Mon jardin de mai

Les jours avancent plus vite que je ne le souhaiterais. Déjà la mi-mai, dans 15 jours le 10ème Marché de Créateurs dans notre village (organisé par notre petite association Les Arts au Soleil : lesartsausoleil.org ), j’ai fait les emplacements sur le papier, reste à monter les chapiteaux, accueillir les créateurs, démonter les chapiteaux,, tout ranger, et… passer à l’événement suivant, le Festival Danses et Musiques Pour Tous 2023 (14ème festival, à voir sur http://www.festivaldansespourtous.fr )… tout ça m’occupe beaucoup, me stresse pas mal (y aura-t-il des visiteurs, la météo sera comment, etc etc), mais j’avoue : ça me plaît.

Donc, le temps avance, le stress aussi, et quoi de mieux pour retrouver un peu de calme que de jardiner ou aller voir où en sont les fleurs sauvages dans les champs voisins ? Quand je dis jardiner, c’est pas du vrai de vrai jardinage, je nettoie un coin, un autre, je regarde les bourdons et les abeilles, je change un pot de place… bref, je suis plutôt une jardineuse d’occasion ! Mais ça prend du temps, et ça m’oblige à moins ressasser ce qui ne va pas comme je le voudrais 😉 . En mai, c’est l’explosion des roses, des iris, du seringat. La bourrache continue à envahir le terrain, mais les abeilles et les bourdons se régalent d’aller d’une fleur à l’autre. La monnaie du pape perd ses fleurs, et on attendra le mois d’août, quand elles seront sèches, pour récupérer ses écus devenus presque transparents.

Les pivoines se sont enfin ouvertes. Enfin, pas toutes, il reste un pied avec deux boutons qui se font désirer… Au fil des jours, en peu de temps, ma belle de Shanghai s’est ouverte, puis le vent et la pluie l’ont malmenée, et nous profitons maintenant des dernières fleurs.

En allant distribuer les tracts dans le village, la semaine dernière, je suis allée revoir cette belle pivoine blanche, près du puits d’une ancienne maison à nouveau habitée. J’avais un peu peur qu’elle ait disparu, mais non. Une vraie beauté.

Les acacias enneigent le terrain… c’est terminé pour les beignets. Les cerises rougissent, en principe elles devraient devenir presque noires, mais ce n’est pas sûr que les oiseaux leur laisse le temps de bien rougir !

Ce serait bien, aussi, que la météo les aide un peu… car ici nous avons un mois de mai presque hivernal. D’accord, en mai, il faut compter avec les saints de glace, on a même rallumé la cheminée… il pleut (bon, ça, c’est nécessaire)… et le ciel est plus souvent gris que bleu depuis trop de jours ! Bon, de toute façon, « jamais content »… mais ça me donne l’occasion de faire des photos en (presque) noir et blanc !

Samedi dernier, marre d’avoir passé trop de temps devant l’ordinateur, à mettre les sites à jour, à partager sur les pages de l’association, du festival, à envoyer des textos, bref, tour de champ entre deux averses avec mon accompagnatrice préférée, Flipelette. Les orchis, marguerites, ophrys, glaïeuls sauvages et autres herbes des champs ont bien poussé.

Et aujourd’hui, un gros ras-le-bol, du mal à trouver des camions-traiteurs pour deux soirées du festival, j’en ai contacté plus de 10, mais entre ceux qui ne répondent pas même si vous laissez 3 messages sur leur répondeur, et ceux qui ne sont pas libres, je finis par devenir parano, et me dire que les événements en milieu rural n’intéressent pas les gens comme ils le méritent. Pourtant, les artistes invités sont tous d’un sacré niveau professionnel, tournent dans de grosses villes, mais voilà, on est à la campagne. A croire que seules les grosses villes ont le droit à la culture et aux camions-traiteurs, et que les ploucs n’ont qu’à se déplacer s’ils veulent aussi en profiter… Donc, gros ras-le-bol, alors je suis sortie nettoyer mon carré d’herbes aromatiques qui en avait bien besoin : la marjolaine, la sauge, la menthe débordent de leurs emplacements ! Et puis un pot à changer par ci, une plante à bouger par là, un tour des rosiers, un pavot tout ébouriffé, arrivé là je ne sais comment, les fleurs fanées à couper, les plantes qui redémarrent, je bade devant une nouvelle oreille d’éléphant et le lantana tout vert au pied de la vieille vigne, ou devant les fleurs de la sauge, et l’après-midi est vite passé.

Ciel gris ce soir, fortes rafales de vent d’ouest, on reste au chaud… et je croise les doigts pour que le 29 mai il fasse meilleur !

Lundi de Pâques, 2023

Dans le coin, c’est traditionnellement le jour des omelettes pascales dans les villages ! A Galembrun, c’est en 1992 que nous avons commencé, nous étions alors dans l’équipe du Comité des Fêtes. Belle ambiance, soleil, les villageois réunis… Peu à peu le cercle des participants s’est agrandi, et si, au tout début, nous faisions la tournée des fermes avec les enfants pour récolter des œufs, il a vite fallu passer commande dans les moyennes surfaces voisines. D’une part, au fil des ans, les petits agriculteurs du coin disparaissaient, il n’y avait plus assez de poules 😉 ! D’autre part, le nombre de convives augmentait vraiment beaucoup. Il faut dire que c’était gratuit (aujourd’hui, seule la part d’omelette est gratuite, les temps changent). Voilà pour la petite histoire !

Bref, aujourd’hui j’ai fait ma piperade « à ma façon », puisque c’est jour d’omelette, et ensuite, je suis allée faire un mini tour en partant par le village, où les lilas étaient bien fleuris, ainsi que les premières roses sur le mur d’une des vieilles maisons « de famille » restant encore au village.

Et puis j’ai continué dans les champs… cette année, pas de beaux champs de colza aux fleurs de ce beau jaune citron (du moins dans notre petite vallée verte)… certains champs sont semés, d’autres juste labourés et attendent leurs semailles. Tout au fond, le bois de Galembrun n’a pas encore retrouvé ses beaux tons de verts, mais c’est sûrement pour bientôt !

Un cerisier sauvage, un prunellier, un chemin de pâquerettes, des bugles, un papillon baguenaudant sur les pâquerettes, encore mes belles dames de onze heures (ornithogale ombellifère, même famille que les asperges paraît-il) cousinant avec ces herbes dont je ne connais pas le nom, aux feuilles vertes sur la tige et à la tête vert citron, le très vieux cognassier, arbre qui autrefois délimitait les champs, lorsque ceux-ci étaient encore à taille humaine, donc le cognassier balançait ses fleurs sous le vent d’ouest revenu… et me voilà revenue à la maison.

Je n’ai pas résisté au lilas blanc dans la haie… et notre belle burkinabé maintenant se promène sous ses fleurs !

J’espère que vous avez pu profiter de cette longue fin de semaine, en famille ou avec des ami.e.s, que vous n’avez pas exagéré sur les chocolats, et vous souhaite une belle soirée. Ici, il n’y aura probablement pas de belles couleurs du soir, le ciel est redevenu gris… si seulement il pouvait pleuvoir encore un peu !

En bleu et vert…

Ciel franchement bleu depuis hier, un bleu dont seule la nature a le secret ! Le blanc des fleurs de cerisier en est encore plus resplendissant. L’herbe verte, qu’elle soit (presque) pelouse ou complètement sauvage et laissée à l’appréciation des insectes, nous donne des envies de rêvasser couché sur l’herbe. Les fleurs d’ail sauvage (du moins il me semble que c’est cette plante…), par ci par là perdues au milieu des herbes folles, se cachent et jouent un peu les stars. La bourrache bleue a décidé de s’installer un peu partout depuis un an alors que je désespérais d’en voir sur notre terrain, et les abeilles se régalent de jouer les acrobates dans ses fleurs.

Si le vieux chêne attend encore un peu pour reverdir, les acacias, eux, n’ont pas peur des gelées nocturnes et balancent leurs jeunes feuilles au vent. Quant au vieux prunier, il est passé en à peine deux ou trois jours des fleurs au feuilles.

Mais d’autres couleurs s’invitent dans ces journées en vert et bleu : le rose mauve des fleurs de la monnaie du pape, et bientôt le mauve des lilas.

Je ne suis pas allée marcher depuis un moment, temps pluvieux, vent, occupations diverses qui me rivaient dans mon bureau… et depuis lundi un gros coup de froid qui me rend un peu « ensuquée » (pfff, moi qui ai traversé les années COVID sans un seul souci – et sans vaccin…), mais si ce ciel bleu se maintient, cela ne saurait tarder. Du côté de l’association, c’est un peu plus calme maintenant que les inscriptions pour le Marché des Créateurs du 29 mai sont closes, les vacances scolaires vont arriver = pas d’atelier du matin 😉 , donc un peu de répit avant de replonger dans les papiers du festival de cet été. Et à défaut de voyage « ailleurs », j’irai crapahuter dans les environs !

Sauvages…

Sauvages…

Sur notre petite place du Puits Clos, tout au bout du village (après, on va dans les champs…), les fleurs sauvages s’en donnent à cœur joie ! Elles font bien d’en profiter, car bientôt les « hommes verts » de la mairie vont venir tondre… En attendant, dames de onze heures, muscaris, pâquerettes, fleurettes bleues, ces herbes-fleurs dont je ne connais pas le nom (si quelqu’un sait, merci de glisser leur nom en commentaire) et les pervenches du coin de la ferme voisine profitent du soleil. Et de la pluie…

Il y a aussi… « coccinelle, demoiselle, bête à Bon Dieu / coccinelle, demoiselle, monte jusqu’aux cieux / petit point blanc, elle attend / petit point rouge, elle bouge / petit point noir, coccinelle au revoir ! » . Vous n’avez jamais chanté cette comptine à vos enfants, vos petits-enfants ? Il faut dire que les coccinelles se font rares. Mais pas ici ! Bon, il faut dire qu’un point rouge au milieu de tout ce vert (et bleu), ça se remarque 😉 . Non ? Regardez bien !

Pour continuer avec les comptines ou autres dictons, « mars qui rit parmi les averses… », c’est le cas en ce moment ! De bleu, le ciel passe au gris presque noir en un instant, pour revenir au bleu, etc etc etc

Et pour ce dernier jour d’hiver, Ganesh a eu droit à un bouquet de violettes… demain, c’est le printemps ! Le pêcher de Germaine l’annonce, dont les fleurs tremblotent sous le vent encore d’hiver…

Tour de ville, tour de champ

Tour de ville, tour de champ

Ce jeudi 16 février, balade sur les boulevards toulousains, en manif de Saint Cyprien à Jean-Jaurès. J’exagère, je ne suis pas allée jusqu’à St Cyprien, j’ai attendu que la manif arrive à Compans… parce que sinon, debout à 7h1/2 du matin, même pas conviction syndicale, c’est difficile 😉 , alors on triche un peu, mais on est dans la manif de bout en bout malgré tout, la tête de manif n’arrivant là que vers 11 heures ! Bref, du monde, encore aujourd’hui. La préfecture annoncera encore une fois un chiffre qu’il faudra multiplier par 3 ou 4, les syndicats un chiffre peut-être un peu plus gros qu’en réalité, mais du monde, il y en avait. Et des jeunes. Et des pas jeunes. Et décidés à continuer. Ensemble.

Retour en début d’après-midi dans ma calme campagne… et, histoire de me remettre en jambes, petit tour de champ avec Flipelette. La pauvre se demande un peu ce qui se passe, car depuis quelque temps nous ne restons pas en place toute une journée ! alors je lui devais bien une balade au soleil 😉

Les abeilles bourdonnent dans le cognassier du Japon, les champs reverdissent, les orchis préparent leur sortie, le ciel est bleu, et nous sommes, Flipelette et moi, seules dans la campagne, au calme.

Et pour une fois, vous aurez droit à une photo « de jour », prise depuis mon coin de prédilection pour les couchers de soleil !

Balade du jour

Balade du jour

Une heure de marche rapide (enfin, pour moi…), vers le chemin du Commandeur. J’ai voulu essayer un nouveau chemin, hélas, il m’a emmenée au milieu des taillis, ronces, et autres branchages… mais je m’en suis sortie, et j’ai retrouvé la route vers les moutons. Leur champ est bien pelé… Au passage, quelques coings flétris oubliés au pied du cognassier, une bien jolie fleur en bord de chemin, un cheval tout en haut d’un pré, et dans la lavande de la vieille ferme un papillon-colibri (bon, il allait tellement vite d’une fleur à l’autre que vous avez droit à une belle photo floue…)

Au bout de la route, le chemin qui mène au Marguestaud, tout en bas, après avoir traversé un petit bois. Je fais le tour de la réserve d’eau, complètement asséchée, la terre est craquelée, pas de libellules ni de grenouilles, mais j’ai dérangé une mante, qui s’est arrêtée le temps de prendre la pose 😉 !

Ensuite, c’est le petit bois. J’ai hésité à descendre jusqu’au bout, mais finalement suis revenue sur le « grand » chemin ! Nous n’avons pas encore les belles couleurs ors et roux de l’automne…

A côté de la maison, quelques feuilles tombées parlent d’automne… et dans le vieux poteau le lierre hésite entre vert et marron, mais je ne crois pas que ce soit la faute à l’automne 😉

Le ciel est resté gris tout aujourd’hui. Au jardin, les crocus dorés fanent, quelques roses continuent à s’ouvrir, les fleurs de l’abélia éclairent les vieilles marches, quelques pissenlits épargnées par la tondeuse lèvent leur tête au-dessus de ce qui reste d’herbe… et les chrysanthèmes promettent de bientôt fleurir.

Tour de champ, la reprise

Tour de champ, la reprise

Dimanche ensoleillé, aurons-nous droit à un petit été indien ?… à suivre ! Quant à moi, été indien ou pas, il est temps que je reprenne mes marches dans les environs. J’ai donc (re)commencé cet après-midi, par un petit tour dans les champs. Avec Flipelette, bien sûr !

Dans l’ancien chemin, à l’ombre des sureaux et autres arbustes sauvages, les colchiques s’épanouissent (et oui, ici, elles sont jaune d’or). Les champs sont un peu ternes après les récoltes, avec beaucoup de beige, mais le terrain de notre voisine commence à redevenir vert…

Après les matins bien frais de ces derniers temps, dans les haies les baies sont un peu « fripées ». Les gratte-culs sont nombreux… dommage, je ne sais pas comment faire la confiture de ces baies, si délicieuse…

Le champ de tournesol le plus proche n’est encore pas récolté. Les fleurs sont bien tristes malgré le beau ciel bleu et le soleil.

Les pyracanthas sont magnifiques, et les oiseaux nombreux qui nichent dans les haies. Peu de fleurs… une sorte de bruyère, des pissenlits, des chardons…

Et un papillon…

A propos d’insectes, ce matin, accrochée en bas du volet, une mante religieuse. J’ai dû faire quelques acrobaties pour la photographier ! et juste dessous, sur le billot de bois (qui sert d’escalier à notre Flipelette 😉 ),une deuxième mante, plus petite et plus verte… Mère et fille ? Mâle et femelle ? Qui va manger qui ? Ou juste poste d’observation ? Toujours est-il que quatre heures plus tard, les deux semblaient se surveiller, l’une sur le mur et l’autre sur le sol… et encore quatre heures après, seule la verte est là, revenue sur le vieux billot de bois, tête en bas…

Et puisque nous sommes en octobre, en solidarité avec « octobre rose », cette rose encore épanouie.

Au jardin

Au jardin

Petit tour de jardin, « à la fraîche », hier matin. Il avait plu dans la nuit, les rosiers en avaient perdu leurs pétales, se courbaient vers l’herbe.

Des coccinelles se baladaient sur les feuilles de datura, deux plants arrivés là je ne sais comment… pour le moment, je les laisse tranquille, aucun passage de bébé ou enfant n’étant prévu.

Les grosses abeilles charbonnières se régalent dans les fleurs d’acanthe ! Étonnantes fleurs, dans lesquelles ces abeilles se glissent, pour en ressortir à reculons avant de s’envoler vers la fleur suivante.

Installé à l’ombre depuis de longues années, un hydrangea/hortensia commence à fleurir, tandis que l’hortensia tout simple, un peu plus loin (mais peut-être trop au soleil ?), a du mal à se colorer… on est loin des hortensias de la maison de ma jeunesse, à Anglet !

Depuis la terrasse, les hampes des acanthes rivalisent avec les parasols fermés ce matin-là… un peu de fraîcheur bienvenue avant un retour de la canicule !

Aujourd’hui le soleil est de retour. La fatigue de lundi dernier (Marché des Créateurs avec/par l’association : https://assolesartsausoleil.wordpress.com/2022/06/09/6-juin-a-galembrun/ ) se fait encore sentir. Et il faut déjà redémarrer, le Festival Danses et Musiques Pour Tous ( ww.festivaldansespourtous.fr/ ) s’annonce, dans un mois et 3 jours !

Tour de jardin

Tour de jardin

Ce matin, le soleil a décidé de rester derrière les nuages ! Ce qui nous permet une petite parenthèse, après les 32° d’hier… j’en ai profité pour faire mon tour de « jardin ». Oui, je mets des guillemets car chez nous il s’agit davantage d’un terrain semi-organisé que d’un jardin !

Les iris ont presque terminé leur floraison, mais les roses commencent à éclore. Comme d’habitude, et même si elles sont les dernières du village à se décider, ce sont celles du plus vieux rosier qui donnent le signal de départ !

Devant la maison le rosier blanc est somptueux. Je ne l’avais pas taillé cet hiver, mais il ne semble pas m’en vouloir 😉 !

La bourrache s’est bien habituée au terrain… je dois même en arracher des repousses. Je sais bien que les butineuses et butineurs en raffolent, mais par endroits elle étoufferait tout !

La pivoine toute simple, au beau rose indien, a terminé sa floraison… il y en a un autre pied toujours en attente, mais qui ne semble pas décidé à fleurir encore. Ce sera une surprise dans quelques jours ! Ou pas…

Pour les beignets de fleurs d’acacia, c’est trop tard… les fleurs commencent à enneiger l’herbe… et la terrasse consciencieusement balayée hier ! Le sureau fait la joie des cétoines dorés, mais cette année je n’ai pas encore réussi à en photographier un. Par contre, au milieu de toutes ces fleurs blanches, abeilles et autres butineurs nous offrent un bourdonnement continu (bien plus agréable que celui de la ville… testé lundi dernier !)

Et les acanthe commencent à déplier leurs étonnantes fleurs… pas encore assez ouvertes pour que les butineuses puissent y plonger…

Il y a aussi les fleurs en pot. Cette année, sans l’avoir calculé, beaucoup de rose/violet/mauve… voire mauve très clair, avec le thym en fleurs ! Même la ciboulette fleurit, l’occasion d’un joli bouquet 😉 , et les doigts de sorcière (ou griffes de sorcière ou carpobrotus edilus ou figuier des Hottentots) gagnent du terrain d’année en année !

Novembre, semaines 2 et 3

Novembre, semaines 2 et 3

Beaucoup de journées ensoleillées, ce mois-ci ! Et donc de magnifiques fins de journées, avec des couchers de soleil somptueux, parfois « nus » parfois un peu ennuagés, soit par les « fils » laissés par les avions, soit par quelques nuages de fin de journée…

Quelques balades dans les environs proches, munie de mon auto-autorisation au cas où je rencontrerais quelques contrôles au milieu des champs… chose qui tout de même serait un peu étonnante quand je ne passe que dans les champs voisins, accompagnée bien sûr de Flipelette (quand je pars vers la route, elle ne me suit pas). Fleurs de saison ? Folie de cet automne ensoleillé (mais frais) ? Du lilas refleurit, on voit encore des papillons, j’ai même rencontré un bourdon sniffant ces fleurs rouge vif qui continuent à éclairer le jardin.

Dans les haies, les branches mortes des buissons se couvrent de lichens, les baies noires ou rouges retiennent les rayons du soleil, et sur les vieux troncs coupés des champignons bénitiers s’entremêlent avec le lierre

La lumière est magnifiée par une légère brume bleutée, et le vieux banc est idéalement placé pour un admirer toute notre petite coulée verte, jusqu’aux bois.

Cadeau de ces superbes journées, la hampe d’un yucca, fleurs nacrées, sous le vieux chêne

Balade sur la colline en face de la maison, dans le petit bois, où passe la belle allée tracée par l’ancienne voie du tortillard qui reliait Cadours et Grenade. Les essences d’arbres n’offrent pas toute la gamme des rouges mordorés de certaines forêts, mais ici et là un rayon illumine d’or des feuillages, ou embellit une feuille morte suspendue entre deux branches, le vert des mousses tapisse le sentier, les feuilles dessinent des tapis multicolores, et sur les coins ombreux la rosée perle les jeunes herbes…

Au marché de Launac, le concours de citrouilles décorées a permis aux artistes d’exprimer leurs idées, rêves, fantasmes… pirates enchainés, toiles d’araignées, et même coronavirus !

Au milieu de tout ce soleil, une matinée de pluie… vite remplacée par un beau ciel bleu !

Mais malgré le soleil, les matinées sont plus que fraîches… et il a fallu rentrer les plantes ! La terrasse balayée, re-balayée continue à accueillir les feuilles de la treille (et du chêne voisin), aussi avons-nous décidé d’attendre que toutes les feuilles soient tombées avant de recommencer 😉 !

Ah, j’allais oublier, une drôle de rencontre sur le bord de la petite route…

Voilà, la dernière semaine de novembre débute, resterons-nous confinés en décembre ? J’avoue que par moments j’aimerais bien aller marcher un peu plus longtemps, j’aimerais bien aussi participer aux manifestations toulousaines avec lesquelles je me sens solidaire mais hélas pas active… Courage, nous finirons bien par en sortir ! En attendant, profitons de ces journées lumineuses (même si les manteaux sont ressortis…), et comme Ganesh, mon petit bouddha favori, faisons provision de soleil !