Depuis quelques années, de mystérieux personnages débarquent sur la grande place de l’église, à Galembrun vers la fin du mois d’octobre, pour cette période sombre, que certains appellent Halloween, d’autres Samhain ou Samain.
All Hallow Even, la veille de la Toussaint. Avec des mots d’origine germanique ou de l’ancien saxon… Mais même si les dates se côtoient, Halloween n’a cependant pas de rapport avec la fête de tous les saints catholiques. C’est le réveillon du jour de l’an celtique. L’année commençait alors le 1er novembre : Samhain. ( https://www.lexilogos.com/halloween.htm )
Certains en ont fait une fête commerciale de plus… d’autres proposent des rituels pour ce passage vers l’hiver… ou vont se recueillir sur les tombes familiales.
Mais à Galembrun, à cette période, notre artiste, sculpteur, créateur, nous propose de nouveaux personnages ! Toujours dans l’air du temps ! L’an dernier, en période de confinement, nous avons eu la visite de zombies. Cette année, c’est une dame Piqurella et ses assistants qui ont investi les lieux ! Quand certains se moquent de moi en me demandant de quoi j’ai peur pour ne pas me faire vacciner, là, j’avoue qu’avec une telle seringue j’hésiterais encore plus !!!!!

Et voici tous ses assistants… Courges et coloquintes sont à l’honneur, cheveux en barbe de maïs, ou boucles en bouchons, vieux galurin, bidons et tuyaux, elles et ils n’hésitent pas à braver la grisaille revenue.









Même deux des arbres bordant la place se sont camouflés en étranges bonshommes inquiétants, longs manteaux noirs et visages terrifiants…


Belle fin de semaine, profitez de ces tout derniers jours d’octobre, quelles que soient vos croyances ! Et surtout un très grand MERCI à Michel S. pour ses idées si amusantes qui égaient notre hameau, et BRAVO pour sa créativité toujours renouvelée !
Si cette traditionnelle fête des conscrits de Villefranche sur Saône dure plus d’une semaine pour les personnes de 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80 et 90 ans concernées (celles et ceux -enfin, surtout ceux – nés une année « en 7 pour cette année 2017), il faut avouer que c’est le dernier dimanche de janvier (et de la fête) que chacun attend avec impatience ! Vous connaissez ou pas la ville, mais ce jour-là, sur toute la longueur de la rue Nat’ (Nationale, qui traverse de Nord en Sud Villefranche, depuis le haut jusqu’au creux devant l’église pour remonter ensuite « en face »), les conscrits font LA VAGUE. Une fanfare ouvre la marche (enfin, après les motards chargés de faire respecter l’alignement des badauds sur les trottoirs…), puis ce sont les « 20 ans », rubans verts, frac et gibus, bouquets traditionnels, pas toujours très frais après déjà une semaine de festivités (mais j’avoue, le flou de ma photo n’est pas de leur fait…)
Voir toute une vie passer ainsi est fantastique. Certains peuvent mal le supporter, d’autres ne voient que la joie des toutes les générations participer ainsi à la tradition, de se retrouver de 20 à 90 ans (parfois 100 ans) unis dans une même solidarité. Chaque année, pour moi, c’est le même bonheur, le même « chaud au cœur », et pourtant je ne suis pas née en Beaujolais ! Il faut dire que nous y avons des amis, des vrais, et qu’ils nous ont bien inoculé le virus 😉 ! La vague terminée, retour à la maison, au chaud… parce que même avec toutes ces couleurs (les vitrines des magasins ne sont pas en reste !) et cette joyeuse bonne humeur, il faut avouer qu’en cette fin janvier la température est plutôt fraîche.

Et… du brouillard ! Mais, miracle du 1er janvier, vers 17 heures, un petit rayon de soleil s’est glissé sur les murs de la tour, de quelques maisons, avec même du ciel bleu. Et au-dessus de la vallée, nous avons pu voir les monts du Beaujolais montrer un bout de leur sommet…
J’espère que c’est pour nous offrir une fête Pascale bien ensoleillée qu’aujourd’hui le soleil s’est mis au repos… Car lundi, ce serait tout de même plus agréable de pouvoir marcher, puis cuire et déguster l’omelette sous le soleil, même si les tentes sont prêtes à accueillir les gourmands ! Et comme il fallait bien aller faire un tour pour « nettoyer » les quelques branches et ronces un peu trop à hauteur des visages sur mon petit chemin de début de randonnée lundi, me voilà partie avec mon sécateur. C’est l’occasion aussi de flâner, car lundi pas question de s’arrêter tous les 10 mètres pour examiner de près les nouvelles feuilles, les champignons cachés, le dragon moussu et enturbanné de lierre (si, si, regardez bien son profil, trois cornes, l’œil, la gueule prête à enflammer les herbes 😉 !), les violettes et autres fleurs des champs !


