Septembre

Je profite du retour de la grisaille pour me promener dans mes photos, et dans ce journal d’ici et d’ailleurs. Qu’ai-je fait en septembre ? Toujours pas de grand voyage… pourtant j’aurais bien envie de partir, mais est-ce bien sage ? Alors je profite du jardin, d’une journée « ailleurs » par-ci par-là… Ce mois de septembre 2024 débute par un matin mouillé, mais l’après-midi plus clair, et même ensoleillé, m’a permis de faire un petit tour de champs.

Et puis, la pluie permet de faire de jolies photos des fleurs de cette fin d’été !

J’ai profité d’un rendez-vous à la Mairie pour visiter l’Orangerie du beau parc de Launac, dont la rénovation est presque terminée. Je rêve depuis longtemps de proposer un concert dans cette salle ! Et (avec l’association « Les Arts au Soleil ! ») ce sera peut-être enfin réalisable… De plus, le parc est splendide.

Au jardin, l’acanthe, déplacée, reprend des forces, et la sauge lui tient compagnie. La bourrache s’étale dans tous les coins, une véritable invasion… moi qui souhaitais tellement avoir cette plante, pour le plaisir des abeilles, maintenant je passe mon temps à essayer de la canaliser. Mais il faut avouer que ses petites fleurs bleues sont photogéniques ! Quant aux crocosmias, rapportées de la maison familiale d’Anglet, la floraison est presque terminée.

Une réunion à Toulouse, et une découverte en attendant l’heure, cette maison d’architecte, dans un quartier où je n’allais pas souvent lorsque nous habitions encore Toulouse. Étonnante, entre quelques maisons plus simples, mais finalement sa façade aussi grise que celles qui l’entourent fait qu’on ne la remarque pas trop, pas assez. Renseignements pris, l’architecte, Edmond Auguste Pilette (Armentières 1882-Toulouse 1973), installé à Toulouse après ses études, a réalisé de nombreux bâtiments Art Déco dans cette ville.

Retour bienvenu à la campagne… j’aime beaucoup Toulouse, mais honnêtement, je suis très heureuse de vivre à la campagne ! Une heure en ville de temps en temps me suffit…

Petite série en rose… du rose léger du laurier-rose au rose violet des doigts-de-sorcière, en passant par le bégonia, les belles-de-nuit, le rosier Mozart, la centaurée où les abeilles puisent encore leur pollen…

Découverte, tout à fait par hasard, ou résultat de ma curiosité, lors d’une expo vente à Merville : l’église du village, église Saint Saturnin, à l’étonnant plafond peint.

Et l’automne arriva !

Nous étions à Besançon, pour ces premières journées automnales. Dans le cadre du Festival International de Musique, dont c’était le dernier jour, nous sommes allés écouter un trio piano/violoncelle/clarinette, et retrouvé avec plaisir un ex-collègue de l’ONCT, Jean-François Verdier clarinettiste et chef d’orchestre.

Mais je vous raconterai ces moments Bisontins dans une autre page ! Terminons celle-ci par l’automne dans notre jardin, ses fins de journée aux chaudes couleurs… quand le soleil veut bien se montrer…

Juin, déjà !

En 15 jours, depuis mon dernier bavardage, nous sommes passés de l’été à l’hiver puis revenus au presque été… une belle tempête, qui a bien abîmé les rosiers, pavots, bourrache, bref, les fleurs du jardin. Les pivoines rose sombre ont enfin réussi leur entrée (selon l’heure et l’éclairage, la couleur varie !)

Nous avons pu profiter d’une accalmie dans la grisaille pour tondre, et Flipelette a bien aimé le résultat. Hélas, le soleil a vite été remplacé par l’orage… grondements à l’horizon, mais beaucoup de bruit pour rien, du moins à Galembrun.

Les deux pieds de pavots chevelus nous ont offert des dizaines de fleurs !

Une très jolie surprise, cette plante pas spécialement belle, au nom bien compliqué, disocactus phyllantoïde, installée dans un pot depuis bientôt 4 ans, a décidé cette année de fleurir… oh, pas beaucoup et pas longtemps, juste 3 fleurs, mais qu’elles sont belles !

Après la pluie, les roses sont toujours plus belles

Installation des chapiteaux pour le 10ème Marché de Créateurs du lundi de Pentecôte dans notre hameau, organisé comme chaque année le lundi de Pentecôte par notre association Les Arts au Soleil. Merci aux amies et amis qui sont venus nous donner un coup de main !

Mais la grosse bourrasque-tempête de dimanche a malmené un peu tout le monde… heureusement, lundi matin le soleil était au rendez-vous pour le Marché de Créateurs. Une belle journée, ponctuée par deux interventions au chant et à la bandoura de Olena Hilevych, une jeune Ukrainienne à la voix étonnante.

Le matin, ce lundi 29 mai, lever très tôt pour cause donc de Marché de Créateurs, notre petite coulée verte était magnifique, avec ses écharpes de brume

Et la journée s’est déroulée sous un beau soleil. 43 exposants sous les chapiteaux, la place, la salle de l’ancienne école, une randonnée, des visiteurs (jamais assez nombreux bien sûr…), deux possibilités de restauration bien sympas, une belle ambiance pour notre joli hameau.

Mardi 30, en fin d’après-midi, un petit tour à la ferme d’En Barrus, à Thil, avec Vera, Olga et Olena. Une adresse que je recommande avec plaisir, fromages de chèvre vraiment très très bons !

Et après une dernière journée de mai bien occupée et mi-soleil mi-pluie, pour ce premier jour de juin j’ai fait un petit tour de jardin dans l’herbe encore mouillée. Je n’avais pu le faire depuis une semaine ! Les nigelles voisinent avec les roses, les hampes des acanthes se réveillent, la dernière fleur du disocactus est ouverte, et mon chrysanthème continue sa double floraison, printemps et automne !

Beau mois de juin à vous toutes et tous !

Mon jardin de mai

Les jours avancent plus vite que je ne le souhaiterais. Déjà la mi-mai, dans 15 jours le 10ème Marché de Créateurs dans notre village (organisé par notre petite association Les Arts au Soleil : lesartsausoleil.org ), j’ai fait les emplacements sur le papier, reste à monter les chapiteaux, accueillir les créateurs, démonter les chapiteaux,, tout ranger, et… passer à l’événement suivant, le Festival Danses et Musiques Pour Tous 2023 (14ème festival, à voir sur http://www.festivaldansespourtous.fr )… tout ça m’occupe beaucoup, me stresse pas mal (y aura-t-il des visiteurs, la météo sera comment, etc etc), mais j’avoue : ça me plaît.

Donc, le temps avance, le stress aussi, et quoi de mieux pour retrouver un peu de calme que de jardiner ou aller voir où en sont les fleurs sauvages dans les champs voisins ? Quand je dis jardiner, c’est pas du vrai de vrai jardinage, je nettoie un coin, un autre, je regarde les bourdons et les abeilles, je change un pot de place… bref, je suis plutôt une jardineuse d’occasion ! Mais ça prend du temps, et ça m’oblige à moins ressasser ce qui ne va pas comme je le voudrais 😉 . En mai, c’est l’explosion des roses, des iris, du seringat. La bourrache continue à envahir le terrain, mais les abeilles et les bourdons se régalent d’aller d’une fleur à l’autre. La monnaie du pape perd ses fleurs, et on attendra le mois d’août, quand elles seront sèches, pour récupérer ses écus devenus presque transparents.

Les pivoines se sont enfin ouvertes. Enfin, pas toutes, il reste un pied avec deux boutons qui se font désirer… Au fil des jours, en peu de temps, ma belle de Shanghai s’est ouverte, puis le vent et la pluie l’ont malmenée, et nous profitons maintenant des dernières fleurs.

En allant distribuer les tracts dans le village, la semaine dernière, je suis allée revoir cette belle pivoine blanche, près du puits d’une ancienne maison à nouveau habitée. J’avais un peu peur qu’elle ait disparu, mais non. Une vraie beauté.

Les acacias enneigent le terrain… c’est terminé pour les beignets. Les cerises rougissent, en principe elles devraient devenir presque noires, mais ce n’est pas sûr que les oiseaux leur laisse le temps de bien rougir !

Ce serait bien, aussi, que la météo les aide un peu… car ici nous avons un mois de mai presque hivernal. D’accord, en mai, il faut compter avec les saints de glace, on a même rallumé la cheminée… il pleut (bon, ça, c’est nécessaire)… et le ciel est plus souvent gris que bleu depuis trop de jours ! Bon, de toute façon, « jamais content »… mais ça me donne l’occasion de faire des photos en (presque) noir et blanc !

Samedi dernier, marre d’avoir passé trop de temps devant l’ordinateur, à mettre les sites à jour, à partager sur les pages de l’association, du festival, à envoyer des textos, bref, tour de champ entre deux averses avec mon accompagnatrice préférée, Flipelette. Les orchis, marguerites, ophrys, glaïeuls sauvages et autres herbes des champs ont bien poussé.

Et aujourd’hui, un gros ras-le-bol, du mal à trouver des camions-traiteurs pour deux soirées du festival, j’en ai contacté plus de 10, mais entre ceux qui ne répondent pas même si vous laissez 3 messages sur leur répondeur, et ceux qui ne sont pas libres, je finis par devenir parano, et me dire que les événements en milieu rural n’intéressent pas les gens comme ils le méritent. Pourtant, les artistes invités sont tous d’un sacré niveau professionnel, tournent dans de grosses villes, mais voilà, on est à la campagne. A croire que seules les grosses villes ont le droit à la culture et aux camions-traiteurs, et que les ploucs n’ont qu’à se déplacer s’ils veulent aussi en profiter… Donc, gros ras-le-bol, alors je suis sortie nettoyer mon carré d’herbes aromatiques qui en avait bien besoin : la marjolaine, la sauge, la menthe débordent de leurs emplacements ! Et puis un pot à changer par ci, une plante à bouger par là, un tour des rosiers, un pavot tout ébouriffé, arrivé là je ne sais comment, les fleurs fanées à couper, les plantes qui redémarrent, je bade devant une nouvelle oreille d’éléphant et le lantana tout vert au pied de la vieille vigne, ou devant les fleurs de la sauge, et l’après-midi est vite passé.

Ciel gris ce soir, fortes rafales de vent d’ouest, on reste au chaud… et je croise les doigts pour que le 29 mai il fasse meilleur !

Tour de ville, tour de champ

Tour de ville, tour de champ

Ce jeudi 16 février, balade sur les boulevards toulousains, en manif de Saint Cyprien à Jean-Jaurès. J’exagère, je ne suis pas allée jusqu’à St Cyprien, j’ai attendu que la manif arrive à Compans… parce que sinon, debout à 7h1/2 du matin, même pas conviction syndicale, c’est difficile 😉 , alors on triche un peu, mais on est dans la manif de bout en bout malgré tout, la tête de manif n’arrivant là que vers 11 heures ! Bref, du monde, encore aujourd’hui. La préfecture annoncera encore une fois un chiffre qu’il faudra multiplier par 3 ou 4, les syndicats un chiffre peut-être un peu plus gros qu’en réalité, mais du monde, il y en avait. Et des jeunes. Et des pas jeunes. Et décidés à continuer. Ensemble.

Retour en début d’après-midi dans ma calme campagne… et, histoire de me remettre en jambes, petit tour de champ avec Flipelette. La pauvre se demande un peu ce qui se passe, car depuis quelque temps nous ne restons pas en place toute une journée ! alors je lui devais bien une balade au soleil 😉

Les abeilles bourdonnent dans le cognassier du Japon, les champs reverdissent, les orchis préparent leur sortie, le ciel est bleu, et nous sommes, Flipelette et moi, seules dans la campagne, au calme.

Et pour une fois, vous aurez droit à une photo « de jour », prise depuis mon coin de prédilection pour les couchers de soleil !

Tour de champ

Tour de champ

D’accord, un chat ne parle pas, du moins comme nous , mais je vous assure qu’il sait se faire comprendre, et qu’il comprend ! En l’occurrence notre Flipelette. Je ne sors pas assez, selon elle, et lorsqu’elle me voit mettre des chaussures et m’habiller, c’est visiblement la joie. Oh, elle ne saute pas de joie en aboyant comme un chien ferait, non, c’est plus discret : elle va vers la porte, me regarde et lance quelques petits appels. Et si j’ajoute « on va se promener ? », plus d’hésitation ! Mais nous n’avons qu’une balade en commun, celle qui va vers les champs voisins… les autres, plus longues et surtout traversant le village ou une route, ne l’intéressent pas 😉 . Donc nous voilà parties pour une mini balade cet après-midi. Ce matin, tout était blanc de givre, mais avec le soleil, tout est bien vert. Et bleu côté ciel. Dès le départ, jolie surprise : le cognassier du Japon bourgeonne et offre même quelques fleurs.

Le long d’un talus resté à l’ombre, les herbes couchées sont encore blanches…

Un arbuste s’est écroulé, enguirlandé de gui. Branches grises, au travers desquelles le soleil éclaire les bouquets de gui. Au bout du chemin, là où le soleil n’est plus caché par les taillis, belle lumière sur les feuillages roux.

Au fond d’un terrain un peu à l’abandon, sous des pins, une guérite ? au joli toit pointu semble attendre un sauveteur…

Je finis par atterrir chez notre voisine d’en face. Sur la façade ensoleillée, les dernières roses et de charmantes clochettes se côtoient et profitent des rayons de soleil. Dans une heure, ce sera le soir…

J’ai pourtant fait vite pour aller récupérer la commande au groupement local bio de Launac (https://www.local.ht/chez-carrement-bon-a-launac), qui regroupe des producteurs du coin (agriculteurs, boulanger, biscuiterie), mais déjà le superbe passage du jour au soir se terminait. En beauté, mais je n’ai pu photographier que les tous derniers feux…

jardin

jardin

Fin d’après-midi au jardin. Un bourdon s’attarde autour des fleurs d’acacia (désolée, appareil mal réglé, mais je n’ai pas pu refaire la photo, il n’a pas voulu prendre la pose…). Les pavots (ou coquelicots) semés à la va-vite s’installent au milieu des soucis. Les nigelles se préparent. La ciboulette et le thym fleurissent.

Et au fond du jardin… les premières cerises !

Comment ne pas être admirative devant la nature quand on voit ce cœur de pavot ?

Automne en fleurs

L’automne au jardin, roses blanches ou roses ou hésitantes, épanouies ou en boutons,

Colchiques dorées, où s’attardent quelques abeilles, et hibiscus à l’or plus discret

Bégonias éclatants et anthurium vernissé…

Petites douceurs de la Nature. Non pas pour oublier la réalité, mais pour se dire qu’il faut espérer et que tout n’est pas triste à pleurer. Et puis, pour nous remettre les pieds sur terre, il reste encore quelques moustiques…. !

Au jardin

Ce printemps n’en finit pas de nous embrouiller, tantôt proche de l’automne, tantôt estival ! Enfin, pour cette semaine « à trous », on ose espérer que ce sera le printemps « pour de vrai » 😉 ! En tout cas, le jardin se réveille vraiment, les hirondelles sont enfin revenues, les lilas blancs continuent d’embaumer l’air, les iris s’épanouissent au soleil, les premières roses pointent leurs pétales, alors que les petites roses crème du rosier liane commencent à se perdre dans le feuillage,

les plantes achetées il y a déjà trois semaines prennent leurs aises dans leur nouvel environnement, les petits fraisiers espèrent rougir un peu, la ciboulette fleurit,

les pivoines continuent à se faire désirer,

dans l’herbe à l’ombre les pâquerettes rappellent que ce sont elles qui annoncent le printemps… et bientôt les fleurs de sureau s’ouvriront pour accueillir les cétoines dorés. Du moins je l’espère…

 

Automne, le retour !

Est-ce pour me préparer à mon futur séjour Islandais ???? Voici revenu le temps de la fraîcheur, de la pluie, du vent… escargots et limaces sont ravis, nous un peu moins, mais je préfère que le ciel se nettoie de toute sa pluie et de sa froidure avant le moment du Festival, dans à peine plus de 15 jours ( http://www.festivaldansespourtous.fr ) !

Les fleurs profitent du plus petit rayon de soleil pour scintiller, les orangés, les bleus, les roses, les verts sont plus vifs, plus étincelants…

Un criquet vient boire sur les pétales des roses…bar à criquet18837006_10207043018074057_69812096286376348_o

 

 

Et je n’aurai pas besoin de faire comme cette jolie jeune fille pour arroser plantes et arbres du jardin !

 

Bel été à vous !

Coucou !

10avril17_17_fleurs des AlpesIl est là, je l’ai entendu chanter !

Difficile de ne pas se découvrir d’un fil en ce mois d’avril… même le matin, maintenant, il fait déjà bon. Il va falloir que je me débrouille pour porter, enfin, le plateau du petit-déjeuner sur mon coin de terrasse. Ou me le faire apporter…

La pluie va bien finir par nous manquer, mais ce n’est pas pour déplaire au rosier liane, dont les roses crème cascadent à qui mieux mieux autour des mangeoires des oiseaux…

ni au lilas, pas très fourni cette année du côté du mauve…

abeilles et autres insectes ont repris le travail avec ardeur…

et j’attends l’arrivée des pivoines (qui jouent les coquettes mais me font la surprise d’être quatre cette année !) et des rosiers. La treille se prépare pour l’été, et il semblerait que les oiseaux reviennent dans leur ancien nid… pourvu que Carabistouille ou Butagaz ne grimpent pas les déranger…10avril17_01_sur la treille les fleurs de l’érable sont déjà presque fanées, les dent-de-lion décoiffées par le vent léger…

Et la piscine a retrouvé sa nageuse préférée en cette fin d’après-midi…

Bientôt Pâques, c’est le coucou qui l’a chanté !