25 décembre

Grande réunion familiale, soirée et journée tranquilles à la maison, croyant ou mécréant, peu importe, l’essentiel c’est de croire à la magie de Noël : une nuit, une journée qui apporterait la Paix, l’Espoir d’un monde meilleur et plus humain… « Paix sur la Terre aux Hommes de bonne volonté » (et aux autres…)

(oui, au moins, avec tous ces souhaits, j’espère que ce Noël 2025 sera beau, joyeux, et doux)

Et que cette fin décembre, avec l’hiver enfin installé, soit calme et paisible !

Octobre 2025

Les jours et les mois passent à une allure trop rapide, me semble-t-il… nous voici presque en décembre, Noël dans un mois, 2026 dans à peine plus ! Petite mise à jour de ce journal, du moins vais-je essayer… et même si les jours défilent sans aventures sortant de l’ordinaire, la vie est aussi faite de petites choses, de petits bonheurs, et j’avoue que parfois ouvrir les volets sur un ciel bleu suffit à mon bonheur !

Ce mois d’octobre nous a emmenés de l’automne au presque hiver, avec des journées ensoleillées mais aussi bien ventées, froides et pluvieuses parfois bien brumeuses…

Dans les champs, les fleurs se font rares, chardons échevelés, dernières centaurées, pissenlits à moitié chauves 😉 , mais dans les haies les rouge et orange des baies resplendissent au moindre rayon de soleil. Et j’ai même trouvé une sauterelle prenant un bain de soleil sur le rosier blanc. Au jardin les roses sont encore là, parfois tout en larmes, les hampes de yuccas tiennent tête au vent, mon cher chrysanthème un peu fou refleurit. Et c’est enfin le retour des clémentines…

Peu de très beaux couchers de soleil cette année, mais quand il y en a eu, ouaouh, quelle splendeur !

Un tour à Toulouse, pour un concert. Où nous avons découvert cette symphonie de Vaughan Williams absolument magnifique. Et bien sûr, avec un passage au café Authié, cher à notre ❤ … souvenirs souvenirs…

Notre association « Les Arts au Soleil » a décidé cette année d’organiser une journée autour d’octobre rose, un peu sur un coup de tête, une idée folle, mais ce n’était pas trop mal réussi pour une action décidée en à peine 10 jours… balade, atelier créatif, initiation au Qi Gong, concert

Quelques marches dans le coin, mais vraiment le temps ne m’a pas aidée à me motiver !!!

Et le mois s’est terminé avec le passage de quelques enfants réclamant (gentiment) des bonbons. Ils étaient attendus, même si je suis loin d’être d’accord avec cette fête très malheureusement et commercialement transformée de Samhain en Halloween….

Un concert dans un écrin…

… dans un lieu magique, la Chapelle des Carmélites à Toulouse. Un site un peu caché il faut avouer, et c’est dommage ! Nous y étions hier soir pour un concert de musique de chambre, dans le cadre de la saison « Les clefs de Saint Pierre » ( https://lesclefsdesaintpierre.org/ ). Mais d’abord, un autre lieu magnifique et emblématique de Toulouse (qui n’en manque pas, il faut l’avouer 😉 ), pour y arriver :

La lumière de l’après-midi finissant jouait dans les feuillages, c’était vraiment superbe !

Et donc, le concert, le soir :

Deux œuvres au programme, deux grands classiques de quatuor à cordes, Antonin Dvorak / quatuor n°12 « Américain » et Franz Schubert « La Jeune Fille et la Mort », mais comment s’en lasser ? J’avoue que je tenais à assister à ce concert autant pour les œuvres, pour le plaisir d’écouter des collègues (enfin, ex-collègues… et néanmoins encore amis), et pour la beauté du lieu. Un concert qui m’a aussi touchée car il était en quelque sorte dédié au président de l’association « Les Clefs de Saint Pierre », Laurent Grégoire, décédé quelques jours auparavant.

À propos de cette Chapelle des Carmélites : la première pierre en est posée par le roi Louis XIII et son épouse Anne d’Autriche, le 1er juillet 1622. Celui-ci s’est engagé à la financer, mais ne tient pas sa promesse, et c’est grâce au président des enquêtes du parlement de Toulouse, dont les cinq filles étaient carmélites, que les travaux débutent. Magnifiques plafonds, peints à la fin du XVIIe siècle par Jean-Pierre Rivals, peintre le plus productif de la période, qui s’est inspiré de la chapelle Sixtine, travail complété par son successeur Jean-Baptiste Despax, et considéré comme un chef-d’œuvre de la peinture toulousaine.

(photos prises avec mon téléphone, pas très performant… mais peut-être cela vous donnera la curiosité d’aller découvrir par vous-même cette chapelle… par exemple le « ciel » est plus bleu en réalité que sur ces photos). Où se trouve-t-elle ? Rue du Périgord, proche de Saint Sernin et de la rue du Taur. C’est vrai que l’entrée est très discrète, et la surprise en entrant est d’autant plus grande ! Elle est ouverte du mercredi au dimanche, de 10 heures à 19 heures.

Allers-retours de juin…

Allers-retours de juin…

Ce mois de juin les allers-retours entre campagne et ville nous ont bien occupés ! Du jardin exotique aux champs de blé, de notre jardin aux rues et hôtels toulousains, nous avons autant profité de la campagne que de la ville. Notre campagne tout d’abord : le jardin exotique d’un voisin, les roses dans toute leur splendeur tantôt sous le soleil tantôt sous la pluie…

Balades dans la campagne, champs de blé mûr ou presque, camomille sauvage…

Première sortie « à la ville », à l’occasion de l’anniversaire de jumelage Toulouse-Kiev. Invités par l’association « Yaroslavna », nous voici dans les magnifiques salles du Capitole.

Toulouse, c’est bien sûr le Capitole, mais c’est aussi Goudouli, poète Occitan qui règne sur la place Wilson (avec toujours un pigeon sur la tête 😉 !!!), le vieux carrousel, et bien d’autres lieux magnifiques.

Retour à la campagne, au calme, et aux fleurs du jardin, roses, althæas, acanthes, jasmin bleu, laurier rose.

… avant un second voyage à Toulouse. Réunion amicale, autour de Pascal Tortelier, entre « anciens » de l’ONCT, dans un vieil hôtel toulousain, l’Hôtel de Boysson-Cheverry devenu « l’Ostal d’Occitania ». Et j’ai bien regretté de ne pas avoir pris mon appareil photo… car nous avons pu grimper dans la tour capitulaire, et avoir une superbe vue sur les toits et monuments d’une grande partie de Toulouse. Un hôtel bien caché dans une partie du vieux Toulouse, de style gothique et renaissance, ouvert au public, n’hésitez donc pas à entrer dans la cour, même si la façade ne semble pas très élégante … (11 rue Malcousinat).

Toulouse d’hier, Toulouse d’aujourd’hui… nous avions laissé la voiture à un terminus du métro, pour être tranquille côté stationnement 😉 , et découvert de nouvelles architectures, clins d’œil occitans 😉

Mais finalement, ouf !, retour au calme… et j’avoue, nous n’en sommes pas ressortis depuis ce mois de juin ! Il faut dire que juillet pour nous est un mois très actif avec le Festival Danses et Musiques Pour Tous organisé par notre association, 5 journées bien remplies de spectacles, stages, exposition, mais ça, c’est une autre histoire !

Entre 2024 et 2025, à Trescalan.

Entre 2024 et 2025, à Trescalan.

Chaque année, depuis notre premier circuit en URSS (c’est dire si c’est vieux 😉 ) nous nous retrouvons entre « anciens de Russie » pour le réveillon de fin et début d’année. La première année, presque toutes les familles du circuit (16 familles, 36 personnes adultes et enfants, en camping-cars et caravanes) étaient présentes, il y avait tant de souvenirs à re-partager ! Peu à peu, le vieillissement, les disparitions, les aléas de la vie ont fait que le groupe s’est transformé. Mais ce petit groupe continue la tradition… chacun son tour reçoit dans sa région, et cette fin d’année 2024 nous étions à Trescalan, lieu-dit de la commune La Turballe.

Nous voici donc sur la route, ce 28 décembre. Route vers la Bretagne, entre brumes et soleil…

Dès le 29, les visites ont commencé. Pas question de flemmarder en papotant !, même si les longues marches ne sont plus accessibles pour tout le monde, les envies de découvertes sont bien vivantes. Nous voici au Musée des Marais Salants de Batz, après une route zigzagant au milieu des marais salants. L’histoire, la culture et la récolte du sel à travers collections, maquettes, objets et expositions interactives, valorisant le patrimoine salicole de la région de Guérande. Un musée créé en 1887, abrité au cœur d’anciens entrepôts à sel, enrichi au fil des ans, et rénové en 2012.

(photo du musée prise sur le site https://www.museedesmaraissalants.fr/le-musee )

Anciens costumes, machines, ethnographie, photographies, tableaux, histoire du sel, arts graphiques et décoratifs, faïences, porcelaines, une très riche et intéressante présentation du patrimoine et du terroir.

Le lendemain, un petit tour à Saint Nazaire. Nous y retrouvons Tintin est ses compagnons, avec l’exposition « Tintin à Saint Nazaire ». Car oui, Tintin est passé au port de Saint Nazaire, tout un épisode des « sept boules de cristal » se passant dans ce port, à la recherche du professeur Tournesol !

Mais nous n’étions pas là pour Tintin, nous allions visiter « Escal’Atlantic », une immersion dans les grands paquebots transatlantiques du XXème siècle, « France », « Normandie », « Ile de France »… balade dans le luxe, mais aussi dans les beaucoup moins luxueuses soutes où les migrants s’entassaient…

Et nous arrivions déjà au 31 décembre… une petite marche vers l’océan, tout de même, pour les courageux… c’est à dire deux des présents !!! Gris du ciel, gris de l’océan, et le grand air 😉

L’après-midi, nouvelle balade, à la recherche des huîtres… Kercabellec, Piriac, l’océan, quelques souvenirs de marins, du sable, de vieilles maisons aux portes étonnamment petites (pour ne pas laisser entrer le vent ?), enseignes, et un retour à Trescalan sous un ciel en feu…

Rien n’a manqué pour le passage vers l’année 2025. La chaleur de l’amitié, une table tout en couleurs, les mets locaux apportés par chacun de son terroir, la bonne humeur, et les discussions…

Grand vent ce 1er janvier 2025 pour une balade sur le port de La Turballe, balade revigorante !

Et l’année 2025 a débuté, nous sommes rentrés à Galembrun, retrouvé la maison, les oiseaux, notre campagne sans océan, la nature, les habitudes…

Novembre 2024…

Novembre 2024…

Canicule et alerte orange, ce mois d’août 2025, je me balade vers des jours plus frais, et me retrouve en novembre ! Un mois avec de belles journées, que ce soit côté météo ou côté rencontres et retrouvailles. Début ensoleillé, avec de belles lumières, des couchers de soleil somptueux, les (dernières ?) roses…

Le 6 novembre, jour de mon anniversaire, m’a offert encore une belle journée. Matin calme, lumières du soir magnifiques.

Et puis ce fut un mini-séjour vers « ma » Basquaisie, à l’occasion d’un autre anniversaire, celui des 40 ans de la chorale Basque « Argileak » (les faiseurs de lumière), créée au cœur de l’EDF Bayonne par mon père, René Borda. Hommage, mais aussi partage de ces trésors Basques que sont les chants, les danses… moment émouvant où chanteurs d’hier et d’aujourd’hui se sont retrouvés sur une même scène.

Avant d’arriver à Anglet, il y a eu la route. Sous un beau soleil. Arrêt café à Vic-Fezensac. Puis à Mont-de-Marsan, pour une halte repas au petit restaurant près des arènes (un restaurant que je vous conseille, ce qui n’est pas dans mes habitudes, mais il est tellement sympathique et bon, « Le Plumaçon »), et bien sûr une ou deux photos des arènes. Non, je ne suis pas une fan de corridas, je suis plutôt anti corrida, mais par contre les courses landaises, quand les vaches sont « franches » et les écarteurs agiles, c’est un beau spectacle. J’avoue, petite (oui, je suis née dans les Landes, à Mont-de-Marsan, puis j’ai vécu 10 ans dans un petit village proche), donc petite j’étais un peu effrayée par ces courses… mais quelle ambiance !

Et l’arrivée au pays, que j’appelle « ma » Basquaisie (là aussi, j’ai vécu 10 ans). Halte souvenir au moulin de Bassilour (gâteaux basques et sablés les meilleurs du monde 😉 ) puis balade dans Bidart.

Après la soirée « souvenir et hommage », petit tour vers Hendaye, le long de la corniche, à Socoa, mais là, le soleil nous avait abandonnés !

Et nous sommes rentrés vers notre campagne des Hauts Tolosans. Les baies illuminaient les haies, quelques matins brumeux vite ensoleillés, encore de belles lumières du matin, du soir…

La rosée du matin emperlait les roses, les toiles d’araignées devenaient des colliers de diamants… l’automne dans toute sa beauté !

Et sur les pentes du jardin de Germaine, les soucis étalaient leur splendeur orange ou jaune.

Petite escapade de mai

« En mai fais ce qu’il te plaît »… alors nous avions envie d’aller voir nos amis Bisontins, et profiter d’un concert de l’Orchestre Victor Hugo, puis nous arrêter dans le Beaujolais chez nos amis Caladois, aussitôt décidé presque aussitôt partis !

Route sous un ciel parfois bleu parfois gris, autoroute bordée par les genêts tout du long ou presque, les puys, le vert des forêts du Jura…

22 mai, fin d’après-midi, direction le Théâtre Ledoux (fin XXVIIIème pour la façade, seul vestige du théâtre d’origine, l’édifice ayant brulé en avril 1958, l’intérieur a été réaménagé en 1994) pour un concert : la 5ème de Mahler, avec l’orchestre Victor Hugo sous la direction de Jean-François Verdier. Belle occasion de découvrir cet orchestre. Et très belle soirée. (crédit photos de l’orchestre : Mylène Haas)

Une journée consacrée au Musée des Maisons Comtoises, journée ensoleillée. « Toute la Franche-Comté dans un musée à ciel ouvert ». Vieilles fermes et belles maisons réinstallées dans un espace verdoyant et fleuri. Jardins, greniers, et des ateliers à faire tout au long de la journée si on en a envie : pain, cuisine, fromage, tissage, etc….

Beaucoup de fleurs en cette fin mai, dans les jardins, sous les fenêtres des maisons, ancolies, Julienne des Dames,anémones des montagnes, myosotis, iris, coquelicots, et d’autres dont je ne connais pas le nom 😦

Une caborde reconstruite, qui ressemble beaucoup aux cabanes de vignerons rencontrées à Camont (09).

Dans la boulangerie, une hirondelle posait pour la photo, très digne !

La fruitière, des montagnes du Haut Doubs, avec la pièce réservée au fromager…

Toits en pierres, toits en bois, sols de ferme empierrés, charpentes, cabanes…

Des ruchers… hlm pour abeilles !

Et beaucoup d’autres « images » des temps passés. Alambics, fourneaux, mobylette, médailles agricoles, une pièce réservée à un photographe, des jeux d’autrefois, et dans la chapelle Notre-Dame d’Einsiedeln une jolie vierge noire.

Et même si pendant la balade nous nous étions arrêtés pour un petit repas style Franc-Comtois, à l’arrivée, une halte s’imposait à la boutique avant de rentrer à Besançon 😉 !

Encore un petit moment dans le Doubs, et nous « descendons » vers Villefranche sur Saöne. Le centre ville et ses monuments, la rue Nat’, les traboules et les vieilles cours, la fresque des « hommes célèbres » de Villefranche, les maisons Renaissance, l’Histoire… j’ai déjà écrit quelques pages sur les visites que nous avons faites dans cette ville avec nos amis pour guides. En voici quelques autres, de cette fin de petit périple par là-bas, en haut à droite de notre belle France :

Et cette curiosité, dont je glisse la « traduction », à l’entrée d’un passage :

Nous avons repris la route des puys, le Cantal, les bords de route fleuris par les genêts pour revenir dans notre pays des Hauts Tolosans.

Avril au champ…

Tant pis pour les grandes balades dans les environs, pas le temps, trop de dossiers à compléter, vérifier, de préparatifs pour le festival à venir (« Danses et Musiques Pour Tous », du 16 au 20 juillet, à Galembrun, Launac, Grenade, Cadours et Le Burgaud), de vérifications à faire… les listes s’entassent sur le bureau, mais de temps en temps un petit tour dans les champs, tant qu’ils ne sont pas encore vendus et cultivés, me permet d’évacuer et de me reposer les yeux.

D’abord, petit état des lieux sur notre terrain. Il a bien fallu commencer à tondre, mais pâquerettes, pissenlits et boutons d’or sot épargnés, ce qui fait que nous sommes loin d’un gazon à l’anglaise !!!! Mais c’est tellement joli !

Hier dimanche, nous voilà donc parties, Flipelette et moi, dans les champs voisins, vérifier l’état des haies, fleurs, et herbes des deux champs voisins. Un des deux est emprunté par un énorme tracteur, qui passe là pour rejoindre un autre champ cultivé celui-là. Et oui, c’est qu’en passant par là, il peut labourer et ensemencer son champ au ras de la haie commune… en ayant, pour pouvoir plus facilement passer, arraché une bonne partie de haie, et le vieux cognassier qui autrefois marquait la limite du champ… Et tant pis pour les orchidées sauvages qui sont sous ses roues ! En plus j’ai découvert qu’une orchidée qui fleurissait là, l’orchidée serapia, était une espèce protégée.

Le chemin pour y accéder longe une haie de lilas, mais aussi des centaines de monnaie du pape en pleine floraison, cachées dans les broussailles d’un ancien chemin. Les soucis, eux, se gorgent de soleil ! Les jeunes feuilles vert tendre ont remplacé les chatons de certains arbres et les fleurs blanches des aubépines et prunelliers.

Ici, les terrains sont en pente, et on a intérêt à être bien chaussé.e pour ne pas se tordre les chevilles ou glisser… Enfin, malgré le « chemin » tracé par les monstrueuses roues du tracteur, les premières orchidées sauvages, les orchis pourpres, pointent leurs fleurs.

Quelques fleurs commencent à s’ouvrir, la vesce commune, l’achillée mille-feuilles, le printemps s’installe…

Pour finir, j’ai craqué, et suis rentrée avec un bouquet : lilas pris dans les haies, monnaie du pape sur le bord de l’allée et pervenches… petit bonheur du jour !

Et le soir, les dentelles des branches d’acacias encore nues se découpant sur le ciel au couchant… encore un petit bonheur du soir !

Images toulousaines

Si nous avons choisi de revenir vivre à la campagne (la vraie) après plusieurs années toulousaines, il nous arrive de revenir en ville, et je suis chaque fois ravie de revoir les trésors (cachés ou plus évidents) de cette ville. J’avoue que je ne suis pas sûre d’y revenir vivre avec plaisir (s’il le fallait), malgré toutes les facilités qu’elle propose, transports, spectacles, découvertes, car vraiment trop de bruit, de monde, et le calme, la colline boisée, la verdure qui nous entoure me manqueraient beaucoup… bref, donc nous y allons de temps en temps, et en février, entre un ou deux concerts et un contrôle pour la vue de R., j’ai encore pu découvrir sur quelques m² de la ville des endroits étonnants.

Déjà, les bords de Garonne lorsque nous allons aux concerts à l’auditorium Saint Pierre des Cuisines.

Puis Saint Pierre des Cuisines : située dans une ancienne église (la plus vieille église du Sud-Ouest), même si pour moi ce n’est plus une découverte, elle continue de m’émerveiller. Une ancienne nécropole gallo-romaine du IVème, une crypte archéologique présentant les vestiges d’une basilique paléochrétienne du IVe siècle et d’une église pré-romane, qui, après bien de changements de comtes, rois, années, transformations (fonderie de canons, salle d’armes, arsenal…) devient en 1998 un auditorium, dédié à la mémoire de Louis Auriacombe ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Orchestre_de_chambre_de_Toulouse ). Et c’est dans cette salle qu’ont lieu les concerts de musique de chambre de l’association Internotes, créée par des musicien.ne.s de l’Orchestre du Capitole de Toulouse en 2007 : https://lesclefsdesaintpierre.org/ .

Mi-février, à l’occasion d’un passage chez l’ophtalmo pour R., je me suis baladée dans un petit morceau du quartier Saint Étienne. La tour du Musée des Augustins, la rue de Metz, bordée d’élégants immeubles :

Une incursion dans la cathédrale Saint Etienne

Puis retour par une petite rue parallèle à la rue de Metz, où quelques cours d’immeubles restées ouvertes m’ont fait de l’œil… je n’ose pas imaginer le prix des locations, encore moins l’achat d’un de ces appartements… même si certains de ceux qui ne donnent pas sur la belle rue de Metz sont moins « bourgeois » d’apparence 😉 !

Au cours de ma balade, je regardais amusée une vitrine de bar emplie de journaux, et en levant les yeux je trouve sur le mur cette affiche, datant de 1970 ! J’étais à l’orchestre depuis 3 ans, et je me souviens très très bien de ce concert. Petit pincement au cœur… je débutais, j’étais encore bien jeune… 😉

Puis nous sommes allés reprendre notre bus à la Patte d’oie (oui, oui, nous sommes isolés, mais depuis 2 ou 3 ans, des bus se garent à Galembrun et nous avons 3 départs vers Toulouse le matin et 3 retours l’après-midi… c’est long, mais c’est pratique !). Donc la Patte d’Oie. Pourquoi ce nom ? Deux explications : une simple, les rues sortant de Toulouse vers l’extérieur forment comme une patte d’oie, et une plus amusante, le nom viendrait de la légende de la reine Pédauque qui était affublée d’un pied d’oie dont la traduction occitane donne « pé d’auca ». Ce jour-là il faisait beau, les tables des cafés étaient prises d’assaut, et j’ai fait ma curieuse en allant regarder ce qu’il y avait derrière un porche, où j’ai découvert l’église du Sacré Coeur (XIXème), en belle brique rouge et galets.

Voilà pour ce petit coin de Toulouse… Mais malgré tous ces trésors urbains, j’étais bien contente de revenir dans ma campagne !

Octobre 2024…

Octobre 2024…

Grand vent d’autan, belles rafales, et il paraît qu’il va souffler de plus en plus fort jusqu’à dimanche… nous avons bien fait de profiter de la magnifique journée d’hier lundi 17 février (2025) pour aller marcher ! Mais donc je vais profiter de ces journées ventées et venteuses pour mettre un peu à jour ces pages d’humeur du jour et balades, retour dans le passé, octobre 2024… et ce 1er octobre débute par une manif…

Ceci posé… octobre nous a réservé de bien belles journées, d’autres un peu moins agréables, et de belles couleurs quel que soit le temps !

Des balades tranquilles, dernières fleurs des champs et derniers papillons, sentiers couverts de feuilles, baies, premières couleurs automnales dans les bois…

Par contre, si certains champs labourés offrent un camaïeu de marron allant du clair au sombre, les tournesols pas encore récoltés sont bien sinistres, même enrubannés de fil de la vierge…

Derniers travaux avant l’hiver… nettoyage du bois autour de la piscine après ramassage des glands… de la terrasse après un orage… du chemin tout enherbé…

Côté architecture, je suis revenue photographier la halle de Grenade, mais aussi lors d’un retour de balade l’église de Galembrun magnifique sous le ciel bleu !

Au jardin, une rose emperlée de pluie, les bergenia fleurissent, sauges et roses rouges pour Ganesh…

Matins brumeux ou couchers de soleil lumineux, un émerveillement de chaque jour !

Même les nuits de pleine lune sont un enchantement !