Chaque année, depuis notre premier circuit en URSS (c’est dire si c’est vieux 😉 ) nous nous retrouvons entre « anciens de Russie » pour le réveillon de fin et début d’année. La première année, presque toutes les familles du circuit (16 familles, 36 personnes adultes et enfants, en camping-cars et caravanes) étaient présentes, il y avait tant de souvenirs à re-partager ! Peu à peu, le vieillissement, les disparitions, les aléas de la vie ont fait que le groupe s’est transformé. Mais ce petit groupe continue la tradition… chacun son tour reçoit dans sa région, et cette fin d’année 2024 nous étions à Trescalan, lieu-dit de la commune La Turballe.
Nous voici donc sur la route, ce 28 décembre. Route vers la Bretagne, entre brumes et soleil…

Dès le 29, les visites ont commencé. Pas question de flemmarder en papotant !, même si les longues marches ne sont plus accessibles pour tout le monde, les envies de découvertes sont bien vivantes. Nous voici au Musée des Marais Salants de Batz, après une route zigzagant au milieu des marais salants. L’histoire, la culture et la récolte du sel à travers collections, maquettes, objets et expositions interactives, valorisant le patrimoine salicole de la région de Guérande. Un musée créé en 1887, abrité au cœur d’anciens entrepôts à sel, enrichi au fil des ans, et rénové en 2012.
(photo du musée prise sur le site https://www.museedesmaraissalants.fr/le-musee )

Anciens costumes, machines, ethnographie, photographies, tableaux, histoire du sel, arts graphiques et décoratifs, faïences, porcelaines, une très riche et intéressante présentation du patrimoine et du terroir.




Le lendemain, un petit tour à Saint Nazaire. Nous y retrouvons Tintin est ses compagnons, avec l’exposition « Tintin à Saint Nazaire ». Car oui, Tintin est passé au port de Saint Nazaire, tout un épisode des « sept boules de cristal » se passant dans ce port, à la recherche du professeur Tournesol !

Mais nous n’étions pas là pour Tintin, nous allions visiter « Escal’Atlantic », une immersion dans les grands paquebots transatlantiques du XXème siècle, « France », « Normandie », « Ile de France »… balade dans le luxe, mais aussi dans les beaucoup moins luxueuses soutes où les migrants s’entassaient…









Et nous arrivions déjà au 31 décembre… une petite marche vers l’océan, tout de même, pour les courageux… c’est à dire deux des présents !!! Gris du ciel, gris de l’océan, et le grand air 😉

L’après-midi, nouvelle balade, à la recherche des huîtres… Kercabellec, Piriac, l’océan, quelques souvenirs de marins, du sable, de vieilles maisons aux portes étonnamment petites (pour ne pas laisser entrer le vent ?), enseignes, et un retour à Trescalan sous un ciel en feu…












Rien n’a manqué pour le passage vers l’année 2025. La chaleur de l’amitié, une table tout en couleurs, les mets locaux apportés par chacun de son terroir, la bonne humeur, et les discussions…
Grand vent ce 1er janvier 2025 pour une balade sur le port de La Turballe, balade revigorante !







Et l’année 2025 a débuté, nous sommes rentrés à Galembrun, retrouvé la maison, les oiseaux, notre campagne sans océan, la nature, les habitudes…

























































































































Temps gris aujourd’hui, alors, retour sur les deux derniers jours de ce circuit, dont un aussi gris que maintenant… Ce 9 septembre commençait bien, pourtant, avec relaxation complète dans le Lagon Secret de Fludir. Qui, à mon avis, sera de moins en moins secret, et c’est bien dommage ! Nous étions les premières, il faisait bon, ciel bleu au-dessus des marshmallows géants dans les champs sur la route pour arriver au village, petit chemin bordé de serres illuminées, et ce bassin, arrivé là comme par enchantement…
A Reykjavík, les péripéties reprennent, car la propriétaire de notre hébergement ne nous avait réservé les chambres que pour la nuit du lendemain… mais Monique est une débrouillarde, et elle nous trouve un hébergement en centre ville, tout à côté de la Hallgrimskirkja. Nous posons nos bagages, c’est la fin de la journée, nous partons nous balader en ville. Le lendemain, re-chargement de la voiture, et d’hébergement, mais au passage nous nous arrêtons au Musée National. S’il y a un musée à ne pas rater à Reykjavík, c’est bien celui-ci. L’Histoire du pays, les traditions, la naissance de l’Islande indépendante, notre époque, des années 800 à nos jours, c’est toute l’Islande qui déroule sa vie…

C’est vrai que j’aurais pu, au lieu de donner des numéros, indiquer le lieu, même approximatif de ces balades en pages. Trop tard. Et donc, posant deux jours en une page, je vous propose des images de cette côte Sud de l’Islande, partie la plus courue du pays. Autant nous étions tranquilles la plupart du temps sur les routes, et avions l’impression d’être les reines de cette île, autant, dès notre arrivée sur cette partie du pays, nous retrouvons notre rang de touriste lambda ! Tout est à peu près calme pendant 75 kilomètres depuis Höfn, nous approchons doucement le Vatnajökull, entre ciel bleu et nuages.
Un temps Islandais, ici, aujourd’hui ? Sauf que, si nous avons trouvé du gris, de la pluie plus ou moins forte, du soleil, des nuages, en Islande, je n’y ai encore jamais entendu le tonnerre. Je viens de m’en rendre compte. Fini l’été indien, semble-t-il… retour à l’automne. Au moins, je n’aurai plus à arroser les pots de fleurs… Allez, retour au 6 septembre, en haut du globe, sur la côté Est de l’Islande. Les fjords de l’Est ! Bien contente ce jour-là de les découvrir sans brouillard. Départ de Seydisfjördur, arrêt au-dessus du port, monts encore un peu « embrouillardés », mais le soleil est avec nous pour admirer cette descente vers le fjord, la cascade, le chaos de roches. De l’autre côté, vers Egilsstadir, c’est brouillard et compagnie… dommage, la vue n’est pas mal non plus depuis le haut du col.
Route vers Myvatn, que je me faisais une joie de revoir, et même de faire de nouvelles découvertes. Même pas eu envie de marcher, tellement le vent et la pluie nous ont découragées ! pourtant, on a essayé… Heureusement, la pluie s’étant arrêtée, nous avons pu découvrir à loisir Hverir et son paysage lunaire, étonnant, subjuguant. Roches jaune soufre, cratères de boue bleue bouillonnante, montagnes ocres, fumées (pas terrible l’odeur…), et, un peu en dehors du site balisé, un mini lac d’eau claire sur fond de terre ocre, herbes, fleurs. Jolie mais boueuse, la terre craquelée ! (et encore, sur la photo, j’avais déjà enlevé une bonne partie de boue).

A l’embranchement vers la péninsule de Vatnsnes, nous décidons d’en faire le tour, l’accueil est sympathique 😉 , et il paraît qu’il y a des phoques à apercevoir… Petit arrêt dans la ville de Hvammstangi, et en route pour la péninsule. Les chevaux sont bien là, mais ce n’est pas l’heure pour les phoques, ils sont partis pêcher…
