Canicule et alerte orange, ce mois d’août 2025, je me balade vers des jours plus frais, et me retrouve en novembre ! Un mois avec de belles journées, que ce soit côté météo ou côté rencontres et retrouvailles. Début ensoleillé, avec de belles lumières, des couchers de soleil somptueux, les (dernières ?) roses…







Le 6 novembre, jour de mon anniversaire, m’a offert encore une belle journée. Matin calme, lumières du soir magnifiques.


Et puis ce fut un mini-séjour vers « ma » Basquaisie, à l’occasion d’un autre anniversaire, celui des 40 ans de la chorale Basque « Argileak » (les faiseurs de lumière), créée au cœur de l’EDF Bayonne par mon père, René Borda. Hommage, mais aussi partage de ces trésors Basques que sont les chants, les danses… moment émouvant où chanteurs d’hier et d’aujourd’hui se sont retrouvés sur une même scène.

Avant d’arriver à Anglet, il y a eu la route. Sous un beau soleil. Arrêt café à Vic-Fezensac. Puis à Mont-de-Marsan, pour une halte repas au petit restaurant près des arènes (un restaurant que je vous conseille, ce qui n’est pas dans mes habitudes, mais il est tellement sympathique et bon, « Le Plumaçon »), et bien sûr une ou deux photos des arènes. Non, je ne suis pas une fan de corridas, je suis plutôt anti corrida, mais par contre les courses landaises, quand les vaches sont « franches » et les écarteurs agiles, c’est un beau spectacle. J’avoue, petite (oui, je suis née dans les Landes, à Mont-de-Marsan, puis j’ai vécu 10 ans dans un petit village proche), donc petite j’étais un peu effrayée par ces courses… mais quelle ambiance !




Et l’arrivée au pays, que j’appelle « ma » Basquaisie (là aussi, j’ai vécu 10 ans). Halte souvenir au moulin de Bassilour (gâteaux basques et sablés les meilleurs du monde 😉 ) puis balade dans Bidart.



Après la soirée « souvenir et hommage », petit tour vers Hendaye, le long de la corniche, à Socoa, mais là, le soleil nous avait abandonnés !




Et nous sommes rentrés vers notre campagne des Hauts Tolosans. Les baies illuminaient les haies, quelques matins brumeux vite ensoleillés, encore de belles lumières du matin, du soir…












La rosée du matin emperlait les roses, les toiles d’araignées devenaient des colliers de diamants… l’automne dans toute sa beauté !



Et sur les pentes du jardin de Germaine, les soucis étalaient leur splendeur orange ou jaune.












































































Grand soleil et grosse chaleur. Mais les mistinguettes et leur mère avaient décidé d’aller faire un tour dans cette petite ville, où expos, pardon : installations, d’artistes côtoient le quotidien, et où brocante et antiquités se mêlent sans scrupule dans l’ancien hôpital. La belle pierre blanche et les anciens hôtels ne rechignent pas à recevoir l’art contemporain, les vieux bâtiments abritent photographies et vidéos pour « l’été photographique », et tout cela cohabitait ce samedi avec les « Gasconnades » : bal gascon, histoires en gascon, banda en rouge et blanc, béret posé à la gasconne sur les têtes en balade dans « la » rue… Quelques photos, en vrac : une des « installations », la maison en bois dans laquelle ruisselle l’eau, qui intrigue plus d’un enfant, les murs en pierre blanche (et la charpente) de la Halle aux Grains, ou ceux du clocher de la cathédrale Saint Gervais (ah…. les souvenirs de concerts dans cette cathédrale…), des porches des maisons (dont celui de l’hôtel des 3 Boules), et l’affiche des « Gasconnades ».
Bon, un peu de lecture au lit, et repos !
Une amie et des cousins de passage à la maison, en avant pour des petites découvertes campagnardes ! Après la fête des vendanges à Galembrun, nous avions enfin le temps de faire visiter quelques curiosités des alentours.Situés entre Gers et Tarn-et-Garonne, dans une « pointe » de Haute-Garonne, nous n’avons que l’embarras du choix…
Petit tour à Sarrant (celui du Gers, pas l’autre), deux rues : une circulaire et une au milieu en diamètre… vieilles maisons peu à peu restaurées, mais pas de chance là non plus, la Librairie Tartinerie (
Du dictionnaire aux cloches, il n’y a que la place à traverser, en passant devant la Mairie, copie en plus petit du Capitole de Toulouse, bâtiment offert à la ville par… Claude Augé ! Et vous voici dans le Musée Européen d’Art Campanaire. Comme pour ce musée aussi il y a quelque part dans ce journal une page, je ne vais pas vous reposter des photos déjà faites… Dans le grand hall, l’exposition (en entrée libre) propose chaque fois un thème différent. Cette fois, c’étaient « les petits métiers en Chine », figurines en terre cuite d’un artiste dont (et je m’en excuse) je n’ai pas noté le nom. L’entrée au musée campanaire est payante (4,50 €), mais cela en vaut la peine. Cloches d’ici et d’ailleurs, sonnailles, fabrication d’une cloche, horloges, carillons, cloches de la Bastille ou clochettes de table, grelots… ici un lézard, là un dragon, clochette à tête de mort ou en forme de fleur de muguet, on n’imagine pas la richesse de cet objet trop souvent synonyme de sot !