Octobre 2024…

Octobre 2024…

Grand vent d’autan, belles rafales, et il paraît qu’il va souffler de plus en plus fort jusqu’à dimanche… nous avons bien fait de profiter de la magnifique journée d’hier lundi 17 février (2025) pour aller marcher ! Mais donc je vais profiter de ces journées ventées et venteuses pour mettre un peu à jour ces pages d’humeur du jour et balades, retour dans le passé, octobre 2024… et ce 1er octobre débute par une manif…

Ceci posé… octobre nous a réservé de bien belles journées, d’autres un peu moins agréables, et de belles couleurs quel que soit le temps !

Des balades tranquilles, dernières fleurs des champs et derniers papillons, sentiers couverts de feuilles, baies, premières couleurs automnales dans les bois…

Par contre, si certains champs labourés offrent un camaïeu de marron allant du clair au sombre, les tournesols pas encore récoltés sont bien sinistres, même enrubannés de fil de la vierge…

Derniers travaux avant l’hiver… nettoyage du bois autour de la piscine après ramassage des glands… de la terrasse après un orage… du chemin tout enherbé…

Côté architecture, je suis revenue photographier la halle de Grenade, mais aussi lors d’un retour de balade l’église de Galembrun magnifique sous le ciel bleu !

Au jardin, une rose emperlée de pluie, les bergenia fleurissent, sauges et roses rouges pour Ganesh…

Matins brumeux ou couchers de soleil lumineux, un émerveillement de chaque jour !

Même les nuits de pleine lune sont un enchantement !

Septembre

Je profite du retour de la grisaille pour me promener dans mes photos, et dans ce journal d’ici et d’ailleurs. Qu’ai-je fait en septembre ? Toujours pas de grand voyage… pourtant j’aurais bien envie de partir, mais est-ce bien sage ? Alors je profite du jardin, d’une journée « ailleurs » par-ci par-là… Ce mois de septembre 2024 débute par un matin mouillé, mais l’après-midi plus clair, et même ensoleillé, m’a permis de faire un petit tour de champs.

Et puis, la pluie permet de faire de jolies photos des fleurs de cette fin d’été !

J’ai profité d’un rendez-vous à la Mairie pour visiter l’Orangerie du beau parc de Launac, dont la rénovation est presque terminée. Je rêve depuis longtemps de proposer un concert dans cette salle ! Et (avec l’association « Les Arts au Soleil ! ») ce sera peut-être enfin réalisable… De plus, le parc est splendide.

Au jardin, l’acanthe, déplacée, reprend des forces, et la sauge lui tient compagnie. La bourrache s’étale dans tous les coins, une véritable invasion… moi qui souhaitais tellement avoir cette plante, pour le plaisir des abeilles, maintenant je passe mon temps à essayer de la canaliser. Mais il faut avouer que ses petites fleurs bleues sont photogéniques ! Quant aux crocosmias, rapportées de la maison familiale d’Anglet, la floraison est presque terminée.

Une réunion à Toulouse, et une découverte en attendant l’heure, cette maison d’architecte, dans un quartier où je n’allais pas souvent lorsque nous habitions encore Toulouse. Étonnante, entre quelques maisons plus simples, mais finalement sa façade aussi grise que celles qui l’entourent fait qu’on ne la remarque pas trop, pas assez. Renseignements pris, l’architecte, Edmond Auguste Pilette (Armentières 1882-Toulouse 1973), installé à Toulouse après ses études, a réalisé de nombreux bâtiments Art Déco dans cette ville.

Retour bienvenu à la campagne… j’aime beaucoup Toulouse, mais honnêtement, je suis très heureuse de vivre à la campagne ! Une heure en ville de temps en temps me suffit…

Petite série en rose… du rose léger du laurier-rose au rose violet des doigts-de-sorcière, en passant par le bégonia, les belles-de-nuit, le rosier Mozart, la centaurée où les abeilles puisent encore leur pollen…

Découverte, tout à fait par hasard, ou résultat de ma curiosité, lors d’une expo vente à Merville : l’église du village, église Saint Saturnin, à l’étonnant plafond peint.

Et l’automne arriva !

Nous étions à Besançon, pour ces premières journées automnales. Dans le cadre du Festival International de Musique, dont c’était le dernier jour, nous sommes allés écouter un trio piano/violoncelle/clarinette, et retrouvé avec plaisir un ex-collègue de l’ONCT, Jean-François Verdier clarinettiste et chef d’orchestre.

Mais je vous raconterai ces moments Bisontins dans une autre page ! Terminons celle-ci par l’automne dans notre jardin, ses fins de journée aux chaudes couleurs… quand le soleil veut bien se montrer…

Août, l’été !

Mais toujours cette météo en dents de scie… trop chaud un jour, presque froid le lendemain…

Août, c’est aussi, depuis longtemps, la visite de Viera, et le ramassage des reine-claude (chaque été, c’est elle qui s’en occupe)

Visite aussi de nièces, que j’emmène à la découverte de Toulouse, une petite après-midi. Bords de Garonne, églises de la Dalbade et Saint Sernin, salles du Capitole (la mairie, pas le théâtre)… J’aime beaucoup cette ville, mais je ne suis plus habituée au bruit, à la foule, et je n’y vais plus très souvent.

Ce mois-ci, arrivent aussi les prunes mauves, et sous la pluie ou le soleil, c’est bientôt la fin des tournesols, les bourdons travaillent et se gavent de pollen, on dirait qu’ils sentent la fin de l’été, déjà… les yuccas tentent une dernière floraison, et le lagestroemia se réveille.

Une soirée à Beaupuy, petit village dans le Tarn et Garonne voisin, perché sur sa colline. Les Rollando père et fils, avec deux autres musiciens, une soirée sympa, et un joli village.

Et bien sûr, le dernier dimanche d’août, c’est la fête de l’ail à Cadours, capitale de l’ail violet. Multiples stands de producteurs, de revendeurs, ail ou produits régionaux, concerts, et exposition de maquettes confectionnées avec l’ail, les tiges, les pelures, les peaux… ici, par exemple, la mairie de Cadours :

Fin de ce mois d’août, presque fin de l’été. Aurons-nous un été indien après ces mois à la météo bizarre ? mystère. Nous n’aurons pas profité aussi souvent que d’habitude de la terrasse « d’en bas », mais pour le moment, je m’installe dès que possible sur mon coin du matin ! Quant à Flipelette, elle semble préférer les papiers sur mon bureau pour faire ses siestes…

Avril…

« en avril, ne te découvre pas d’un fil »… pourtant si le 1er avril fut pluvieux, et donc un lundi de Pâques pas très réjouissant pour le ramassage des œufs et autres chocolats disséminés ici et là dans le jardin, avec toutefois une fin de journée mi-grise mi-bleue… le printemps nous a aussi offert de belles journées.

Les oiseaux, eux, se moquent bien du temps qu’il fait, du moment qu’ils peuvent picorer leurs graines !

Dès le lendemain, le soleil étant de retour, balade dans les champs. Chez Germaine les soucis s’étalent sans retenue, les pâquerettes tapissent le chemin, au coin du champ le cognassier est en fleur, et dans le champ orchis et ophrys voisinent avec marguerites et crêtes-de-coq, tandis que les dames-d’onze-heures sur la petite place devant chez nous accueillent les abeilles. Merci à nos employés municipaux, qui les épargnent gentiment 🙂

Dans le jardin, c’est aussi le renouveau. Le chêne fleurit, le rosier liane multiplie ses petites roses crème, premier passage de la tondeuse et… la pause réconfort après l’effort ! La bourrache semble ronronner sous le butinage des abeilles, et le lilas parfume l’air.

6 avril 2024, 50 ans de vie commune (officielle)… Guillemette s’amuse de nos habitudes…

Les roses commencent à revivre… les iris aussi. Les cerises se réveillent (mais les oiseaux les auront mangées avant nous). Et le jardin passe de la pluie au soleil, nous offrant les merveilles du printemps, couleurs, odeurs, et beautés de la nature reine dans notre petit paradis.

De belles lumières de fin de journée, un chemin verdoyant, le printemps est bien là !

Petites nouvelles du jardin…

Petites nouvelles du jardin…

Le printemps est là depuis 4 jours, mais le jardin se préparait depuis le début du mois ! Le jasmin d’hiver était tout étonné, le pêcher rosissait de plaisir, les haies blanchissaient, les pruniers préparaient leurs futurs fruits, et dans son pot la joubarbe ruisselle de fleurs…

Avec le soleil revenu, les après-midi au jardin ont repris. Et entre le passage de la tondeuse (en évitant les pissenlits, pour qu’abeilles et bourdons trouvent de quoi grignoter 😉 ), le déménagement de plantes un peu trop envahissantes (l’acanthe empêchait pivoines et hellébores de respirer), nettoyage, désherbage (à la main… et par moments je me suis dit que je comprenais certains consommateurs de désherbants chimiques), peu à peu, on y voit plus clair. Plus vert, surtout, avec toute la pluie que nous avons eue ! Bientôt j’espère reprendre les petit-déjeuners devant la maison, mais pour le moment, il fait trop frais. L’ambiance des fins d’après-midi est sereine, en ce moment… et je mesure à quel point je suis chanceuse !

C’est surtout avec le retour du bourdonnement des abeilles et des frelons qu’on « entend » le printemps ! Pour le moment, sur le terrain, pissenlits, bourrache, muscaris leur offrent la nourriture, mais aussi les fleurs des pruniers et des haies, ainsi que les dames d’onze heures qui squattent la petite place de notre quartier (un grand MERCI au responsable municipal des espaces verts qui les laisse s’épanouir ❤ )

Aujourd’hui, les fleurs du rosier liane commencent à s’ouvrir… et bientôt ce seront des myriades de roses pompon blanc crème qui vont illuminer la tonnelle!

Quant à l’azalée installé depuis un an devant mon bureau, j’ai profité du déplacement de l’acanthe pour l’installer dans « mon coin fouillis », à côté des pivoines, et j’ai l’impression que l’endroit lui plait beaucoup car ses fleurs semblent se multiplier !

Pour terminer ces nouvelles du jardin, la photo de voisines et voisin qui surveillent de près nos allées-venues vers la haie commune….

Mon jardin de mai

Les jours avancent plus vite que je ne le souhaiterais. Déjà la mi-mai, dans 15 jours le 10ème Marché de Créateurs dans notre village (organisé par notre petite association Les Arts au Soleil : lesartsausoleil.org ), j’ai fait les emplacements sur le papier, reste à monter les chapiteaux, accueillir les créateurs, démonter les chapiteaux,, tout ranger, et… passer à l’événement suivant, le Festival Danses et Musiques Pour Tous 2023 (14ème festival, à voir sur http://www.festivaldansespourtous.fr )… tout ça m’occupe beaucoup, me stresse pas mal (y aura-t-il des visiteurs, la météo sera comment, etc etc), mais j’avoue : ça me plaît.

Donc, le temps avance, le stress aussi, et quoi de mieux pour retrouver un peu de calme que de jardiner ou aller voir où en sont les fleurs sauvages dans les champs voisins ? Quand je dis jardiner, c’est pas du vrai de vrai jardinage, je nettoie un coin, un autre, je regarde les bourdons et les abeilles, je change un pot de place… bref, je suis plutôt une jardineuse d’occasion ! Mais ça prend du temps, et ça m’oblige à moins ressasser ce qui ne va pas comme je le voudrais 😉 . En mai, c’est l’explosion des roses, des iris, du seringat. La bourrache continue à envahir le terrain, mais les abeilles et les bourdons se régalent d’aller d’une fleur à l’autre. La monnaie du pape perd ses fleurs, et on attendra le mois d’août, quand elles seront sèches, pour récupérer ses écus devenus presque transparents.

Les pivoines se sont enfin ouvertes. Enfin, pas toutes, il reste un pied avec deux boutons qui se font désirer… Au fil des jours, en peu de temps, ma belle de Shanghai s’est ouverte, puis le vent et la pluie l’ont malmenée, et nous profitons maintenant des dernières fleurs.

En allant distribuer les tracts dans le village, la semaine dernière, je suis allée revoir cette belle pivoine blanche, près du puits d’une ancienne maison à nouveau habitée. J’avais un peu peur qu’elle ait disparu, mais non. Une vraie beauté.

Les acacias enneigent le terrain… c’est terminé pour les beignets. Les cerises rougissent, en principe elles devraient devenir presque noires, mais ce n’est pas sûr que les oiseaux leur laisse le temps de bien rougir !

Ce serait bien, aussi, que la météo les aide un peu… car ici nous avons un mois de mai presque hivernal. D’accord, en mai, il faut compter avec les saints de glace, on a même rallumé la cheminée… il pleut (bon, ça, c’est nécessaire)… et le ciel est plus souvent gris que bleu depuis trop de jours ! Bon, de toute façon, « jamais content »… mais ça me donne l’occasion de faire des photos en (presque) noir et blanc !

Samedi dernier, marre d’avoir passé trop de temps devant l’ordinateur, à mettre les sites à jour, à partager sur les pages de l’association, du festival, à envoyer des textos, bref, tour de champ entre deux averses avec mon accompagnatrice préférée, Flipelette. Les orchis, marguerites, ophrys, glaïeuls sauvages et autres herbes des champs ont bien poussé.

Et aujourd’hui, un gros ras-le-bol, du mal à trouver des camions-traiteurs pour deux soirées du festival, j’en ai contacté plus de 10, mais entre ceux qui ne répondent pas même si vous laissez 3 messages sur leur répondeur, et ceux qui ne sont pas libres, je finis par devenir parano, et me dire que les événements en milieu rural n’intéressent pas les gens comme ils le méritent. Pourtant, les artistes invités sont tous d’un sacré niveau professionnel, tournent dans de grosses villes, mais voilà, on est à la campagne. A croire que seules les grosses villes ont le droit à la culture et aux camions-traiteurs, et que les ploucs n’ont qu’à se déplacer s’ils veulent aussi en profiter… Donc, gros ras-le-bol, alors je suis sortie nettoyer mon carré d’herbes aromatiques qui en avait bien besoin : la marjolaine, la sauge, la menthe débordent de leurs emplacements ! Et puis un pot à changer par ci, une plante à bouger par là, un tour des rosiers, un pavot tout ébouriffé, arrivé là je ne sais comment, les fleurs fanées à couper, les plantes qui redémarrent, je bade devant une nouvelle oreille d’éléphant et le lantana tout vert au pied de la vieille vigne, ou devant les fleurs de la sauge, et l’après-midi est vite passé.

Ciel gris ce soir, fortes rafales de vent d’ouest, on reste au chaud… et je croise les doigts pour que le 29 mai il fasse meilleur !

Septembre 2021

Septembre 2021

Toujours ces contraintes sanitaires… je ne suis pas malade, mais n’ayant pas de passeport sanitaire, me voilà un peu obligée de restreindre mes envies… pour le moment, je tiens encore le coup, pas trop déprimée de ne pouvoir repartir à Venise ou Rome, découvrir Naples (où nous devions aller en avril 2019), ou deux ou trois petits coins d’Islande que j’aimerais bien connaître (et en revoir d’autres). Bref, septembre fut un mois calme, et campagnard. Enfin, calme n’est pas vraiment le mot, car les activités des associations redémarrent, il faut relancer la machine 😉 ,préparer l’A.G., et autres petites choses qui finalement prennent pas mal de temps ! Mais j’ai réussi à aller marcher chaque jour. Ou presque. La campagne des Hauts Tolosans n’a pas encore les couleurs d’automne, les tournesols ont perdu leurs ors, et les fleurs se font rares. Mais comme chez nous il n’y a pas eu de canicule ni de feux intempestifs, l’herbe est restée bien verte.

Début septembre, c’est encore l’été… derniers bains de pollen pour les bourdons, mais aussi des fins de journées parfois ennuagées.

Balades dans les environs, parfois très tranquilles lorsque nous partions vers « la plaine », ou un peu moins plates lorsque nous allions vers Pelleport ou les petites collines vers l’ouest du village. Le beau chemin de l’ancienne voie ferrée, les sentiers vers Laroque, le coin des fougères après Le Poutou…

Un ciel parfois bleu parfois gris, la terre aux tons allant du beige au roux, les champs de sorgho presque mûr, ou ceux des tournesols aux têtes bien tristes de voir arriver l’automne…

Les fleurs sauvages disparaissent, quelques pissenlits éclairent encore les champs avec par endroits le bleu des chicorées, le long des fossés la prêle grandit, les baies reprennent leur place dans les haies, les coings commencent à sécher…

Cette année j’ai l’impression qu’il y a eu davantage de sorgho dans les champs. Leurs hampes rousses sont étonnantes, et les limaces semblent apprécier le refuge de leurs longues tiges !

Bien sûr, lorsque l’envie n’était pas vraiment au rendez-vous, et que je partais pour une rapide balade dans les champs voisins, Flipelette m’accompagnait… mais quand l’herbe était trop humide, elle préférait attendre !

Octobre est arrivé. Aujourd’hui c’est gris, pluie, vent. Hier c’était soleil. Bref… madame Météo n’est pas toujours très sympa, et ne nous a pas offert d’été indien(s) cette année. Au début du mois, j’ai fait une longue balade, de Galembrun à Naples ( 😉 ), 11 km d’une colline à l’autre, avec un passage dans une forêt bien malmenée, mais aussi de belles vues sur nos coteaux des Hauts Tolosans, vers Drudas.

Bon mois d’octobre ! Octobre bleu, roux, vert, mais aussi octobre rose, à soutenir.

Avril 2021

Avril 2021

Le monologue auto-satisfait de qui-vous-savez, ce mercredi, dernier jour de mars, a eu une grosse influence sur les blagues traditionnelles du 1er avril, du moins il me semble… mais enfin, nous avons fini par arriver au début du deuxième trimestre de cette année 2021 !

Le soleil étant au rendez-vous de ces premiers jours d’avril, et les balades étant encore possibles, petit tour dans les champs voisins avec Flipelette, pour voir les nouveautés des herbes et fleurs… li va falloir attendre pour les orchis, mais quelques dames de 11 heures (ornithogale en ombelle) ont migré par-ci par-là…

A la limite des champs, le coing est magnifique, tout en fleur !

Dans les haies, le lilas est en fleurs. Je m’offre un petit bouquet de lilas et fleurs de coing… Et dans le jardin les cerises apparaissent. Peut-être que les oiseaux nous en laisseront quelques unes !

Samedi, nous profitons des 30 kilomètres encore libres d’accès pour aller à…

… d’abord au domaine du Roc, puis à la maison des Vins de Fronton, où David Léger expose, en compagnie d’un peintre, Alain Alquier, et de poèmes de Valérie Rinaldo. Trois matinées plus particulières sont prévues (dont le vernissage), mais étant donnée la situation… A propos de David Léger, une page sur ce journal : https://bborda-silvand.blog/2019/04/29/sur-le-chemin-latelier/

Sur la route du retour, arrêt à Grisolles, pour la jolie halle, d’inspiration Baltard. Cabinet d’architecture Techiné, et signée Girard Frères (probablement pour la réalisation?)

Ce début d’avril correspond aussi aux fêtes de Pâques… j’espère que vous avez pu en profiter !

Un dimanche pascal très occupé ! Le marché le matin, puis il a fallu faire la cloche et semer dans le jardin quelques œufs, chocolats et autres gourmandises. Après le repas, balade d’un peu plus de 2 heures dans les environs, montées et descentes au menu… et les couleurs éclatantes du paysage : ciel bleu sans nuage, champs de blé encore vert, de colza lumineux, et de la richesse cadoursienne : l’ail !, entrecoupé de champs juste labourés (pour le tournesol de l’été, probablement).

Arrêt à la chapelle de Saint Pé, bien sûr ! A l’entrée, les bourdons se régalent autour des bleuets…

Dans la petite mare, les poissons rouges se multiplient joyeusement… et il paraît qu’un habitué vient y cantiner, un héron, histoire de réguler un peu tout ça 😉 . Mais quand nous sommes passées, nous n’avons vu que les poissons !

Encore une petite marche aujourd’hui, quelques parties de scrabble, et voilà, ces fêtes de Pâques sont terminées. Les contraintes sont de retour… dont l’auto-autorisation… il nous la faudra, car pour faire un minimum de courses, nous devons faire plus de 10 kilomètres (c’est super d’être au bon air de la campagne pour beaucoup de choses, mais il y a quelques petits inconvénients 😉 ) ! Le soleil, lui, se moque bien de tout ça, et continue sa route avec ses heures à lui, sans autorisation… et j’ai la chance de pouvoir admirer les couleurs du soir, un de mes petits bonheurs campagnards… même quand le vent d’ouest se remet à souffler…

Le champ des voisins

Le champ des voisins

C’est de là qu’il y a la plus belle vue vers les collines, les plus beaux couchers de soleil, et j’avoue que j’aime aller y faire un tour de temps en temps. Souvent, même 😉 !

Avec le confinement et surtout le temps limité d’une heure…, c’est ma balade préférée ! D’abord, je vais voir les deux poules… avec notre Flipelette bien sûr. Qui commence à avoir tellement pris l’habitude de m’accompagner, qu’elle réclame tous les après-midi sa balade, si si ! (aujourd’hui, je n’avais pas pris l’appareil photo, juste mon téléphone, c’est que le chemin et le terrain ne sont pas « plans », ainsi que disait Germaine, et je me méfie toujours de mon genou et de possibles chûtes. Bref, donc, photos prises avec le téléphone.)

Après, une fois délestée de mes épluchures, j’essaie de faire quelques découvertes. Et c’est vrai que, même en y allant tous les deux jours, j’arrive à découvrir du nouveau ! Aujourd’hui, un arbuste auquel je n’avais pas encore prêté attention… qui s’est dévoilé depuis samedi il faut croire, parce que sinon je me demande comment j’ai fait pour le manquer :

Je me fais aussi des surprises, en changeant le chemin du retour… cette fois, j’ai laissé tomber les lilas pour passer plus bas, et …

… une superbe touffe de genêts, vraiment somptueuse au pied d’un acacia. Un peu plus haut, le talus est jonché de soucis, envahissant aussi le vieux banc :

Le figuier prépare la récolte, sur le petit pêcher (bien mal en point, aux feuilles toute cloquées) quelques fruits, et les artichauts sont prêts à croquer… il va falloir que j’appelle les voisins pour leur dire, ce serait dommage qu’à cause du confinement ils se perdent.

Tout d’un coup je vois Flipelette en arrêt devant un tronc d’acacia, puis grimper et farfouiller dans une fente… qu’a-t-elle vu ? J’ai eu beau regarder à mon tour quand elle est redescendue, je n’ai vu personne !

Le ciel était triste aujourd’hui, et les températures en baisse… Nous allons entamer la 5ème semaine de confinement, les masques ne sont toujours pas arrivés, les tests non plus, Sa Majesté va parler à son bon peuple tout à l’heure, les actionnaires continuent de se gaver, les patrons sont prêts à faire travailler leurs employés 60 heures par semaine et supprimer les congés, et je ne décolère pas… les Français auront-ils compris, « après » ???? ou continueront-ils à accepter, à dire « bof, de toute façon on n’y peut rien » ? Allez, je ne veux pas laisser le pessimisme gagner du terrain 😉 , ce n’est pas mon genre…

Dans la maison, un bouquet d’arums a remplacé le lilas. Prenez soin de vous et des autres.

Pâques 2020, samedi

Pâques 2020, samedi

Avec ce soleil, ces journées presque estivales, toutes portes et fenêtres ouvertes, on oublierait que ce n’est que le début du printemps ! Depuis même pas un mois ! Il y a trois jours, premier « coucou » entendu. Aujourd’hui, c’était la huppe. Et tous les arbres du jardin retrouvent leurs feuilles. Certains plus vite que d’autres. Les fruitiers ont été les premiers. Et d’ailleurs, sur le vieux cerisier, nous en sommes aux promesses…

Je ne parlerai pas beaucoup du lilas, le nôtre est toujours le dernier du village à fleurir (mais nous sommes patients), ni des pivoines qui se font autant désirer que la rose du Petit Prince… enfin si, un peu tout de même ! Et aussi des adorables pompons crème du rosier liane, du jasmin d’hiver qui préfère visiblement fleurir au printemps, de la fleur d’acanthe qui se prépare pour sa première floraison chez nous…

Mais là où on sent vraiment le printemps, c’est dans le renouveau des feuillages des arbres… après les fruitiers, l’érable et ses pendeloques tremblantes au moindre souffle de vent, l’acacia arrive tout en douceur, d’un vert tendre presque doré au soleil, le chêne vient en avant-dernier, tandis que les althæas et l’albizia se font concurrence pour savoir qui se fera le plus attendre. Ah, j’oubliais notre savonnier, qui grandit tout doucement (peut-être l’endroit ne lui est-il pas favorable ?), mais qui s’obstine !

Aujourd’hui, samedi avant Pâques, j’ai le souvenir que dans les Landes (et probablement dans d’autres régions), on chaulait les maisons, on repeignait… même mon mécréant de grand-père le faisait 😉 , mais c’était peut-être simplement pour fêter l’arrivée du printemps ! Dans chaque fête religieuse, il y a une explication de tradition bien plus ancienne, raison pour laquelle je ne comprendrai jamais ces querelles partisanes entre les tenants d’un dieu ou d’un autre. S’il ne m’a pas laissé sa « main verte », mon grand-père m’aura au moins laissé sa logique sur ces sujets… Donc, voilà-t-y pas que j’ai fait du ménage ???? oh un peu, hein… pendant que Raymond travaillait dans le jardin. Ce qui est râlant, c’est que on remarque bien davantage l’herbe joliment tondue que mon sol de cuisine tout propre 😀 !

Belles fêtes de Pâques, un peu particulières cette année…, que vous soyez croyants ou pas.