiteux). J’ai été subjuguée par les statues, les chevaux particulièrement, extraordinaires de mouvement, sauvagerie (dans le sens « nature ») de ces bêtes splendides. Alors, d’accord, c’est chargé, énorme, grandiose, tout ce que vous voulez, mais les jeux de lumière y sont magnifiques.

Bon, que reste-t-il dans mes souvenirs ??? Une charmante pâtisserie-confiserie place de la Colonna, la galerie A.Sordi, le Largo di Argentina (qui a bien changé depuis…) et ses chats, la galerie des Carrache dans l’ambassade de France, les marchés, les ruelles pleines d’escaliers, tant et tant d’images, de saveurs ! Mais… trop de voitures ! Dernières images de ce séjour, l’île Tibérine, le Tibre. Il paraît que « jamais deux sans trois »…

Rome…

Par quel bout commencer ? Jour après jour ? Par thème, fontaines et pins , ruines et statues, églises et musées ? C’est que j’ai tant et tant d’images dans la tête ! Ce qui est certain, c’est que cette fois, nous avons privilégié la Rome antique, les civilisations « d’avant », et avons peu baguenaudé dans les rues… quoi-que… Bon, je me lance… L’arrivée. Début d’après-midi, mi-soleil mi-nuages. L’appartement. Via Giulia, s’il vous plait ! Très grand, même pour quatre. Avec des plafonds à caissons (mais pas dorés comme dans les églises ou les palais que nous verrons sur notre chemin), des tableaux partout, des draps à dentelle, des meubles d’antiquaire (profession du propriétaire), des lustres…

Annie et Michel sont arrivés dans l’après-midi, nous étions tranquillement assis devant le petit café en bas de « chez nous », et après avoir déposé les bagages, en avant toute ! Le programme prévoyait un tour du quartier. Via Giulia, piazza Farnese, campo dei Fiori et Giordano Bruno, la fontaine piazza Navona, le pont Sant’Angelo, et retour par les petites rues pavées. Ah, ces pavés romains ! Pas très accueillants pour les marcheurs… même en baskets. D’entrée, à noter le nombre étonnant d’églises dans la ville ! Et toutes ornées, dorées, peintes, nous sommes vraiment dans une ville où la religion catholique est omniprésente et omni-représentée. Michel était content, il a pu voir, et photographier sur tous les angles la statue de Giordano Bruno ! Que nous avons retrouvé le lendemain, marchant sur les parasols des vendeurs du marché de Campo dei Fiori !

Donc, première balade, jolies cours cachées derrière de belles grilles, étonnantes sculptures par-ci par-là,  révision de nos connaissances en latin et en chiffres romains à l’entrée d’une église…

Puis la place Navona, ses fontaines, celle des quatre fleuves un peu difficile à photographier, trop de monde autour…, les deux autres sont plus accessibles !

La jolie Via dei Coronari, ses boutiques, ses « icônes » aux coins des maisons, une fontaine… Un peu plus loin, avant d’arriver au pont Sant’Angelo, une boîte à lettres perchée sur le mur, à se demander si c’est pour que le courrier n’arrive pas à son destinataire… et toujours des plaques anciennes, sculptures, ça et là.

Fin de la balade près de Sant’Angelo. Une fin de journée un peu grise, pour le retour vers la maison, les couleurs du ciel et de Tibre étaient un peu trop assorties à mon goût !

L’hosteria recommandée par Jérôme était complète, nous y reviendrons un autre soir, et trouvons un autre endroit sympa pour terminer ce premier jour. Le lendemain, la Rome antique au programme, ou plutôt LES Rome antiques…

Vacances Romaines…

Bon, d’accord, vous allez dire que j’exagère, étant retraitée je suis en vacances permanentes… Et non, vous avez tort ! Non seulement les retraités sont en général trèèèès occupés, mais attendent avec autant d’impatience que les « actifs » leurs vacances 😉 . Donc, bien contente de redécouvrir Rome à partir de demain vendredi, pour une semaine. Semaine raccourcie, puisque nous y arrivons vers 15 heures, mais en repartirons tôt le vendredi suivant. Et comme aujourd’hui le temps est à la pluie, à la fraîcheur, j’avoue que j’espère bien y trouver du soleil. Sinon, ce ne serait pas des vacances ! Revoir les ruines somptueuses, les statues, les angelots, le bleu et or des nefs d’églises, les trésors du Vatican, les fontaines, les cours, les délices gourmands, les marchés, les palais, les toits de Rome…

Et revenir avec tous ces trésors dans les yeux, le cœur… D’autant plus que nous y allons entre amis. Les visites n’en seront que plus belles !

on m’a parlé de toits…

Paris_786     Quoi de plus important pour nous, humains, que d’avoir un toit au-dessus de nous ?

Et c’est toujours bien intéressant de découvrir, vus d’en haut, les toits d’ici et  d’ailleurs ! Les villes sont là, sous nos yeux, avec leurs secrets bien cachés sous des toits gris, rouges, colorés, nous invitant au rêve…

Reykjavik, depuis la flèche de Hallgrimskirkja, cette cathédrale étonnante, nous offre une tout autre vue de la ville. Car, si les maisons sont colorées, il faut bien avouer que leurs toits ne sont pas en reste ! Et du haut de la bibliothèque de l’eau, à Stykkisholmur, toits et maisons nous donnent l’impression d’un beau jeu de Lego…

Plus discrets, dans les tons de gris, parfois bien tristes lorsque le soleil n’est pas au rendez-vous, enchevêtrés, méli-mélo où par endroits une touche de rouge vient exciter notre imagination nourrie par livres anciens ou films sur des tranches de vie « exotiques », les toits des hutongs de Pékin (quand ils existaient encore), vus de la Tour du Tambour

A Édimbourg, du haut de la colline de Holyrood, toits d’ardoises, de tuiles font bon ménage, mais au château de Blair, les ardoises sont reines.

Et Rome … que ce soit depuis le château Saint Ange, depuis le Vatican ou depuis la colline Gianicolo, c’est une splendeur toute impériale qui nous éblouit… là la place Saint Pierre, ici les thermes de Caracalla, là-bas le Panthéon, et toutes ces habitations construites sur des années et des années d’Histoire !

Les campaniles de Venise sont là pour nous entrainer bien au-dessus de tout, nous faire oublier les touristes pressés, certaines boutiques où règne le « fabriqué en Chine », pour ne montrer que les tuiles au soleil, les coupoles de San Marco… (et parfois les tuiles sous la neige…, depuis « notre » appartement de Cannaregio)

Mais Paris… Paris vu du haut de Notre Dame, avec pour compagnons les animaux fantastiques, ou bien du haut d’un certain grand magasin où l’on joue « vol au-dessus des toits de l’Opéra », Paris et ses toits gris, ou verts, la meringue du Sacré Cœur tout au fond, la Tour Eiffel au milieu des toits gris des immeubles Haussmanniens, un peu de vert des squares, Paris, autre reine de cœur dans ma liste des villes de beauté…

C’est beau, une ville, d’en haut !