Jours d’hiver…

Jours d’hiver…

… jours divers ! Mais le plus souvent tout embrouillardé, et franchement le soleil pourrait être un peu plus vaillant pour se lever 😉 . En ce moment, même moi je me lève avant lui ! Ah on manquait d’eau, il faisait trop chaud, et bien nous avons retrouvé l’hiver. Et c’est tant mieux. Même si dehors il fait un peu tristounet. Enfin, certains matins sont lumineux, et bizarrement les nuits sont tout étoilées.

Mais c’est plus souvent ambiance grise, seuls au monde, perdus dans la brume…

Aussi, lorsque mon temps et le temps le permettent, c’est balade !

Quelques jours très lumineux en janvier, c’est vrai. J’ai même vu une fleur d’églantier et des boutons s’ouvrir sur le cognassier du Japon… (espérons que le froid revenu depuis deux ou trois jours ne va pas tout gâcher 😦 ) les pâquerettes , les violettes, les pissenlits voisinent avec les herbes encore sèches de l’automne, mais les brouillards presque quotidiens offrent aussi quelques surprises, tels ces diamants sur les herbes redevenues vertes… (ou sur une plume tombée d’on ne sait où)

Petit tour de jardin, en rentrant de la Bourse aux livres organisée à Merville par l’association « L’Autan et l’Harmattan », le jasmin d’hiver n’a pas encore fleuri… le pauvre est bien exposé aux coups de vent… les violettes comme à leur habitude se baladent un peu partout et n’importe où (je n’ai pas retrouvé les pieds de violettes blanches, peut-être plus tard ?), après la sécheresse et la chaleur de l’été les herbes reverdissent, les pivoines commencent à pointer leur nez, la bourrache est pire que les violettes pour l’installation à la sauvage (moi qui me désolais de ne pas en avoir, maintenant je trouve qu’il y en a trop, et n’importe où…), dans quelque temps les occupations au jardin vont devoir reprendre fermement sous peine de jungle ! En attendant, je regarde tout cela bouger, grandir, s’installer…

Quant aux couchers de soleil, tantôt en technicolor, tantôt tout en douceur, j’avoue que le plus souvent je laisse passer le bon moment, occupée à préparer les dossiers de demandes de subventions et les contrats d’artistes pour le prochain Festival Danses et Musiques Pour Tous, du 17 au 21 juillet, voire par peur du froid et du vent, mais je ne les ai pas tous manqués !

Dernière ligne droite avant…

… 2024 ! Une fin de semaine autour de Noël en famille, trois très belles journées, et nous arrivons à la fin de cette journée de Noël 2023. J’espère que vous avez vous aussi passé de très beaux moments, en famille ou entre amis. Et dans une semaine, 2024 !

Et aujourd’hui, un tout petit tour dans les champs voisins, sous un ciel bleu magnifique. Les soucis sont lumineux. Le vert de certains champs éclaire les marron-roux des arbres et des terres labourées. Une légère brume bleutée vers les Pyrénées invisibles. Très belle journée de Noël !

Les arbustes se préparent pour le printemps. Le soleil dore encore plus certains feuillages. Et les branches nues de certains arbres contrastent avec le bleu pur du ciel d’hiver.

Sur la crête de la colline, le petit hameau de Saint Pé est tout embrumé et dessine des ombres chinoises

Et ce soir, le soleil s’est couché tout doucement sans appeler les nuages à la rescousse…

Dans le village, les illuminations sont là juste pour souligner qu’il se passe quelque chose. Pas de débauche de lumières, c’est parfait. En tout cas, moi, ça me convient. Ne pas oublier que pour certains c’est Noël sous les lumières des bombes et dans les décombres…

Balade du jour

Balade du jour

Non, je n’avais pas disparu, je n’étais pas partie au bout du monde, j’étais tout simplement bien occupée, et surtout je n’ai pas fait de belle balade depuis longtemps…. sauf, si, ce mois d’octobre, j’ai accompagné Guillemette au salon Art3F de La Roche sur Foron, et avant de prendre la route du retour, nous avons volé une petite heure de calme sur les bords du lac d’Annecy… matin bleu de toute beauté.

Et comme il semblerait que les occupations se calment un peu, l’organisation des soirées du prochain Festival Danses et Musiques Pour Tous étant presque terminée, avec la fraîcheur retrouvée je reprends le chemin des champs et la marche tranquillement pour commencer !!! Ce qui veut dire que je reste dans les environs immédiats, et Flipelette en est ravie, car tant que je reste dans un certain périmètre, elle suit…

Les champs au loin sont labourés, prêts pour les prochaines semailles, certains attendent encore et les chaumes luisent au soleil, offrant des contrastes étonnants.

Les fleurs de l’été, orchis et centaurées ont disparu, ne restent que quelques pissenlits têtus, des herbes et fleurs séchées, et dans les haies, des baies noires ou mauves, et des gratte-culs (hélas, je ne sais pas en faire la confiture, elle est tellement bonne !)

L’automne est bien là, la pluie enfin de retour a fait reverdir les jardins, les feuillages tardent à prendre leurs teintes automnales, mais la saison nous offre quelques belles journées ensoleillées et de somptueux couchers de soleil, dont je ne me lasse pas !

Adieu octobre, bonjour novembre ! Cette nuit de Samain marque l’entrée dans la période sombre, avant le retour de la lumière… traditions celtes honteusement détournées a des fins commerciales (et évidemment parasitée par nos « amis » d’outre Atlantique 😦 ), mais j’ai tout de même balisé la maison et prévu quelques friandises, au cas où quelques enfants passeraient dans le coin. Et j’ai bien fait !

Juin, déjà !

En 15 jours, depuis mon dernier bavardage, nous sommes passés de l’été à l’hiver puis revenus au presque été… une belle tempête, qui a bien abîmé les rosiers, pavots, bourrache, bref, les fleurs du jardin. Les pivoines rose sombre ont enfin réussi leur entrée (selon l’heure et l’éclairage, la couleur varie !)

Nous avons pu profiter d’une accalmie dans la grisaille pour tondre, et Flipelette a bien aimé le résultat. Hélas, le soleil a vite été remplacé par l’orage… grondements à l’horizon, mais beaucoup de bruit pour rien, du moins à Galembrun.

Les deux pieds de pavots chevelus nous ont offert des dizaines de fleurs !

Une très jolie surprise, cette plante pas spécialement belle, au nom bien compliqué, disocactus phyllantoïde, installée dans un pot depuis bientôt 4 ans, a décidé cette année de fleurir… oh, pas beaucoup et pas longtemps, juste 3 fleurs, mais qu’elles sont belles !

Après la pluie, les roses sont toujours plus belles

Installation des chapiteaux pour le 10ème Marché de Créateurs du lundi de Pentecôte dans notre hameau, organisé comme chaque année le lundi de Pentecôte par notre association Les Arts au Soleil. Merci aux amies et amis qui sont venus nous donner un coup de main !

Mais la grosse bourrasque-tempête de dimanche a malmené un peu tout le monde… heureusement, lundi matin le soleil était au rendez-vous pour le Marché de Créateurs. Une belle journée, ponctuée par deux interventions au chant et à la bandoura de Olena Hilevych, une jeune Ukrainienne à la voix étonnante.

Le matin, ce lundi 29 mai, lever très tôt pour cause donc de Marché de Créateurs, notre petite coulée verte était magnifique, avec ses écharpes de brume

Et la journée s’est déroulée sous un beau soleil. 43 exposants sous les chapiteaux, la place, la salle de l’ancienne école, une randonnée, des visiteurs (jamais assez nombreux bien sûr…), deux possibilités de restauration bien sympas, une belle ambiance pour notre joli hameau.

Mardi 30, en fin d’après-midi, un petit tour à la ferme d’En Barrus, à Thil, avec Vera, Olga et Olena. Une adresse que je recommande avec plaisir, fromages de chèvre vraiment très très bons !

Et après une dernière journée de mai bien occupée et mi-soleil mi-pluie, pour ce premier jour de juin j’ai fait un petit tour de jardin dans l’herbe encore mouillée. Je n’avais pu le faire depuis une semaine ! Les nigelles voisinent avec les roses, les hampes des acanthes se réveillent, la dernière fleur du disocactus est ouverte, et mon chrysanthème continue sa double floraison, printemps et automne !

Beau mois de juin à vous toutes et tous !

Mon jardin de mai

Les jours avancent plus vite que je ne le souhaiterais. Déjà la mi-mai, dans 15 jours le 10ème Marché de Créateurs dans notre village (organisé par notre petite association Les Arts au Soleil : lesartsausoleil.org ), j’ai fait les emplacements sur le papier, reste à monter les chapiteaux, accueillir les créateurs, démonter les chapiteaux,, tout ranger, et… passer à l’événement suivant, le Festival Danses et Musiques Pour Tous 2023 (14ème festival, à voir sur http://www.festivaldansespourtous.fr )… tout ça m’occupe beaucoup, me stresse pas mal (y aura-t-il des visiteurs, la météo sera comment, etc etc), mais j’avoue : ça me plaît.

Donc, le temps avance, le stress aussi, et quoi de mieux pour retrouver un peu de calme que de jardiner ou aller voir où en sont les fleurs sauvages dans les champs voisins ? Quand je dis jardiner, c’est pas du vrai de vrai jardinage, je nettoie un coin, un autre, je regarde les bourdons et les abeilles, je change un pot de place… bref, je suis plutôt une jardineuse d’occasion ! Mais ça prend du temps, et ça m’oblige à moins ressasser ce qui ne va pas comme je le voudrais 😉 . En mai, c’est l’explosion des roses, des iris, du seringat. La bourrache continue à envahir le terrain, mais les abeilles et les bourdons se régalent d’aller d’une fleur à l’autre. La monnaie du pape perd ses fleurs, et on attendra le mois d’août, quand elles seront sèches, pour récupérer ses écus devenus presque transparents.

Les pivoines se sont enfin ouvertes. Enfin, pas toutes, il reste un pied avec deux boutons qui se font désirer… Au fil des jours, en peu de temps, ma belle de Shanghai s’est ouverte, puis le vent et la pluie l’ont malmenée, et nous profitons maintenant des dernières fleurs.

En allant distribuer les tracts dans le village, la semaine dernière, je suis allée revoir cette belle pivoine blanche, près du puits d’une ancienne maison à nouveau habitée. J’avais un peu peur qu’elle ait disparu, mais non. Une vraie beauté.

Les acacias enneigent le terrain… c’est terminé pour les beignets. Les cerises rougissent, en principe elles devraient devenir presque noires, mais ce n’est pas sûr que les oiseaux leur laisse le temps de bien rougir !

Ce serait bien, aussi, que la météo les aide un peu… car ici nous avons un mois de mai presque hivernal. D’accord, en mai, il faut compter avec les saints de glace, on a même rallumé la cheminée… il pleut (bon, ça, c’est nécessaire)… et le ciel est plus souvent gris que bleu depuis trop de jours ! Bon, de toute façon, « jamais content »… mais ça me donne l’occasion de faire des photos en (presque) noir et blanc !

Samedi dernier, marre d’avoir passé trop de temps devant l’ordinateur, à mettre les sites à jour, à partager sur les pages de l’association, du festival, à envoyer des textos, bref, tour de champ entre deux averses avec mon accompagnatrice préférée, Flipelette. Les orchis, marguerites, ophrys, glaïeuls sauvages et autres herbes des champs ont bien poussé.

Et aujourd’hui, un gros ras-le-bol, du mal à trouver des camions-traiteurs pour deux soirées du festival, j’en ai contacté plus de 10, mais entre ceux qui ne répondent pas même si vous laissez 3 messages sur leur répondeur, et ceux qui ne sont pas libres, je finis par devenir parano, et me dire que les événements en milieu rural n’intéressent pas les gens comme ils le méritent. Pourtant, les artistes invités sont tous d’un sacré niveau professionnel, tournent dans de grosses villes, mais voilà, on est à la campagne. A croire que seules les grosses villes ont le droit à la culture et aux camions-traiteurs, et que les ploucs n’ont qu’à se déplacer s’ils veulent aussi en profiter… Donc, gros ras-le-bol, alors je suis sortie nettoyer mon carré d’herbes aromatiques qui en avait bien besoin : la marjolaine, la sauge, la menthe débordent de leurs emplacements ! Et puis un pot à changer par ci, une plante à bouger par là, un tour des rosiers, un pavot tout ébouriffé, arrivé là je ne sais comment, les fleurs fanées à couper, les plantes qui redémarrent, je bade devant une nouvelle oreille d’éléphant et le lantana tout vert au pied de la vieille vigne, ou devant les fleurs de la sauge, et l’après-midi est vite passé.

Ciel gris ce soir, fortes rafales de vent d’ouest, on reste au chaud… et je croise les doigts pour que le 29 mai il fasse meilleur !

Rétrospective…

Rétrospective…

Non, vraiment, je ne suis pas à jour sur les – pourtant rares – balades que j’ai faites en février ! Alors, en avant (ou en arrière toute) pour enfin en finir.

12 février, un dimanche au ciel tout bleu. Je pars vers les bois sur la colline en face, en traversant le champ des voisins. Tout en bas, de l’autre côté de la route, il me semble apercevoir un nouveau chemin. C’est vrai que, ces derniers jours, il y avait des bruits de tronçonneuse. J’essaie, on verra bien où cela me mènera ! Tiens, nous qui cherchions du gui, il n’était pas loin…

Mais voilà, impasse ! Zut, pas envie de faire demi-tour, je finis par trouver un petit fossé pas trop compliqué à passer, et me voilà sur le chemin connu, ouf ! Au bout, c’est le grand chemin installé sur l’ancienne voie de chemin de fer, avec ses tunnels d’arbres, ses bas-côtés verts par endroits (et où, au printemps, on trouve orchis et myosotis), son calme. En contrebas, tout un fouillis de branches, arbres, ronces…

Mais je n’ai pas l’intention d’aller jusqu’à St Pé ou Drudas, je tourne en bordure d’un champ. Et je suis une sente, passage d’animaux certainement, avant de trouver un chemin plus large. Derrière moi les collines vers le Gers, à ma gauche le village de Galembrun, et tout en haut en face, la petite route que je vais prendre sur quelques mètres, avant de replonger dans le petit bois. Arbres emmêlés, genévrier, des champs bien vertes une fois arrivée sur la route. Et même, au fond, une vigne. Il en reste quelques unes, encore…

Et la boucle est bouclée ! par le sentier, je retrouve le chemin du retour vers le champ des voisins, celui où je me poste pour admirer les couchers de soleil. Le long du chemin, jeux de lumières sur les mousses, écorces d’arbres aux multiples dessins, et je ne peux m’empêcher de faire danser les feuilles mortes…

19 février, encore un dimanche ensoleillé ! Cette fois, je pars vers le Marguestaud, notre ruisseau dans la vallée 😉 . Je me demandais comment il allait, avec tout ce manque d’eau. Et il va bien, finalement. Même notre mare ne va pas encore trop mal. Là aussi, j’essaie un chemin… je laisse les moutons à ma droite (ils m’ignorent superbement) et je descends vers le ruisseau, par les champs. En faisant bien attention à marcher sur les bords ! (en réalité, j’ai un peu la flemme de faire demi-tour et remonter 😉 )

Me voilà au bord du Marguestaud. Bruit d’eau qui coule, c’est rassurant. A travers les branches, quelques miroirs. Tout le long, jusqu’au « grand » chemin de randonnée et au gué, le chemin est bien tracé, chevaux, moto-cross aussi je pense, et merci pour le respect des lois qui oblige les agriculteurs à laisser 2 mètres aux abords d’un ruisseau. Bon, d’accord, par moments le chemin devient sentier, mais même si par endroits je « patouille » un peu, j’arrive sans problème au gué.

Beaux dessins géométriques dans le champ près du gué, et je reprends le chemin (balisé, qui va de Galembrun au Burgaud ou à Naples) pour le retour. Si jusque là c’était calme, la remontée cette fois se fait au son des motos-dites-vertes, car un petit terrain de cross est installé dans ce coin. Et en ce dimanche, de vacances scolaires en plus, il y avait quelques adeptes de ce truc-là….. mais bon, on le sait, et au moins avec tout ce bruit on est à peu près sûr de ne pas croiser un sanglier 😉 . Bref, je grimpe le chemin, et à la vieille palombière, je préfère revenir par celui qui longe les champs et le bois plutôt que retrouver la route. Les jonquilles ne sont pas encore ouvertes. Évidemment, presque à l’arrivée je m’arrête comme d’habitude pour admirer les coteaux. Et me voici à Galembrun.

Ce soir-là, j’ai eu droit à un coucher de soleil absolument somptueux !

Et voilà. Vous savez tout sur mes balades de février. Balades campagnardes dont je ne me lasse pas. J’espère que vous non plus, et que vous prenez autant de plaisir à découvrir ma campagne environnante que j’en ai à l’arpenter…

Pâques 2022

Pâques 2022

Même si, en cette fin de lundi de Pâques, c’est un peu tard… belles fêtes pascales !

Petite balade du jour, tranquille. Partie pour une longue marche seule, finalement je me suis retrouvée sur une distance plus courte, et en compagnie de Simone. Une bonne heure tout de même. Départ de la place des Jardins, sur laquelle nous ferons les stages de capoeira cet été pendant le festival Danses et Musiques Pour Tous, les 14, 15 et 16 juillet prochains ( http://www.festivaldansespourtous )

Un peu de route pour arriver au « chemin blanc », entouré de champs, certains verts, d’autres encore « nus », sur lesquels les nuages et le soleil faisaient courir la lumière…

Cachée entre champ et arbres, la vieille maison est toujours fermée. Tout le long du chemin, des fleurs sauvages, pâquerettes, trèfles, boutons d’or et pissenlits mêlés. Sur un mur des fleurs d’ail des ours passe au travers des tuiles et du lierre.

Avant de rentrer à la maison, détour jusqu’au champ voisin pour voir si le réséda avait fleuri… non, toujours en boutons. Flipelette était ravie que je fasse quelques pas avec elle dans sa direction préférée ! Le coucou est revenu, la huppe aussi. Mais là, pour des photos, c’est beaucoup beaucoup plus difficile 😉 !

Lendemain d’orage…

Lendemain d’orage…

Et quel orage ! Je n’ai pas réussi à capturer les éclairs, mais je peux vous dire que le rideau de pluie lorsque les vannes se sont ouvertes ne permettait pas de voir bien loin. Course pour fermer toutes les portes et fenêtres (nous les rouvrons le soir, pour essayer d’avoir un peu de fraicheur), l’eau entrait dans la maison … évidemment, une porte que je croyais avoir fermée s’est ré-ouverte, le couloir a été bien lavé !!!! Bougies un peu partout, mais merci aux électriciens pour leur rapidité de remise en route. Merci aussi à Gilbert et Gaël : pas une seule fuite dans le toit !

Bref, ce matin, c’était tournée d’inspection… Une branche de l’olivier cassée, la treille pas mal dérangée, des morceaux de branches un peu partout, les parasols par terre, et au fond du jardin une branche du chêne par terre, une d’acacia sur l’étendage, et beaucoup de petites prunes noires pas mûres par terre… j’espère qu’il en restera quelques unes pour les confitures du mois d’août 😉 !

Tout ce matin le ronronnement des tronçonneuses a couvert les chants d’oiseaux… chacun fait le tour de son terrain, ramasse, scie, nettoie… mais le soleil est revenu, et il fait un peu plus frais que ces derniers jours. Enfin, jusque vers 13 heures… Pour nous, pas trop de dégâts, heureusement.

Par contre, sur la place des acacias, au village, les arbres ont bien souffert…

Espérons que ce soir il n’y aura pas un autre orage… J’espère que tout va bien pour vous, belle fin de semaine !

jardins de village, 2

jardins de village, 2

Réveil dans la brume, mais le soleil est arrivé en grand, et à midi, repas dehors. Ensuite, petit tour dans le village pour la suite des jardins au village. Certaines maisons sont séparées de leur jardin par un chemin, par exemple dans la « descente des jardins ».

C’est un très joli petit coin du hameau, le talus est fleuri, entretenu. Il ne manque qu’un banc pour se reposer entouré de verdure 😉 !

En face, un grand jardin séparé en trois. Serres, carrés, cabane, fleurs pour le moment, mais dans quelque temps il y aura aussi des légumes d’été… tout est bien entretenu, ça fait envie ! Mais je reconnais que chez nous, avec notre terrain en pente, et les « invasions » estivales, un vrai jardin bien délimité aurait du mal à survivre… c’est bien la raison pour laquelle nous avons laissé beaucoup de place à la « pelouse » ! Bref, aujourd’hui, c’est le jardin de Maryline et Michel que nous visiterons…

Une autre descente bien fleurie, surtout en ce moment avec les roses épanouies, juste après, en revenant vers l’église. Deux jolis jardins, mais peut-être pour une autre fois…

Dans un coin de l’église, dont le pourtour est toujours superbement entretenu, un massif d’iris sur fond de vieilles briques :

Et je suis revenue de ma courte balade avec des pieds de bourrache, gentiment donnés par Maryline. Il va falloir que je leur trouve une place qui leur plaira… et puisqu’il paraît que ces fleurs font fuir les pucerons, je vais essayer de les associer aux rosiers.

Belle fin de semaine !

Fin de semaine

J’avais bien programmé une sortie un peu plus longue samedi, et puis j’ai fait autre chose : le grand déménagement des plantes, et leur réinstallation en plein air. J’ai continué avec un peu de nettoyage dans mes carrés d’herbes. Et l’après-midi est vite passée, sans balade !

Ah ben oui, pour le persil c’est… rien ! Les chats ont adoré venir tripatouiller le terreau tout frais, et le résultat c’est que les graines semées sont parties se re-semer ailleurs! Pour terminer la journée, la petite fenêtre de la cabane s’est transformée en miroir pour le soleil.

Aujourd’hui, dimanche. Jour de marché sous la halle. Toujours aussi organisé. Hydrogel, espaces délimités, et pour le stand fruits et légumes des conseillers municipaux transformés en vendeuses-eurs avec gants et masques ! Non, pas de photos, peut-être la prochaine fois. Cet après-midi, j’avais repris ma bonne résolution d’hier, une balade (assez nécessaire, en plus, pour dé-rouiller un peu mieux le genou…), j’ai donc préparé mon autorisation…

…et… de coup de téléphone en coup de téléphone, l’après-midi est passée encore trop vite ! Alors je me suis contentée du jardin… l’acanthe prépare ses fleurs, les pivoines aussi, mon coin fouillis est de plus en plus en fouillis…

Le rosier liane, malgré sa coupe sévère de printemps s’épanouit à plaisir, et semble narguer le chêne toujours aussi nu…

Et je terminerai avec l’olivier de Manon, superbement éclairé par la lumière extraordinaire des fins d’après-midi dans notre région (il va quand même falloir que j’éclaircisse la menthe qui en prend trop à son aise 🙂 )

Une 4ème semaine de confinement va débuter… pensées solidaires à celles et ceux qui sont en ville. Courage !, nous finirons par nous en sortir, malgré les errements de nos têtes pensantes et premiers de cordée.